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J'aimerais vous souhaiter la bienvenue à la séance du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Il s'agit de la séance n
o 25.
Chers collègues, nous avons des témoins qui représentent l'innovation et la compétitivité, des éléments que nous voulons étudier depuis longtemps.
Aujourd'hui, nous accueillons Siddika Mithani, sous-ministre adjointe, et Gilles Saindon, sous-ministre adjoint délégué, tous deux représentant la Direction générale des sciences et de la technologie du ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Bienvenue à la séance du comité.
Chefs collègues, je suis heureux de vous revoir.
Mme Michaud rend visite à notre comité. Bienvenue, madame.
Lorsque je regarde par ici, je constate que tous nos membres de sexe masculin sont revenus. Merci beaucoup.
J'ignore qui présente l'exposé, mais vous avez 10 minutes pour le faire, s'il vous plaît.
[Français]
Bonjour. Je vous remercie de nous avoir invités à prendre la parole pour traiter de l'innovation et de la compétitivité dans le secteur canadien de l'agriculture du point de vue scientifique.
Je suis accompagnée aujourd'hui du Dr Gilles Saindon, sous-ministre adjoint délégué de la Direction générale des sciences et de la technologie.
[Traduction]
Les sciences et la technologie demeurent d'une importance cruciale pour maintenir la rentabilité et la compétitivité du secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels du Canada. L'agriculture fait partie intégrant e de l'économie mondiale et, comme pour de nombreuses autres industries, sa réussite au XXIe siècle dépend des connaissances, des renseignements et de la technologie, puisque les agriculteurs et les entreprises agricoles du Canada participent à des chaînes de valeur multinationales complexes.
Le défi de l'agriculture vise essentiellement à répondre à la demande en aliments d'une population mondiale croissante et généralement plus aisée. Compte tenu de ses ressources naturelles abondantes, le Canada est bien placé pour relever ce défi. La science et l'innovation seront des facteurs clés pour déterminer si le potentiel du secteur peut être exploité en transformant en débouchés commerciaux les atouts que nous offrent nos ressources.
La capacité scientifique d'AAC est au coeur du système d'innovation agricole du Canada depuis près de 130 ans. La nécessité de mettre au point des technologies pour les cultures et le bétail ainsi que des systèmes agricoles de conservation adéquats et adaptés aux conditions particulières que l'on retrouve au Canada est un facteur constant et déterminant des investissements en science d'AAC. La Direction générale des sciences et de la technologie adopte une approche fondée sur les partenariats; elle collabore avec l'industrie, les universités et collèges, ainsi que d'autres fournisseurs de services scientifiques pour faire en sorte que la science améliore la résilience du secteur, favorise la création de nouveaux débouchés et soutienne la compétitivité du secteur.
Les partenariats et la collaboration tirent parti des investissements fédéraux dans la recherche, permettent de réunir les capacités nécessaires en fonction des différentes institutions et aident à orienter la recherche sur les domaines d'intérêt et d'importance pour le secteur. Notre participation à l'Alliance canadienne du blé en est un bon exemple. Des chercheurs d'AAC et des collègues du Conseil national de recherches du Canada, du gouvernement de la Saskatchewan et de l'Université de la Saskatchewan unissent leurs efforts afin de faciliter l'essor du secteur du blé; une collaboration qui repose sur un investissement de 97 millions de dollars au cours des cinq premières années de cette initiative de 11 ans. L'Alliance canadienne du blé appuiera les recherches sur la sélection du blé, la génomique, la biotechnologie et la pathologie, ce qui contribuera à améliorer la rentabilité des producteurs de blé canadiens.
La collaboration internationale est aussi un élément important pour suivre les progrès réalisés dans le monde ainsi que pour échanger des données et de l'expertise sur la scène mondiale. Nous pouvons notamment évaluer de nouvelles idées et technologies, renforcer la capacité canadienne en matière de science et de technologie, fournir des avis et de l'expertise scientifiques pour soutenir le développement commercial et international, et aider AAC et le gouvernement du Canada à remplir leurs engagements internationaux.
Par exemple, nous participons au projet portant sur un blé durablement résistant à la rouille, une initiative mobilisant 23 centres de recherche du monde entier pour lutter contre la propagation de la souche Ug99 de la rouille du blé, une maladie grave qui menace la production partout dans le monde.
[Français]
Aujourd'hui, notre réseau, qui s'étend d'un bout à l'autre du pays et compte 19 centres de recherche situés dans les différentes écozones agricoles, sert les intérêts nationaux et répond aux besoins régionaux. Chacun de nos centres de recherche possède une taille critique d'expertise et d'installations spécialisées. En voici quelques exemples: les usines pilotes des centres de recherche sur les aliments de Guelph et de Saint-Hyacinthe; les capacités très poussées en génomique à Saskatoon, London et Ottawa; les installations de recherche sur les porcs et les bovins laitiers à Sherbrooke; et les centres de recherche sur les bovins de boucherie de Lethbridge et de Lacombe.
