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Excellent. Merci, monsieur le président, de m'avoir accordé cette occasion de vous rencontrer à nouveau ainsi que les membres de votre comité. C'est un plaisir de vous fournir un aperçu de notre nouvelle politique de défense intitulée « Protection, Sécurité, Engagement ». Le gouvernement du Canada est déterminé à assurer la protection de notre pays, la sécurité en Amérique du Nord et notre engagement dans le monde.
Tout d'abord, j'aimerais remercier le Comité pour sa contribution et son soutien dans le cadre de l'élaboration de notre nouvelle politique de défense. De façon particulière, l'information et les recommandations que contenait votre rapport de l'automne 2016 sur la participation du Canada au NORAD et la défense de l'Amérique du Nord ont été très utiles. J'aimerais aussi vous remercier pour votre plus récent rapport intitulé La disponibilité opérationnelle des forces navales du Canada, que j'ai hâte de lire et auquel je répondrai en temps voulu.
L'engagement parlementaire concernant notre nouvelle politique de défense a fait partie de l'exercice de consultation le plus exhaustif qui ait jamais été organisé pour des questions liées à la défense et à la sécurité. Et les Canadiens avaient certainement beaucoup de choses à dire à ce sujet puisque plus de 20 000 réponses du public ont été revues, sans compter les plus de 4 700 participants qui ont formulé des commentaires en ligne et les nombreuses autres personnes qui ont pris part à neuf tables rondes d'experts organisées à travers le pays. Nous avons également échangé avec nos alliés et nos partenaires, dont beaucoup avaient récemment mis à jour leurs propres politiques en matière de défense; ils ont pu nous faire part de leurs expériences.
J'imagine que nous avons entendu des propos similaires à ceux qu'ils ont entendus durant nos consultations respectives. Tout d'abord, on nous a dit que les Forces armées canadiennes étaient sous-financées et qu'elles manquaient de ressources depuis longtemps. Nos alliés ont certainement dû entendre la même chose au sujet de leurs forces armées respectives. Comme vous le savez, puisque vous avez travaillé sur cette question, s'en tenir au statu quo en ce qui concerne les dépenses militaires ne permet pas de maintenir les capacités actuelles. Par conséquent, vos observations sur le contexte mondial en matière de sécurité et les menaces aérospatiales pesant sur l'Amérique du Nord, sur le besoin de moderniser le NORAD pour répondre aux nouvelles menaces et sur l'importance de renforcer l'Aviation royale canadienne, ont toutes été très opportunes.
Depuis mon entrée en fonction en tant que ministre de la Défense nationale, j'ai indiqué clairement que ma première priorité était nos femmes et nos hommes qui portent l'uniforme. Pour réaliser la vision contenue dans « Protection, Sécurité, Engagement », nous augmenterons les effectifs de la Force régulière de 3 500, pour un total de 71 500 militaires; ceux de la Force de réserve de 1 500, pour un total de 30 000 réservistes, et nous embaucherons 1 150 civils supplémentaires au ministère de la Défense nationale. Nous améliorons le recrutement et nous avons mis en place des initiatives ciblées pour attirer, enrôler et maintenir en poste des femmes et des hommes qui reflètent la diversité de la population canadienne.
Les membres des Forces armées canadiennes sont fiers de servir leur pays et nous les envoyons en mission dans des environnements difficiles et dangereux. Nous avons l'obligation de prendre soin de nos militaires, femmes et hommes, et nous sommes déterminés à améliorer l'aide, les services et les soins que nous leur offrons — à eux et à leur famille — tout au long de leur carrière, et lorsqu'ils font la transition de la vie militaire a la vie civile. Ils ne méritent rien de moins.
Notre nouvelle politique de défense assurera la protection au pays, la sécurité en Amérique du Nord et l'engagement dans le monde. La protection au pays consiste à assurer la sécurité de la population canadienne. C'est notre première priorité. Les Forces armées canadiennes surveilleront les voies d'approche du Canada et disposeront de ressources à un haut niveau de préparation en tout temps pour intervenir si des menaces potentielles sont détectées. Nous détecterons et dissuaderons toute menace ou attaque contre le Canada et nous assurerons la défense du pays. Les Forces développeront et maintiendront également une capacité robuste permettant d'intervenir simultanément, lorsqu'on fait appel à elles dans le cadre de plusieurs urgences nationales afin de soutenir les autorités civiles. Nous veillerons à ce que nos équipes de recherche et de sauvetage — qui aident des milliers de personnes en détresse chaque année — disposent des ressources dont elles ont besoin pour aider les Canadiens lorsqu'on fait appel à elles.
