:
Merci, monsieur Kerr. Je voudrais également remercier les membres du comité.
Je m'appelle Lloyd Swick. Depuis trois ans, je fais des efforts, avec un petit comité, pour élever un monument dans le parc de la Confédération à la mémoire des animaux qui ont servi dans nos forces et dans les forces alliées en temps de guerre. C'est un sujet que nous devons aborder. Beaucoup d'autres pays, comme la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, ont cru nécessaire de le faire. Nous avons été un peu négligents à cet égard.
Il y a trois ans, Peter Stoffer et moi nous sommes adressés à la Commission de la capitale nationale pour proposer d'élever un tel monument. Mme Lemay était la première dirigeante de la commission. Elle a appuyé le projet pourvu qu'il présente un aspect d'intérêt national pour notre capitale.
Le fait que nous dévoilerons le monument le 3 novembre à 10 h 30 au parc de la Confédération montre que nous avons satisfait à ce critère. C'est une histoire qui mérite d'être racontée. Je crois que la meilleure façon de le faire est de vous parler de la bataille de Passchendaele. Y en a-t-il parmi vous qui connaissent l'histoire de Passchendaele?
Une voix: Nous la connaissons.
M. Lloyd Swick: Oui, vous êtes membres du Comité des anciens combattants. Vous savez donc que le maréchal Haig, commandant en chef des forces britanniques, avait dit à notre général Currie: « Je veux que vous preniez Passchendaele. » C'était un lieu d'une grande importance stratégique parce qu'il était possible d'y bloquer la voie de la côte belge où nous pouvions utiliser des navires de ravitaillement. Currie a regardé le terrain…
Il ne faut pas perdre de vue que la Première Guerre mondiale s'était vite transformée en impasse. Les canons tiraient de part et d'autre. Les obus faisaient des trous dans le sol, brisant les canalisations des égouts. Par conséquent, les combattants de la Première Guerre mondiale ont passé leur temps dans la boue et les excréments. Currie a donc regardé le terrain criblé de grands cratères dans lesquels hommes et chevaux pouvaient simplement disparaître. Il a répondu à son commandant qu'il pouvait le faire avec son corps d'armée, mais que le prix à payer serait terrible. Le maréchal Haig ayant rejeté son objection, il est allé de l'avant.
Voilà où je veux en venir. Le général Currie a avancé sur Passchendaele à la tête de 20 000 hommes tandis que les obus…
Y en a-t-il parmi vous qui ont fait la guerre? Vous savez en quoi consistent les barrages d'artillerie qui sont déclenchés avant l'arrivée de l'infanterie pour affaiblir les défenses ennemies.
Ils ont réussi. Ils ont capturé Passchendaele et ont tenu là pendant cinq jours en attendant l'arrivée des renforts. Ils ont alors découvert à quel point le général Currie avait eu raison en parlant du terrible prix à payer. Sur 20 000 hommes, il n'y a eu que 4 000 survivants.
Tout cela pour vous dire que 90 p. 100 des munitions utilisées pour le barrage d'artillerie destiné à affaiblir les défenses ennemies ont été apportées au front à dos de mule. Sans ce barrage, y aurait-il eu des survivants?
Je vous raconte cette histoire parce que je crois qu'il est grand temps que nous ayons un monument à la mémoire des animaux qui ont servi dans nos forces en temps de guerre. Je vous ai parlé d'un cas typique où nos pertes auraient été beaucoup plus élevées. En fait, c'est le maréchal Haig qui a dit qu'en l'absence de nos chevaux, de nos animaux, nous n'aurions pas remporté la victoire. Si cela avait été le cas, nous ne serions pas ici aujourd'hui et je ne serais pas en train de m'adresser à vous.
Je sais que je ne peux pas évoquer la question de l'argent. Mon projet coûtera 160 000 $, et il me manque 18 000 $. Vous avez peut-être reçu ces petites cartes en plastique.
