:
Je suis prêt à y répondre, monsieur le président.
Je vous remercie beaucoup. Je suis heureux d'avoir l'occasion de rencontrer pour la première fois les membres de votre comité, en ce début de nouvelle session parlementaire, afin de discuter du Budget supplémentaire des dépenses pour Élections Canada.
Aujourd'hui, je suis accompagné de Gisèle Côté, dirigeante principale des finances et de la vérification interne, et de Rennie Molnar, sous-directeur général des élections, Scrutins.
Je vous parlerai principalement des coûts qu'Élections Canada doit engager pour maintenir un état de préparation constante.
Comme les membres de votre comité le savent, Élections Canada fonctionne selon deux autorisations de financement: d'une part les crédits administratifs qui couvrent le salaire des employés nommés pour une période indéterminée et, d'autre part, l'autorisation législative qui couvre toutes les autres dépenses. Cette dernière permet, par exemple, de couvrir les coûts liés à la préparation et à la conduite des scrutins — élections, élections partielles et référendums.
Pour l'exercice 2009-2010, un montant de 25 millions de dollars, provenant de l'autorisation législative, était prévu dans le Budget supplémentaire des dépenses pour mon bureau. Ce financement est nécessaire pour préparer la prochaine élection générale et l'a été aussi pour conduire les élections partielles de novembre 2009. Ce montant comprend 17 millions de dollars pour les activités de maintien de l'état de préparation; 2,8 millions de dollars pour les élections partielles de 2009; 4,2 millions de dollars pour la mise à niveau de nos technologies de l'information et des systèmes en région; et environ 1 million de dollars pour les frais de locaux.
Après l'élection d'un autre gouvernement minoritaire, lors de la 40e élection générale, Élections Canada devait rapidement revenir à l'état de préparation. Les dépenses liées à cette situation comprennent, entre autres, les frais d'impression et de réapprovisionnement de matériel électoral.
Nous avons aussi procédé à des améliorations administratives afin de résoudre certains problèmes soulevés lors de la 40e élection générale. Ces améliorations comprennent notamment des changements dans la formation des fonctionnaires électoraux, comportant l'ajout d'une stratégie de formation des formateurs, et une attention particulière aux processus de base pour les scrutateurs et les greffiers du scrutin, qui consulteraient les superviseurs de centres de scrutin seulement dans des cas exceptionnels; la mise en place d'un système de télécommunications haute vitesse et de téléphones cellulaires dans les bureaux locaux d'Élections Canada afin d'améliorer les communications et de réduire les délais d'installation des bureaux; et enfin, l'ajout de districts de vote par anticipation, surtout dans les régions rurales, afin d'accroître l'accessibilité.
Nous avons testé avec succès ces changements lors des élections partielles de novembre 2009. Par exemple, l'utilisation de téléphones cellulaires a permis d'installer les bureaux locaux d'Élections Canada sans avoir à attendre la mise en place de lignes conventionnelles. L'ajout de districts de vote par anticipation dans deux circonscriptions n'a pas donné de résultats concluants; il nous faudra davantage de données. Après quelques mises au point, ces améliorations seront mises en oeuvre lors de la prochaine élection générale.
[Français]
Nos activités de préparation au scrutin comprennent également des préparatifs « juste à temps » que l'on doit entreprendre lorsqu'on entrevoit le déclenchement possible d'une élection. Elles comprennent, par exemple, l'embauche et la formation du personnel chargé d'appuyer les directeurs du scrutin et de répondre aux demandes de renseignements du public.
En général, dans une situation de gouvernement minoritaire, ces activités sont menées deux fois par année: une fois au début de l'automne et une fois au début du printemps. Tout cela montre comment nous utilisons l'autorisation législative pour faire face au caractère imprévisible du déclenchement d'une élection.
Néanmoins, la nécessité d'être constamment prêt exerce des pressions sur l'organisation et ses employés. Cela limite aussi les efforts que nous pouvons déployer pour améliorer de façon plus significative le processus électoral. Nous devons donc établir des priorités claires en étant guidés par les trois objectifs de notre plan stratégique, soit d'assurer la confiance, l'accessibilité et l'engagement des intervenants.
J'aimerais mentionner en terminant quelques initiatives que nous espérons examiner avec le comité ce printemps. D'ici le 31 mars, je vais présenter au Président de la Chambre des communes mon rapport législatif sur les élections partielles de novembre 2009.
Avant que la Chambre n'ajourne ses travaux pour l'été, j'ai également l'intention de soumettre mon rapport de recommandations concernant les modifications apportées à la loi électorale du Canada à la suite de l'élection générale de 2008.
Enfin, j'aimerais discuter avec le comité de certaines initiatives stratégiques que mon bureau mène dans le domaine de l'accessibilité. Ces initiatives comprennent notamment la mise en place d'un système d'inscription en ligne qui permettrait aux électeurs d'utiliser l'Internet pour confirmer et mettre à jour leurs renseignements ainsi que la mise en oeuvre d'un projet-pilote lors d'une élection partielle à venir afin de tester une technologie qui permettra aux électeurs ayant une déficience visuelle ou un handicap physique de voter en toute indépendance sans aucune aide.