La sécurité en Amérique du Nord consiste à être actifs au sein d'un partenariat moderne de défense continentale avec les États-Unis. La politique nous engage à travailler en étroite collaboration avec nos voisins pour moderniser le NORAD en vue de répondre aux menaces dans un contexte de sécurité en constante évolution. Cela suppose une collaboration continue dans le cadre du renouvellement du Système d'alerte du Nord, sur lequel nous travaillons déjà en collaboration avec nos partenaires américains. Pour protéger davantage l'Amérique du Nord, la politique nous engage à améliorer nos connaissances et notre capacité d'intervention dans le domaine aérospatial et le domaine maritime, et à adopter une approche tous risques pour nous défendre contre un éventail complet de menaces aériennes et maritimes.
L'engagement dans le monde consiste à bien équiper les Forces armées canadiennes afin qu'elles puissent contribuer à créer un monde plus stable et plus pacifique. Parce que, comme l’a fait remarquer la lorsqu'elle a dévoilé notre nouvelle politique étrangère, il ne serait pas dans l'intérêt du Canada de laisser aux grandes puissances le pouvoir de prendre entre elles les décisions concernant la paix et la stabilité dans le monde.
Notre politique préparera les Forces armées canadiennes à atteindre les objectifs du Canada en matière de sécurité internationale — que ce soit par l'entremise des opérations expéditionnaires ou du renforcement des capacités avec les partenaires — et à soutenir nos alliés lorsque nos intérêts communs sont en jeu.
En tout temps, l'engagement du Canada sera guidé par les valeurs canadiennes de l'inclusion, de la compassion, de la gouvernance responsable et du respect de la diversité et des droits de la personne. Nous continuerons à jouer un rôle de premier plan et nous prioriserons l'interopérabilité dans la planification et le renforcement des capacités, pour assurer une coopération parfaite avec nos alliés et nos partenaires, en particulier ceux de I'OTAN. Nous nous présenterons en tant qu'acteur international responsable, notamment en participant aux opérations de paix des Nations unies.
La clé pour atteindre cet objectif est d'équiper nos militaires avec les outils dont ils ont besoin pour accomplir leur travail. Dans votre rapport, vous avez relevé qu'il était urgent de procéder à la recapitalisation de l'Aviation royale canadienne. Notre nouvelle politique mentionne de nombreux projets qui donneront lieu à une plus grande puissance aérienne. Par exemple, nous ferons l'acquisition, au moyen d'un processus concurrentiel ouvert, équitable et transparent, de 88 chasseurs sophistiqués qui remplaceront la flotte de CF-18, ce qui permettra d'assurer la pertinence à long terme du Canada dans le contexte de sécurité futur et nous aidera a répondre a nos engagements à l'égard du NORAD et de I'OTAN. Toutefois, la puissance aérienne ne se limite pas aux avions de chasse, et nous avons l'intention de fournir à la force aérienne les ressources dont elle a besoin pour s'acquitter de toutes ses tâches.
Vous avez caractérisé dans votre rapport la capacité de transport aérien comme étant essentielle à notre capacité d'intervenir là où l'on a besoin de nous. Par conséquent, les flottes de Globemaster et d'Hercules seront maintenues. De plus, nos transporteurs polyvalents — les Twin Otter — seront modernisés et leur cycle de vie sera prolongé jusqu'à au moins 2025. Un projet de remplacement est également prévu pour assurer la capacité des Forces armées canadiennes à intervenir dans le Nord à long terme.
L'hélicoptère utilitaire de transport tactique du Canada assure le transport aérien tactique de soldats, permet de secourir des civils dans l'Extrême-Arctique et offre un soutien en cas de catastrophes naturelles. Nous assurerons sa fiabilité par l'entremise d'un prolongement du cycle de vie de la plateforme en plus des modifications prévues dans le cadre du contrat de soutien optimisé des systèmes d'armes pour les CH-146, évalué à 640 millions de dollars sur 10 ans. Nous affecterons aussi des ressources en personnel supplémentaires pour mieux tirer parti de l'information exceptionnelle recueillie par l'ensemble de capteurs à bord du CP-140 Aurora, et soutenir d'autres capacités telles que le ravitaillement en vol pour le CC-150 Polaris. Nous achèterons aussi de nouveaux appareils pour les remplacer. Ces capacités seront essentielles au succès de l'Aviation royale du Canada pendant de nombreuses années.
Notre nouvelle politique est ambitieuse. Toutefois, aucune autre politique de défense dans l’histoire du Canada n'a fait l’objet d'un établissement des coûts aussi rigoureux. Elle est aussi appuyée par un engagement visant à assurer un financement suffisant et prévisible à long terme. Dans cette politique, le budget annuel de la Défense connaîtra une augmentation de plus de 70 %, passant de 18,9 milliards de dollars à 32,7 milliards de dollars en 2026-2027. Cela inclut également un nouveau financement de 62,3 milliards de dollars sur 20 ans à compter du budget d'aujourd'hui.
