Bienvenue à la septième réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes. Le Comité se réunit aujourd'hui de 16 h 10 à 18 h 10 pour entamer une étude sur le contrat d'équipement de sécurité offert à Nuctech.
Des fonctionnaires de Services publics et Approvisionnement Canada, d'Affaires mondiales Canada, du Centre de la sécurité des télécommunications et de l'Agence des services frontaliers du Canada sont ici pour discuter de la question.
Conformément à la motion adoptée par la Chambre le mercredi 23 septembre 2020, le Comité peut continuer de se réunir dans un format hybride, ce qui signifie que ses membres peuvent participer en personne dans la salle de comité ou par vidéoconférence au moyen de Zoom.
Pour assurer le bon déroulement de la séance, je vais donner quelques règles à suivre.
L'interprétation de cette vidéoconférence sera très semblable à ce qui se fait lors d'une réunion normale. Vous avez le choix, au bas de l'écran, entre le parquet, l'anglais ou le français. Si vous vous exprimez en français, je vous demanderais de vous en tenir à cette langue pour aider les interprètes, et la même chose pour l'anglais.
Avant de prendre la parole, veuillez attendre que je vous nomme. Lorsque vous êtes prêts à intervenir, vous pouvez cliquer sur l'icône de microphone pour activer votre micro. Lorsque vous ne parlez pas, votre micro doit être mis en sourdine. Pour invoquer le Règlement pendant la séance, les députés doivent veiller à ce que leur microphone soit activé et dire qu'ils invoquent le Règlement pour attirer l'attention du président.
Pour maintenir la distanciation sociale dans la salle de comité, si vous devez parler en tête-à-tête avec le greffier ou un analyste pendant la réunion, veuillez leur écrire au moyen de l'adresse du Comité.
J'invite maintenant les représentants de Services publics et Approvisionnement Canada à faire leur déclaration liminaire.
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Bonjour, monsieur le président.
Bonjour aux honorables députés du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.
Je vous remercie de m'avoir invité aujourd'hui.
Je m'appelle Lorenzo Ieraci et j'occupe le poste de sous-ministre adjoint par intérim de la Direction générale de l'approvisionnement de Services publics et Approvisionnement Canada.
Je suis accompagné aujourd'hui par deux de mes collègues de la Direction générale de la surveillance, soit Catherine Poulin, directrice générale des Services d'intégrité et de juricomptabilité, et Claude Kateb, directeur général du Secteur de la sécurité industrielle.
[Traduction]
Mes propos aujourd'hui, qui seront brefs, porteront sur deux points. Premièrement, je donnerai de l'information générale sur les rôles et les responsabilités ainsi que sur le processus en matière de sécurité pour la passation de contrats. Deuxièmement, je présenterai un aperçu du processus d'approvisionnement visant Nuctech, soit l'objet de la réunion d'aujourd'hui.
En ce qui a trait à la sécurité des marchés, chaque ministère fédéral a l'obligation de protéger les renseignements et les biens de nature délicate qui sont sous sa responsabilité, tant pour ses propres activités que durant le processus pour tout contrat dont il assure la gestion. Les ministères fédéraux sont aussi responsables de déterminer si les fournisseurs auxquels ils font affaire auront besoin d'accéder à des renseignements ou des biens de nature délicate, ou à des lieux sécurisés.
En sa qualité de fournisseur de services communs, Services publics et Approvisionnement Canada a deux responsabilités distinctes en ce qui a trait à la sécurité lors de la passation de contrats.
[Français]
En premier lieu, le Programme de sécurité des contrats est responsable de mener les enquêtes de sécurité pour les fournisseurs et le personnel. Le Programme fournit également les clauses de sécurité appropriées à inclure dans chaque contrat en fonction de l'information fournie par le ministère client.
En deuxième lieu, la Direction générale de l'approvisionnement permet de s'assurer que l'approvisionnement est entrepris de manière à refléter le profil de sécurité et que les fournisseurs ont reçu l'autorisation de sécurité requise avant l'attribution d'un contrat.
Il convient de noter que le niveau de sécurité requis est établi par le ministère client en collaboration avec leur chef de sécurité du ministère. Ces exigences en matière de sécurité sont consignées à un niveau élevé au moyen d'une liste de vérification des exigences relatives à la sécurité qui est envoyée à Services publics et Approvisionnement Canada, ainsi que d'autres documents.
[Traduction]
Lorsque les agents d'approvisionnement de Services publics et Approvisionnement Canada reçoivent les documents et que les exigences en matière de sécurité ont été établies, ils contactent les responsables du Programme de sécurité des contrats, lesquels fournissent les clauses de sécurité, qui seront incluses dans la demande de soumissions et dans le contrat.
Avant d'attribuer un contrat ayant des exigences relatives à la sécurité, nos agents d'approvisionnement doivent confirmer auprès des responsables du Programme de sécurité des contrats que le fournisseur détient la cote de sécurité qui s'impose.