[Traduction]
Le ministère reconnaît cependant que le secteur — et la capacité scientifique disponible pour le soutenir — continue d'évoluer, tout comme notre mode de gestion et d'exécution des activités de science et de technologie. À ce propos, je désire souligner deux événements récents qui ont de l'importance à cet égard.
L'un d'entre eux est la création, en 2012, de la Direction générale des sciences et de la technologie, qui est le résultat d'une fusion de deux directions générales existantes et qui a permis d'intégrer la capacité de recherche, de développement et de transfert des connaissances du ministère et de mieux coordonner les relations avec l'industrie et d'autres groupes.
La nouvelle direction générale vise à promouvoir les priorités des grands secteurs de production en vue de répondre aux principaux défis scientifiques que doit relever l'agriculture au XXIe siècle: accroître la productivité agricole, rehausser la performance environnementale, améliorer les caractéristiques de l'utilisation alimentaire et non alimentaire des produits agricoles et lutter contre les menaces qui pèsent sur la chaîne de valeur de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
L'autre événement clé a été le renouvellement du cadre fédéral-provincial-territorial pour l'agriculture, Cultivons l'avenir 2. Le processus de consultation de CA 2 entre les gouvernements et l'industrie a permis de dégager un consensus clair sur l'importance de la science et de l'innovation et de recueillir toute une série de suggestions concernant les priorités de l'industrie en matière de science et de technologie.
La série de programmes de CA 2 répond à ces priorités en offrant des fonds de l'industrie et du gouvernement pour encourager des approches axées sur la collaboration qui permettront de relever les défis scientifiques du secteur.
Le programme Agri-innovation de CA 2 est une initiative quinquennale dont le budget s'élève à 698 millions de dollars. Quelque 468 millions de dollars de ce budget sont réservés au financement de projets en fonction des demandes présentées par l'industrie. Le programme soutient l'innovation dans les trois volets suivants: recherche accélérant l'innovation, volet A; recherche, développement et transfert des connaissances dirigés par l'industrie, volet B; et facilitation de la commercialisation et de l'adoption, volet C.
CA 2 finance des activités de recherche, de développement et de transfert des connaissances au titre des volets A et B du programme quinquennal fédéral Agri-Innovation.
AAC utilise le volet A, recherche accélérant l'innovation, pour mener des activités de recherche scientifique en amont dans le but de comprendre et d'atténuer les menaces qui pèsent sur la production agricole canadienne et de tenir compte des difficultés et des possibilités à long terme avec lesquelles le secteur doit composer. Le volet A sert également à acquérir des connaissances qui aideront le secteur à renforcer sa résilience, à accroître durablement sa productivité, à améliorer ses résultats financiers grâce à une utilisation plus efficace des intrants et à tirer parti des possibilités commerciales associées aux caractéristiques environnementales.
Le volet B est celui de la recherche, du développement et du transfert des connaissances dirigés par l'industrie. Il repose sur la réussite des grappes scientifiques pilotées par l'industrie et des projets financés par le précédent cadre stratégique pour l'agriculture, Cultivons l'avenir. Le programme offre du financement pour réaliser des projets dirigés par l'industrie et complète les activités réalisées dans le volet A.
Le financement du volet B vise les grappes et les projets agroscientifiques. Les grappes ont pour but de mobiliser et de coordonner une masse critique d'expertise scientifique dans l'industrie, le milieu universitaire et le gouvernement; elles sont d'envergure nationale et sont pilotées par l'industrie, et elles s'attaquent à différents thèmes qui sont prioritaires pour l'industrie. Elles peuvent être fondées sur des produits de base ou être de nature horizontale en s'intéressant à des questions intersectorielles qui présentent de l'intérêt pour plus d'un produit. Les projets agroscientifiques visent un seul projet ou un ensemble restreint de projets scientifiques et seraient moins exhaustifs qu'une grappe; ils peuvent être de portée nationale, régionale ou locale.
Le 24 mars 2014, on comptait neuf grappes agroscientifiques dirigées par la Canadian Cattlemen's Association, Pulse Canada, Les producteurs laitiers du Canada, la Fondation de recherches sur le grain de l'Ouest, l'Alberta Barley Commission, le Conseil canadien du canola, le Conseil de recherches avicoles du Canada, le Conseil canadien de l'horticulture et l'Alliance de recherches sur les cultures commerciales du Canada. En outre, 14 projets agroscientifiques dirigés par l'industrie couvrent un large éventail d'initiatives particulières qui visent, par exemple, à aider les agriculteurs à utiliser de nouvelles pratiques de production pour relever les défis émergents ou à profiter de débouchés en mettant au point de nouvelles variétés de céréales, d'oléagineux, de fourrages et de cultures horticoles. De plus, des discussions dans le secteur se poursuivent en vue de mettre en place d'autres grappes et projets scientifiques à l'avenir.