Comme je l'ai dit précédemment, je ne pense pas que les dépenses militaires en tant que pourcentage du PIB reflètent notre contribution réelle. Le Canada a toujours montré qu'il était prêt à mettre les bouchées doubles lorsqu'il était important de le faire. Toutefois, la politique « Protection, Sécurité, Engagement » permettra au Canada d'atteindre 1,4 % du PIB d'ici 2024-2025. Près du tiers de ce montant sera affecté aux dépenses en immobilisations, ce qui dépasse la cible de I'OTAN par plus de 60 %. Chaque fois que le devoir appelle, les forces armées du Canada disposeront des moyens nécessaires pour s'acquitter de la tâche qui leur sera confiée, qu'il s'agisse de faire respecter notre souveraineté, de surveiller nos voies d'approche, de soutenir la diplomatie, d'acheminer l'aide humanitaire ou d'apporter du secours aux sinistrés ou encore de renforcer les capacités ou la paix dans le monde.
Je suis très fier de la politique « Protection, Sécurité, Engagement » et je serais heureux de pouvoir vous parler de tout aspect de notre nouvelle politique de défense.
Vos questions sont donc les bienvenues.
Merci.
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Merci, monsieur le ministre.
C'est une question qui nous préoccupe grandement, bien sûr, et nous devons prendre soin de toutes les personnes blessées. Vous avez raison: nous parlons de plus en plus de ce sujet, ce qui est une bonne chose. C'est important qu'on puisse parler de la santé mentale en général et surtout d'éliminer les obstacles qui nuisent à la discussion et aux soins. C'est la première chose à faire, et nous le faisons de diverses façons en abordant le sujet et en encourageant les gens à en parler.
Le médecin général a été très clair, tout comme moi d'ailleurs, au sujet de la santé mentale: on peut se rétablir, on peut la gérer, on peut améliorer sa situation, on peut gérer sa vie et on peut réussir sa carrière. Dans certains cas — comme pour les problèmes de santé physique —, les gens seront affaiblis au point de ne plus pouvoir servir, mais il faut tout de même assurer leur transition efficace. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons formé le groupe de transition.
Je dirais toutefois qu'il faut plus de recherche, de données scientifiques et de travaux sur le diagnostic, la prévention et le dépistage des maladies pour nous permettre de reconnaître certaines lacunes en matière de résilience qu'il faudra travailler. À quoi ressemble la formation en matière de résilience? Comment fonctionne-t-elle? Il faut répondre à toutes ces questions par l'entremise de la science et des données probantes; nous travaillons là-dessus.
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Merci beaucoup, monsieur le président, et je remercie le ministre de sa présence.
Les néo-démocrates étaient ravis de voir que l'examen de la politique de défense s'inscrit dans le contexte d'un énoncé de politique étrangère également, mais concernant ces deux énoncés, j'ai une question sur les ressources. Nous n'avons remarqué aucune hausse dans le budget d'aide internationale ou le budget de la diplomatie. Bien qu'on ait annoncé des montants très élevés pour les forces armées, pour la plupart, c'est dans un avenir lointain et il s'agit d'achats d'équipement. Lorsqu'il est question, dans l'examen, de régler le financement de la défense, j'ai examiné les choses à court terme, et j'ai constaté que le financement pour les Forces canadiennes, même dans ce que vous proposez, ne suit pas le taux d'inflation par rapport à ce que représentaient les dépenses militaires en 2012. Même si nous commençons par 2016-2017, il suivra tout juste le rythme de l'inflation au cours des quatre prochaines années, ou d'ici aux prochaines élections.
Je vais vous poser ma question. Puisqu'on demande à l'armée canadienne de faire plus de choses — nous parlons de la mission en Lettonie, nous mènerons peut-être une mission de maintien de la paix, et nous avons parlé de plusieurs autres missions d'entraînement auxquelles le Canada pourrait participer —, dans quelle mesure on peut s'attendre à ce que l'armée canadienne maintienne le rythme actuel des opérations si l'on n'ajoute pas vraiment de fonds à son budget opérationnel cette année ou l'an prochain?
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Avec tout le respect que je vous dois, si le Budget supplémentaire des dépenses est déposé à un moment donné au cours de l'automne, il faudra attendre un certain temps avant que l'argent soit déboursé.
