:
Je serai très brève, monsieur le président.
Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, c'est pour moi un plaisir d'être ici aujourd'hui pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'année budgétaire qui s'achève.
[Français]
Ce fut une année riche en matière de lois sur la santé, de recherches sur la santé et de promotion de la santé. La ministre se penchera sans doute davantage sur ces questions lorsqu'elle se présentera devant le comité, plus tard ce mois-ci.
[Traduction]
Comme vous le savez, le ministère que je représente offre divers programmes et services cruciaux aux Canadiens. Nous le faisons dans le cadre de notre mission qui consiste à aider les Canadiens à demeurer en santé et à améliorer leur santé.
J'aimerais maintenant me concentrer sur le Budget supplémentaire des dépenses (C).
Santé Canada enregistre une diminution nette de 818 000 $ dans son Budget supplémentaire des dépenses (C) pour 2010-2011, ce qui fait passer son budget total de 3,756 milliards de dollars à 3,755 milliards de dollars pour 2010-2011.
Je ne passerai pas en revue tout ce qui a contribué à cette diminution, mais il y a, entre autres, un transfert de 706 000 $ au ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien.
Ces fonds visent à appuyer l’autonomie gouvernementale des Premières nations du Yukon alors qu'elles s'apprêtent à assumer la responsabilité directe de la prestation de certains programmes et services de santé. Ce financement les aidera à administrer les programmes de promotion de la santé relatifs au diabète, à la prévention du suicide chez les jeunes, à la stratégie antidrogue et à la santé maternelle et infantile. Santé Canada finançait et s'occupait directement jusque-là de la prestation de ces services qui seront désormais la responsabilité des Premières nations autonomes. Cette décision est conforme à la politique générale de transfert des fonds ministériels appropriés, à la suite de la conclusion des ententes sur l'autonomie gouvernementale.
L'autre transfert important est un montant de 200 000 $ aux Instituts de recherche en santé du Canada. Ce transfert les aidera à établir une chaire de recherche sur l'autisme.
[Français]
Ces deux transferts sont issus d'engagements annoncés il y a quelques années pour apporter des changements à l'interne aux soins de santé.
Dans le cas de l'autisme, les fonds transférés seront utilisés pour établir une chaire de recherches afin d'orienter les recherches sur cette affection.
Les programmes destinés aux Premières nations au Yukon font aussi partie d'un engagement à long terme qui vise à leur donner un plus grand contrôle sur la prestation de leurs propres services de santé. Cette décision part du principe que les Premières nations sont les mieux placées pour comprendre les besoins de leur collectivité.
[Traduction]
Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, j'espère que cela vous donne un meilleur aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (C) de Santé Canada.
Merci de nous donner l'occasion de vous en parler. Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.
:
J'aimerais remercier les membres du comité de me donner l'occasion de fournir une mise à jour au sujet du Budget supplémentaire des dépenses (C) pour 2010-2011 relatif à l’Agence de la santé publique du Canada.
Je suis accompagné aujourd'hui par James Libbey, dirigeant principal des finances, et le Dr Rainer Engelhardt, qui répondra aux questions sur la résistance aux antimicrobiens.
En cette fin d'exercice financier, l'Agence ne demande aucun financement additionnel dans le Budget supplémentaire des dépenses (C).
[Français]
Toutefois, comme mes collègues du portefeuille de la santé ce matin, j'aimerais fournir le contexte entourant la tenue de cette activité avant de répondre aux questions du comité.
Monsieur le président, de façon générale, les Canadiens n'ont jamais été en si bonne santé.
[Traduction]
L'espérance de vie au Canada a augmenté de plus de 2 ans au cours de la dernière décennie, et de plus de 30 ans depuis le début du 20e siècle. Aujourd'hui, la plupart des Canadiens se considèrent comme étant en très bonne forme ou en excellente santé.
Cependant, les progrès dans les traitements et la science médicale, quoique cruciaux, ne sont pas les seuls responsables de ces améliorations. Le Canada a une très grande histoire d'intervention et de partenariat en promotion de la santé et en prévention des maladies qui s'étend du début de la période coloniale aux temps modernes, avec la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé en 1986, et la Déclaration sur la prévention et la promotion de la part des ministres canadiens de la Santé et du Mode de vie sain en 2010.
Depuis la création de l’agence il y a 6 ans, le Canada a vraiment consolidé son statut de chef de file mondial en santé publique.