Toutes les grappes et tous les projets ont une caractéristique commune: ils représentent la volonté collective d'un très large éventail de promoteurs de l'industrie d'assurer la cohérence des mesures prises par une multitude de fournisseurs de services de recherche. Et l'ensemble de ces grappes et de ces projets est axé sur les marchés et sur les débouchés.
La Direction générale des sciences et de la technologie reçoit également du financement de CA 2 pour aider les producteurs à accéder à des outils de lutte antiparasitaire nouveaux et plus efficaces par le truchement du Programme des pesticides à usage limité du Centre de la lutte antiparasitaire. Dans le cadre de ce programme, AAC collabore avec les gouvernements provinciaux, les représentants de l'industrie et les producteurs pour associer les problèmes de lutte antiparasitaire à des pesticides à usage limité, établir des priorités et obtenir le soutien de l'industrie, mener des essais au champ et préparer des demandes pour de nouveaux usages de pesticides qui seront présentées à l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire à Santé Canada.
Pour conclure, je dirai que, dans le contexte de notre planification stratégique de la science, nous cherchons à trouver des solutions pour le secteur en adoptant une approche globale de sorte que toutes les activités de recherche, de développement et de transfert des connaissances que nous exécutons s'inscrivent dans les fonctions d'autres fournisseurs de services scientifiques, et nous collaborons avec d'autres intervenants — industrie, organismes gouvernementaux, collèges et universités, etc. — afin de donner suite aux priorités scientifiques du secteur.
Nous vous sommes reconnaissants de nous avoir donné l'occasion de témoigner devant vous aujourd'hui. Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions. Merci.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie nos témoins d'être venus.
Je crois que je vais simplement commencer par dire pourquoi je m'intéresse personnellement à l'innovation et à la compétitivité. Certes, l'innovation a toujours été importante dans le secteur agricole, mais je dirais qu'elle l'est encore plus maintenant, surtout parce que nos agriculteurs doivent être plus compétitifs, compte tenu des marchés étrangers que nous leur avons ouverts. Alors, en établissant des accords commerciaux — par exemple, celui avec la Corée du Sud, et nous en conclurons un avec l'Europe dans un avenir prévisible —, nos agriculteurs ont l'occasion d'affronter la concurrence. Mais l'innovation doit jouer en faveur de nos agriculteurs.
Alors, je vois cet exercice comme étant absolument essentiel; il s'agit d'une étude prospective que nous voulons entreprendre. Je considère que l'innovation pourra aider nos agriculteurs à réduire le coût de leurs intrants. Je pense à la réduction des coûts en carburant et de l'utilisation de pesticides et d'herbicides, autant de mesures qui permettent à l'agriculteur de réaliser des économies et d'accroître sa compétitivité. Bien sûr, l'innovation peut aussi aider à améliorer le rendement, par exemple, en rehaussant la qualité des cultures.
Je pense aussi aux cultures axées sur le client. Je veux dire par là que, si une culture particulière est destinée au marché européen, peut-être que les Européens rechercheront un trait végétal particulier, qui diffère de ceux des cultures destinées au marché asiatique. Je crois que l'innovation aide nos agriculteurs à déterminer la culture qui convient le mieux au marché qu'ils veulent exploiter. Alors, je considère que c'est très important.
Je tiens à remercier le ministère de ses commentaires initiaux sur la recherche, particulièrement au sujet des travaux menés par l'intermédiaire du programme Agri-innovation. Je vous suis aussi reconnaissant d'avoir mentionné qu'il y a de bons partenariats et une bonne collaboration parmi les joueurs clés dans les domaines de la recherche et de l'innovation, secteurs public et privé confondus.
J'aimerais poser une question au sujet du programme Agri-innovation. Vous avez mentionné l'existence de trois différents volets. Il y a un volet axé sur la recherche, un volet axé sur la recherche dirigée par l'industrie, puis un volet de facilitation de la commercialisation de l'innovation.
J'aimerais tout d'abord poser une question au sujet du volet A, qui est axé sur la recherche. Pourriez-vous expliquer au comité, un peu plus en détail, comment fonctionne ce volet au chapitre du financement? Quels types de projets sont susceptibles d'être financés dans le cadre de ce volet? Quel est l'horizon du volet A? Est-ce un horizon biennal, quinquennal ou décennal? Y a-t-il un horizon pour la commercialisation, ou est-ce plus large?
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Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins d'être des nôtres aujourd'hui.