Monsieur le président, je vais maintenant passer au processus d'approvisionnement à l'étude, celui auquel Nuctech a pris part.
[Français]
En décembre 2019, Services publics et Approvisionnement Canada a publié une demande d'offre à commandes concurrentielle dans le but d'établir deux offres à commandes pour la fourniture de deux types d'équipement de contrôle de sûreté: des machines à rayons X avec convoyeur et des portiques de détection du métal. Cette offre à commandes serait pour le compte d'Affaires mondiales Canada et d'autres ministères fédéraux, en fonction de leurs demandes et des besoins. Conformément aux divers accords commerciaux auxquels le Canada est un pays signataire, les fournisseurs internationaux ont été invités à soumissionner dans le cadre du processus.
Je souligne qu'une offre à commandes n'est pas un contrat; il s'agit plutôt d'une offre, de la part d'un fournisseur, de fournir des biens ou des services à des prix fixés à l'avance et selon des modalités établies en fonction de la demande et des besoins. Il n'y a pas de contrat tant que le gouvernement ne passe pas une commande subséquente à l'offre à commandes, qui est un avis à un fournisseur de fournir les biens ou les services conformément à leur offre à commandes. Il est important de noter que le gouvernement n'est aucunement tenu d'acheter tant qu'une commande subséquente n'a pas été passée.
[Traduction]
La demande d'offres à commandes pour l'équipement de contrôle a pris fin au début du mois d'avril. Sept offres pour la fourniture de machines à rayons X avec convoyeur ont été reçues, et elles ont toutes été évaluées en fonction des exigences de la demande d'offres à commandes. Dans le cadre des exigences en question, les offres devaient démontrer qu'elles répondaient à un ensemble de 63 exigences techniques obligatoires afin d'être considérées comme étant recevables.
Conformément à la demande d'offres à commandes, l'offre recevable dont le prix évalué est le plus bas devait être sélectionnée. Trois des sept offres reçues ont été considérées comme étant recevables, ce qui signifie que trois des sept offres répondaient aux 63 exigences obligatoires. De ces trois offres, Nuctech avait le prix évalué le plus bas; c'est pourquoi l'offre à commandes lui a été attribuée.
J'aimerais terminer, monsieur le président, en mentionnant qu'à ce jour, aucune commande subséquente n'a été émise dans le cadre de l'offre à commandes en question.
Monsieur le président, je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de présenter cet aperçu. C'est maintenant avec plaisir que je répondrai aux questions.
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Merci, monsieur le président, distingués membres du Comité.
Je m'appelle Dan Danagher. Je suis sous-ministre adjoint du Secteur de la Plateforme internationale à Affaires mondiales Canada. Mon équipe et moi sommes responsables de fournir l'infrastructure nécessaire au réseau de missions à l'étranger du Canada, ce qui comprend l'ensemble des biens immobiliers, des services communs et des installations matérielles.
Nous sommes reconnaissants d'avoir l'occasion de vous fournir des renseignements généraux sur l'acquisition récente d'appareils à rayons X pour ces missions.
Je mentionne d'abord que, à Affaires mondiales, nous sommes conscients de l'importance de la protection de nos employés, de nos renseignements et de nos biens. Nous avons d'ailleurs un cadre de sécurité robuste pour surveiller continuellement les menaces et les risques, et nous adaptons notre approche à mesure que ces menaces et ces risques évoluent. Nous collaborons aussi avec nos principaux partenaires à l'échelle mondiale dans le cadre d'un échange d'idées et d'approches. Nous apprenons les uns des autres.
Nos installations sont souvent complexes et comprennent des zones de haute sécurité, d'autres zones sécurisées ainsi que des zones de travail, d'accès public ou d'accueil. L'équipement à rayons X est utilisé dans ces zones d'accueil pour contrôler les livraisons et les visiteurs aux missions. Il ne représente qu'une petite partie de nos installations, mais il est tout de même important pour assurer le bon fonctionnement de nos missions à l'étranger et leur sécurité.
À la mi-juillet, à la suite d'une offre à commandes, Services publics et Approvisionnement Canada a offert un contrat de 6,8 millions de dollars sur cinq ans pour obtenir de l'équipement à rayons X de Nuctech. À ce jour, Affaires mondiales n'a pas donné suite à cette entente et n'a pas d'équipement de Nuctech dans ses missions à l'étranger.
Dans les jours qui ont suivi l'offre de contrat, le m'a enjoint d'examiner la façon dont nous faisons l'acquisition d'équipement tel que des appareils à rayons X. Je me suis adressé à Deloitte Canada, qui a fait un examen exhaustif. Il n'y a actuellement qu'une version préliminaire des conclusions de la firme, mais je suis suffisamment satisfait de ses recommandations, et nous avons commencé à y donner suite.