[Français]
Chaque année à l'agence, nous sommes en mesure de mettre à profit les programmes réussis qui aident directement les Canadiens ainsi que les éléments solides que nous générons en matière de politiques de surveillance et de science.
[Traduction]
Malheureusement, les améliorations en matière de santé ne sont pas réparties également entre tous les Canadiens, et c'est la principale raison pour laquelle nous devons continuer nos efforts. Dans bien des cas, les inégalités de santé entre Canadiens s'accentuent. Ce ne sont pas toutes les tendances en santé qui s'améliorent, et les Canadiens n'en profitent pas tous de manière égale. L'espérance de vie est plus courte et les taux de mortalité infantile, de blessures, de maladies et de toxicomanies sont plus élevés chez certains groupes au Canada.
L'Agence de la santé publique du Canada joue un rôle essentiel dans la réduction de ces écarts au moyen de partenariats et d'activités de promotion, de soutien et de réduction des risques, selon les besoins. Cependant, si les efforts gouvernementaux sont centraux, la santé publique, elle, est en soi locale. Les Canadiens doivent entendre parler de promotion de la santé et de prévention des maladies dans leur foyer, dans leur collectivité et dans leur milieu de travail. Nous avons besoin de tous les partenariats que l’ensemble des paliers gouvernementaux, les professionnels de la santé, le milieu des affaires et les organismes communautaires peuvent offrir.
Voilà ce qui motive la grande partie de ce que nous faisons à l’Agence de la santé publique du Canada, et chaque année, nos ressources sont attribuées en conséquence. À titre d'exemple, les ministres de la Santé du Canada ont lancé cette semaine « Notre santé, notre avenir: Dialogue national sur le poids santé ».
[Français]
Le dialogue est la principale étape pour cerner des mesures visant à freiner l'obésité juvénile, qui est une importante préoccupation du point de vue de la santé publique au pays, et à favoriser les progrès de la santé.
[Traduction]
Il traite de l'engagement et de la discussion, parce que tout le monde a un rôle à jouer comme très souvent en santé publique. Chacun peut s'atteler à freiner l’obésité juvénile. La population canadienne est de moins en moins active et souffre de plus en plus d'obésité ou d'un surplus de poids, ce qui influe grandement sur l'augmentation du nombre de maladies chroniques; je prévois donc que ce sujet sera encore une priorité au cours du prochain exercice financier.
Sur les 684,6 millions de dollars alloués à l’Agence, plus de 182 millions de dollars ont été réservés à la promotion de la santé. Cet argent contribue au soutien d'activités comme le Dialogue dont je viens de parler et la mise à jour des lignes directrices concernant les activités physiques, en plus de nous permettre de tirer parti du succès des programmes communautaires, comme ceux destinés aux populations vulnérables. Cette année, 116 millions de dollars ont été réservés pour notre programme de prévention des maladies.
Cet argent permet d'accroître la capacité du Canada à prévenir et à gérer les maladies et les blessures. Ces investissements nous aident à continuer à recueillir et à analyser des données sur les caractéristiques, les tendances et les circonstances des blessures au Canada. Par exemple, cet argent contribue à augmenter la sensibilisation aux risques des maladies pulmonaires, par exemple, et à augmenter la capacité et les connaissances au sujet de la prévention d'un vaste éventail de maladies chroniques — dont le diabète, les maladies du coeur, le cancer et les maladies neurologiques —, et de la lutte contre ces maladies.
Dans le cadre du présent Budget supplémentaire des dépenses, l’agence transférera environ 1,9 million de dollars à d'autres ministères pour mener des activités de santé publique qui nous aident à atteindre ces objectifs. Par exemple, 1 million de dollars seront transférés aux Instituts de recherche en santé du Canada pour financer la recherche interventionnelle approfondie en santé des populations et la réduction des inégalités en santé, particulièrement dans les domaines de l’obésité et de la santé mentale.
Une somme additionnelle de 800 000 $ sera transférée aux IRSC pour la recherche sur les co-infections par le VIH et le sida et sur d'autres comorbidités. Ces recherches nous aideront à comprendre les interactions entre les diverses maladies chroniques.
Nous concentrons nos efforts là où ils sont requis.
[Français]
Nous continuons de travailler pour accroître la capacité en santé publique et pour consolider nos collaborations nationales et internationales. Nous continuons de renforcer la surveillance et d'augmenter la capacité d'évaluation de la santé des populations.