Il est fantastique de pouvoir parler d'innovation. Je viens de Red Deer, et le salon Agri-Trade de Red Deer est probablement l'une des foires commerciales les plus fascinantes. Il y a toutes sortes d'innovateurs d'ici et d'ailleurs dans le monde qui regardent ce qui s'y passe.
Lorsque vous songez au fait que nous tentons d'avoir une portée internationale — nous nous penchons sur la génomique avancée et les percées en biotechnologie au chapitre de l'équipement agricole —, je crois que cela montre un peu la direction que prend l'agriculture. Ce sont de merveilleuses occasions de nous pencher sur la collaboration requise. Nous regardons les universités et les collèges comme le Collège d'Olds, au centre de l'Alberta, ainsi que de nombreuses universités, en Saskatchewan, par exemple, qui ont conclu des accords avec d'autres pays. J'ai eu l'occasion d'aller en Chine pour la signature d'accords entre la Mongolie et l'Université de Saskatoon, alors nous pouvons voir que certains travaux de recherche prennent une envergure internationale.
Vous avez parlé des problèmes vraiment importants que nous avons, comme la souche Ug99 et le problème de rouille du blé et vous avez aussi parlé de la Fondation de recherches sur le grain de l'Ouest. On essaie de mettre au point des variétés de blé, à meilleur rendement et aussi plus résistantes aux maladies et aux parasites, mais nous devons travailler à l'échelon international aussi.
Pouvez-vous nous parler un peu de cela? À ce chapitre, je sais que, comme il a été mentionné plus tôt, vous avez les 9 grappes agroscientifiques et les 14 — si je ne m'abuse — initiatives dirigées par l'industrie, et nous essayons de trouver les gens avec qui nous devrions discuter. Je me demande si vous pourriez parler de certains de ces groupes vers lesquels nous devrions peut-être cibler nos discussions relatives à l'innovation.
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Je vais commencer par parler un peu du blé et de certains travaux internationaux dans ce secteur.
Comme je l'ai mentionné dans ma déclaration préliminaire, l'Alliance canadienne du blé est évidemment canadienne et a des partenaires canadiens, mais notre groupe a aussi des attaches et travaille avec la Wheat Initiative internationale, laquelle, à vrai dire, est une initiative mondiale qui porte sur la productivité, les maladies et les mesures d'aide aux pays du tiers-monde. Cela a permis la création toute récente d'un autre organisme international, il y a environ un mois, appelé Partenariat international pour le rendement du blé. Au Canada, nous travaillons avec lui par l'intermédiaire de l'Alliance canadienne du blé. Nous travaillons dans ce cadre en tant que pays, plutôt qu'en tant que gouvernement fédéral ou provincial. Il y a beaucoup d'exemples de cas où nous conjuguons nos efforts pour aller de l'avant à l'échelle internationale sur ces types de tribunes.
Si vous regardez le programme stratégique mondial pour le blé, il est très important, car il traite non seulement des enjeux qui se rattachent aux pays du tiers-monde, mais aussi de certains enjeux qui se rattachent au Canada; par exemple, la gestion de l'eau, l'utilisation efficiente des ressources, l'optimisation de l'eau et des nutriments, les changements climatiques, certains enjeux environnementaux, la fertilisation et les engrais. Encore une fois, cela nous permet, en tant que pays, d'éviter le double emploi dans les domaines de la science et de la recherche, afin de pouvoir tirer le maximum de nos ressources à l'échelle non seulement nationale, mais aussi internationale.
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Mesdames et messieurs, si vous le voulez bien, il y a deux ou trois questions que j'aimerais poser à titre de président.
Je veux juste faire le suivi. Je veux vous remercier d'avoir parlé non seulement des initiatives menées aux échelons local et régional, mais aussi de l'importance et de l'intérêt de la recherche, de l'innovation, du développement et de la commercialisation.
En cas de fusion — je me fais l'écho d'autres membres qui ont peut-être posé des questions plus tôt —, est-ce qu'on se demande comment faire pour bien gérer les questions liées à la géographie régionale, par exemple en ce qui concerne la lutte antiparasitaire, les divers types de sol, les divers climats et les divers secteurs? Est-ce qu'on tient compte de cela, ou est-ce qu'on aborde les différents secteurs d'une région géographique comme s'ils avaient tous le même sol et le même climat et qu'ils abritaient tous les mêmes parasites?
Ma question se rapporte non seulement au blé, mais aussi aux secteurs horticoles et, à certains égards, aux grains et aux oléagineux, de même qu'à la recherche parrainée par… Bien entendu, je parle d'une grappe formée des intervenants du grain et des oléagineux…
Comment cela fonctionne-t-il? Ou comment les renseignements sont-ils colligés afin d'éviter des lacunes sur le plan des connaissances dans les régions touchées par la fusion?