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De 1991 à 1993, j'ai commandé le Régiment écossais du lac Supérieur à Thunder Bay et j'ai eu le malheur d'avoir à recevoir dans mon unité le premier réserviste blessé dans une mission opérationnelle à l'étranger. Je dois vous dire qu'à l'époque, le système prévu pour s'occuper des réservistes blessés à l'étranger était dans un état catastrophique.
Il y a une énorme différence avec la situation actuelle. Nous avons fait d'énormes progrès dans le domaine des soins aux réservistes. Comme le général O'Brien y a fait allusion, les réservistes blessés à l'étranger sont traités de la même façon que les soldats de la force régulière. Nous nous en occupons jusqu'à ce qu'ils soient prêts à reprendre ce qu'ils faisaient avant de partir à l'étranger.
J'ai lu le rapport. J'ai lu les 12 recommandations de l'ombudsman. J'ai également lu le rapport de la vérificatrice générale. Je dois vous dire que l'armée a déjà pris des mesures pour mettre en oeuvre certaines des recommandations de l'ombudsman. Le chef du personnel militaire est responsable de ce domaine. Son personnel est en train de mettre en place des politiques ou d'introduire des changements pour répondre aux préoccupations soulevées par l'ombudsman dans son rapport sur les soins aux réservistes.
La situation est-elle parfaite? Non. Faisons-nous des progrès? Oui. La situation est-elle meilleure qu'elle l'était? Oui. Allons-nous encore l'améliorer? Oui. Suis-je convaincu que nous faisons tout ce que nous pouvons pour prendre soin des réservistes? Oui. Y a-t-il des réservistes qui ne sont pas soignés? Oui. Lorsque nous l'apprenons, est-ce que nous prenons des mesures pour les prendre en charge? La réponse à cette question est également oui.
Il y a toutefois des militaires, tant de la force régulière que des réserves, qui quittent l'armée et disparaissent quand ils reviennent de là où ils étaient. Nous avons du mal à les retracer. Il arrive que trois, quatre, cinq, dix ans plus tard, ces soldats connaissent des problèmes. D'après mon expérience, chaque fois que ces personnes se sont fait connaître et que nous avons appris quelle était leur situation, nous avons pris des mesures pour nous occuper d'eux et les transférer aux autorités responsables d'eux. Dans la plupart des cas, ce sont les Anciens combattants.
La situation est donc bien meilleure qu'elle était et elle s'améliore constamment. Il y a encore, comme je l'ai dit, des défis, mais nous nous en occupons.