:
Merci, madame la présidente.
Je remercie également les autres membres du comité. Je vous suis reconnaissante de m'avoir donné cette occasion de discuter du Budget principal des dépenses de Condition féminine Canada pour 2014-2015 et de nos priorités.
Comme on l'a mentionné, je suis accompagnée de Linda Savoie, coordonnatrice et chef d'organisme intérimaire à Condition féminine Canada et d'Anik Lapointe, dirigeante principale des finances et directrice des services intégrés.
[Français]
Avant d'aller plus loin, j'aimerais signaler au comité que le a récemment nommé Meena Ballantyne au poste de chef de Condition féminine Canada. Mme Ballantyne entrera en fonction le 12 mai 2014. Je me réjouis à la perspective de travailler avec elle sur les enjeux qui touchent les Canadiennes de tous âges dans les semaines et les mois à venir.
[Traduction]
Je voudrais aussi remercier, pour l'ensemble de ses réalisations exceptionnelles, Suzanne Clément, ancienne coordonnatrice de Condition féminine Canada, qui se retirera bientôt de la fonction publique aux termes de quelque 37 années de service à la population canadienne.
Depuis ma dernière comparution devant le comité, j'ai continué de parcourir le pays et d'échanger avec ses citoyens. Des emplois, une croissance soutenue et la prospérité à long terme, voilà ce qu'ils demandent. On veut que le gouvernement continue de travailler à construire un Canada où les femmes et les hommes participent en toute égalité à la vie sociale, économique et démocratique.
En 2014-2015, Condition féminine Canada continuera de concentrer ses efforts dans quatre secteurs-clés: premièrement, créer des débouchés économiques pour les femmes, ce qui comprend stimuler l'entreprenariat féminin et l'apprentissage de métiers; deuxièmement, éliminer la violence faite aux femmes et aux filles; troisièmement, promouvoir l'accès des femmes aux postes de responsabilité et de décision, notamment par leur représentation accrue au sein des conseils d'administration; quatrièmement, renforcer la mise en oeuvre de l'analyse comparative entre les sexes au sein de l'administration fédérale.
Comme le comité le sait déjà, l'aide financière versée annuellement par notre gouvernement pour la réalisation de projets communautaires a presque doublé depuis 2006-2007. De 10,8 millions de dollars sous l'ancien gouvernement libéral, l'aide a considérablement augmenté pour atteindre aujourd'hui près de 19 millions de dollars, un niveau sans précédent dans l'histoire canadienne. Ce sont plus de 720 projets locaux que nous avons ainsi financés depuis 2007, des projets qui continuent d'améliorer la vie de femmes et de filles d'un bout à l'autre du pays.
L'augmentation de la sécurité et de la prospérité économiques des Canadiennes est l'une des clés de voûte du financement administré par le Programme de promotion de la femme, et l'investissement réalisé dans ce domaine depuis 2007 totalise plus de 54 millions de dollars. Nous avons récemment lancé un nouvel appel d'offres pour des projets communautaires visant à améliorer les débouchés économiques offerts aux femmes localement. Cet appel a trois grands axes: le premier concerne les entrepreneures et professionnelles; le second, l'accès au mentorat et au parrainage, ce qui permettra aux femmes de trouver leurs champions; le troisième enfin, la préparation financière des femmes. Fondés sur le partenariat et l'investissement local, ces projets aideront à définir et à aplanir les obstacles auxquels se butent les femmes lorsqu'elles cherchent des débouchés économiques prometteurs.
Le Plan d'action économique de 2014 renferme une série de mesures qui profiteront aux Canadiennes. Comme nous savons par exemple que le mentorat peut faire la différence entre une entreprise prometteuse et une entreprise prospère, nous avons inclus dans le budget une nouvelle initiative qui vise spécifiquement à accroître le mentorat chez les entrepreneures. Je suis enthousiasmée par cette initiative que je dirigerai au nom de notre gouvernement, car les faits sont là. Les entreprises dirigées par des femmes ont employé 1,5 million de femmes l'an dernier et les entreprises à propriété féminine majoritaire ont injecté pour la seule année 2011 148 milliards de dollars dans l'économie. Les femmes dépassent donc largement les attentes.
Madame la présidente, notre gouvernement reconnaît aussi que la sécurité et la prospérité économiques des femmes sont intimement liées à leur intégrité physique. C'est pourquoi nous avons comme grande priorité de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles. Nous sommes tous conscients des dégâts causés par la violence dans la vie des victimes et de leur famille, de même que de ses répercussions sur la population en général. À titre de gouvernement, nous comprenons aussi la nature complexe du problème et nous intervenons sur plusieurs plans pour le résoudre. Parmi les initiatives que nous avons mises en oeuvre, permettez-moi de mentionner l'adoption de la Loi sur la sécurité des rues et des communautés, qui vise à accroître la sécurité de l'ensemble de la population, et du plan d'action national de lutte contre la traite de personnes. Nous avons aussi alourdi les peines imposées en cas de crimes violents et déposé un projet de loi pour donner aux autorités policières et judiciaires de nouveaux outils pour contrer la cyberintimidation.