Ce projet-pilote doit recevoir l'approbation des comités de la Chambre et du Sénat, comme le précise l'article 18.1 de la Loi électorale.
Finalement, j'aimerais avoir l'occasion de discuter avec le comité des conclusions de l'étude de faisabilité concernant l'ajout de la carte d'information d'électeur à la liste des pièces d'identité autorisées par le directeur général des élections.
Je serais très heureux de pouvoir examiner ces questions avec le comité lors d'une session de breffage qui se tiendrait en juin au bureau d'Élections Canada, à Ottawa.
Je vous remercie, monsieur le président. Cela conclut ma présentation. Mes collègues et moi-même répondront avec plaisir aux questions.
Merci.
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Je suis content, car je n'aurais pas voulu voir les conservateurs être à la tête d'un gouvernement majoritaire et voter à ce propos. Je crois que la cause aurait été rapidement désertée.
En tout cas, revenons à la page 3 de votre document, où vous parlez des votes anticipés et des régions rurales. J'ai encore ce problème, monsieur Mayrand, et je ne suis pas satisfait. Il y a des travailleurs dans l'Ouest qui vivent dans des camps peuplés de près de 5 000 personnes. Lors de la dernière élection, les gens d'Élections Canada ont dit avoir été sur place et avoir apposé des enseignes. Or ce n'est pas ce que m'ont dit les travailleurs.
Est-ce que vous travaillez là-dessus? Y a-t-il une équipe qui travaille en prévision d'une future élection pour assurer que ces citoyens auront la chance de voter?
Ces travailleurs viennent me voir et me disent qu'ils n'ont pas la chance de voter. Plusieurs restent là jusqu'à deux ou trois mois et n'en sortent pas. Telle est la situation. Qu'attendez-vous pour agir?
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Merci, monsieur le président.
Monsieur Mayrand, à la page 6 de votre texte, vous nous dites que vous voudrez nous parler, à un moment donné, des conclusions de l'étude de faisabilité concernant l'ajout de la carte d'information de l'électeur à la liste des pièces d'identité autorisées par le directeur général des élections. Vous savez qu'ici, autour de la table, de tous les côtés, il y avait des appréhensions vis-à-vis de cela. J'ai donc hâte d'entendre vos recommandations.
D'autre part, j'aimerais que vous considériez, concernant cette même suggestion ou recommandation, le problème qu'on rencontre dans des résidences de personnes âgées, où il est exigé que celles-ci présentent, par exemple, leur carte d'assurance maladie, alors qu'en règle générale, ce ne sont pas elles qui ont la carte en leur possession, mais plutôt les administrateurs. Ce qui arrive, c'est que le jour de l'élection, les administrateurs nous disent qu'ils n'ont pas le temps, qu'ils sont occupés, qu'ils ont des malades, etc. Cela empêche les gens de voter facilement et correctement.
Il y a donc peut-être un élément de votre réflexion sur ces cartes qui pourrait concerner ces gens. Cependant, je vous le dis tout de suite, j'ai beaucoup d'appréhension par rapport à ces changements.
Dans toutes les élections partielles et générales qui ont été tenues depuis la mise en place des nouvelles dispositions, ces dernières ont généralement permis un bon fonctionnement. Toutefois, on voit des îlots, des groupes d'électeurs qui ont plus de difficulté, entre autres les Autochtones qui ont généralement très peu de pièces d'identité à part leur carte d'Autochtone et qui ont des problèmes liés à leur adresse. Je pense aussi beaucoup aux personnes âgées qui vivent dans des centres d'hébergement, qui souvent n'ont pas accès à leurs documents.
Je vous donne le cas d'un établissement de soins de longue durée. On fait une révision ciblée dans ces centres. On y va quelques jours avant l'élection. On sait qui sont les électeurs, ils vivent dans un environnement fermé. Quand on revient pour recueillir les votes une semaine plus tard, on ne les reconnaît plus. Il faut trouver une solution à cela. On pense que dans ces situations, la carte d'information de l'électeur pourrait être un outil à présenter qui soit approprié. On admet déjà le bracelet d'hôpital ou d'établissement.
Il y a des enjeux qui sont soulevés concernant ces groupes d'électeurs.
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Merci, monsieur le président.
J'aimerais revenir sur le sujet abordé par M. Poilievre, plusieurs de mes questions portant là-dessus.
Parmi les démêlés qui opposent Élections Canada et le Parti conservateur figure la question de savoir si les remboursements de taxes de vente, soit la TPS, la TVH et, je présume, la TVP, doivent ou non être autorisés. À combien s'élèvent, d'une part, le montant visé dans la poursuite intentée contre le Parti conservateur — le montant qu'il refuse essentiellement de recueillir auprès des membres du parti —, et, d'autre part, les sommes que les autres partis doivent vous remettre à la suite des dernières élections et, je suppose, des élections antérieures? À combien s'élève le montant des remboursements qui ne sont pas réclamés par Élections Canada?
