Je vous souhaite un bon retour, madame la présidente.
Je suis heureuse d'avoir l'occasion de rencontrer le comité afin de discuter du Budget principal des dépenses 2011.
Aujourd'hui, je suis accompagnée de Glenda Yeates, sous-ministre de Santé Canada; de David Butler-Jones, administrateur en chef de la santé publique à l'Agence de la santé publique du Canada; du Dr Beaudet, président des Instituts de recherche en santé du Canada; de Daniele Dionne, directrice générale associée du Conseil de contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses — ce titre est vraiment long! —; de Mary Lindberg, présidente du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés; et, par téléconférence, de la Dre Elinor Wilson, présidente de Procréation assistée Canada.
Nous sommes heureux d'avoir l'occasion de parler des objectifs généraux du portefeuille de la santé, ainsi que des mesures concrètes que nous prenons pour maintenir les Canadiens en bonne santé et en sécurité. Comme vous le savez, le système repose sur la collaboration entre de nombreux partenaires, y compris les provinces et les territoires, puisqu'ils sont responsables de la prestation des soins de santé.
Selon le Budget principal des dépenses de l'année à venir, le gouvernement versera 3,34 milliards de dollars pour aider à maintenir et à améliorer la santé. Naturellement, ce budget ne comprend pas les importantes mesures en santé prévues dans le budget de 2011, qui ouvrent la voie à une meilleure santé pour tous les Canadiens. Ces mesures comprennent notamment une contribution de 100 millions de dollars au fonds canadien de recherche sur le cerveau qui sera établi à l'appui des travaux en science neurologique. La recherche permettra de trouver de meilleures méthodes de diagnostic et de traitement pour les troubles du cerveau.
Le budget de 2011 prévoit aussi un investissement de 4 millions de dollars sur trois ans à l'appui de la construction d'un cyclotron qui produira des isotopes médicaux.
De plus, 15 millions de dollars supplémentaires seront accordés chaque année aux Instituts de recherche en santé du Canada, et le Plan de gestion des produits chimiques bénéficiera d'un financement renouvelé de 200 millions de dollars sur deux ans.
Nous avons hâte d'améliorer encore davantage l'accès à des services de santé de qualité dans les provinces et les territoires. De plus, nous avons présenté et adopté la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation, qui contribuera à l'amélioration de la sécurité des produits de consommation; nous travaillons actuellement à sa mise en oeuvre.
Le gouvernement conservateur ne prend pas la santé et la sécurité des Canadiens à la légère. Nous nous efforçons de maintenir les Canadiens en bonne santé et en sécurité et veillons à la viabilité à long terme des systèmes de santé. Nous appuyons les Canadiens en les éduquant et en adoptant des mesures législatives et des programmes ciblés — principalement en partenariat avec les provinces et territoires, qui sont responsables de dispenser les soins de santé, avec les organismes nationaux, ainsi qu'avec les collectivités des Premières nations et des Inuits.
Nous protégeons aussi les Canadiens en veillant à la sécurité et à la qualité des aliments, des jouets pour nos enfants ou des médicaments.
Nous voulons que les Canadiens cessent de se tuer à petit feu en fumant, mais nous travaillons fort aussi à convaincre les jeunes de ne pas commencer à fumer.
De plus, nous voulons protéger nos familles et collectivités contre la perte de potentiel humain qu'entraînent les drogues illicites.
Le gouvernement est en train de mettre à jour les règlements et les lois sur la sécurité pour protéger les enfants contre les allergènes et les produits chimiques potentiellement nocifs. Le Canada est un chef de file mondial en matière de protection des citoyens contre les produits chimiques industriels. Nous sommes en train de modifier notre façon de transmettre aux Canadiens les renseignements dont ils ont besoin pour faire des choix sains.