Il y a quelques semaines, notre gouvernement a en outre annoncé le dépôt de la Charte canadienne des droits des victimes, un document législatif important et longuement attendu qui, pour la première fois dans l'histoire canadienne, conférera des droits clairs aux victimes d'actes criminels au niveau fédéral.
Depuis 2007 et par l'intermédiaire du Programme de promotion de la femme, nous avons investi plus de 69 millions de dollars dans les projets d'organismes locaux visant à éliminer la violence faite aux femmes et aux filles.
[Français]
Certains de ces projets ont mobilisé les hommes et les garçons dans l'élimination de la violence. D'autres ont ciblé plus particulièrement la violence faite aux femmes et aux filles dans les collectivités rurales. D'autres, encore, ont lutté contre la violence faite aux étudiantes sur les campus.
[Traduction]
Notre gouvernement comprend aussi que l'élimination de la violence faite aux femmes passe par la mobilisation locale, dans tous les milieux. Notre gouvernement est aussi fortement engagé dans la promotion et la protection des droits des femmes et des filles à l'échelle internationale. Ainsi, j'ai eu l'honneur de diriger la délégation canadienne à la 58e réunion de la Commission sur la condition de la femme des Nations Unies, qui a eu lieu à New York il y a quelques semaines. Nous avons continué à promouvoir à l'Assemblée générale des Nations Unies les priorités canadiennes, dont l'élimination des mariages précoces et forcés.
Les conséquences dévastatrices du mariage des enfants, du mariage en bas âge et du mariage forcé sont indéniables. Je suis très fière de dire que le Canada a pris une position ferme et qu'il dirige les efforts internationaux déployés pour lutter contre ces pratiques. Nous avons participé à un groupe interrégional afin d'élaborer une résolution de nature procédurale pour traiter la question à la 24e session du Conseil des droits de l’homme. L’an dernier, le Canada a copiloté la toute première résolution portant expressément sur le mariage des enfants, le mariage en bas âge et le mariage forcé, dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies.
En outre, nous avons récemment annoncé une contribution de 5 millions de dollars pour lutter contre les causes et les conséquences du mariage d’enfants, du mariage précoce et du mariage forcé dans le monde. Une première partie de ces fonds est actuellement affectée à des programmes en Afghanistan, en Éthiopie, au Ghana, en Somalie, et au Zimbabwe. Nous condamnons donc fermement ces pratiques.
Le mariage des enfants, le mariage en bas âge et le mariage forcé constituent une violation des droits fondamentaux de la personne et une forme de violence. Ils mettent en péril la santé physique et mentale des filles et les empêchent de poursuivre des études. Ils affectent les familles, les collectivités et le monde dans lequel elles vivent. Notre gouvernement accorde une grande priorité à la pleine participation des femmes et des filles à tous les aspects de la société et, comme je l'ai dit, nous condamnons ces pratiques.
Nous sommes convaincus qu'un recul marqué du nombre des mariages d'enfants, des mariages en bas âge et des mariages forcés contribuerait à l’éclosion de sociétés plus saines, plus sûres et plus prospères et à un développement accru. Je suis fière de l'engagement qu'a pris le Canada à l'égard de cette cause et du leadership indéfectible dont a fait preuve le pour éradiquer ces pratiques, qui nuisent aux femmes et aux filles du monde entier.
Je conclurai en disant que notre gouvernement continuera d'agir résolument pour améliorer de façon concrète la situation des femmes et des filles au Canada et dans le monde. Voilà notre engagement. Voilà mon engagement.
Merci beaucoup de m'avoir invitée. Je répondrai maintenant avec plaisir à toutes vos questions.
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Merci de votre question.
Condition féminine Canada a plusieurs possibilités de financement dont la plus importante est probablement les appels de propositions que nous faisons régulièrement sur un thème qui doit correspondre à l'une des trois grandes priorités du ministère.
Qu'il s'agisse de mettre l'accent sur la sécurité économique, en nous assurant que les femmes acquièrent de nouvelles compétences pour occuper les postes disponibles, qu'il s'agisse de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles — ce dont je viens de parler à l'instant et qui, de l'avis de tous les Canadiens, est à éradiquer en priorité — ou encore qu'il s'agisse d'offrir aux femmes des compétences en leadership, que ce soit dans le secteur parlementaire comme le nôtre ou dans les collectivités locales, voilà quelles sont nos trois grandes priorités. Nous concrétisons ces trois priorités en finançant des projets communautaires dans le cadre d'appels de propositions qui sont soigneusement examinées.