L'un des autres renseignements que contient l'examen concerne ce que j'appellerais « avoir des forces canadiennes qui reflètent la population canadienne ». Je félicite le gouvernement des objectifs qu'il a établi, mais l'automne dernier, le vérificateur général nous a dit que son bureau n'avait pas pu trouver de preuves qu'il y avait des plans très précis pour l'atteinte de ces objectifs, qu'il s'agisse de la question des femmes dans les forces armées, ou des Autochtones ou des minorités visibles.
Dans les discussions sur les prévisions budgétaires, nous vous avons demandé si vous présenteriez ces politiques, et vous avez répondu que vous le feriez lorsqu'elles seraient entièrement élaborées. Aujourd'hui, dans votre déclaration préliminaire, vous avez dit ceci: « nous avons mis en place des initiatives ciblées pour attirer, enrôler et maintenir en poste des femmes et des hommes qui reflètent la diversité de la population canadienne ».
Quelles sont ces initiatives ciblées, et les présenterez-vous au Comité de sorte que nous puissions voir qu'elles existent et que des ressources sont prévues à cette fin?
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Merci, monsieur le ministre.
Lorsque j'aurai terminé, je pourrais laisser un peu de temps de parole au commandant du commandement du personnel militaire, le général Lamarre, qui est ici.
Comme l'a dit le ministre, nous avons un certain nombre d'initiatives. La plupart sont menées sous mes ordres quant à la voie à suivre et à l'objectif. La politique énonce l'objectif, et nous sommes en train, et continuerons, de rédiger des plans.
Par exemple, l'opération Honour est une initiative visant à changer la culture des forces armées, de sorte qu'on reconnaît la nécessité de créer les conditions dans les Forces armées canadiennes pour que les femmes, peu importe si elles sont déjà membres des forces ou si elles souhaitent le devenir, trouvent les forces accueillantes et inclusives. C'est l'une des initiatives.
L'objectif d'augmenter de 1 % par année le nombre de femmes recrutées a été atteint. Nous enrôlons maintenant un plus grand nombre de femmes chaque année, et les chiffres ont grimpé cette année. Il y a une plus grande diversité dans le recrutement cette année. J'ai demandé à mon chef du personnel militaire de prendre des mesures.
Il y a d'autres aspects. Il y a le recrutement anticipé ciblé au Collège militaire royal, de sorte que nous trouvons de bons candidats et leur faisons des offres anticipées, comme le font d'autres grandes universités.
Chuck, voulez-vous ajouter quelque chose?
Dans le cadre de l'annonce de la politique, le CEMD nous a donné une orientation claire, que, de notre côté, dans le groupe de recrutement de personnel militaire, nous avons intégrée dans un cycle de planification. Des activités très précises viseront à réduire le temps de recrutement —peu importe à quoi il correspond actuellement — à environ 30 jours à partir du moment où une personne manifeste son intérêt, de sorte que nous puissions traiter le dossier très rapidement. C'est ce qu'indiquait la politique, et nous avons ce mandat.
Bien sûr, nous avons également le mandat de chercher du côté des « populations ciblées » dont nous avons besoin pour ce faire. J'utilise cette terminologie pour dire que nous voulons accroître la diversité dans les forces. Plus précisément, toutes les campagnes de publicité, toutes les communications dans les médias sociaux, tous les moyens pris pour nous assurer que nous prenons contact avec les gens qui pourraient être intéressés seront axés sur la façon dont ils communiquent et la façon dont ils veulent qu'on communique avec eux. Je pense qu'ainsi, nous aurons des processus accélérés qui favoriseront un recrutement plus rapide.
Nous embaucherons 40 gestionnaires de cas supplémentaires au cours de la prochaine année précisément pour le traitement des dossiers de recrutement. Nous augmentons le nombre de ressources et d'instructeurs à notre école de leadership et de recrues, qui doit traiter les dossiers et fournir aux recrues la formation de base, pour faire en sorte que nous pouvons atteindre nos objectifs.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je vous remercie d'être parmi nous, monsieur le ministre. J'apprécie toujours vos réponses à nos questions. Je vous félicite pour la publication du rapport ministériel sur le rendement.
Les blessures de stress opérationnel, les troubles de santé mentale et le trouble de stress post-traumatique sont un véritable fléau pour les membres des Forces armées canadiennes et leurs familles, il ne faut pas l'oublier. Je suis content qu'il en soit question dans le RMR, surtout que ces problèmes semblent avoir longtemps été laissés pour compte. Nous n'avons pas tenu compte non plus du fait que ces problèmes déstabilisent vraiment les familles. Nos hommes et nos femmes en service ont fait tellement de sacrifices pour la défense de notre pays qu'il me semble important de faire tout en notre pouvoir pour leur offrir des soins appropriés.