Madame la présidente, dans le cadre de nos efforts pour maintenir les Canadiens en bonne santé, nous cherchons un meilleur équilibre entre la prévention et le traitement. La prévention passe d'abord par de l'information crédible, utile et pertinente. Santé Canada utilise stratégiquement ses outils de communication pour aider les Canadiens à faire, pour eux-mêmes et leur famille, des choix éclairés en matière de santé, de nutrition et de sécurité.
Nous avons également pris des mesures importantes en vue de prévenir certains des problèmes de santé les plus importants que connaissent les Canadiens. Nous continuons de collaborer étroitement avec les provinces et les territoires.
L'année dernière, mes collègues des provinces et territoires et moi-même avons signé une déclaration qui scelle notre engagement à améliorer la santé publique et qui jette les bases d'un partenariat avec les parties intéressées évoluant à l'intérieur et à l'extérieur des systèmes de santé. Nous concentrerons nos efforts là où les besoins sont les plus criants: le financement qui permettra d'établir un fonds canadien de recherche sur le cerveau, ce qui augmentera la capacité de recherche canadienne, en est un exemple. Cette mesure permettra d'améliorer la santé et la qualité de vie des Canadiens atteints de troubles neurologiques.
En ce qui concerne les Premières nations et les Inuits, nous avons pour objectif de réduire l'écart qui les sépare de la population en général sur le plan de l'état de santé.
Récemment, mon ministère a mis en place des initiatives qui auront un effet durable sur ces communautés. En effet, le budget de 2010 consacrait 730 millions de dollars sur cinq ans à des programmes essentiels, notamment l'Initiative sur le diabète chez les Autochtones et le Programme de soins de santé maternelle et infantile.
Depuis maintenant un certain nombre d'années, j'essaie de trouver des moyens d'approvisionner efficacement les collectivités nordiques en aliments sains. C'est ce qui est à l'origine du programme Nutrition Nord Canada que notre gouvernement a établi. Grâce au programme, les collectivités isolées du Nord recevront des aliments sains, frais ou surgelés. Nous voulons nous assurer d'aider les collectivités à en connaître davantage sur la saine alimentation, et nous voulons qu'ils acquièrent les compétences nécessaires pour choisir et préparer des aliments sains, qu'il s'agisse d'aliments du commerce ou d'aliments traditionnels ou locaux.
Année après année, mon ministère offre une grande variété de services de santé à plus de 600 collectivités isolées des Premières nations. Ainsi, plus de 830 000 personnes bénéficient du soutien de plus de 900 infirmières qui vivent et travaillent dans ces collectivités, de programmes pour favoriser un mode de vie sain, de mesures de prévention des maladies, ainsi que d'autres services médicaux, notamment, des médicaments et des soins dentaires.
L'obésité juvénile est un des problèmes pour lesquels, un jour, les actions du gouvernement porteront vraiment leurs fruits. Le comité sait bien qu'il faut trouver des moyens de prévenir l'obésité juvénile. De plus en plus d'enfants souffrent d'embonpoint, si bien qu'aujourd'hui, un enfant sur quatre présente un surpoids.
Il y a trois semaines, j'ai annoncé le lancement d'un dialogue national visant à trouver comment aider les enfants à maintenir un poids santé. Nous rencontrerons en personne les citoyens et les organismes, et aurons aussi recours à des sites Web interactifs. Le site, qui s'intitule « Notre santé, notre avenir », invite les Canadiens à dire comment, à leur avis, on peut atteindre un poids santé en général. Ces réflexions seront intégrées dans le cadre du sommet national sur l'obésité qui aura lieu plus tard cette année.
L'Agence de santé publique du Canada et d'autres partenaires combattent aussi l'obésité chez les enfants et les jeunes en essayant de maximiser l'offre d'aliments nutritifs. J'ai moi-même un jeune garçon, et je sais trop bien à quel point il faut réduire le marketing d'aliments et de boissons à teneur élevée en sucre, en graisse et en sodium à l'intention des enfants. Je pense qu'il faut encourager les enfants à bouger davantage toute l'année, à l'intérieur comme à l'extérieur. Les maladies chroniques font tellement de ravages chez les Canadiens et leur famille. Par exemple, 75 000 Canadiens meurent du cancer chaque année. Or, nous pouvons prévenir le tiers des cas de cancer du sein, de cancer colorectal et de cancer de l'oesophage grâce à une saine alimentation, à la pratique régulière d'activités physiques et au maintien d'un poids santé. Éviter le tabagisme et l'exposition à la fumée secondaire permettrait de prévenir encore un tiers supplémentaire des cancers.