En outre — et je tiens à ce que tous les Canadiens le sachent —, nous sommes l'un des rares ministères à avoir un programme d’appel de demandes permanent dont peut se prévaloir, n'importe quel jour de l'année, quiconque s'intéresse aux enjeux qui favorisent l'égalité des femmes. On peut ainsi soumettre un projet local qui représente les intérêts de la collectivité.
Ainsi, je suis ravie du plus récent projet que nous finançons, celui des Argonauts de Toronto et de la Campagne du ruban blanc, qui nous permet de nous pencher sur la violence faite aux femmes et aux filles. Il s'agit d'un projet de 36 mois au nom charmant de « Regroupez-vous et appelez » qui sensibilise les jeunes hommes et les garçons aux comportements appropriés à avoir afin de mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles. Je pense que c'est excessivement important.
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Merci encore de votre question.
J'ai été ravie de constater les possibilités qu'offrait le Plan d'action économique de 2014. C'est à mon avis très avant-gardiste, de la part de l'ancien ministre des Finances, Jim Flaherty, et aussi de la part du , d'avoir mis l'accent sur les femmes entrepreneures et le potentiel énorme qu'elles représentent.
Comme je viens de le dire, les entreprises dirigées par des femmes emploient 1,5 million de femmes. Elles engagent davantage de femmes. Et nous savons que depuis quelques années seulement, elles ont injecté 148 milliards de dollars dans l'économie et ce chiffre ne cesse d'augmenter. Ces entreprises, ces femmes, dépassent donc largement les attentes. Les investissements que nous faisons servent à développer les programmes de mentorat et de parrainage, de façon à appuyer davantage de femmes pour s'assurer qu'elles puissent, non seulement démarrer leur entreprise, mais aussi la garder et la faire grandir en employant davantage de Canadiennes et en offrant une excellente qualité de vie pour leur famille.
Je suis ravie de ce nouveau programme et j'invite tous les parlementaires et autres citoyens à nous conseiller des interlocuteurs afin de mettre sur pied un programme solide et bien centré. Dans tout le pays, des hommes et des femmes m'ont parlé des moyens d'élaborer le meilleur programme de mentorat possible. Si vous avez des suggestions ou des idées à ce sujet, n'hésitez pas à m'en faire part.
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Les tables rondes sur le leadership des femmes ont été amorcées bien avant le budget. Les enjeux prioritaires étaient ceux qui permettent à une femme de réussir.
Le sujet d'intérêt le plus souvent manifesté est celui du mentorat. Je suis donc heureuse de le voir appuyé dans le Plan d'action économique de 2014. L'autre sujet est celui des champions, qui permet d'avoir quelqu'un qui parle en votre faveur. Le parrainage est donc également un élément du programme.
Les autres éléments, qui sont appuyés par notre appel de demandes le plus récent, font en sorte que les femmes aient des connaissances financières suffisantes et soient prêtes financièrement pour qu'elles puissent garder leur entreprise et la voir grandir. Voilà pourquoi notre appel de demandes le plus récent comporte un élément permettant aux organisations de tout le pays de faire une demande de subvention pour la préparation financière.
Nous voulons aussi appuyer les femmes qui s'apprêtent à exercer un métier. Nombre de femmes entrepreneures exercent d'ailleurs un métier particulier. Elles déploient des efforts remarquables pour obtenir une formation d'apprenti et démarrer leur propre entreprise d'électricité ou de menuiserie, et s'intégrer ainsi dans la collectivité.
Notre nouvel appel de demandes couvre à mon avis tous les aspects qui, de l'avis des Canadiens et des Canadiennes que nous avons rencontrés dans tout le pays, constituent les meilleurs moyens de faire participer les femmes à l'économie.
Nous avons des critères très précis pour les programmes et propositions soumis à Condition féminine Canada. Nous en recevons des centaines. Les critères sont très clairs et ils ont été élaborés pour tous les Canadiens. Mais je suis ravie de constater l'appui qu'ont reçu les programmes dans les collectivités que soutiennent les femmes autochtones.
L'un de nos meilleurs programmes, par exemple, et dont beaucoup de gens sont fiers est le Programme de développement des aptitudes de leadership des femmes autochtones en Saskatchewan. Ce programme a reçu une subvention de 325 000 $ pour un projet de 30 mois. Grâce à lui, non seulement de nombreuses femmes autochtones ont été préparées à assumer des rôles de leadership, mais on a aussi élu la première chef adjointe de l'histoire de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan. C'est bien la preuve qu'on a conçu, élaboré et mis en oeuvre un excellent programme dans la collectivité locale.