La firme Deloitte a d'abord constaté qu'Affaires mondiales Canada a suivi toutes les politiques applicables. C'est rassurant, mais la firme a aussi constaté que ces politiques reposent sur deux questions clés qui ont fondamentalement influencé notre approche: des renseignements de nature délicate seront-ils traités par l'équipement, et les appareils seront-ils branchés à nos réseaux d'information? Comme l'équipement doit être utilisé dans une zone d'accès public et qu'on a répondu aux questions par la négative, le processus d'approvisionnement s'est poursuivi normalement sans recourir à une exception au titre de la sécurité nationale ou à des niveaux élevés de sécurité, ce que mes collègues de Services publics et Approvisionnement Canada peuvent expliquer si le président ou d'autres membres du Comité le souhaitent. Je souligne qu'Affaires mondiales Canada peut recourir à une exception au titre de la sécurité nationale pour faire l'acquisition d'équipement utilisé dans des zones plus sécurisées de nos chancelleries.
La firme Deloitte a toutefois recommandé que nous envisagions de ne donner accès aux spécifications techniques qu'aux entreprises ayant une cote de sécurité élevée, même lorsqu'il s'agit d'équipement de détection utilisé dans une zone publique. De plus, la firme a recommandé que nous envisagions d'exiger que le personnel qui a accès à l'équipement obtienne une habilitation de sécurité. Ces deux mesures pourraient grandement contribuer à protéger nos zones publiques contre d'éventuelles menaces.
Nous passons actuellement en revue les mécanismes de mise en œuvre de ces recommandations. Je peux toutefois vous confirmer aujourd'hui qu'Affaires mondiales Canada ne donnera pas suite au contrat offert en juillet 2020, et nous avons déjà amorcé le processus auprès de Services publics et Approvisionnement Canada pour concevoir une nouvelle stratégie d'approvisionnement qui tiendra compte des recommandations de Deloitte.
Nous remercions le Comité de nous donner l'occasion d'expliquer comment nous allons continuellement nous améliorer et nous adapter alors que nous nous efforçons de protéger nos gens, nos renseignements et nos biens. Je serai heureux de répondre à vos questions. Merci.
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Bonjour. Merci de me donner l'occasion de vous parler aujourd'hui.
Permettez-moi de commencer en vous donnant une idée de mon rôle au sein de l'organisme, pour que vous puissiez comprendre mon point de vue dans mes observations. À titre de directrice générale, Partenariats et atténuation des risques, au Centre canadien pour la cybersécurité du Centre de la sécurité des télécommunications, je dois assumer trois principales fonctions.
Premièrement, je dois établir des relations fondées sur la confiance avec tous les ordres de gouvernement, les responsables des infrastructures essentielles du Canada et le secteur privé. Deuxièmement, je dois fournir des conseils et une orientation en matière d'architecture de cybersécurité à nos partenaires et à l'ensemble de la population canadienne en fonction des menaces que nous observons. Troisièmement, je suis responsable de la mise en œuvre de programmes visant à atténuer les risques cernés au moyen de nos évaluations de technologies d'après notre compréhension des menaces, qui s'appuie sur deux...
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Je vous remercie pour la question, monsieur le président.
Je ne sais pas si elle était pour Services publics et Approvisionnement Canada, mais je vais commencer. Du point de vue de l'approvisionnement, nous avons le régime d'intégrité, qui fait partie de notre travail, ainsi que le Programme de sécurité des contrats, que j'ai mentionné dans ma déclaration liminaire.
En quelques mots, le Programme de sécurité des contrats accomplit un certain nombre de choses. Tout d'abord, une fois que nous recevons une demande d'un ministère client qui indique des obligations en matière de sécurité, nous nous adressons aux gens du Programme de sécurité des contrats pour que les clauses de sécurité appropriées soient ajoutées aux documents d'appel d'offres de même qu'aux contrats subséquents. Avant qu'un contrat soit donné, les agents d'approvisionnement s'adressent aux responsables du programme afin de s'assurer que l'entreprise a les bonnes habilitations de sécurité pour satisfaire les exigences de sécurité du marché.
De plus, le ministère gère le régime d'intégrité, et j'ai des collègues au ministère qui peuvent fournir de plus amples détails au besoin. Essentiellement, le régime permet de s'assurer que les entreprises n'ont pas subi de procès ou n'ont pas été reconnues coupables d'infractions. Le cas échéant, leurs noms se retrouvent sur une liste de fournisseurs non admissibles, pour éviter de conclure des marchés avec elles.
C'est brièvement ce qui est fait à Services publics et Approvisionnement Canada.
Je vous ai bien écouté et je comprends que l'offre à commandes n'avait pas d'exigence relative à la sécurité, parce qu'elle était liée à des équipements qui seraient utilisés pour les visiteurs.