À ce sujet, j'étais ravie d'accompagner le premier ministre pour annoncer, il y a quelques semaines, que 250 millions de dollars seront affectés sur cinq ans à la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, qui a été créée dans le cadre du partenariat. Cette mesure est importante pour la santé des Canadiens. Le partenariat a permis de former une coalition de lutte contre le cancer et de mettre en place des mesures de prévention et de contrôle efficaces. Il dirige aussi une étude qui sera menée auprès de plus de 300 000 Canadiens tout au long de leur vie, et qui vise à comprendre l'incidence sur le cancer des facteurs génétiques, des facteurs environnementaux et des habitudes de vie. Il faut poursuivre nos efforts tant pour la prévention du cancer que pour son traitement. L'année dernière, les Instituts de recherche en santé du Canada ont versé 159 millions de dollars pour le financement de la recherche sur le cancer.
Madame la présidente, nous avons aussi donné priorité à d'autres maladies chroniques. Le gouvernement a accordé 8 millions de dollars par année à la Stratégie canadienne sur le diabète, et 55 millions de dollars par année à l'Initiative sur le diabète chez les Autochtones. Grâce à cette initiative, plus de 600 collectivités des Premières nations et des Inuits ont accès à des activités de prévention du diabète et de promotion de la santé.
Depuis 2005, nous avons également accordé plus de 500 millions de dollars aux Instituts de recherche en santé du Canada pour la recherche sur les maladies cardiaques. Ce financement sert à des projets de recherche très variés entourant la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies cardiaques. En collaboration avec des partenaires d'un bout à l'autre du Canada, y compris avec la Fondation des maladies du coeur, les instituts cernent les priorités de recherche et appuient le financement de la recherche et des programmes de formation.
Cette année, j'ai consacré beaucoup de temps à la santé neurologique. La recherche est essentielle pour comprendre les maladies neurologiques et en améliorer le traitement. C'est pourquoi nous avons accordé 15 millions de dollars sur quatre ans à l'étude nationale de la santé des populations relative aux troubles neurologiques, qui nous permettra d'avoir un meilleur portrait des troubles neurologiques au Canada.
Pour maintenir les Canadiens en bonne santé, il est essentiel d'assurer leur sécurité. Au cours des dernières semaines, cette question a fait les manchettes compte tenu de la situation tragique au Japon. Ce pays a connu des pertes incalculables, et la souffrance est inimaginable. Nous avons beaucoup de sympathie pour le peuple du Japon. Depuis que le séisme et le tsunami ont endommagé le réacteur nucléaire, on s'inquiète de ce que les radiations puissent traverser l'océan Pacifique. Même si 100 postes partout au pays surveillent les niveaux de radiation, nous sommes persuadés que les Canadiens ne courent aucun risque sanitaire. Nous continuerons quand même à collaborer avec d'autres ministères fédéraux et des partenaires internationaux pour surveiller la radiation en provenance du Japon.
Nous travaillons fort pour renforcer et mettre à jour nos outils législatifs et réglementaires afin d'assurer la sécurité des Canadiens, mais les citoyens doivent aussi avoir accès à l'information pertinente pour prendre des décisions judicieuses. Madame la présidente, j'étais très fière en décembre dernier, lors de l'adoption de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation. Nous avions grand besoin de cette mesure législative, qui constitue la première mise à jour depuis plus de 40 ans en matière de protection des consommateurs. Nous pouvons désormais exiger le rappel de produits dangereux et obliger les entreprises à retirer ces produits de leurs tablettes. J'espère qu'ainsi, les consommateurs feront davantage confiance aux produits qu'ils achètent pour leur famille.