Est-ce que j'encourage le plus grand nombre possible de femmes autochtones, inuites et métisses de tout le pays à soumettre une demande? Absolument. En fait, j'étais à Thunder Bay jeudi, à Winnipeg vendredi et à Kenora samedi pour rencontrer des femmes de tous horizons, y compris des autochtones. J'ai parlé à toutes du programme et je les ai encouragées à s'y inscrire.
Mais je vais être franche, nous avons des critères très stricts et tous les Canadiens doivent y répondre. Notre personnel et la fonction publique travaillent d'arrache-pied pour faire en sorte que tous les Canadiens puissent avoir accès au programme.
Nous avons entendu parler du programme en Saskatchewan, et c'est très positif. Nous aimerions certainement qu'il soit mis en oeuvre dans l'ensemble du pays. Nous avons été ravis d'entendre les hauts fonctionnaires responsables de la condition féminine dire il y a quelques semaines qu'ils allaient tenter de déterminer pourquoi la grande majorité des organisations de femmes autochtones ne répondaient pas aux critères. Nous encourageons vivement ce processus parce que de toute évidence, deux organisations sur 62, ce n'est pas acceptable.
Madame la ministre, j'ai eu la chance au cours des dernières semaines d'entendre des fournisseurs de services, des porte-parole, des avocats et des travailleurs des services d'hébergement et de transition, qui travaillent tous à la lutte contre la violence faite aux femmes. Plus récemment, j'ai eu l'occasion de me rendre en Colombie-Britannique pour entendre ce que les gens avaient à dire sur le terrain.
Le message est très similaire dans l'ensemble du pays; j'ai senti la frustration des intervenants de première ligne en raison des compressions, surtout celles du gouvernement fédéral. En fait, les intervenants des ONG disent qu'ils substituent efficacement le travail du gouvernement et qu'en ce qui a trait à leurs priorités, l'accès au financement des projets à court terme ne leur donne pas la sécurité et la stabilité nécessaires pour traiter des enjeux critiques en matière de violence contre les femmes.
Comment répondriez-vous à ces fournisseurs de services qui nous disent que les programmes de subvention de votre ministère ne répondent pas à leurs besoins?
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Merci, madame la présidente.
Merci, madame la ministre, de votre présence aujourd'hui. Nous savons que vous avez un horaire chargé et nous vous sommes reconnaissants pour le temps passé avec nous aujourd'hui. Je tiens également à souhaiter la bienvenue à Anik Lapointe et à Linda Savoie, et à les remercier de leur présence.
Je sais que vous êtes ici pour parler du Budget principal des dépenses et de la façon dont il s'intègre au Plan d'action économique du gouvernement.
Comme nous le savons tous, le Canada a connu un grand succès à l'échelle internationale, et le FMI s'attend à ce que le Canada soit le pays du G7 qui enregistrera la croissance économique la plus forte au cours des deux prochaines années. Notre économie continue de croître, tout comme nos divers secteurs commerciaux et industries. En fait, tant le Fonds monétaire international que l'Organisation de coopération et de développement économiques s'attendent à ce que le Canada figure parmi les économies affichant la plus forte croissance des pays du G7 cette année. Les trois autres plus grandes agences de notation ont reconfirmé les notes élevées qu'elles accordent au Canada.
Ce sont de très bonnes nouvelles, madame la ministre. On s'attend à ce que le Canada conserve la cote AAA au cours de la prochaine année.
Des investissements ont été faits par l'entremise de Condition féminine Canada et, comme vous l'avez fait valoir, au cours des sept dernières années seulement, le gouvernement du Canada a offert plus de 53 millions de dollars de financement pour des projets visant à promouvoir la sécurité économique et la prospérité des femmes. De ce montant, plus de 9 millions de dollars ont servi à des projets visant à favoriser l'entrepreneuriat féminin. C'est beaucoup d'argent injecté dans l'économie canadienne.
J'aimerais que vous nous parliez du Plan d'action économique 2014 et surtout du rôle accru des femmes dans le secteur canadien des entreprises. Est-ce que le plan d'action de 2014 prévoit appuyer les femmes dans les domaines qui laissaient à désirer auparavant? Pourquoi est-ce une question si importante pour nous tous?
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Je vous remercie de votre question.
Le Plan d'action économique 2014, tout comme les autres budgets, se concentre sur la création d'emplois, sur la santé et la croissance de l'économie et sur l'emploi pour les familles canadiennes. Comme je l'ai dit dans mon exposé, le plan d'action prévoit notamment de nouveaux investissements pour les femmes entrepreneures, et j'en suis très heureuse. On prévoit un investissement initial de 150 000 $ pour la création d'un solide programme de mentorat visant à aider les femmes à démarrer ou à accroître leurs entreprises.