[Traduction]
L'agence continue de diriger les efforts de l’ensemble du gouvernement concernant l’étude sur les déterminants de la santé. Nous continuons de collaborer étroitement avec tous nos partenaires pour nous assurer que les interventions du gouvernement dans le cas d'une éclosion nationale, notamment des maladies d'origine alimentaire ou des pandémies, sont à toute épreuve, efficaces et bien coordonnées.
Avant de conclure, j'aimerais aborder un autre sujet à l'ordre du jour du comité et auquel l'agence collabore de manière étroite.
Le gouvernement du Canada investit beaucoup de ressources pour surveiller l'utilisation des antibiotiques et la résistance. Nous nous occupons des systèmes nationaux de surveillance qui suivent l'évolution de la résistance aux antibiotiques et l'utilisation des antibiotiques dans les soins de santé, dans le traitement des humains et dans la production alimentaire.
L'agence collaborera aussi avec Santé Canada, l'ACIA et le ministère de l'Agriculture pour élaborer une approche coordonnée concernant la résistance aux antimicrobiens au Canada. Nous travaillerons étroitement avec le portefeuille de la santé, les partenaires provinciaux et territoriaux, et bien d'autres intervenants pour aider à contrôler la progression de la résistance aux antimicrobiens au Canada.
La collaboration sera toujours notre mot d'ordre. Je crois que le présent budget traduit bien cette priorité. Merci de votre attention. Je répondrai avec plaisir à vos questions.
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J'aimerais remercier le comité de nous donner l'occasion de discuter des transferts d'argent aux Instituts de recherche en santé du Canada présents dans le Budget supplémentaire des dépenses (C).
Comme vous avez pu le constater, le crédit pour subventions et contributions des IRSC augmentera de 10,67 millions de dollars sous réserve de l'approbation du Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'exercice financier 2010-2011. Cette augmentation fera passer les niveaux de référence des IRSC à 1,026 milliard de dollars pour l'exercice financier 2010-2011.
J'aimerais souligner les possibles effets de certains des transferts sur les résultats en matière de santé et sur la commercialisation des découvertes en santé.
Le plus gros transfert est de 9,36 millions de dollars pour les Centres d'excellence en commercialisation et en recherche. Cet investissement servira à financer deux centres d'excellence: le Centre pour la commercialisation de la médecine régénératrice situé à Toronto, et le Centre de commercialisation pour la technologie de l'image situé à London.
La médecine régénératrice et l'imagerie médicale sont deux domaines qui génèrent beaucoup de découvertes en recherche sur la santé. Il s'agit aussi de deux domaines dans lesquels l'expertise scientifique canadienne est reconnue mondialement. Ces deux nouveaux centres représentent donc une occasion intéressante de réaliser des découvertes scientifiques importantes qui auront un effet sur la santé des Canadiens et sur la force de notre industrie des sciences de la vie.
Comme vous venez de l'entendre, parmi les transferts aux IRSC, il y a aussi un montant de 1 million de dollars de l'Agence de la santé publique du Canada pour la recherche interventionnelle sur la santé de la population. Grâce à cet investissement, les IRSC et ASPC ont réussi à intéresser d'autres partenaires, comme l'Institut canadien d'information sur la santé, la Fondation canadienne des maladies du coeur, la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick et le ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario. Avec ses partenaires, les IRSC financeront sept projets de recherches importants dans les domaines de la promotion de la santé mentale et la prévention et la réduction de l'obésité; il s'agit de deux domaines prioritaires dans la santé des Canadiens.
Pour les IRSC, il s'agit là de l'un des nombreux exemples canadiens où les investissements gouvernementaux agissent comme un catalyseur pour mobiliser les autres partenaires afin d'améliorer la cohérence du financement de la recherche et de maximiser les effets possibles.
[Français]
Un troisième transfert de 800 000 $, là encore en provenance de l'Agence de santé publique, servira, comme vous l'avez entendu, à soutenir des projets d'envergure dans le domaine des co-infections et d'autres co-morbidité liés au VIH-sida. Ces travaux de recherche permettront d'acquérir les données probantes sur lesquelles pourront s'appuyer de futurs programmes et politiques visant à prévenir ou à juguler les co-infections et autres co-morbidité associés au VIH et au sida.