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Je vais commencer par faire une petite remarque préliminaire compte tenu de ce que M. Reid vient de dire. Depuis la prorogation, on savait que la démocratie posait problème aux conservateurs, mais compte tenu du type de questions que M. Reid vient de poser — malheureusement j'ai manqué le chef-d'oeuvre de M. Poilievre un peu plus tôt, parce que j'étais en train de travailler à un dossier de whip —, on a vraiment la confirmation que, maintenant, la justice et le système de droit au Canada posent problème aux conservateurs.
Le directeur des élections a été poursuivi.
Des voix: Oh, oh!
M. Michel Guimond: Il a été poursuivi, il s'est défendu, il a perdu, mais il a 30 jours pour interjeter appel et il a décidé d'interjeter appel. Monsieur Mayrand, vous avez très bien répondu à toutes les questions. Vous travaillez à l'intérieur d'une coquille budgétaire. Vous n'avez pas à justifier si tel avocat de votre contentieux a travaillé 12,4 heures la semaine dernière à ce dossier. Vous n'avez pas à le dévoiler, et vous avez très bien répondu. C'était mon introduction.
Des voix: Oh, oh!
M. Michel Guimond: Je vais maintenant poser ma question. Monsieur Mayrand, on sait que dans vos prérogatives de gardien de la démocratie... Soit dit en passant, au nom du Bloc québécois, je dois vous dire que vous avez encore notre entière confiance. Une chance que nous avons un directeur des élections pour pouvoir replacer les partis dans le droit chemin. Les partis peuvent faire des dépenses inacceptables, et c'est votre rôle de chien de garde de la démocratie, de leur dire d'arrêter car ce n'est pas de cette façon que ça fonctionne, de leur donner une tape sur les doigts. Et vous vous servez du remboursement pour dire que cette dépense est illégale, inadmissible. C'est tout simplement ce que vous allez faire.
J'aimerais savoir si, lors des prochaines élections, vous allez attendre le jugement de la Cour d'appel. Aussi, vous avez le droit, soit dit en passant — ce n'est pas moi qui vais vous donner la permission — de vous présenter devant la Cour suprême si le jugement d'appel ne fait pas votre affaire, comme le Parti conservateur en aura aussi le droit. C'est ça, un système de droit. Lors des prochaines élections, quelles règles allez-vous appliquer?
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En réalité, vous dites qu'on ne peut pas passer par la porte arrière pour faire ce qu'on ne peut pas faire par la porte avant. Il y a tant d'argent à dépenser, il ne faut pas passer par la porte arrière pour faire les choses. C'est juste normal.
Vous savez que je suis pleinement d'accord avec mon collègue M. Guimond, quand il dit que vous êtes le chien de garde de la démocratie au Canada. Vous êtes complètement indépendant. Si nous gaffons...
Je me rappelle qu'Élections Canada, pour des enseignes que je n'avais pas rapportées chez moi... Je ne sais pas combien cela avait coûté, je ne l'ai pas demandé. Vous étiez dans votre plein droit de savoir si j'avais rapporté mes pancartes ou non. Même si mes pancartes valaient 1 800 $ et qu'il en restait encore à rapporter pour une valeur de 10 000 $, cela m'a appris, pour les prochaines fois, qu'il fallait les rapporter, ces vieilles pancartes que j'avais mises debout pour sauver l'environnement.
À ce moment-là, je n'ai pas entendu les conservateurs crier au loup et dire que les gens d'Élections Canada se promenaient d'Ottawa à Bathurst pour aller compter des pancartes et savoir si c'étaient de vieilles pancartes ou non. Je n'en ai pas entendu parler. Apparemment, l'argent était bien dépensé dans ce temps-là. Je me rappelle qu'ils avaient tous de beaux gros sourires au visage.
C'est à souhaiter, parce que cette réunion est publique. Je pense que, ce qu'ils essaient de faire, c'est de dire aux Canadiens que ces derniers dépensent de l'argent par l'entremise d'Élections Canada, car ils sont en train de nous taper dessus. À mon avis, c'est une attaque faite à la démocratie quand on le fait de cette manière. Ce sont eux qui doivent en payer le prix.
Ce sont là les seuls commentaires que je voulais faire, monsieur Mayrand. Je vous remercie.
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Merci d'avoir mentionné ce point. Je suis content de l'entendre.
Monsieur Mayrand, vous avez parlé de certaines initiatives dans votre déclaration, comme le fait d'organiser une séance au bureau d'Élections Canada, de discuter des mesures d'accessibilité que vous avez adoptées, ainsi de suite. Au nom du comité, je tiens à dire que nous allons essayer de faire tout cela avant la fin de juin.
J'attends avec impatience votre rapport, qui doit être déposé le 31 mars. Je me demandais ce que j'allais faire à Pâques. De la lecture, semble-t-il.
Merci des réponses claires que vous avez fournies aujourd'hui. Vous avez promis de nous transmettre certaines informations très bientôt. Nous allons les communiquer aux membres du comité dès que nous les recevrons.