M. Garrison a abordé la question, mais c'est un énorme problème dans ma circonscription, énorme. J'ai tenu deux assemblées publiques sur la santé mentale à Dartmouth—Cole Harbour, et je prévois en tenir d'autres. Elles sont très populaires, et les réponses et propositions que nous recueillons sont très réfléchies et utiles, mais il y a beaucoup d'inquiétudes. M. Garrison a mentionné qu'on en parle de plus en plus. Je crois que nous devons absolument encourager cela, et je suis heureux d'entendre le général Vance dire qu'on encourage cela dans l'armée.
Pouvez-vous nous dire ce que prévoit la nouvelle politique de défense exactement pour venir en aide à nos militaires et leur offrir des soins en matière de santé mentale?
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Merci, monsieur le ministre.
Concrètement, nous grossirons les rangs de notre équipe médicale pour offrir plus de soins de première ligne dans les bases et en déploiement. Nous aurons plus de ressources pour traiter les gens précocement (la meilleure façon d'intervenir aux premiers stades de la maladie mentale), leurs prodiguer des soins au pays et surtout, investir dans les soins de santé mentale pendant tout le processus de transition à leur départ des forces armées.
Auparavant, les gens qui quittaient les forces armées devaient effectuer toutes sortes de démarches administratives conçues pour les aider à passer à autre chose. Il faut rendre le processus plus professionnel. J'en ai déjà parlé. Non seulement les gens subiront-ils des bilans de santé approfondis, mais nous verrons à traiter adéquatement tout trouble de santé mentale résiduel, parce que c'est toute une transition.
En même temps, comme les rangs des forces armées s'élargiront, nous aurons plus de marge de manoeuvre pour garder les militaires au sein des forces armées plus longtemps s'il soignent une blessure à long terme. De cette façon, nous aurons de meilleures chances d'arriver à les traiter, de les aider à se rétablir, et ils pourront peut-être reprendre du service au sein des forces armées.
À ce stade-ci, nous devons revoir les périodes prescrites pour la libération des personnes dans ce que nous appelons la « catégorie permanente », qui comprend les personnes ayant une invalidité permanente. Si quelqu'un prend plus de temps que le délai prescrit actuellement, mais qu'on s'attend à ce qu'elle se rétablisse, nous pourrions peut-être lui laisser plus de temps.
Nous avons une stratégie de prévention du suicide. Nous avons une stratégie en matière de santé mentale. Nous verrons à ce que toutes les mesures que nous prenons, pour assurer la transition, offrir du soutien au déploiement ou au redéploiement, incluent les familles, parce que la santé mentale des proches des militaires est très importante. Nous investirons dans des recherches rigoureuses grâce aux subventions de Condition féminine sur la violence familiale et la violence fondée sur le sexe.
Nous ferons tout cela dans un effort concerté de changer la structure du cheminement de carrière du miliaire, pour que la santé mentale ne devienne pas un souci majeur et que les militaires ne s'abstiennent pas d'aller chercher de l'aide pour traiter des troubles de santé mentale lorsqu'ils le devraient par crainte de perdre leur travail.
Il est absolument clair, monsieur, que si une personne ne peut plus être productive au sein des forces armées, nous devrons éventuellement nous en séparer, mais je pense que nous pouvons en faire beaucoup plus sur une plus longue période pour que ces personnes puissent continuer de travailler au sein des forces armées, et nous avons l'intention de prendre des moyens pour conserver notre personnel. Je crois que ce train de mesures contribuera à réduire le stress extrême que vivent des militaires.
Enfin, nous devons travailler à la résilience. Le service militaire est difficile. Il y a des raisons pour lesquelles il est si difficile: nous sommes placés dans des contextes exigeants, et les militaires doivent être en mesure de composer avec la rigueur et le stress propres aux opérations militaires. En même temps, il faut assurer une plus grande continuité entre la vie militaire et la vie familiale et en toute franchise, il faut reconnaître que c'est une vie spéciale. Cela fait aussi partie du service, et il faut que les militaires reçoivent une indemnisation et des avantages décents, puis que leurs familles aient accès à des services de soutien adaptés aux caractéristiques uniques de la vie militaire.
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Comme je l'ai déjà dit, le premier pilier de cette vision consiste à investir suffisamment dans la principale ressource des Forces armées canadiennes: nos militaires. Nous devons veiller à bien prendre soin d'eux et à nous doter d'effectifs suffisants.
La raison pour laquelle cette politique s'intitule « Protection, sécurité, engagement », c'est qu'il est ressorti de nos consultations que les Canadiens s'attendent à ce que nous ayons chez nous des ressources adaptées et robustes, tant pour les opérations nationales que pour la défense de notre souveraineté; ils s'attendent à ce que nous ayons toutes les ressources nécessaires, et c'est l'une des grandes priorités.