Néanmoins, on s'entend qu'aujourd'hui il ne faut pas une grosse pièce d'équipement pour être à l'écoute de tout ce qui se passe et ce qui se dit au sein d'une entreprise, notamment les ambassades, qui sont quand même des points d'information assez chauds.
Cela dit, les Services frontaliers ont octroyé cinq contrats à Nuctech depuis 2017, malgré le fait que cette dernière ait été condamnée pour des actes de dumping, en 2010. L'entreprise a un historique de corruption en Namibie et elle a déjà utilisé à répétition des honey traps, ou des leurres, pour attirer des investisseurs par la bande. En 2017, elle a été obligée de collaborer avec le Service de renseignements chinois, comme toute autre compagnie chinoise.
Malgré tout cela, de 2017 jusqu'à maintenant, on lui a attribué cinq contrats et on lui ouvre maintenant la porte pour une offre à commandes. J'aimerais comprendre comment une compagnie avec un tel historique peut être considérée sérieusement pour une offre à commandes.
Cela dépasse l'entendement et je veux vraiment comprendre.
Je vous remercie de votre question.
Je ne suis pas certain si la question s'adresse aux représentants de Services publics et Approvisionnement Canada, mais je vais offrir une réponse quand même.
Tel qu'il a été mentionné plus tôt, étant donné qu'il n'y avait aucune exigence sur le plan de la sécurité pour aller de l'avant, le processus d'approvisionnement qui a été employé pour octroyer l'offre à commandes a retenu Nuctech, une des compagnies qui ont soumissionné, comme étant celle qui satisfaisait à toutes les exigences. Sur le plan de l'approvisionnement, nous avons fait la vérification au moyen du programme d'intégrité, et, comme la compagnie n'y figurait pas à cet égard, elle était admissible pour recevoir l'offre à commandes.
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Je vous remercie de la question.
Oui, nous voulons tous améliorer les systèmes et les façons de faire pour protéger la sécurité des Canadiens.
Des enjeux avaient été soulevés au sujet de Nuctech, et nous avions des informations sur cette compagnie. Malheureusement, sur le plan de l'approvisionnement, nous avions des options limitées pour octroyer l'offre à commandes, étant donné que la compagnie avait démontré qu'elle répondait à toutes les exigences. C'est un des domaines que nous sommes en train d'examiner avec nos collègues des autres ministères, pour voir s'il y aurait une manière de diminuer les risques.
Cela étant dit, comme je l'ai mentionné plus tôt, au début d'un processus d'approvisionnement, nous ne sommes pas en mesure de savoir quelle compagnie l'emportera. Alors, une des façons utilisées pour diminuer les risques de bien déterminer le niveau de sécurité au début du processus.
Chez Nuctech, et je suppose au sein d'autres entreprises aussi, il y a eu des cas de dumping, et l’on soupçonne que la compagnie a reçu des subventions de la part de son gouvernement pour permettre cela.
Est-ce qu'il y a, à SPAC, un processus pour déterminer si une entreprise a reçu, de la part d'un gouvernement étranger, des subventions qui lui permettraient, justement, de se faufiler à travers les mailles du filet?
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Je vous remercie de votre question.
Nous examinons la question des subventions gouvernementales, à l'instar de bien des pays. C'est souvent un point de friction entre les pays, non seulement avec la Chine, mais aussi avec des pays comme les États-Unis ou les pays européens. Les différentes définitions de ce qui est considéré comme une subvention acceptable ou non sont des choses que nous regardons de près.
À vrai dire, c'est un domaine qui est assez complexe, étant donné le nombre et la diversité de façons qu'ont trouvées les pays pour subventionner des compagnies. C'est quelque chose que nous regardons attentivement, et la subvention d'industries nationales par des pays étrangers est un problème auquel se heurtent presque tous les pays dans le monde.
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C'est une bonne question, monsieur le président.
C'est Affaires mondiales qui a commencé l'évaluation. La méthode employée par le ministère pour juger le processus d'approvisionnement était conforme à la politique. Le mécanisme a été lancé sans que nous demandions une exception au titre de la sécurité nationale. Maintenant, quant à savoir si une telle exception nous aurait conduits à un résultat différent, c'est une tout autre question. Je ne peux pas avancer d'hypothèses là-dessus.
D'entrée de jeu, il faut évaluer si tout était conforme à la politique. Pour une raison ou une autre, c'est le paradigme qui a alors été adopté. Les réponses à ces deux questions ont été jugées suffisantes pour procéder à l'appel d'offres qui a permis à Nuctech d'obtenir l'offre à commandes.
Lors du bilan, nous y avons mis un terme.
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Je vous remercie de la question, monsieur le président.