De nombreuses femmes réalisent maintenant qu'elles ont la possibilité, pour elles et pour leur famille, d'avoir une belle qualité de vie en entrant sur le marché des métiers spécialisés. Depuis l'annonce du budget cette année, j'ai appris qu'il y aurait un nouveau programme de subventions et de prêts aux apprentis, ce qui est formidable. Il s'agit d'un investissement de plus de 100 millions de dollars qui vise à offrir pour la première fois de l'histoire des prêts sans intérêt aux jeunes apprentis. Nous avions entendu dire que le principal obstacle à l'inscription aux programmes de formation d'apprenti, tant pour les hommes que pour les femmes, était le fardeau financier. Maintenant, ces personnes, comme les étudiants universitaires, auront accès à un prêt sans intérêt, ce qui est très encourageant pour les jeunes femmes qui souhaitent entrer dans les métiers spécialisés.
Il y a environ cinq semaines, je me suis rendue au Collège Durham où j'ai rencontré trois jeunes femmes extraordinaires: la première souhaite devenir charpentière, la deuxième électricienne et la troisième tuyauteuse. En tant que chirurgienne orthopédiste, je connais bien tous ces métiers. C'était exceptionnel. Non seulement elles connaissent les possibilités de placement — c'est-à-dire qu'elles savent qu'un travail les attend à la sortie de l'école —, mais elles recevront également un soutien financier pour étudier, et elles créeront peut-être leur propre entreprise dans l'avenir.
Ces deux importantes initiatives me réjouissent, et je suis certaine que les Canadiennes en tireront pleinement profit.
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Je m'y oppose parce que, selon moi, des mesures sont requises, et non des paroles supplémentaires.
Mes motivations sont très simples. Les familles auxquelles j'ai parlé m'ont déclaré sans équivoque qu'elles souhaitaient que j'agisse. En fait, une jeune femme extrêmement éloquente s'est adressée à moi samedi, à Kenora. Elle était extraordinaire. Elle a perdu un membre de sa famille. Elle m'a dit qu'elle désirait que je prenne des mesures immédiatement à un certain nombre d'égards précis.
C'est la raison pour laquelle je me déplace pour parler aux familles. Cela n'a rien à voir avec le fait que nous discutions tous de cette question ou, pour être franche, le fait que d'autres personnes en discutent. Il faut passer à l'action. Le gouvernement prend maintenant certaines mesures, et nous devons en prendre d'autres. Nous admettons que c'est nécessaire. Compte tenu du travail accompli par le comité spécial, 25 millions de dollars ont été ajoutés au budget du Plan d'action économique de 2014. Ainsi, nous pourrons mettre l'accent sur ce que les familles jugent le plus approprié. Voilà pourquoi je me déplace pour parler aux familles.
Je leur parle sous le sceau de la confidentialité parce qu'en ma qualité de médecin, je pense qu'il est extrêmement important de traiter les familles avec respect et de leur laisser choisir ce qui sera divulgué ou non au public. Ce n'est pas à moi de prendre ces décisions, mais aux familles.
Donc, parmi les gestes que nous avons déjà posés, on retrouve la création du Centre national pour les personnes disparues, les mesures prises en collaboration avec le Centre d'information de la police canadienne et l'utilisation de notre site Web national ou même du site Web de Condition féminine Canada pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux jeunes filles. Cependant, dans le Plan d'action économique, nous avons alloué 25 millions de dollars supplémentaires pour être en mesure de nous attaquer au problème des femmes autochtones assassinées ou disparues, parce que c'est l'une de nos principales priorités.
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Merci, madame la présidente, merci, docteure Leitch, d'être venue aujourd'hui nous parler du budget.
J'ai quelques questions à vous poser, mais, comme j'ai eu l'honneur et le privilège de présider le Comité spécial sur la violence faite aux femmes autochtones, les questions de M. Casey ont également suscité mon intérêt.
Je suis certaine que vous conviendrez de leur intérêt, et peut-être pourriez-vous nous parler du comité et nous indiquer brièvement si le gouvernement planifie de répondre aux recommandations que le comité a formulées. Madame la ministre, lorsque les familles vous ont dit que suffisamment d'études avaient été menées et qu'il était temps d'agir, pensez-vous qu'elles faisaient allusion aux 40 études sur cette question qui ont été entreprises au cours des dernières années?
Le comité a été constitué au terme d'un vote unanime de la Chambre des communes afin d'étudier la question des femmes autochtones assassinées ou disparues. Il s'agissait de la 41e étude de ce genre à avoir été entreprise. J'aimerais que vous répondiez brièvement à mes questions parce que, manifestement, vous avez déjà répondu à de nombreuses questions à ce sujet, et ce n'est pas vraiment ce dont nous sommes censés discuter aujourd'hui.
Pensez-vous que les efforts déployés par le comité, au nom des parlementaires canadiens, ont mené à la découverte de solutions au problème? Croyez-vous que les solutions trouvées par le comité sont valables et que, selon toute probabilité, le gouvernement suivra les recommandations du comité?