L'autre pilier consiste à assurer la sécurité en Amérique du Nord, avec notre partenaire, notre allié no 1, les États-Unis. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous amorcerons des discussions avec les États-Unis sur la modernisation du NORAD et du Système d'alerte du Nord, afin de pouvoir surveiller toutes les menaces et de moderniser notre force en conséquence, de nous doter d'un système adapté aux besoins.
Enfin, il y a l'engagement dans le monde. Nous devons faire notre part. Le multilatéralisme est important, mais nous devons veiller à nous doter d'effectifs suffisants, d'où notre décision de maintenir la capacité que notre gouvernement ou tout futur gouvernement exigera des Forces armées canadiennes et notre détermination à nous doter d'équipement moderne pour nous acquitter de nos responsabilités. Nous aurons donc besoin d'une marine moderne, d'une force aérienne moderne et de suffisamment de bottes sur le terrain au sein de l'armée, ainsi que des ressources nécessaires pour respecter nos engagements dans le monde.
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Merci, monsieur le Président.
Bonjour, monsieur le ministre et messieurs de la Défense nationale.
La première impression que j'ai eue au sujet de la politique de défense était quand-même assez positive. Je ne peux pas dire que la politique n'est pas bonne. Le contenu est intéressant et inclut beaucoup de recommandations des conservateurs, ce que nous apprécions. Cependant, le problème est que concrètement, pour nos militaires, pour les Forces armées canadiennes, ce document va être mis sur une tablette. La mise en oeuvre de la politique exige un budget énorme. On y croit, on veut, mais j'aimerais que M. le ministre m'explique comment on va financer l'établissement de cette politique de défense.
Le ministre des Finances a mentionné, lors du dépôt du budget, qu'il y avait assez de fonds pour les Forces armées canadiennes. Ensuite, une politique de défense qui requiert un engagement financier est présentée. Vous dites, dans la politique de défense, que celle-ci est entièrement financée. Pouvez-vous nous confirmer que les fonds nécessaires sont vraiment réservés pour les 10 prochaines années? Sinon, de quelle enveloppe budgétaire vont-ils provenir?
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Bien sûr. Merci, monsieur le ministre.
Pour évaluer les coûts, nous avons engagé des experts externes de Deloitte, qui ont utilisé notre modèle d'évaluation des coûts. Nous y avons affecté 29 membres de notre personnel, puis avons embauché Deloitte, qui a évalué les coûts des politiques de défense du Royaume-Uni et de l'Australie également. Ces projets ont été réévalués par l'équipe des finances de Deloitte.
Nous avons ensuite demandé à cinq cabinets externes de vérifier la méthodologie et le processus, et ils ont conclu, à l'issue de leur vérification, qu'il s'agissait d'un bon processus.
Cela dit, ce sont encore des évaluations des coûts initiales, et elles changeront avec le temps, mais nous...
En tant qu'ancienne officière des forces aériennes qui a eu le privilège de participer à la rédaction du Livre blanc de 1994, je sais le travail qui a été consacré à ce document. J'aimerais vous féliciter et féliciter tous ceux dans les forces et au ministère de la Défense nationale qui ont travaillé à ce document, qui est très exhaustif et volumineux. Merci beaucoup.
Les gens de ma circonscription sont très préoccupés par la défense et la sécurité, et j'ai assisté à une assemblée publique avant l'examen de la politique de la défense et, il y a à peine deux semaines, nous avons eu une assemblée publique sur l'OTAN. L'un des points qui ont été soulevés à cette assemblée publique était une préoccupation concernant notre engagement envers l'alliance et, plus particulièrement, envers l'Arctique. J'ai été très emballée de voir à la page 80 que nous nous engageons à mener des exercices conjoints avec nos alliés et nos partenaires et à appuyer l'amélioration de la connaissance de la situation et de l'échange d'information dans l'Arctique, y compris avec l'OTAN.
Je me demandais, monsieur le ministre, si vous pourriez nous en dire plus à ce sujet, surtout que nos homologues parlementaires et sénateurs de nos pays alliés de l'OTAN viendront au Canada pour étudier notre région arctique en septembre. Pourriez-vous nous dire ce que cela signifie un peu plus en détail et nous expliquer pourquoi c'est important pour le Canada en tant que l'un des cinq pays nordiques de l'OTAN, et pourquoi c'est important pour l'OTAN?
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Merci, monsieur le ministre.
Je suis très fier de la réponse des forces régulières et de réserve lors des inondations et, en fait, à tout moment où une situation survient au Canada.