Madame la présidente, puisque notre rôle est d'assurer la sécurité des Canadiens, nous devons leur fournir l'information dont ils ont besoin pour prendre des décisions judicieuses, notamment celle de ne pas fumer. De nouvelles mises en garde sur la santé couvriront les trois quarts des faces avant et arrière des paquets de cigarettes et de petits cigares. Cet important travail est possible puisque le gouvernement a réussi, en 2009, à faire adopter la Loi restreignant la commercialisation du tabac auprès des jeunes. Cette loi protège les jeunes des pratiques de commercialisation du tabac et les encourage à ne pas commencer à fumer.
Décider de ne pas consommer de drogues illicites est un autre choix judicieux... L'excellente campagne 0droguepourmoi fait partie intégrante de la Stratégie nationale antidrogue.
Madame la présidente, il s'agit aussi de décider d'acheter des produits sains et sécuritaires... Nous avons lancé une campagne, en collaboration avec Produits alimentaires et de consommation du Canada, qui vise à aider les consommateurs à déchiffrer l'étiquetage nutritionnel des aliments préemballés. Elle a pour but d'aider les consommateurs à mieux comprendre et utiliser les tableaux, plus particulièrement le pourcentage de la valeur quotidienne.
En outre, il est important d'assurer la sécurité de nos enfants. La campagne sur la santé et la sécurité des enfants se fonde sur le marketing, la recherche sur l'opinion publique et les médias, traditionnels et nouveaux, pour fournir aux Canadiens les renseignements dont ils ont besoin pour éviter de compromettre la santé et la sécurité de leurs enfants. La campagne est orientée vers des questions données comme étant importantes par les parents, comme la sécurité des aliments et des berceaux, la sécurité en voiture, l'intimidation et l'obésité.
À propos de la sécurité des aliments, les ministres de la Santé du Canada ont signé le Protocole d'intervention lors de toxi-infections d'origine alimentaire, qui sert de guide à l'intervention concertée des gouvernements advenant une toxi-infection d'origine alimentaire à l'échelle nationale ou mondiale. Compte tenu des efforts gouvernementaux pour transmettre de l'information précise, un protocole de communication a été mis en place en collaboration avec l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Un réseau national de laboratoires fédéraux et provinciaux est en train de mettre au point une technique utilisant l'empreinte génétique afin de déterminer l'origine d'une infection bactériologique.
Vous savez bien que la responsabilité des soins de santé incombe aux provinces et aux territoires. Ils savent mieux que quiconque quels sont les besoins en santé de leurs citoyens et comment y répondre. Le gouvernement continuera de collaborer avec eux et avec d'autres partenaires du système de santé pour assurer l'accès à un système de santé stable pour tous les Canadiens. Je suis heureuse que nous puissions compter sur de nombreux partenaires pour répondre aux besoins en santé des Canadiens.
Inforoute Santé du Canada en est un exemple. Cet organisme indépendant financé par le gouvernement travaille avec les provinces et les territoires à informatiser les dossiers de santé. Ainsi, les renseignements sur les patients seront gérés rapidement et de façon sécuritaire, ce qui améliora l'efficacité, la sécurité et l'accessibilité des systèmes de santé au Canada.
Comme les membres du comité le savent, nous continuons à travailler fort pour assurer l'accès à des professionnels de la santé partout au pays. Je suis très fière de notre récente annonce de financement qui permettra d'appuyer la formation de plus de 100 résidents en médecine pour qu'ils aillent pratiquer dans les collectivités rurales et isolées du Canada.
Le budget de 2011 prévoit aussi des dispositions visant à dispenser les médecins de rembourser une partie de leur dette d'études ne dépassant pas 40 000 $ s'ils choisissent de pratiquer dans des régions rurales ou isolées; le maximum serait de 20 000 $ pour les infirmières qui en font autant. Nous savons que nos efforts pour améliorer l'accès aux professionnels de la santé diminuent le délai d'attente des patients. Cette semaine, l'Institut canadien d'information sur la santé a déposé un rapport d'étape selon lequel au moins 8 patients canadiens sur 10 reçoivent un traitement prioritaire dans un délai acceptable sur le plan médical.