[Traduction]
Enfin, les IRSC transfèrent la somme de 700 000 $ au Centre de recherches pour le développement international pour une initiative internationale de recherche sur l'adaptation aux changements climatiques. Cet investissement financera des équipes de recherche multinationales pour mieux comprendre les effets du climat et des facteurs de stress connexes sur les populations vulnérables, les ressources et la vitalité des écosystèmes au Canada et dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
[Français]
L'acquisition de ces connaissances a pour but de façonner les politiques ou les pratiques qui contribuent à l'adaptation des populations et des secteurs vulnérables aux changements climatiques, de former du personnel hautement qualifié et, enfin, d'établir des réseaux qui permettront de rehausser la capacité des gouvernements, du secteur privé et de la société civile à s'adapter aux changements climatiques et à en atténuer les effets.
[Traduction]
J'aimerais vous remercier de soutenir les projets des IRSC et la recherche en santé en général.
Je serai heureux de répondre à vos questions.
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Monsieur le président, la députée a soulevé une question très importante; les médias en ont aussi parlé, ainsi que l'Association des pharmaciens du Canada, comme on l'a mentionné.
L'Association des pharmaciens du Canada et d'autres organismes ont attiré notre attention sur le sujet. Comme nous le savons tous, les médicaments sont fabriqués par l'industrie. De nombreux changements se produisent continuellement dans la chaîne d'approvisionnement, que ce soit du côté des ventes en gros ou du détail. Quand ce problème se présente, nous essayons habituellement d'en comprendre la nature avec nos partenaires.
Ces temps-ci, nous discutons du sujet avec plusieurs provinces. Nous avons communiqué avec les provinces et les territoires qui, comme vous le savez, sont non seulement chargés de fournir les services hospitaliers, mais aussi d'importants programmes relatifs aux médicaments. De plus, nous envisageons d'envoyer une lettre; en effet, je pense que la ministre écrira aux fabricants de médicaments les plus importants pour explorer la situation avec eux.
Nous assurons un suivi auprès des parties intéressées. Pour le moment, nous n'avons pas encore brossé un portrait clair des pénuries de médicaments et où elles sont susceptibles de se produire, car nos données sont incomplètes. Nous collaborons avec l'ACMTS, l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, afin d'essayer de nous faire une meilleure idée de la situation.
C'est ce que nous faisons pour le moment, monsieur le président.
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Merci à l'ensemble de nos témoins d'être avec nous cet après-midi.
Madame Yeates, la dernière fois que vous avez comparu devant ce comité, je vous ai fait part de ma crainte de voir des patients qui utilisent de la marijuana à des fins thérapeutiques vivre dans l'illégalité. Je disais cela parce que leur autorisation de possession et leur licence de production ne pouvaient être renouvelées à temps parce que le ministère n'était pas en mesure de traiter les demandes dans le temps prévu à cette fin.
Or, vous m'aviez dit à ce moment-là que la situation allait être réglée d'un jour à l'autre ou d'une semaine à l'autre, que vous aviez pris la situation en main et qu'une solution allait arriver.
Or, je lis encore dans les médias que des patients se font dire par des gens de votre ministère que leur dossier est correct et conforme mais que, en raison d'un manque de personnel, ils vont devoir patienter.
Donc, ces gens se retrouvent encore à vivre dans l'illégalité. Pouvez-vous nous dire quand cette situation va être effectivement rétablie?
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Monsieur le président, je me ferai un plaisir de répondre à cette très importante question.
Le Partenariat canadien contre le cancer est une véritable réussite au Canada. On se demande souvent s'il faut une organisation pancanadienne en plus de la prestation de services dans les provinces et les territoires. D'une certaine façon, le Partenariat canadien contre le cancer nous a montré ce qui est possible de faire quand le travail est bien fait.
Le partenariat a plusieurs réalisations à son actif. Il s'est occupé de sept initiatives à grande échelle pour lutter contre les facteurs de risques communs du cancer et d'autres maladies chroniques. On s'inquiète souvent que nous étudierons chaque maladie individuellement, mais le partenariat contre le cancer a déclaré très clairement qu'il s'agit de facteurs de risques communs du cancer et d'autres maladies.
Les membres de ce partenariat ont adopté une approche coopérative. Ils ont offert du soutien à certaines provinces qui, par exemple, auraient pu ne pas avoir de programmes de dépistage du cancer colorectal. Ils ont pu ainsi exercer des pratiques exemplaires et être une organisation qui met en commun ses programmes.