Je dois admettre que je ne connais pas très bien l'APIE. Je peux affirmer que nous avons des obligations résultant des accords commerciaux que nous avons conclus avec de nombreux pays dans le monde, y compris avec l'Organisation mondiale du commerce. Pour ce qui est de notre processus d'approvisionnement, à moins qu'il y ait des besoins ou des exigences particulières, notamment en matière de sécurité, nous avons l'habitude d'ouvrir les approvisionnements fédéraux à la communauté internationale.
Je ne peux pas vous confirmer quel en serait le coût, mais je peux vous indiquer ceci. Les sociétés qui ne sont pas satisfaites du processus d'approvisionnement ont la possibilité de s'adresser au Tribunal canadien du commerce extérieur ou aux tribunaux fédéraux, si nos approvisionnements ne sont pas conformes à nos obligations légales ou commerciales.
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Je vous remercie. Je vais simplement vérifier le son. J'avais des problèmes techniques. Je vais essayer de parler lentement pour aider les interprètes.
À ce jour, dans le cadre de nos achats d'appareils de détection par rayons X, nous n'avons pas invoqué l'exception au titre de la sécurité nationale à cette fin. Comme l'ont dit mes collègues d'Affaires mondiales et de SPAC, nous procédons à un examen des exigences en matière de sécurité dans le cadre de la politique de sécurité des contrats.
Étant donné que les appareils de détection par rayons X ne traitent pas de renseignements de nature délicate ou technique dans notre milieu, ils n'ont pas encore atteint le seuil qui nécessiterait des mesures de sécurité accrues à ce chapitre. Par conséquent, nous achetons ces appareils auprès de différentes sociétés, y compris Nuctech.
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Je vous remercie beaucoup.
Je vais poser une question très pointue, et veuillez m'excuser si elle paraît laconique.
En 2018, le vérificateur général a publié un rapport sur la sécurité matérielle des missions canadiennes à l'étranger. Dans son rapport, le vérificateur général en venait à la conclusion que, dans l'ensemble, Affaires mondiales Canada n'avait pas pris toutes les mesures nécessaires pour s'adapter à l'évolution des menaces pour la sécurité dans ses missions à l'étranger. Le ministère avait relevé des lacunes en matière de sécurité qui devaient immédiatement être corrigées dans bon nombre de ses missions. Un grand nombre de ces lacunes étaient majeures, et plusieurs étaient connues depuis des années, et pourtant, les mesures recommandées pour corriger ces lacunes en matière de sécurité n'avaient pas toutes été mises en place. Ces mesures comportaient notamment l'amélioration de la vidéosurveillance et des systèmes d'alarme ainsi que l'installation de barrières pour restreindre l'accès des véhicules aux entrées des missions.
Le rapport précisait que la plupart des projets d'immobilisations du ministère visant à renforcer la sécurité accusaient des retards d'au moins trois ans, généralement en raison de lacunes dans la gestion et le suivi des projets au sein du ministère. Les mesures de sécurité matérielle mises en œuvre dans chaque mission n'étaient pas toujours adaptées au niveau de menace. Par exemple, une mission située dans un endroit où la menace était élevée ne disposait pas d'un appareil de radioscopie pour contrôler les visiteurs.
Il y a deux ans, le vérificateur général a fait savoir qu'Affaires mondiales accusait déjà un retard d'au moins trois ans. Nous sommes maintenant rendus à cinq ans et aucun contrat n'a encore été signé pour l'achat de l'équipement nécessaire. L'absence d'équipement de sécurité approprié signifie que la sécurité de diplomates canadiens à l'étranger et des employés locaux est encore menacée.
Comment pouvez-vous justifier ces retards? Qu'avez-vous à dire aux diplomates et à leurs familles qui ne bénéficient toujours pas de l'équipement dont ils ont besoin?
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Merci, monsieur le président.
Depuis le début de notre entretien, nous assistons à une partie de baseball: tout le monde se lance la balle.
Je veux être bien clair auprès de tous les intervenants. Premièrement, nous avons un rapport de la Bibliothèque du Parlement qui confirme que la compagnie Nuctech est détenue par le régime communiste chinois.
Deuxièmement, je ne sais pas comment l'évaluation du matériel a été faite par le cabinet Deloitte, mais je peux vous confirmer que la machine n'est pas conforme aux exigences de l'ISO/IEC 27001:2013 ou du NIST Cybersecurity Framework. De plus, le système d'opération de la machine n'est même plus soutenu. Il est donc très vulnérable du point de vue de la sécurité.
Troisièmement, avant de parler du contrat qui allait bientôt être donné relativement à ces équipements pour nos ambassades, mentionnons que l'Agence des services frontaliers du Canada a fait l'acquisition de cinq pièces d'équipement. Lors d'un témoignage, nous avons entendu que ce n'était pas très grave concernant l'équipement des ambassades, puisqu'il n'y avait pas de connexion et qu'on pouvait se rapporter aux équipements achetés à Nuctech, cette année. À l'Agence des services frontaliers, on parle d'équipements de communication avec des images, des vidéos, du câblage et des pièces.
