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Je vais commencer, et Raymond ou Doug pourra compléter.
Les gens dans le besoin peuvent être référés à l'Hôpital Sainte-Anne, par exemple, de différentes façons. Ce peut être par le bureau de district de Montréal. Normalement, l'admissibilité fait partie de toutes les règles. Ces gens sont référés par le système d'aide aux anciens combattants afin qu'ils reçoivent des soins et services, par exemple, à l'Hôpital Sainte-Anne. Ce peut aussi très bien être par des pairs aidants. On travaille de très près avec le groupe appelé Soutien social aux victimes de stress opérationnel. Il s'agit d'un groupe de pairs aidants, de gens qui ont souffert de différents troubles de santé mentale et qui établissent des liens solides avec leurs compagnons des forces armées. Une personne dans le besoin nous sera référée. Le délai pour voir cette personne est très court pour nous, entre autres à la clinique de traitement des traumatismes liés au stress opérationnel. Il faut s'assurer qu'il y ait un plan d'évaluation et de traitement. Il sera vu par l'infirmière, par le travailleur social et, au besoin, par le psychologue ou le psychiatre, parce que souvent un diagnostic a déjà été émis. Évidemment, on enclenchera un plan de traitement. Il y a différents types de traitements — des thérapies de groupe, des thérapies individuelles —, et il se fait aussi beaucoup de travail avec les familles puisque la famille fait partie intégrante de la vie de cette personne. Il ne faut surtout pas l'oublier dans le processus de traitement. Il est possible qu'on les réfère à un traitement de désintoxication parce qu'on travaille en partenariat avec d'autres groupes, d'autres institutions. La personne doit être référée au bon endroit, selon la situation qu'elle vit.
Il est certain que quelqu'un vivant dans un centre urbain, près d'une clinique de traitement des traumatismes liés au stress opérationnel, a un meilleur accès que quelqu'un qui vivant en région éloignée. En général, je crois qu'on répond à la plupart des besoins des gens partout au pays. Évidemment, on est en développement. On a des contacts et on travaille à bâtir un réseau. Certains fournisseurs de services peuvent rencontrer ces gens là où ils sont. De plus, on est en train de développer un système de télémédecine afin de mettre les gens en contact avec des spécialistes à distance, d'une autre façon .
Raymond veut peut-être ajouter quelque chose.