Ce qui est très important, et je le dis en me fondant sur mon expérience dans le domaine de la collecte d'information et de données, c'est que nous nous sommes toujours efforcés d'avoir des données sur le stade du cancer au Canada. Quand on essaie d'analyser le cancer, ce qui donne de bons résultats, les interventions les plus efficaces, il est critique de déterminer le stade du cancer. Il ne s'agit pas de données recueillies auparavant puisque beaucoup de travail a été fait pour normaliser le format et les définitions. Le Partenariat canadien contre le cancer a fait des progrès considérables dans ce domaine et je pense que ces progrès seront essentiels pour l'avenir.
Ils ont publié de très bons rapports sur la performance du système de lutte contre le cancer. Nous voulons toujours savoir quelles pratiques donnent les meilleurs résultats et où nous en sommes. Ils ont eu une initiative pancanadienne sur le traitement de la douleur et d'autres symptômes pour les cancéreux. Ce sont des enjeux fondamentaux et très critiques qui touchent personnellement des Canadiens. Je crois qu'à ce moment, leurs efforts visent à comprendre les causes du cancer.
Ce partenariat n'a connu jusqu'à présent que des réussites.
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Merci à tous de votre présence ici aujourd'hui.
Puisque nous n'avons qu'une seule question, je veux parler d'une situation qui est importante pour un grand nombre de mes électeurs de la circonscription de Brampton—Springdale. Peut-être le savez-vous, ou peut-être que non, mais nous avons construit à Brampton un des plus grands et des plus récents hôpitaux au pays. Nous avons connu des défis incroyables dans cet hôpital, en termes de délais d'attente et en termes de services qui ont été reçus. L'hôpital a fait un excellent travail pour essayer de travailler avec la collectivité pour corriger le problème.
Très récemment, une femme s'est fait amputer la mauvaise jambe. C'est un problème très, très sérieux. Bien que la prestation des services soit censée relever de la compétence provinciale, nous avons écrit à la pour lui demander de visiter l'hôpital pour constater la situation par elle-même et avoir une idée de la gravité des défis. Nous avons été assez étonnés de recevoir sa réponse où elle indiquait ne pas avoir le temps. J'aimerais demander à la sous-ministre, dont je connais la très grande passion pour les soins de santé et pour la prestation des soins de santé, de transmettre le message qu'il y a là-bas certains défis très sérieux.
Mon collègue, le Dr , a parlé de l'accord sur la santé de 2014. Vous avez affirmé qu'il n'y avait pas de discussions formelles en ce moment, seulement au Sénat. Je trouve cela très alarmant. Il ne reste que trois ans et je peux vous dire que tous les Canadiens au pays sont très préoccupés et inquiets.
La question que je veux poser porte sur un autre problème important de santé publique, le poulet biologique. Une variété d'intervenants ont comparu devant nous à la dernière réunion. Ils ont un peu sonné l'alarme en ce qui concerne ce qui se passe dans l'industrie. Je veux demander au Dr Butler-Jones de nous parler du poulet biologique, que les gens supposent très sûr pour la santé. Les intervenants nous ont dit que les mécanismes de surveillance n'étaient pas les mêmes pour le poulet biologique que pour le poulet vendu sur le marché. Ils disaient que seulement 97 p. 100 des producteurs se conformaient aux protocoles qui ont été élaborés par l'Agence de la santé publique. Qu'en est-il des 3 p. 100 restants? Que se passe-t-il avec les producteurs de poulets biologiques?
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Puis-je généraliser la question un peu? C'est une question qui est liée à certaines idées que nous nous faisons, que si nous allons chercher un produit directement à la ferme, ou peu importe où, il sera en quelque sorte plus sain parce qu'il est plus naturel. En même temps, ce produit ne fait pas l'objet du même degré de surveillance. Ce n'est pas tellement la surveillance liée aux analyses et aux inspections, mais les processus en place pour réduire le plus possible le risque d'infection et de transmission.
Si vous regardez le système d'approvisionnement alimentaire en général, pour qu'il y ait maladie, quelques événements doivent se produire. Il doit y avoir un agent pathogène en place, une bactérie, un virus ou autre chose. L'aliment doit venir en contact avec un être humain, parce qu'il n'est pas cuit de manière appropriée, qu'il n'est pas entreposé de manière appropriée ou qu'il y a contamination croisée, etc.