J'ai servi pendant 22 ans dans les Forces armées canadiennes et j'ai siégé au Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes. Je n'ai jamais vu une telle situation de bris de sécurité. On n'est pas dans le politique; on est vraiment dans le particulier. On fait affaire avec une compagnie qui est problématique sur le plan de la sécurité nationale, malgré que des rapports de nos agences de sécurité confirment que la Chine et la Russie sont des pays dangereux pour la sécurité informatique.
Peut-on me donner une réponse claire, nette et précise, et confirmer que le gouvernement du Canada cessera immédiatement de faire affaire avec Nuctech?
On va faire des vérifications. Toutefois, selon toutes les informations, c'est assez clair. S'il y a des lacunes dans les lois canadiennes actuellement, j'invite mes amis libéraux à travailler en collaboration afin de changer la loi, parce qu'il faut protéger les intérêts nationaux du Canada. Des fois, je fais de la politique, mais je n'en fais pas en ce moment. C'est un enjeu de sécurité important.
Je comprends aussi que les organismes ont leur travail à faire chacun de leur côté. À un moment donné, cela vient tellement compliqué que la main droite ne parle plus à la main gauche. On vit un peu cette situation.
L'évaluation d'Affaires mondiales Canada s'est rendue à Services publics et Approvisionnement Canada. La question de la sécurité n'a pas été soulevée, donc, il n'y a pas eu d'enquête de sécurité. Cela ne fonctionne pas. Prenons-en note, au Comité.
Je cède maintenant la parole à M. Lloyd ou à M. McCauley.
Le CST n'est pas un organisme de réglementation, alors il n'a pas le rôle d'approuver ou d'interdire certaines technologies ou entreprises en particulier. Toutefois, et je crois que c'est important, la première partie de votre question est au cœur de la question: comment veiller à ce que les ministères et les organismes sachent à quel moment ils doivent s'adresser au CST pour qu'il procède à une évaluation, qui consiste notamment à vérifier à qui appartient l'entité en question et quelles sont ses pratiques commerciales?
C'est exactement là où je voulais en venir tout à l'heure lorsque j'ai expliqué qu'en raison de l'évolution de la technologie, nous devrions commencer à examiner des choses auxquelles nous ne portions pas attention auparavant, car les appareils de radioscopie ne comportaient pas jadis des systèmes d'exploitation et des ports USB.
Je crois que c'est l'aspect le plus important sur lequel travaillent ensemble tous les témoins qui sont présents aujourd'hui, à savoir ajouter des mises en garde en ce qui concerne les appareils qui font partie de ces catégories en particulier afin que les ministères qui font l'acquisition de ces appareils sachent qu'ils doivent faire appel au CST.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins.
J'aimerais continuer dans la même veine.
Nombre de mes collègues ont abordé divers aspects du processus et la façon dont le contrat a été accordé ainsi que l'absence d'examen ou la portée restreinte de l'examen qui a été effectué. La réponse qu'a donnée le représentant du ministère lorsqu'on lui a demandé s'il travaillerait de nouveau avec Nuctech m'a vraiment intrigué. Il a répondu qu'on ne connaît pas l'avenir, mais que, compte tenu des règles et des règlements en vigueur, le ministère n'aurait pas le choix — si j'ai bien compris la réponse, car je vous cite.
Quels changements doivent être apportés aux règles et aux règlements? Je crois que Mme Mullen a déjà parlé de certains des éléments du processus qui pourraient être améliorés, indépendamment des règles et des lois en vigueur. J'ai trouvé cela très intéressant.
Je vais m'adresser de nouveau au représentant de SPAC. Pouvez-vous nous dire quelles règles doivent être renforcées et quelles dispositions de la loi doivent être améliorées pour éviter de nous retrouver encore une fois dans une telle situation?
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Merci, monsieur le président, pour cette question.
Je tiens à préciser rapidement que la question à laquelle je répondais était celle de savoir si je pouvais garantir que le ministère ne ferait plus jamais affaire avec Nuctech dans l'avenir. J'ai répondu brièvement en précisant que je ne pouvais pas garantir que le ministère ne ferait plus jamais affaire avec cette entreprise.
Comme je l'ai déjà dit, lorsque nous entreprenons un processus d'approvisionnement, nous ne savons pas à l'avance quelle entreprise remportera le contrat, alors il est toujours possible qu'une entreprise d'État ou autre obtienne le contrat dans le cadre de ce processus.
Comme Mme Mullen l'a expliqué, on travaille actuellement à faire en sorte qu'il soit possible de cibler les produits qui pourraient être davantage susceptibles de présenter des vulnérabilités, qui nécessitent le recours à des approches ou des mécanismes appropriés en matière de sécurité en vue de diminuer le risque potentiel.