Je tiens à vous remercier, ainsi que vos invités, d'être venus nous rencontrer aujourd'hui. Je pense que nous allons vous revoir bientôt, si un rapport est déposé à la Chambre.
Merci beaucoup.
:
Nous reprenons nos travaux.
Conformément à l'article 81(5) du Règlement, nous examinons le Budget supplémentaire des dépenses (C) 2009-2010, crédit 5, Chambre des communes, sous la rubrique Parlement, qui a été renvoyé au comité le mercredi 3 mars 2010.
C'est toujours un plaisir de vous rencontrer, monsieur le Président et madame la greffière. Nous sommes contents de vous accueillir parmi nous.
Vous avez le temps de faire une déclaration liminaire, si vous voulez, et d'aborder les sujets qui vous intéressent. Nous vous poserons ensuite des questions complexes et pointues et entendrons ce que vous avez à nous dire.
Monsieur le Président, nous vous écoutons.
:
Vous êtes trop aimable, monsieur le président. Merci beaucoup.
Bonjour — ou je devrais plutôt dire, bon après-midi.
[Français]
Je présenterai aujourd'hui le Budget supplémentaire des dépenses (C) de la Chambre des communes pour l'exercice 2009-2010.
Le Budget supplémentaire des dépenses (C) proposé pour la Chambre des communes s'élève à 9 872 988 $. J'aimerais tout d'abord souligner que tous les postes du Budget supplémentaire des dépenses (C) de la Chambre des communes ont été présentés au Bureau de régie interne qui les a approuvés.
À des fins de consultation, vous avez reçu un document décrivant les crédits à adopter et les crédits législatifs inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses (C). Pour faciliter la discussion, je donnerai un bref aperçu des postes dans l'ordre qu'ils ont été présentés.
[Traduction]
Premièrement, le Budget supplémentaire des dépenses (C) fournit 5,1 millions de dollars en financement supplémentaire pour la production des dix-pour-cent.
Ce financement est nécessaire en raison de l'augmentation importante prévue de la demande pour les produits dix-pour-cent. En nous fondant sur les six premiers mois d'opération en 2009-2010, nous nous attendions à une augmentation de 87 p. 100 du volume des dix-pour-cent. Selon le manuel Allocations et services aux députés, les députés peuvent demander un nombre illimité de dix-pour-cent, à condition d'avoir un contenu textuel qui diffère de moitié à chaque tirage.
Cependant, en raison de l'augmentation prévue du volume des dix-pour-cent et des coûts qui s'y rattachent, le Bureau de régie interne a décidé, à sa réunion du 7 décembre 2009, d'imposer une limite maximale d'impressions pour le reste de l'exercice selon la représentation proportionnelle des partis.
Les fonds provenant des budgets supplémentaires serviront à couvrir le financement nécessaire aux nouvelles allocations d'impression telles qu'approuvées par le Bureau.
[Français]
Deuxièmement, le Budget supplémentaire des dépenses (C) alloue 628 000 $ pour couvrir les rajustements aux conventions collectives et aux salaires pour les employés de la Chambre des communes, particulièrement les employés du Groupe technique, les avocats et les cadres supérieurs. Les augmentations économiques de 1,5 p. 100 sont conformes à la Loi sur le contrôle des dépenses et ont été approuvées par le Bureau de régie interne.
[Traduction]
Vous noterez aussi que le Budget supplémentaire des dépenses (C) comprend 100 000 $ pour des dispositions visant la réorientation des députés. Comme vous le savez peut-être, à la suite des élections générales, les députés non réélus bénéficient de certaines dispositions qui peuvent couvrir les coûts de services tels que des conseils sur la planification financière et la planification de retraite et des cours ou des programmes de formation. Il n'y a aucun budget permanent pour les dispositions visant la réorientation. Le financement est plutôt demandé à la suite des élections générales et repose strictement sur le remboursement de dépenses déductibles à d'anciens députés.
À la suite des élections générales du 14 octobre 2008, le bureau a approuvé un financement temporaire pour 2009-2010 par la voie du Budget supplémentaire des dépenses (C).
De plus, le Budget supplémentaire des dépenses (C) reflète un report de fonds de l'ordre de 115 000 $. Ce financement vise la mise en oeuvre d'un module intégré de gestion des acquisitions et des marchés afin de poursuivre l'automatisation du processus lié aux acquisitions et à la gestion du matériel. Le projet a été lancé, tel que prévu, en octobre 2009; toutefois, des difficultés liées à l'obtention des ressources externes nécessaires ont donné lieu à un retard dans le calendrier du projet. C'est pourquoi les fonds non utilisés en 2009-2010 seront nécessaires en 2010-2011.
La modernisation de la gestion du matériel et des contrats continue d'être prioritaire et le travail sur l'intégration du module de gestion des acquisitions et des marchés progresse de pair avec d'autres phases du projet.