Si vous allez sur notre site Web, aiwdedication.ca, vous y trouverez tous les détails de notre projet et vous pourrez, si vous le souhaitez, faire un don.
Je crois que j'ai épuisé mes quatre minutes. Je vous remercie de votre attention et vous présente mes meilleurs voeux de succès.
Des voix: Bravo!
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Merci beaucoup, monsieur Swick.
Nous avons ces coordonnées. Je crois que nous pouvons obtenir tous les renseignements nécessaires pour quiconque souhaite en avoir.
Merci, monsieur Stoffer et madame Adams, d'avoir soulevé cette question.
Nous reprenons maintenant les travaux du comité. Comme vous le savez, nous étudions les avantages. Aujourd'hui, nous entendrons un exposé sur le navigateur de bénéfices.
Maintenant que j'ai repris le fil de mes idées, je voudrais vous remercier de votre présence au comité aujourd'hui. Je sais que nous avons deux insignes au nom de Sheri et Janice. Si j'ai bien compris, vous prendrez près d'une heure, ou peut-être un peu moins, pour présenter votre exposé. Nous aurons ensuite une période de questions et réponses.
Je vous remercie de votre patience et de votre présence au comité. La parole est à vous.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je vous remercie de m'avoir invitée ainsi que Janice Burke. Je m'appelle Sheri Ostridge. Je suis la directrice principale, Communications électroniques, Marketing et Transformation, à Anciens Combattants Canada.
Nous sommes vraiment très heureuses d'être ici aujourd'hui. Nous vous parlerons d'un outil en ligne pour les anciens combattants comme M. Swick et d'autres, que le ministre Blaney, le secrétaire parlementaire et l'ombudsman des vétérans ont inauguré lundi dernier.
[Français]
Nous sommes ici aujourd'hui afin de vous présenter un nouvel outil en ligne, le Navigateur de bénéfices. Comme le ministre l'a indiqué lundi, il s'agit d'un outil qui fournit de l'information sur les programmes et les services en fonction de la situation de l'ancien combattant qui l'utilise.
[Traduction]
Le « navigateur de bénéfices » représente une importante amélioration de la façon dont les vétérans pourront accéder à des renseignements concernant les services et avantages offerts par notre ministère.
Monsieur le président, nous avons distribué des exemplaires — j'espère que tout le monde en a — d'une présentation en anglais et en français. J'invite les membres du comité à examiner avec moi la deuxième diapositive.
Je vais vous présenter un bref aperçu pour expliquer en quoi consiste le navigateur. Vous avez la version française à gauche et la version anglaise à droite. Ma collègue, Janice Burke, vous donnera des renseignements sur un nouvel élément important du navigateur de bénéfices. Nos politiques sont maintenant présentées en ligne pour la première fois. C'est une chose dont nous sommes vraiment enchantés. Ensuite, nous passerons à une démonstration du navigateur, qui prendra 10 à 15 minutes.
Nous allons maintenant passer à la diapositive 4. Nous passerons rapidement en revue l'aperçu.
Les améliorations continuent. Je sais que le comité a beaucoup entendu parler des progrès réalisés au ministère pour améliorer les services offerts aux anciens combattants. Nous sommes vraiment très heureux parce que nous croyons que cela fait partie des progrès que notre ministère a faits. Nous nous efforçons d'offrir davantage d'options en ligne pour mieux communiquer, pour présenter les choses en langage clair et pour mettre en oeuvre d'autres initiatives.
Nous rationalisons les processus internes et modernisons nos politiques afin de faciliter les choses aux anciens combattants et de leur éviter les complications et les obstacles bureaucratiques. Nous avons vraiment fait des progrès à cet égard.
La mise au point du navigateur de bénéfices est le fruit d'un vrai travail de partenariat. Un prototype avait été élaboré comme outil interne au Bureau de l'ombudsman. Les membres du personnel de ce bureau avaient besoin d'un accès rapide et central à des renseignements précis d'ACC. Il y avait donc beaucoup de va-et-vient entre nos sites Web. Le navigateur crée un genre de plate-forme qui leur permet de faire leur travail. C'est ainsi qu'a commencé le processus du navigateur de bénéfices.