Si la question est de savoir si nous voulons exclure une entreprise en particulier ou, par exemple, un pays ou une région géographique, j'ignore quel changement devrait être apporté au processus d'approvisionnement actuel. Je ne peux pas nommer une règle en particulier, mais il y a fort à parier qu'il s'agirait d'une modification d'une vaste portée.
Vous avez mentionné que la demande de propositions comportait 63 exigences techniques et que le deuxième critère, après ces exigences techniques, était le critère du prix le plus bas.
Si je ne m'abuse, vous avez reçu sept réponses à la demande de propositions, et, parmi ces sept entreprises qui ont répondu, trois d'entre elles respectaient les 63 exigences techniques, et Nuctech était celle qui proposait le prix le plus bas.
Êtes-vous en mesure de nous dire quel était l'écart entre le prix proposé par Nuctech et le prix que les deux autres entreprises ont proposé?
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Je suis très heureux que nous ayons cette discussion aujourd'hui. C'est une conversation fascinante sur la façon dont nous gérons le risque dans le contexte des échanges commerciaux entre nos deux pays, qui se chiffrent dans les milliards de dollars. C'est vraiment une discussion intéressante.
Je parie qu'un grand nombre d'entre nous voudraient que l'entreprise BlackBerry fabrique des appareils de radioscopie. Nous savons que c'est une entreprise canadienne de confiance. Si seulement elle fabriquait ce type d'appareil...
J'ai une question à poser au sujet du Tribunal canadien du commerce extérieur, qui a rendu une décision le 26 octobre à la suite d'une plainte qu'il a reçue de la part d'un fournisseur potentiel. Je pense que cette question s'adresse aux représentants de SPAC.
J'aimerais savoir pour quelle raison le tribunal a joué un rôle dans le processus d'approvisionnement. Était-ce la sécurité ou autre chose?
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Je vous remercie, monsieur le président, pour cette question.
Je ne suis pas un spécialiste du Tribunal canadien du commerce extérieur, alors je vais vous faire part de renseignements qui sont du domaine public.
Une plainte a été déposée auprès du tribunal concernant les deux éléments de l'offre à commandes, à savoir le groupe 1, soit les appareils de radioscopie, et le groupe 2, soit les portiques de détection d'objets métalliques. Le Tribunal canadien du commerce extérieur est l'entité à laquelle les entreprises peuvent s'adresser si elles ont des préoccupations quant à la façon dont un processus d'approvisionnement est mené.
Une plainte a été déposée au Tribunal canadien du commerce extérieur. Elle a été acceptée aux fins d'examen. Le tribunal a procédé à son examen et il a rendu une décision. Essentiellement, il a déterminé que les évaluations effectuées par Services publics et Approvisionnement Canada étaient raisonnables. Je dirais qu'il a rendu un jugement en faveur de la Couronne, donc la plainte n'a pas été retenue, si je puis utiliser ce terme.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Comme toujours, je tiens d'abord à vous saluer, chers collègues.
Je salue également les témoins et je les remercie de participer à cette réunion. Nous traitons aujourd'hui du contrat d'équipement de sécurité offert à Nuctech, un enjeu que je considère comme très important.
Je vais d'abord m'adresser aux témoins de l'Agence des services frontaliers du Canada.
L'Agence va-t-elle réexaminer ses contrats actuels avec Nuctech à la lumière des préoccupations qui ont été soulevées quant à l'offre à commandes pour l'équipement de contrôle de sécurité? Plus précisément, l'ASFC a-t-elle des préoccupations en ce qui concerne l'équipement fourni par Nuctech?
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Merci beaucoup pour la question.
Nous avons procédé à un examen des équipements fournis par Nuctech que nous utilisons actuellement, et nous avons passé en revue les contrats que nous avons signés pour ces équipements. À cette fin, nous avons fait appel à l'expertise de différents collègues, y compris ceux du Centre de la sécurité des télécommunications.
Nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il n'y avait eu ni manquement à la sécurité ni incident avec cet équipement jusqu'à maintenant. Nous comptons prendre des mesures pour rendre notre processus de passation des marchés plus rigoureux dans ce contexte. À titre d'exemple, nous travaillons avec nos partenaires à Services publics et Approvisionnement Canada ainsi qu'au ministère de la Sécurité publique d'une manière plus générale afin d'améliorer les lignes directrices en matière de sécurité pour les contrats de telle sorte qu'elles prennent en compte les technologies de transport, et notamment les appareils de détection à rayons X destinés aux points d'entrée.
Nous comptons demander une exception au titre de la sécurité nationale pour nos activités dans ce contexte. En outre, nous prévoyons raccourcir le cycle de vie de ces équipements de manière à pouvoir nous assurer que tous les nouveaux équipements acquis ainsi que ceux déjà utilisés sont conformes à ces nouvelles lignes directrices en matière de sécurité.