Un objectif essentiel de la politique est d'atteindre une capacité en tout temps en ayant recours à des services à temps partiel. Nous voulons accorder plus de ressources aux réserves dans les services qu'elles offrent chaque jour aux Canadiens. Il n'y a pas seulement le fait qu'elles doivent être prêtes à intervenir; elles doivent également participer aux opérations. La cybersécurité, comme le ministre l'a mentionné, est importante, de même que l'intelligence. Nous aurons des véhicules aériens sans pilote supplémentaires.
Il y a aussi l'intervention latente des jeunes hommes et femmes en forme. Leur travail peut être de répondre à une radio, mais au beau milieu de la nuit, ils peuvent être appelés à déplacer des sacs de sable. C'est l'une des grandes vertus de la force militaire qui est peu polyvalente. Vous pouvez non seulement utiliser vos aptitudes que vous êtes appelés à utiliser, mais vous pouvez faire autre chose. C'est particulièrement important lorsqu'il faut protéger les Canadiens et leur venir en aide.
Enfin, il y a certaines ressources très précises que nous avons injectées dans les réserves qui auront une incidence à l'échelle nationale. Les équipes de recherche et sauvetage en milieu urbain de niveau opérationnel léger et lourd, la capacité de répondre à des catastrophes majeures et les grands défis qu'apportent les catastrophes naturelles seront inclus.
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Merci, monsieur le ministre.
Avec les réserves, nous avons réduit le recrutement à deux soirs de rassemblement. Cela prend moins d'un mois. Avec les forces régulières, j'ai donné la directive au personnel militaire de réduire à environ 30 jours, si possible.
Le problème est le suivant, et ce n'est pas aussi simple que d'accélérer le processus administratif. Nous devons nous assurer de faire un dépistage adéquat pour détecter les problèmes de santé mentale afin de ne pas embaucher quelqu'un qui aggravera sa situation en étant dans les forces armées en raison d'une condition latente. Nous devons nous assurer de faire les vérifications de sécurité. Nous devons nous assurer de ne pas envoyer une personne trop rapidement dans les forces de manière à ce qu'elle soit incapable de faire le travail. Il faut donc un équilibre.
Vous avez raison de dire que le processus a été trop bureaucratique et lent, mais nous devons continuer de respecter l'idée de devoir faire des vérifications de sécurité et des contrôles de santé.
Pour ce qui est de la sécurité, nous ne voulons pas embaucher quelqu'un dans les forces armées qui pourraient, à un moment donné, être déloyal envers le Canada et les forces armées et causer des problèmes.
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Je ne vais pas me prononcer sur ce cas précis. Encore une fois, comme dans n'importe quoi, il faut trouver le juste équilibre. Nous voulons accueillir et honorer tout le monde, peu importe leur situation familiale, et leur permettre de servir dans les forces armées, et ce, avec distinction.
N'empêche que notre philosophie est le service avant tout. Il y a donc des difficultés qui se posent, et des milliers de parents seuls au sein des forces armées doivent conjuguer leur travail militaire et leurs responsabilités de parents. Comme dans n'importe quel emploi, on doit également assumer une responsabilité parentale.
Cela dit, les besoins du service militaire sont uniques et on doit souvent s'absenter, alors nous ferons tout notre possible, à défaut d'être parents, pour appuyer les gens qui le sont.
Mais la question que vous avez soulevée me touche particulièrement. Il faut veiller sur ces gens à plus long terme. Certains pourraient éprouver un problème en ce moment, et il se pourrait que cela prenne plusieurs années avant de le régler, mais des années plus tard, ils veulent toujours continuer à servir. Il y a donc un potentiel à saisir et nous allons en tenir compte dans nos politiques.
Je vais revenir à la question de la défense de l'OTAN et du NORAD. L'écart de capacité concerne les 88 chasseurs: l'acquisition de ces 88 chasseurs est la façon la plus sûre de nous doter de la capacité dont nous avons besoin. Le ministre a répondu à la question concernant la flotte provisoire.
Je veux que ce soit parfaitement clair. C'est le chef d'état-major de la Défense qui parle. Je vous donne mon avis personnel. L'écart de capacité quant au nombre d'aéronefs est bel et bien réel. Il est inconcevable qu'on utilise la puissance aérienne en Europe continentale sans qu'il y ait de menace qui pèse sur l'espace aérien nord-américain. Par conséquent, la politique du gouvernement du Canada, et mon avis également, c'est que nous devons avoir des aéronefs prêts à l'action pour défendre l'espace aérien du Canada et l'espace aérien de l'OTAN en même temps, si l'une ou l'autre des menaces devait se concrétiser.