Par ailleurs, le Budget supplémentaire des dépenses (C) alloue 2,7 millions de dollars au système de points de déplacement. Le financement accordé pour le système de points de déplacement au montant de 18,6 millions de dollars n'a pas changé depuis 2005-2006. Toutefois, les dépenses imputées au système ont augmenté au cours des dernières années à tel point que le budget actuel ne suffit plus à satisfaire aux exigences en matière de ressources. L'augmentation des dépenses de déplacement est attribuable à la hausse des prix dans l'industrie du voyage, laquelle s'explique en partie par les contraintes de capacité des compagnies aériennes, la concurrence entre les voyages d'agrément et les voyages d'affaires, les surtaxes sur les frais imposés par les compagnies aériennes et l'augmentation des coûts de transport terrestre. Conformément à la Loi sur le Parlement du Canada, le système de points de déplacement assure l'équité dans l'attribution des ressources aux députés pour leurs déplacements, où que se trouve leur circonscription.
Le Budget supplémentaire des dépenses (C) alloue 860 000 $ pour la nouvelle entente de niveau de service pour la prestation des services haute vitesse du Réseau de communication avec les circonscriptions. Le contrat pour ce service a été renouvelé en juin 2007, ce qui a donné l'occasion de réviser les exigences selon la rétroaction des députés.
[Français]
Le financement supplémentaire permettra la prestation de services améliorés aux députés dans leur bureau de circonscription ainsi que l'accès aux données des bureaux des députés à Ottawa à partir des bureaux de circonscription. Des services améliorés incluront un niveau plus élevé de sécurité, une uniformité de services pour tous les députés et des délais de livraison plus courts pour les installations du Réseau.
[Traduction]
Tout comme le système de points de déplacement, le Réseau de communication avec les circonscriptions constitue un poste législatif selon la Loi sur le Parlement du Canada.
Enfin, le Budget supplémentaire des dépenses (C) alloue 600 000 $ pour le rajustement au compte de convention de retraite des parlementaires. Le coût assumé par la Chambre des communes à titre de contributions aux régimes de pension des députés est déterminé et géré par le Conseil du Trésor selon des calculs actuariels. Le Conseil du Trésor a évalué à 3,2 millions de dollars le déficit dans le compte de convention de retraite des parlementaires au 31 mars 2009. En vertu de la législation pertinente, le président du Conseil du Trésor a déterminé que ces manques à gagner devraient être amortis avec intérêt au moyen de six versements sur une période de sept ans débutant avec l'exercice 2008-2009. Un montant annuel de 600 000 $ est donc nécessaire jusqu'à l'exercice 2013-2014.
Tout comme le système de points de déplacement et le Réseau de communication avec les circonscriptions, le compte de convention de retraite des parlementaires est aussi un poste législatif.
[Français]
Je viens de donner un bref exposé du Budget supplémentaire des dépenses (C) pour 2009-2010.
La greffière et moi-même répondrons maintenant avec plaisir aux questions que vous pourriez avoir.
Merci beaucoup.
:
Permettez-moi de vous donner la raison d'être des 5 100 000 $.
L'hon. Marlene Jennings: S'il vous plaît.
Mme Audrey O'Brien: En temps normal, nous aurions été en mesure d'assumer le coût des dix-pour-cent dans le budget d'impression général de la Chambre des communes. Toutefois, l'augmentation du volume et l'utilisation accrue des dix-pour-cent comme moyen de communication nous ont placés en situation de déficit à la fin juin.
Donc, en nous fondant sur les six premiers mois, nous avons demandé 2,5 à 2,6 millions de dollars de plus au Bureau de régie interne pour couvrir les frais jusqu'à la fin de l'année.
Je demanderais à Louis Bard, qui est le directeur principal des Services de l'information et qui est responsable des services d'impression, de nous dire quel est le coût total des dix-pour-cent.
L'hon. Marlene Jennings: Oui, s'il vous plaît.
Mme Audrey O'Brien: Le problème avec les dix-pour-cent, c'est qu'ils ne font pas l'objet d'un poste distinct dans le budget d'impression.
L'hon. Marlene Jennings: Je comprends.
Mme Audrey O'Brien: La demande a évolué ces derniers mois, mais Louis peut vous dire...
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Je peux vous répondre en partie aujourd'hui. Le virage s'est véritablement amorcé en 2007-2008. C'est durant cet exercice qu'on a commencé à dépasser ce que nous appelons le budget de base.
En 2006-2007, il y a eu une légère augmentation de la production des dix-pour-cent, qui sont passés d'environ 100 millions à 172 millions. Or, en 2007-2008 et en 2008-2009, il y a eu une augmentation considérable. Nous sommes d'abord passés de 100 millions à 172 millions, comme je le disais, pour atteindre ensuite 229 millions en 2009. Cette année, nous prévoyons 402 millions de dix-pour-cent.
Une voix: Imprimés.
M. Louis Bard: Imprimés, oui.
Mme Audrey O'Brien: Concernant le chiffre de 402 millions, il s'agit de feuilles, et non de dollars.