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Merci. J'aimerais aussi vous remercier, madame la ministre, de prendre cette question aussi au sérieux. Nous vous sommes reconnaissants du travail que vous accomplissez et des consultations que vous menez auprès des victimes, des familles des victimes et des groupes autochtones. Je tiens à vous dire, au nom du gouvernement du Canada, que vos efforts en ce sens nous remplissent de fierté. Nous vous en savons gré.
J'aimerais parler des journées que j'ai passées à commémorer les femmes parce que, cette année, j'ai eu la plaisante expérience de célébrer le Mois de l'histoire des femmes et, plus récemment, la Semaine internationale de la femme, qui avait lieu du 2 au 8 mars, et la Journée internationale de la femme, qui tombait le samedi 8 mars. J'ai assisté à quelques événements qui commémoraient ces jours particuliers. Le vendredi 7 mars, j'ai participé à un dîner-bénéfice coordonné par le Peel Committee Against Woman Abuse, c'est-à-dire un groupe de femmes de ma collectivité que je connais bien et dont les efforts pour aider les femmes vulnérables de Peel sont fructueux. Le jour suivant, soit le 8 mars, je suis allée à Thunder Bay pour rencontrer le groupe féminin de discussion politique de la FCM, la Fédération canadienne des municipalités. Le groupe dispose d'un comité permanent qui vise à accroître la participation des femmes aux administrations municipales. La réunion a été très réussie et a attiré de nombreux participants. J'y ai d'ailleurs rencontré des dizaines de femmes intelligentes et ambitieuses qui se présentent comme conseillères municipales dans les municipalités des quatre coins de l'Ontario.
Je suppose que je m'interroge sur ce que vous avez fait pour célébrer les réalisations des femmes et ce que votre ministère a fait pour mettre en relief les enjeux féminins au cours de la Semaine internationale de la femme et de la Journée internationale de la femme de cette année.
Je suis certaine de n'avoir pas à vous rappeler que le thème de la journée était « Force des femmes, Force du Canada ». C'est la raison pour laquelle le sujet des campagnes électorales convenait bien. La journée mettait en valeur les entrepreneures canadiennes qui créent des emplois, une entreprise à la fois.
Peut-être pourriez-vous nous parler un peu des expériences personnelles que vous avez vécues pendant ces journées.
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Merci, madame la présidente.
Madame la ministre, je vous remercie d'être parmi nous. Je remercie également le personnel de votre ministère.
Vous savez probablement que nous nous concentrons actuellement sur l'étude concernant le leadership économique et la prospérité des Canadiennes, de même que sur leurs réussites et sur les défis auxquels elles font face.
Vous avez évoqué le Plan d'action économique de 2012 et la question des femmes occupant des postes importants au sein des entreprises. Dans ce plan, il était question de mettre sur pied un groupe de travail en vue d'augmenter le nombre de femmes au sein des conseils d'administration des entreprises.
Lors de nos précédentes réunions, nous avons reçu deux membres de Condition féminine Canada. Nous leur avons demandé quelle était la conclusion du groupe de travail et si l'objectif avait été atteint. Malheureusement, elles n'ont pas été mesure de nous répondre. J'aimerais vous poser la même question, madame la ministre.
Pouvez-vous nous faire part des résultats obtenus par le groupe de travail mis sur pied en 2012? Également, pouvez-vous nous donner un aperçu du montant qui lui a été alloué?
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Merci beaucoup de poser la question.
Tout d'abord, je suis ravie que les collectivités locales nous aient recommandé de nombreux projets à la suite de notre plus récent appel de propositions concernant la cyberviolence et la violence sexuelle. Vendredi, à Winnipeg, j'ai même eu le plaisir d'annoncer un projet à la Klinic, comme on l'appelle, pour soutenir un large éventail d'organismes des régions rurales et éloignées du Manitoba et leur réseau de refuges afin de s'assurer que les victimes d'agressions sexuelles reçoivent du soutien.
Pour ce qui est des hommes et des garçons, il faut s'assurer que les jeunes hommes savent comment se comporter de manière appropriée. Condition féminine Canada reçoit un certain nombre de propositions, mais les deux qui ont eu une incidence considérable, et qui continue d'en avoir une, sont celles liées à ce qui selon moi intéresse les jeunes hommes, les membres de la société dont ils veulent suivre l'exemple. Qu'il s'agisse d'un géant athlétique ou d'un aîné de leur communauté, ce sont les propositions organisationnelles les plus efficaces.