Nous avons collaboré avec le Bureau de l'ombudsman et avons adopté nous-mêmes son système. Nous avons commencé à l'échelle interne. Après quelques essais pilotes, nous avons repensé l'outil et l'avons produit pour notre propre personnel, dont les besoins sont différents. Par suite des réactions positives qu'a suscitées le navigateur interne, nous lui avons apporté quelques modifications. Nous avons également dû nous adapter aux normes des sites Web du gouvernement du Canada, ce qui nous a permis de le mettre à la disposition du public, des anciens combattants et leurs familles depuis lundi dernier. On peut trouver le navigateur sur le site veterans.gc.ca.
Nous vous présenterons une démonstration du fonctionnement du navigateur, mais, avant de le faire, je vous prie de regarder les écrans qui se trouvent à l'avant de la salle. Vous verrez que les anciens combattants peuvent, dès la première page, choisir entre deux options. C'est vraiment très visible: sur le navigateur, vous pouvez voir la silhouette d'un soldat avec, au-dessous, les options « En un coup d'oeil » et « En détail ». En cliquant sur « En un coup d'oeil », on peut voir sur une seule page l'ensemble des services et avantages. En cliquant sur « En détail », on trouve une série de questions auxquelles on peut répondre très rapidement. Il est probable qu'en moins de trois minutes, un ancien combattant peut obtenir les renseignements qui le concernent.
À part les programmes et les services, les lois et les règlements, on trouve aussi les politiques. Je vais maintenant céder la parole à ma collègue Janice, qui vous donnera un peu plus de renseignements à ce sujet.
Nous allons maintenant passer à la diapositive 7.
Bonjour. Je m'appelle Janice Burke. Je suis la directrice de l'Intégration des politiques stratégiques.
Je suis aussi très heureuse d'être ici cet après-midi pour examiner la mise en oeuvre du navigateur de bénéfices et expliquer de quelle façon il fournira aux anciens combattants et à leurs familles des renseignements plus précis et plus actuels sur nos programmes, nos services et nos politiques.
Comme l'a dit Sheri, ayant bien écouté et collaboré étroitement avec les anciens combattants, nous pouvons maintenant présenter cette information à un seul endroit pour que les vétérans et leurs familles puissent accéder à l'information dont ils ont besoin au moment voulu. L'aspect le plus intéressant de ce programme, c'est que certains renseignements, comme les politiques régissant les programmes, sont maintenant disponibles pour la première fois. C'est parce que l'un des engagements que nous avons pris dans le cadre de la transformation était de renouveler et de simplifier toutes les nouvelles politiques et de les rendre accessibles en ligne aux anciens combattants et à leurs familles.
Je suis heureuse d'annoncer que près des deux tiers de nos politiques de programmes sont maintenant accessibles dans le navigateur. Ces politiques concernent les programmes suivants: programme de traitement, réadaptation, services de transition de carrière, soutien du revenu et avantages financiers, par exemple la perte de revenus, l'allocation pour déficience permanente, la prestation de retraite supplémentaire et l'allocation d'ancien combattant.
Le tiers restant de nos politiques est actuellement en révision. Il s'agit notamment des politiques concernant les prestations d'invalidité, le Programme pour l'autonomie des anciens combattants et les soins de longue durée.
Je suis heureuse de dire que d'ici le 31 mars 2013, toutes les politiques de programmes d'ACC seront accessibles en ligne à nos anciens combattants et leurs familles.
Les nouvelles politiques sont plus faciles à comprendre. Nous avons utilisé des termes plus simples partout où nous pouvions le faire. De plus, les politiques sont présentées d'une manière plus logique et plus cohérente, avec des hyperliens aux endroits voulus pour donner accès aux documents et aux renseignements connexes.