Comme je l'indiquais précédemment, il faut ajouter à cela l'examen de nos stratégies d'atténuation des risques que nous avons déjà entrepris. Comme il restera toujours une part de risque, il est important de nous assurer de pouvoir compter sur les mécanismes opérationnels, les dispositifs ministériels de sécurité et les outils nécessaires pour que notre personnel puisse atténuer les répercussions de tout risque résiduel.
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Merci beaucoup de ces informations, monsieur Harris.
Je vais poser une question un peu plus longue, cette fois. Les données sont très importantes. Donc, n'hésitez pas à le dire, si vous souhaitez que je répète certains éléments par la suite.
Ma question s'adresse toujours aux représentants de l'Agence des services frontaliers du Canada.
En novembre 2019, l'ASFC a attribué un contrat d'une valeur de 2 378 062 $ à Nuctech. Le contrat est relié à un appel d'offres publié par Services publics et Approvisionnement Canada de la part de l'ASFC pour l'acquisition d'un système d'imagerie à grande échelle mobile à empreinte moyenne qui serait utilisé au point d'entrée d'Emerson, au Manitoba, pour permettre l'inspection non intrusive d'objets de grande taille, comme les conteneurs maritimes, les camions de transport et les véhicules de passagers, à l'aide de rayons X à haute énergie.
Selon la demande de propositions, la date de livraison requise était le 31 mars 2020 et le contrat comprendrait une option d'achat de cinq systèmes supplémentaires ainsi que des garanties de licences supplémentaires. La stratégie de passation de marchés concurrentiels était la meilleure proposition globale. Il n'y avait pas d'exigence de sécurité applicable au contrat.
Mes questions sont les suivantes:
Nuctech a-t-elle fourni le système d'imagerie mobile à grande échelle à l'ASFC avant le 31 mars 2020?
Ce système est-il utilisé actuellement au point d'entrée d'Emerson, au Manitoba?
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Si vous me le permettez, monsieur le président, je vais répondre au nom d'Affaires mondiales Canada à ce sujet.
Notre ministère a une équipe d'approvisionnement qui lui permet de bénéficier d'une certaine expertise en la matière. Dans le dossier qui nous intéresse, c'est toutefois SPAC qui s'est chargé du processus en notre nom. Bien souvent, les employés ne se sentent pas habilités à remettre en cause les politiques établies — et je m'appuie ici sur près de 40 années d'expérience en tant que fonctionnaire —, tout particulièrement aux niveaux où ces décisions sont prises et où ces examens sont effectués. Il n'en demeure pas moins qu'ils accomplissent un travail remarquable. Ce sont des gens brillants qui ne ménagent pas leurs efforts pour assurer l'application des politiques en vigueur. Ils s'en tiennent au paradigme qui est souvent dicté par ces politiques, et ils ont appliqué celles-ci de manière irréprochable en l'espèce.
Grâce au rapport de Deloitte et aux échanges que nous avons eus par la suite avec, entre autres, les gens du Centre de la sécurité des télécommunications, nous avons pu déterminer qu'il convient d'examiner cet équipement dans une perspective différente. Nous allons faire ces achats en prévision d'une période d'utilisation de 10 à 15 ans. Nous devons nous assurer que cet équipement saura résister à d'éventuelles menaces qu'il nous est impossible d'anticiper pour l'instant. Nous devons voir les choses sous un nouvel angle en ne nous limitant pas aux politiques actuellement en vigueur pour plutôt essayer de prévoir ce qui risque de se passer. C'est dans cette optique que le travail de Deloitte nous a été utile.
Ma question s'adresse à la représentante du Centre de la sécurité des télécommunications.
Tout à l'heure, je vous ai parlé des possibilités de communications lors de l'entretien des portiques, entre autres, où de toutes petites choses peuvent faire que beaucoup d'information soit transmise.
Selon vous, quel est le risque que Nuctech ou une entreprise ayant les mêmes visées ait accès aux données?
Quels seraient les risques encourus par le Canada, si une telle compagnie, et la Chine indirectement, avait accès aux données des ambassades et de nos télécommunications?
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Je vous remercie de le faire, monsieur. Je vous en suis reconnaissant.
Cela dit, j’aimerais remercier les témoins d’être restés avec nous. En raison du vote, les choses se sont prolongées un peu plus que nous l’aurions voulu, et c’est regrettable. Nous avons essayé de respecter le temps le plus possible.
Sur ce, nous saurions gré à tous les témoins qui ont indiqué qu’ils fourniraient de l’information au Comité de bien vouloir l'envoyer à notre greffier, de sorte qu’il puisse la fournir aux membres du Comité. Je vous remercie beaucoup.
J’aimerais remercier nos interprètes d’avoir collaboré avec nous lorsque nous avons eu des problèmes techniques. Nous leur en sommes reconnaissants. Merci beaucoup.
Cela dit...