M. Louis Bard: Oui.
Quand on parle d'une impression, cela signifie une feuille en imprimerie. Un dix-pour-cent est un document de deux pages imprimé recto verso sur une feuille.
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C'est peut-être un peu humoristique, mais il y a du sérieux dans ma question. Je ne sais pas, je dois être lent, mais chaque fois que je sors de l'édifice de la Justice, les deux autobus sont déjà partis ensemble en direction de la Chambre. C'est juste un peu frustrant pour certains d'entre nous qui travaillons à l'édifice de la Justice. Pourtant, le service était excellent en 2006. Bien que les conducteurs soient excellents, il semble maintenant que, pour une raison ou une autre, si on manque le premier autobus, le deuxième part deux minutes après lui et le troisième, 40 minutes plus tard. Je le mentionne simplement pour que vous en soyez conscient.
Cela dit, je vais parler de quelque chose de plus sérieux qui concerne les budgets et les budgets des députés. Dans Mississauga—Erindale, il y a deux ou trois mois, un membre du personnel d'un député s'est blessé en éteignant un feu. Le bureau du député a été complètement détruit. Ce député essaie donc maintenant d'aménager son nouveau bureau et il trouve cela très frustrant. Entre-temps, ses électeurs ne peuvent pas bénéficier de ses services.
Le député en question m'a parlé hier soir et il m'a dit qu'il doit à présent emprunter des chaises et des tables à la bibliothèque locale pour installer son bureau. Il n'a toujours pas reçu d'approbation pour l'accès à Internet. Il ne sait toujours pas à quoi s'en tenir à propos du mobilier, s'il doit louer le mobilier ou l'acheter. Ce député a dit que le comité, qui a été mis sur pied pour nous aider à régler ce genre de question, se réunit depuis deux ou trois semaines, mais qu'il n'avait pas vraiment fourni de réponses encore.
Vous n'étiez sûrement pas au courant, monsieur le président. Je voulais simplement vous en informer. Parfois, nous, les députés de l'extérieur, vivons beaucoup de frustration lorsque nous devons traiter avec des gens d'Ottawa pour obtenir des services.
Je vais vous donner l'exemple de mon bureau. Lorsque nous avons aménagé mon bureau, nous devions installer des cloisons. Notre personnel de TI essayait de faire venir ceux qui avaient été embauchés pour installer le système de TI. N'importe quel électricien aurait pu passer les fils, mais on ne nous permettait pas, bien sûr, de faire cela.
Nous devions attendre six semaines. Nous avons accumulé de la frustration jusqu'au point où nous nous sommes dit qu'assez c'était assez, et nous avons installé les cloisons et mis le placoplâtre. Nous nous sommes dit: « Eh bien, nous ferons le nécessaire quand ils se décideront à venir ». Et puis quelqu'un a finalement pensé qu'il était possible de fonctionner avec un routeur sans fil. Tout d'un coup, nous n'avions plus besoin de tout ce câblage.
En tant que nouveau député, j'ai l'impression que les employés sont très désorganisés pour l'installation des bureaux des députés et à propos de ce que les gens peuvent ou ne peuvent pas faire. Je répète que je veux simplement vous mettre au courant.
Concernant mes questions, pour revenir à la situation de , quelle est la marche à suivre dans un cas pareil, quand le feu, une inondation ou quelque chose comme cela détruit le bureau d'un député? Quelle démarche sommes-nous censés suivre? Quel est le budget qui répond à nos besoins en pareilles circonstances?
:
Ces événements sont, bien sûr, extrêmement malencontreux. La procédure habituelle serait de m'avertir et d'avertir la dirigeante principale des finances.
En ce qui concerne vos frustrations concernant la TI, la somme supplémentaire dont il a été question ici pour le Réseau de communication avec les circonscriptions vise, en fait, à régler la question des délais ridicules de six semaines avec lesquels nous étions aux prises au départ. Nous espérons que cela va améliorer les choses.
M. Randy Hoback: Excellent.
Mme Audrey O'Brien: Dans le cas de M. Dechert, je ne suis pas sûre de ce qui s'est passé exactement. Il ne devrait pas avoir à emprunter des chaises à la bibliothèque. En outre, les comités se réunissent pendant qu'il doit essayer de s'occuper de ses électeurs debout sur le trottoir. Cela ne va pas améliorer sa situation, qui est très difficile. Je vais parler avec lui à ce sujet cet après-midi même. Nous verrons ensuite.
Je demanderais à la dirigeante principale des finances, Mme Claire Kennedy, de commenter le dossier, car elle a peut-être plus de détails à nous donner.
En réponse à votre question, je vous dirais que j'ai moi-même parlé au député après que son personnel nous a contactés, il y a quelques semaines. J'ai présenté différentes options, pour ce qui est de la location de matériel, à la personne-ressource avec laquelle le député nous a dit de communiquer. À ce moment-là, le député ne pouvait pas retourner dans ses locaux parce que le service d'incendie ne les considérait pas sécuritaires, alors il s'est réinstallé de l'autre côté de la rue. Nous avons présenté des options au député, comme je l'ai dit, concernant la location de matériel.