Comme nous l'avons déjà mentionné, les anciens combattants et leurs familles peuvent maintenant pour la première fois accéder à ces politiques en ligne. Même s'il est possible de les obtenir autrement sur demande, il est plus facile de les consulter immédiatement à un seul endroit lorsqu'on en a besoin. C'était là tout l'objet de la transformation: rendre les choses plus faciles pour nos anciens combattants et leurs familles et leur assurer un meilleur accès aux services et aux programmes d'Anciens Combattants Canada.
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Pour récapituler, je dirais que, parmi les avantages que nous voyons pour les vétérans, ils pourront, comme Janice l'a dit, consulter des politiques qu'ils devaient auparavant demander au ministère et qui ne leur étaient envoyées qu'après un certain temps. Ils peuvent maintenant les consulter immédiatement en ligne, de sorte que s'ils sont en compagnie de personnes pouvant les aider, ils ont la possibilité d'y accéder très rapidement.
Les renseignements que vous allez voir sont présentés d'une manière claire et organisée, qui fait qu'il est très facile pour l'utilisateur de trouver les renseignements recherchés. C'est une expérience interactive. L'utilisateur s'identifie, puis a accès à l'information. En arrière-plan, celle-ci est triée et filtrée de façon à lui permettre d'accéder aux éléments qui comptent le plus pour lui.
Notre site Web reçoit près de 3 000 visites chaque jour. Par conséquent, pour ce qui est d'informer les gens, on peut dire que l'information a déjà beaucoup circulé. C'est un très grand avantage que nous essaierons d'exploiter. L'annonce faite lundi par le ministre, le secrétaire parlementaire et l'ombudsman a marqué le lancement de notre campagne visant à sensibiliser les gens à l'existence du navigateur de bénéfices. Nous nous attendons à encore plus de promotion, après la Semaine des anciens combattants, lorsque nous ferons une certaine publicité régionale ciblant les secteurs voisins des bases des Forces canadiennes.
Je tiens à mentionner que nous avons tenu compte de la protection de la vie privée. Je sais que les membres du comité ont entendu parler de notre approche de gestion du projet et des évaluations de la protection des renseignements personnels auxquelles nous avons procédé dans le cadre de notre engagement envers la transformation. Cette protection a été prise en compte au stade de la planification. Vous constaterez que l'un des avantages, c'est qu'à la fin du processus, les utilisateurs peuvent se faire expédier l'information par courriel, mais que les messages ne seront pas conservés. Une fois le courriel expédié, il ne sera pas stocké. Le processus est donc simple.
Comme je l'ai dit au début, les améliorations sont dans une très grande mesure le résultat de notre collaboration avec le Bureau de l'ombudsman. Nous tenons à souligner que c'est un excellent partenariat et que nous avons été enchantés de travailler aussi étroitement avec le personnel de ce bureau. Je crois que la force de notre navigateur est un peu attribuable à cette collaboration.
Monsieur le président, nous sommes prêtes à présenter la démonstration. Vous pourrez ainsi voir les rouages du système.
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J'ai aussi une suggestion à vous présenter. Cela dépend du temps dont le comité dispose, mais s'il y a des membres qui le souhaitent, ils peuvent venir regarder la démonstration sur nos écrans. Si vous pouvez suivre vous-même le cheminement, vous serez en mesure de le montrer à d'autres. Nous en serions très heureux.
Nous allons examiner deux scénarios. Nous commencerons par prendre le cas d'un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, que nous appellerons Paul. Paul accède à la page d'accueil du ministère, à veterans.gc.ca. Comme nous l'avons déjà dit, il aura le choix entre deux options: « En un coup d'oeil », à gauche, et « En détail », à droite.
Nous allons commencer par l'option « En un coup d'oeil ». Si vous avez un dispositif portable, vous pouvez l'utiliser pour avoir accès à toutes les fonctionnalités de notre application. Vous pouvez donc suivre la démonstration là-dessus. Je crois cependant que les communications sans fil ne passent pas ici. Il est donc possible que vous ne puissiez pas le faire.