Nous voulons que le Canada continue de figurer parmi les meilleurs pays relativement à la santé de sa population. À mon avis, nous avons fixé les priorités et mis en place les initiatives nécessaires pour atteindre l'objectif.
Vers le Nouvel An, j'ai été ravie de recevoir l'étude sénatoriale sur la grippe H1N1. Ce rapport détaillé et objectif contenait plusieurs suggestions que nous utiliserons pour améliorer notre plan d'intervention en cas de pandémie. En guise de réponse, j'ai envoyé une lettre aux président et vice-président du comité sénatorial dès la reprise des travaux du Parlement, dans laquelle je leur demandais d'entreprendre l'examen, prévu par la loi, de l'Accord de 2004 sur la santé, puis d'en faire rapport. Si j'ai bien compris, des membres de votre comité aimeraient aussi mener un examen semblable; le secrétaire parlementaire du ministère vous a proposé une motion qui vous facilitera la tâche, si vous l'adoptez.
J'ai hâte d'entendre vos commentaires, et je serai heureuse de répondre à vos questions.
Merci, madame la présidente.
Cette question, à mon avis, est très importante. Les provinces et les territoires cherchent depuis longtemps — je dirais depuis six ans — à réduire les nombreuses maladies évitables qui sont recensées au Canada. Si l'on jette un coup d'oeil aux indicateurs qui mesurent l'état de santé des Canadiens, on constate que bon nombre des maladies sont évitables, une des plus importantes étant l'obésité juvénile.
Côté partenariat, les provinces et les territoires ont accepté, en septembre 2010, de signer une déclaration. Pour la première fois au Canada, les provinces et les territoires s'engagent, par le biais d'une déclaration, à promouvoir les modes de vie sains, à prévenir, voire réduire l'obésité.
Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux travaillent ensemble en vue de sensibiliser les gens aux bienfaits d'une saine alimentation. Il y a de plus en plus d'enfants qui sont atteints de maladies propres aux adultes parce qu'ils sont obèses. Nous formulons des recommandations à cet égard dans le Guide alimentaire canadien, par exemple, et organisons des campagnes d'information dans les écoles, en partenariat avec plusieurs intervenants.
Nous avons lancé, il y a quelques semaines, un dialogue national sur la façon de lutter contre l'obésité juvénile. Les gens pourront participer à des rencontres en tête à tête ou soumettre des mémoires. Nous allons compiler les renseignements recueillis et présenter nos recommandations aux ministres fédéraux- provinciaux-territoriaux, qui vont se réunir en novembre en vue de définir les priorités stratégiques des gouvernements en matière d'obésité juvénile.
Au cours des cinq ou six dernières années, j'ai insisté pour dire qu'il faut non seulement soigner les gens quand ils sont malades, mais aussi les aider à prévenir les maladies. Le régime de soins de santé est trop axé sur le traitement des maladies. Il faut commencer à trouver des moyens de garder les gens en santé, et donc loin des hôpitaux et des cliniques.
Comment s'y prendre? En s'attaquant à l'obésité juvénile, à la vente d'aliments néfastes pour la santé des enfants, à la commercialisation des produits du tabac. Il y a plusieurs mesures que nous pouvons prendre, ensemble, pour freiner certaines des tendances qui se manifestent au Canada.
Je suis emballée par les initiatives qui ont été lancées pour lutter contre l'obésité juvénile. Toutes les provinces et tous les territoires y participent. Plusieurs partenaires de l'industrie se disent prêts à appuyer les efforts déployés pour lutter contre l'obésité juvénile. Tout cela est excitant. C'est la première fois que l'on amorce un tel dialogue au Canada.
Merci.