De plus, nous avions formé, à ce moment-là, une équipe pour l'aider en ce qui a trait au matériel de TI, aux ordinateurs portatifs et ainsi de suite. Nous avons effectué un suivi. Certains employés avaient leur propre ordinateur portatif. Nous avons pris des arrangements avec le député pour lui fournir le matériel jusqu'à ce que l'immeuble où il était auparavant soit assez sécuritaire pour y retourner.
:
Merci, monsieur le président.
Je demanderais à M. Bard de revenir à la table, si possible, pour nous donner quelques précisions.
Entre-temps, je dirais à Randy qu'à mon avis, Mme Kennedy a clarifié la question. Nous, les députés, n'avons pas d'intérêt assurable concernant le mobilier et le matériel, qui appartiennent à la Chambre des communes. Il est inutile de gaspiller de l'argent sur des primes d'assurance. Toutefois, nous avons besoin d'une assurance responsabilité civile. C'est ce que nous devons acheter. Mme Kennedy avait raison dans sa deuxième intervention. J'ai de l'expérience en assurance, alors si je peux me rendre utile...
[Français]
Monsieur Bard, bonjour. Comment allez-vous?
Ma collègue s'est interrogée plus tôt sur le partage des dix pourcent, et je pense qu'on a manqué un aspect quand on a étudié les pourcentages.
Êtes-vous en mesure de nous dire combien des dix pourcent individuels ont été envoyés dans les comtés respectifs des députés par rapport à ceux qui ont été envoyés à l'extérieur de leur comté respectif?
J'aimerais maintenant parler d'un autre sujet. Nous avons discuté de la conservation des édifices à valeur patrimoniale que nous occupons. Chaque fois que des électeurs viennent ici, ils ne manquent pas de s'émerveiller de l'architecture remarquable de ces édifices et de la façon dont ils sont préservés. Toutefois, nous savons tous que leur entretien présente certaines lacunes.
Je me demande si quelqu'un a déjà mentionné qu'il faudrait peut-être remplacer les abris à neige qui se trouvent aux entrées de l'édifice du Centre et d'autres édifices. Ces petits abris à neige ressemblent à des cabanes temporaires. Je pense même qu'ils voilent la splendeur des édifices.
Je sais que des coûts y seraient associés et que ce n'est probablement pas le bon moment, mais j'aimerais qu'on se penche sur la question un jour ou l'autre.
Est-ce que quelqu'un a des commentaires à ce propos?
:
Merci, monsieur le président.
Je tiens à remercier M. le Président et Mme O'Brien pour leur présence.
Il se peut que vous considériez que ma question — lorsque je la poserai — est un peu déplacée, mais je crois que nous souhaitons tous en connaître la réponse. Je tenais à le mentionner avant de faire mes commentaires. Étant donné que ma question porte sur les dix-pour-cent, elle est en quelque sorte reliée à la raison de votre présence ici.
Comme vous le savez, monsieur le Président, une motion a été adoptée hier par la Chambre pour mettre fin aux envois de dix-pour-cent par les députés dans des circonscriptions autres que la leur. Ce dossier relève principalement du Bureau de régie interne, que vous présidez. Les libéraux ont dit qu'ils allaient cesser ces envois de leur plein gré, mais qu'ils souhaitent un examen pour vérifier que les autres partis se conforment aussi à la motion.
Nous, les conservateurs, avons dit que nous allions mettre fin aux envois hors des circonscriptions de nos députés à condition que chacun des autres partis le fasse aussi. Si tous les partis s'entendent pour dire que c'est une bonne chose, alors très bien, l'affaire est classée. Le coût des dix-pour-cent diminuerait, ce qui serait une bonne chose.
Ma question — et il se peut qu'elle ne soit pas considérée acceptable — est la suivante: qu'arrivera-t-il si tous les partis ne s'entendent pas à l'unanimité pour mettre fin aux envois de dix-pour-cent par les députés dans des circonscriptions autres que la leur? Le Bureau de régie interne est-il obligé de se conformer à la volonté de la Chambre, c'est-à-dire à la motion qu'elle a adoptée, ou dispose-t-il plutôt d'une certaine liberté concernant la question des dix-pour-cent?
Je vous rappelle, monsieur le Président, que j'ignore si vous êtes en mesure de répondre ou non, mais je pense que tout le monde ici aimerait bien connaître vos idées à cet égard.
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Oh, j'y tiens tellement!
Des voix: Oh! Oh!
L'hon. Peter Milliken: C'est évidemment le Bureau de régie interne qui prend ce genre de décision. Je dois cependant souligner que le bureau est un organisme constitué en vertu d'une loi, et non pas un comité de la Chambre. J'ignore donc s'il doit se soumettre ou non à l'ordre de la Chambre. Par contre, si le bureau refusait de respecter l'ordre en question, dirait-on alors qu'il commet un outrage à la Chambre? Je ne le sais pas.