Chose certaine, je ne connais aucun chef d'état-major de la Défense qui pense qu'une guerre pourrait éclater en Europe sans que notre espace aérien ne soit menacé. Cela dit, nous devons pouvoir intervenir dans les deux cas, et nous avons d'ailleurs pris des engagements à cet égard. Nous avons besoin d'aéronefs prêts à l'action en tout temps. Lorsqu'on fait le calcul, si l'on tient compte des gros travaux de maintenance et des tarifs quotidiens, on arrive à 88. C'est l'écart de capacité dont il est question. Il s'agit du nombre d'aéronefs dont nous avons besoin pour être en mesure de défendre à la fois l'OTAN et l'Amérique du Nord.
On parle souvent de la façon de s'y prendre. La flotte d'aéronefs provisoire est une façon d'y arriver, tout comme le processus concurrentiel visant à acquérir 88 chasseurs, pour nous assurer de nous doter des capacités nécessaires. C'est donc important, et on en a beaucoup parlé. Et vous avez le chef d'état-major de la Défense qui vous le confirme.
Malheureusement, les choses ont évolué depuis la première comparution devant le Comité. La première comparution du commandant de l'ARC n'est plus pertinente ni valide, parce qu'à l'époque, sa politique était différente. Il a maintenant une nouvelle politique: être en mesure de respecter simultanément nos engagements envers le NORAD et l’OTAN, alors que nous faisons face à des menaces simultanées.
Merci.
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Merci, monsieur le président.
Je n'ai qu'une seule observation, après quoi je vais céder la parole à Pierre Paul-Hus.
Sauf tout le respect que je vous dois, général, votre prédécesseur, l'ancien chef d'état-major de la Défense, le général Tom Lawson, a dit, il y a à peine quelques semaines, qu'il n'y avait aucun écart de capacité. Treize anciens commandants de l’Aviation royale du Canada ont dit la même chose. Maintenant, si le niveau de menace augmente et que nous avons besoin de davantage d'aéronefs, à ce moment-là, on n'a qu'à en acheter. Cependant, l'idée qu'il nous faut une solution provisoire risque de compromettre notre capacité d'intervention, nos ressources et notre capacité d'avoir suffisamment de pilotes. Je tenais à le signaler, car il y a plusieurs experts qui ont, en fait, piloté les CF-18 et qui ne sont pas d'accord avec vous.
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Cela fait moins de deux minutes.
Je vais vous donner une idée générale, puis vous donner des détails précis. Ce que nous devons faire, c'est de rendre l'expérience des familles des membres des Forces canadiennes plus uniforme et équitable à l'échelle du pays. Le marché du logement, les taux d'imposition et le coût de la vie varient d'une région à l'autre au pays et les familles doivent composer avec cela. Nous devons examiner cette situation. Notre but est de veiller à ce que l'expérience des familles sur les plans de l'éducation, des soins de santé et des services offerts aux familles en général soit plus uniforme et équitable.
Il existe différentes façons de le faire, et nous allons examiner ces diverses options. Certaines mesures peuvent être liées à la rémunération, et d'autres au processus interne des forces armées, de façon à permettre aux CRFM d'offrir plus de services de première ligne aux familles, ou à accroître leur capacité à cet égard, afin d'améliorer l'expérience des familles.
Nous allons investir dans les CRFM, comme l'indique la politique. Nous allons investir dans les familles militaires de diverses façons, notamment pour réduire le tort, un aspect important.
Je crois qu'en général, le cheminement de carrière au sein des forces armées se fera selon une approche plus personnalisée et prendra compte des divers changements qui peuvent se produire dans la vie des gens au fil d'une longue carrière. J'aimerais que nous adoptions une démarche plus réfléchie et humaine dans nos rapports avec les militaires et les familles, et je pense que ce sera utile.
Les Canadiens se souviennent de la décision prise en 1993 par M. Chrétien, pour des raisons politiques, de s'ingérer dans le processus d'approvisionnement militaire, une décision qui a touché directement les soldats lorsque son gouvernement a annulé le contrat de l'hélicoptère EH101 et qui s'est traduite, comme vous le savez très bien, monsieur Vance, par des pertes de vies en Afghanistan. En outre, nous n'avons pas eu l'occasion de combler entièrement les lacunes — dont le ministre a parlé — qui découlent de cette décennie de noirceur.
Gardant à l'esprit que l'histoire se répète en tous points en raison de l'ingérence dans le dossier de l'achat des avions de combat, quelle est l'utilité d'avoir un plan pour l'achat de 88 avions de combat — peu importe le nombre — dont l'avenir dépend d'un futur gouvernement, dans 10, 20 ou même 50 ans, alors que nous avons déjà vu les conséquences des avantages politiques éhontés obtenus par l'annulation du contrat des hélicoptères?
La question est essentiellement de savoir à quel moment cela se concrétisera. Nous comptons sur l'élection d'un nouveau gouvernement pour réaliser ce plan.