Je suis ravie de voir l'incidence considérable d'une proposition à laquelle j'ai apporté ma contribution. Je suis allée voir exactement ce qui est fait. Le projet est réalisé avec les Argonauts de Toronto et, comme je l'ai déjà dit, il s'appelle Huddle Up & Make the Call. Les Argonauts, avec les représentants de la Campagne du ruban blanc, se rendent dans les écoles secondaires de Toronto pour s'assurer que les jeunes hommes savent comment traiter les femmes de manière appropriée.
Les Lions de la Colombie-Britannique font exactement la même chose. Ils ont certaines vidéos grandement efficaces qui, à vrai dire, changeront selon moi les comportements. De plus, nous avons vu les Blue Bombers de Winnipeg faire leur part en créant leur propre programme et en le mettant en oeuvre à Winnipeg et ailleurs au Manitoba.
Je crois donc qu'il y a d'excellentes possibilités. Nous sommes ouverts à d'autres idées de campagne de mobilisation des hommes et des garçons pour réduire la violence faite aux femmes et aux filles. C'est une approche sociétale globale qui ne se limite pas à dire qu'un comportement donné, un processus, est mauvais. L'objectif est de s'assurer que les jeunes qui pourraient commettre ces crimes savent comment se comporter de manière appropriée.
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Merci beaucoup de poser la question.
Notre nouvel appel de propositions met l'accent sur trois aspects que Condition féminine Canada... et ce sur quoi des femmes de partout au pays nous ont dit de concentrer nos efforts.
Le premier est le mentorat. C'est ce dont on me parle le plus: s'assurer qu'il y a quelqu'un pour vous aider à démarrer votre entreprise, à la maintenir à flot et à la faire croître, non seulement au pays, mais également à l'étranger. De plus, il faut des défenseurs, des parrains... Il y a une différence entre les deux, et je le sais parce que j'ai reçu l'appui de deux personnes différentes dans mes deux carrières professionnelles — la dernière fois que j'ai vérifié, le Dr John Wedge n'était pas parlementaire, et Jim Flaherty n'était pas chirurgien. Il est extrêmement important que quelqu'un défende nos intérêts et propose notre nom pour que des occasions se présentent. C'est donc l'objectif de notre appel de propositions et du programme du Plan d'action économique de 2014.
Comme je l'ai déjà dit, nous sommes ouverts aux idées et je mène des consultations pancanadiennes pour mettre sur pied le programme le plus solide qui soit pour s'assurer que les femmes sont conseillées et parrainées.
Le deuxième aspect est l'importance accordée à la planification financière, ce qui ne se limite pas à la femme qui démarre une entreprise ou à celle qui ne connaît peut-être pas les principes de base de la planification financière. De nombreuses femmes de partout au pays m'ont dit qu'elles ont une petite entreprise qui emploie 8 ou 10 personnes et dont le potentiel de croissance est excellent, mais elles ne savent pas nécessairement tout ce qu'il faut connaître en matière de littératie financière ni sur quoi mettre l'accent pour prendre de l'expansion. Nous nous assurons donc de mettre ces outils à leur disposition pour faire croître leur entreprise, ce qui selon moi offre de grandes possibilités aux Canadiens d'un bout à l'autre du pays en augmentant le nombre d'emplois disponibles.
De plus, et je crois que c'est important, nous savons que les entreprises dirigées par des femmes emploient davantage de femmes, de façon disproportionnée, ce qui offre une belle occasion pour que davantage de femmes contribuent à l'économie dans des secteurs qui pourraient grandement les intéresser.
Le dernier aspect consiste à mettre l'accent sur le professionnalisme et diverses professions, y compris, comme je l'ai dit, les métiers spécialisés, et à s'assurer que les femmes intéressées par ces métiers ont les compétences nécessaires pour réussir. Donc, en attendant ce moment avec impatience, j'encourage tous les parlementaires et les Canadiens de partout au pays à bien vouloir soumettre leurs propositions. C'est une excellente occasion pour eux d'en profiter.
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Merci de votre question.
L'appel de propositions dont il est question avec un faible nombre de projets autochtones qui ont été approuvés était une anomalie. Bon an, mal an, nous investissons au moins 15 % de nos fonds dans des projets autochtones et si vous examinez la tendance à long terme... parce que, comme je l’ai mentionné lors de ma dernière présence, nous n'avons pas tendance à fonctionner d'un appel de propositions à l'autre. Nous examinons les tendances sur deux ou trois ans ou plus en vue de déterminer des problèmes et des défis sur lesquels nous devons nous pencher. Cela étant dit, cet appel était une anomalie, mais c’est une grave anomalie, et nous prenons la chose au sérieux.
Je confirme que nous examinons des éléments comme les critères. Les discussions très préliminaires que nous avons eues avec des groupes autochtones qui ont obtenu des fonds et d’autres qui n'en ont pas obtenu nous permettent de voir certaines tendances. Les demandeurs autochtones ou non autochtones qui présentent pour la première fois une demande ne connaissent pas autant de succès que les demandeurs qui en sont à leur deuxième ou troisième tentative.