Je pense qu'on pourrait discuter de la question de long en large, voire sans fin. Le bureau tiendra bientôt une réunion, lundi si je me souviens bien. On verra alors ce qu'on dira à ce propos quand la question sera soulevée, si c'est le cas. Étant donné la motion adoptée par la Chambre et les déclarations des partis, j'ai bien l'impression qu'on va en parler.
On verra ce qu'il se passera à la réunion du bureau. Une motion sera peut-être présentée pour mettre fin aux dix-pour-cent. Si c'est le cas, les règlements administratifs seront modifiés en conséquence. Je verrai.
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Monsieur le président, je vais revenir à ma question. Peut-être que c'est M. Bard qui pourra le mieux m'informer. À plusieurs reprises, l'achat d'équipement informatique pose problème si on veut acheter de l'équipement qui n'est pas dans la liste recommandée par le Service des opérations de technologie de l'information. Je vous avoue que parfois, même si on n'a pas de mauvaise pensée, c'est difficile de ne pas croire qu'on privilégie une compagnie au détriment d'une autre.
Prenons l'exemple des numérisateurs. La seule compagnie auprès de qui vous nous suggérez d'acheter, c'est Hewlett-Packard. Leurs prix pour un scanner vont de 243 $ à 300 $. Moi, j'ai acheté un Cannon pour 89 $. On ne parle pas d'une petite marque locale, mais de Cannon. Le réflexe des techniciens des TI est de me refuser l'installation en me disant que ce n'est pas dans la liste.
Alors voici ma demande: si vous voulez qu'on achète dans vos listes — parce que vous testez vos produits et que vous nous recommandez cela —, il faut que vous nous offriez une gamme de prix concurrentiels. On peut se procurer un bon scanner avec une garantie prolongée pour moins de 100 $. Il n'y a pas de raison que je prenne 300 $ de mon budget. C'est ma première intervention. J'évoques les scanners, mais c'est la même chose pour les ordinateurs et on pourrait parler de tous les accessoires qui les accompagnent.
Répondez à cela, et si j'ai encore du temps après coup, je parlerai à Mme Kennedy.
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Merci de votre question.
Il faut bien sûr distinguer l'équipement acheté pour votre bureau de comté de celui de la Colline. Pour son bureau de comté, le député a toute la latitude voulue, sauf au moment où il utilise son fonds d'amélioration de député: il doit suivre certaines normes de la Chambre des communes. Dans ce cas-là, si le député a un équipement équivalent, qui respecte les normes, qui est moins cher et offre le même service, il peut faire l'achat. Où l'on fait une très grande distinction, c'est avec les équipements sur la Colline du Parlement. La raison principale, vous le savez — et c'est une bonne nouvelle — c'est que les systèmes sont très intégrés sur la Colline ce qui impose une certaine discipline et une certaine rigueur concernant les équipements qu'on permet et qu'on installe dans les bureaux de députés.
La différence, par exemple, lorsque vous achetez un scanner recommandé, c'est-à-dire le seul que vous pouvez acheter pour la Colline, c'est que nous vous donnons la garantie totale: vous n'avez pas à acheter de contrat d'entretien. On a ce qu'on appelle le Service depot, on est le fournisseur local qui représente la compagnie. Nous nous assurons qu'on ne vous laissera jamais à vous-même avec une pièce d'équipement et qu'on vous donnera un service à la fine pointe. On comprend toujours l'importance du député. Mon rôle est d'abord de m'assurer que le député peut effectuer ses fonctions parlementaires. En aucun cas je ne veux qu'il soit distrait par une technologie déficiente, qu'il n'ait pas accès au réseau, que son calendrier ne fonctionne pas, qu'il ne puisse pas se rendre à la Chambre, qu'il ne reçoive pas copie de ses débats, etc. Les considérations sécuritaires sont énormes à la Chambre, l'impact qu'on a — on a des cyberattaques à l'échelle du campus — c'est énorme!
Cela dit, le soutien et cette flexibilité, c'est ce qu'on vous donne comme service de qualité. Chaque pièce d'équipement a ses particularités concernant la puce électronique et ce qu'on appelle en anglais les drivers. C'est très difficile pour nous de garantir un service de qualité si on a 25 compagnies différentes de scanners, d'imprimantes, d'ordinateurs, etc. C'est un peu comme si un garagiste disait qu'il réparera toutes les sortes d'autos imaginables.
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Alors, j'ai hâte à la réunion du bureau.
Mme Audrey O'Brien: Moi de même.
Le président: Ce sujet est clos pour aujourd'hui, mais il nous reste à passer au vote en ce qui concerne le crédit 5c (Chambre des communes) inscrit sous la rubrique PARLEMENT.
Crédit 5c--Dépenses du Programme..........5 712 988 $
(Le crédit 5c est adopté.)
Le président: Le président doit-il faire rapport à la Chambre du crédit 5c (Chambre des communes) inscrit sous la rubrique PARLEMENT?
Des voix: D'accord.
Le président: Je vous remercie tous pour votre aide.
Y a-t-il autre chose à présenter au comité aujourd'hui?
Puisqu'il n'y a aucune intervention, la séance est levée.