La réalité, c'est que les animaux sont porteurs d'un certain nombre de maladies, dont certaines peuvent être transmises aux humains. Toutes les mesures en vigueur dans le système de santé entourant les activités commerciales sont là pour réduire le plus possible ce risque et, en bout de ligne, en tant que consommateurs, nous devons nous assurer de cuire la viande de manière appropriée. Il y a différents intervenants. Comme le disait Paul, il existe une collaboration très étroite entre nous, l'ACIA et Santé Canada pour nous assurer que toutes les parties du système vont effectivement dans la même direction, et ensuite, avec les autorités provinciales, parce qu'encore une fois, un grand nombre de ces domaines relèvent de la compétence des provinces.
Ma première préoccupation, c'est que les gens ne devraient pas supposer que parce qu'on dit que quelque chose est « naturel » ou « biologique » que c'est, en quelque sorte, plus sain. C'est comme le débat sur l'eau embouteillée qui, souvent, contient plus d'agents pathogènes et d'autres choses que l'eau du robinet. Ces généralisations ne sont pas utiles pour la santé.
Je pense qu'il est absolument essentiel lorsqu'on veut obtenir le meilleur conseil, obtenir ce genre d'information, de ne pas faire des suppositions et de comprendre véritablement la source des aliments et des risques et les mesures que nous pouvons appliquer pour atténuer ce risque. Ce serait là l'approche de santé publique, pas seulement pour le poulet biologique, mais de manière plus générale, pour le fromage ou d'autres produits également.
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Oui, et c'est multiple. Lorsque vous mettez tout cela ensemble, la relation entre les êtres humains et les agents pathogènes présents dans les animaux est très complexe. Certains agents ne sont pas transmis; un certain nombre le sont. C'est en partie ce qui nous préoccupe.
Une des raisons qui justifient les inspections réalisées par l'ACIA, c'est de nous assurer qu'il n'y a pas d'animaux malades qui entrent dans le système d'approvisionnement alimentaire. Elles permettent de s'assurer que les animaux sont fondamentalement sains, de sorte que nous n'ayons pas de situations où il y a des abcès dans la viande ou une infection directement dans la viande qui pourrait être transmise.
Par ailleurs, il y a des infections qui proviennent des matières fécales, comme E. coli, qui colonisent les carcasses, ou la viande et, potentiellement, entraînent des contaminations croisées, ou quelque chose comme listeria, qui est présente dans l'environnement et s'infiltre dans le système de transformation alimentaire. Il existe diverses techniques d'analyse pour réduire le plus possible les répercussions de ces situations.
De façon générale, si vous consommez un animal sain, par opposition à un animal tué sur la route ou à quelque chose que vous avez récolté dans la forêt, la transmission ne se fera pas par la viande. L'animal est sain. Si la viande est bien cuite ou cuite de manière appropriée, vous allez détruire toute bactérie ou tout virus à la surface de la viande. Généralement, il n'y a pas de bactéries ou de virus à l'intérieur d'une viande saine. Il s'agit là d'une de nos assurances principales, tant et aussi longtemps qu'il n'y a pas de contamination croisée.
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Je vais avoir du mal à répondre en une minute, mais je ferai de mon mieux.
Il est important de savoir qu'à l'échelle mondiale, la recherche en santé se porte généralement très bien au Canada. Tous les indicateurs le confirment, surtout les indicateurs bibliométriques, comme le nombre d'articles publiés, le nombre d'articles publiés pour chaque dollar investi et, surtout, l'impact des articles, qui est déterminé selon la fréquence à laquelle ils sont lus au sein de la communauté internationale.
Nous nous distinguons véritablement dans certains domaines. Je ne voudrais en oublier aucun. Selon ces indicateurs, nous sommes très forts dans la recherche en neurosciences et en santé mentale. Aussi, nous sommes vraiment en tête dans la recherche sur la douleur, parmi les meilleurs pays.
La recherche clinique est d'excellente qualité au Canada. Dans ce domaine, les articles, publications et études que nous avons publiés, et continuons de publier, ont une grande influence partout dans le monde. Ces publications ont changé la façon de traiter certaines maladies aux quatre coins du globe. Le problème, c'est que nous perdons du terrain. Il n'y a pas suffisamment de recherches, et nous avons de plus en plus de mal à attirer les professionnels de la santé dans ce secteur. C'est un problème de taille. Nous voulons demeurer chefs de file.
J'ajouterais que nous réussissons très bien dans les domaines de la recherche contre le cancer, de la médecine régénérative et des maladies infectieuses et immunitaires. Dans l'ensemble, le Canada peut être fier de ce secteur scientifique, car nous sommes vraiment parmi les meilleurs.