Nous devrons maintenant déterminer si nous avions plus de demandeurs qui en étaient à leur première demande dans ce groupe d'organisations autochtones qui n'ont pas obtenu de fonds dans le cadre de l'appel de propositions en question. Il y a donc des tendances, et nous suivons la situation de près. Nous prenons la chose au sérieux. Je suis sûre que, lorsque nous examinerons les deux ou trois derniers appels de propositions concernant la prévention de la violence et les appels subséquents à cet égard, nous corrigerons la situation, parce que tout indique que la ministre prend également la chose vraiment au sérieux.
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Vous avez raison de dire que des partenariats sont établis tant au sein du gouvernement fédéral qu'à l'extérieur, avec des intervenants.
Par exemple, avec les provinces et les territoires, dans le cadre de la table ronde des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux, nous tiendrons une discussion sur cette question précise. Au mois de juin prochain, nous ferons le bilan des progrès réalisés grâce à l'ACS au sein des gouvernements provinciaux et territoriaux. En collaboration avec des universitaires, nous ferons le point sur les connaissances les plus récentes quant à la façon de mettre en oeuvre l'analyse comparative entre les sexes dans le courant dominant. Par ailleurs, nous favorisons la participation des intervenants externes et, à l'échelle fédérale, nous cherchons une solution plus approfondie pour des secteurs précis — par exemple, comme je l'ai dit tout à l'heure, le secteur des sciences et de la technologie.
L'ACS est un outil propice à une bonne politique publique. Ainsi, si nous parvenons à intégrer l'ACS dans les secteurs qui revêtent une importance cruciale pour la prospérité économique du Canada, alors, selon toute vraisemblance, cela permettra également d'accroître la sécurité économique des femmes, en plus de contribuer à la prospérité économique générale du Canada.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous travaillons avec ces groupes de ministères — en l'occurrence, comme je viens de le dire, le secteur des sciences et de la technologie. RNCan est un bon exemple, car nous avons certainement accompli des progrès dans ce domaine au cours de la dernière année.
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Merci, cher cousin Young.
C'est encore moi. Je suis désolée, mais tout à l'heure, j'ai été un peu interrompue, alors je remercie mon collègue de partager son temps de parole avec moi.
Tantôt, nous avons parlé de recueillir les renseignements concernant tous les programmes et services — évidemment, de l'ensemble des ministères — qui viennent en aide aux femmes, aux enfants et aux jeunes. Cependant, j'aimerais également aborder le travail que nous faisons à l'étranger, comme l'ont déjà fait certains de mes collègues.
J'ai eu l'énorme privilège de pouvoir aller au Cambodge il y a quelques années pour visiter une des cliniques de santé maternelle et infantile que notre gouvernement finance en vertu de l'initiative en matière de santé maternelle et infantile que le a lancée au G7 en 2009, je crois. Comme vous le savez, il s'agit d'un programme de 2 milliards de dollars qui bénéficie de l'aide financière internationale. L'initiative cible tout particulièrement les femmes et les enfants et elle sauve quelque 6,6 millions de vies dans le monde entier.
Ensuite, il y a le plan d'action national contre la traite de personnes, dirigé par la députée . Celui-ci a comme objectif de venir en aide aux femmes — principalement des femmes — qui font l'objet de la traite; celles-ci se trouvent dans des situations poignantes. Tout récemment, j'ai aussi eu l'occasion d'aller voir — en fait, j'accompagnais le gouverneur général — certains des programmes subventionnés par World Vision en Thaïlande et en Inde.
Je voulais aussi vous parler du fait que, comme il a déjà été mentionné, nous menons présentement une étude sur le leadership économique et la prospérité des femmes. Dans le cadre de cette étude, nous avons entendu un représentant de la Banque fédérale de développement, qui a dit que celle-ci avait mis sur pied un programme pour aider les femmes à établir leur propre PME. Voilà un autre programme qui cible justement les femmes.
Bien sûr, nous sommes tous au courant de la Journée internationale des filles — que la a lancée et fait connaître sur la scène internationale en collaboration avec les Nations Unies —, qui a, nous l'espérons, des répercussions partout dans le monde.
Par conséquent, comment faites-vous pour recueillir les renseignements concernant des programmes de ce genre que le gouvernement du Canada met en oeuvre à l'étranger et aussi au Canada? Il s'agit de programmes vraiment importants, qui donnent d'excellents résultats. Par exemple, nous avons un programme de lutte contre la traite des personnes au pays. Nous avons justement démantelé des groupes de personnes qui se livraient à la traite de personnes. Beaucoup d'efforts sont déployés dans ce domaine.
Comment faites-vous pour recueillir tous ces renseignements et tirer parti de toutes ces initiatives?
Merci.