Tout d'abord, Paul va cliquer sur « En un coup d'oeil » pour atteindre une pleine page de services et avantages actuellement offerts par le ministère. Il y trouvera également des liens extérieurs menant aux Forces canadiennes, au MDN et à d'autres ministères connexes. Il trouvera donc à un seul endroit tout ce qu'offrent notre ministère et les autres ministères affiliés.
Paul est un vétéran de la Seconde Guerre mondiale. Il verra, tout en haut de la page, plusieurs cases donnant accès aux guerres mondiales, aux Forces canadiennes, avec les demandes d'avant ou d'après 2006, ainsi qu'à la GRC. Comme c'est un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, il fera un double clic sur GM et verra alors, en bleu et en jaune, les listes des services et avantages qui le concernent le plus.
À droite, les liens qui ne sont pas surlignés — par exemple, l'indemnité d'invalidité et les prestations pour les survivants — sont quand même actifs et donnent rapidement accès à des renseignements. Toutefois, ils ne sont pas surlignés parce que nous avons filtré l'information afin de dire à Paul quels sont les liens les plus probables qui l'intéressent.
Je vais par exemple choisir la pension d'invalidité, que Paul voudra peut-être examiner. Il clique donc sur le lien. Sans quitter le site Web, il peut voir les différents éléments d'information liés à la pension d'invalidité, y compris les différents types et les étapes à suivre pour présenter une demande. Il peut accéder à la demande en ligne et se faire aider le long du processus. Je tiens à souligner que cela ne remplace absolument pas le service personnel. Paul a toujours la possibilité d'appeler notre numéro de téléphone 1-800 s'il a des questions à poser. Ce serait un autre moyen d'obtenir des renseignements.
Les vétérans nous ont eux-mêmes dit qu'ils souhaitent être en mesure de trouver plus de renseignements en ligne et de choisir des options « libre-service ». Pour les membres de ce groupe, c'est un outil extraordinaire. D'autres peuvent atteindre un point où ils ont des questions à poser. Ils peuvent alors se rendre dans nos bureaux ou à un centre de Service Canada ou encore nous téléphoner. D'autres vétérans s'arrêteront peut-être à cette étape.
Chaque fois que Paul cliquera sur un lien, une nouvelle fenêtre s'ouvrira, mais il aura toujours la possibilité de revenir à l'option « En un coup d'oeil ».
Nous allons maintenant reprendre à la page d'accueil pour examiner le navigateur de bénéfices. Il faut attendre quelques instants pour le laisser charger.
Dans mon bureau, le navigateur est beaucoup plus rapide qu'ici, mais cela fait partie de ce que nous faisons. Je dois ajouter que tout notre site est conçu en fonction d'ordinateur de différentes générations. Chez moi, à la maison, mon ordinateur a à peu près la même vitesse que celui-ci, contrairement à d'autres qui peuvent être beaucoup plus rapides. Le site reste quand même accessible, mais le temps de chargement peut être un peu plus long.
J'ajouterai qu'en sus de tout cela, nous avons aussi les renseignements traditionnels sur nos services et avantages, que les anciens combattants peuvent consulter dans nos bureaux ou qu'ils peuvent nous demander de leur expédier par la poste. Nous n'avons pas concentré toute l'information en ligne. Nous avons encore de multiples voies d'accès. Les enquêtes sur la satisfaction de notre clientèle ainsi que d'autres sondages nous ont révélé à maintes et maintes reprises que différents publics aiment recevoir l'information de différentes façons. Nous respectons bien sûr toutes ces préférences.
Voyons maintenant le navigateur de bénéfices.
Les gens viennent ici pour examiner les avantages auxquels ils ont accès. Je vais prendre l'exemple de Charlotte, qui a récemment été libérée par les Forces canadiennes. Elle ira donc cliquer sur la case « Je suis un membre ou un vétéran de la Force régulière ». Avant de le faire nous-mêmes, nous jetterons d'abord un coup d'oeil rapide sur les autres options.
Il y a différents groupes: les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, les anciens combattants alliés, les membres ou les vétérans de la GRC, les membres ou les vétérans de la Force de réserve, les vétérans de la guerre de Corée, les vétérans alliés de la guerre de Corée et les membres de la famille ou les survivants.
Bien sûr, ces différentes cases représentent les groupes que nous desservons, mais elles se fondent aussi sur les renseignements que nous tenons de notre centre d'appel et de notre personnel de première ligne, qui connaît le mieux nos vétérans et leur façon de se voir eux-mêmes. Par exemple, on peut être à la fois membre des Forces canadiennes et de la Force de réserve. On aurait donc un choix à faire, mais la destination reste la même. Il est donc important de savoir comment les vétérans se voient eux-mêmes lorsqu'ils arrivent sur le site.
Nous allons maintenant cliquer sur « Je suis un membre ou un vétéran de la Force régulière ». Charlotte cherche des renseignements. Elle verra un menu déroulant qui offre un choix: Est-elle un membre actif ou a-t-elle été libérée? Dans ce cas, elle choisira « et j'ai été libéré(e) », puis cliquera sur « Suivant ».
Une fois de plus, elle aura à répondre à quelques questions rapides: A-t-elle une blessure ou un autre mal attribuable au service? A-t-elle été libérée pour des raisons médicales? A-t-elle des problèmes de santé?
Dans ce cas, Charlotte choisira l'option « et j'ai été libéré(e) pour des raisons médicales, il y a moins de 120 jours », puis cliquera sur « Suivant ».
Vous pouvez voir qu'elle a déjà eu un aperçu des différents programmes, comme l'entrevue de transition, les prestations d'invalidité, la réadaptation ou le soutien financier, qui peuvent s'appliquer à son cas.
J'insiste sur le fait que le navigateur n'est pas un outil de prise de décision. C'est un simple outil d'information. Charlotte peut naviguer entre les différents écrans, et les liens « En savoir plus… » peuvent la renseigner davantage sur des sujets particuliers.
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Oui, je peux vous donner un exemple.
Supposons que Charlotte a des problèmes aux jambes, peut-être parce qu'elle a été blessée à la jambe droite. Elle souhaite trouver des renseignements sur les avantages médicaux offerts par Anciens Combattants Canada. Elle n'a qu'à cliquer sur « Avantages médicaux ». Elle veut connaître les politiques applicables et les examiner à loisir chez elle. Elle clique sur « Soins médicaux » et accède ainsi à la politique applicable.
Il s'agit par exemple de la politique sur les « Aides à la vie quotidienne » qui la renseignera sur ce que le ministère peut lui fournir pour l'aider à se déplacer: canes, bâtons, etc. Elle peut consulter la politique en cliquant sur la rubrique « Aides à la vie quotidienne ».
La fenêtre qui s'ouvre révèle une politique très simple présentant un objectif et des critères d'admissibilité et expliquant en termes clairs les facteurs considérés pour déterminer l'admissibilité aux aides à la vie quotidienne.
Elle peut ainsi obtenir suffisamment de renseignements pour consulter, si elle le souhaite, un gestionnaire de cas et son médecin, puis Anciens Combattants Canada afin de faire approuver les aides qu'elle souhaite obtenir.
À vous, Sheri.
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Comme vous pouvez le voir, c'est simple et facile à trouver. L'accès à l'information est beaucoup plus facile qu'il ne l'a jamais été auparavant. Nous espérons que cela réduira le temps que les anciens combattants mettent à trouver les renseignements dont ils ont besoin. Pour reprendre le cas mentionné par Janice, Charlotte pourra aller voir un gestionnaire de cas pour lui poser des questions très précises parce qu'elle a eu elle-même accès aux renseignements. Cela fait partie de la recherche que les gens pourront faire.
Nous voudrons peut-être examiner la section « Lois et règlements », simplement pour avoir une idée de ce qu'on peut y trouver. Tout cela est également accessible sur le site. Les liens donnent accès à différents sites, dont celui de Justice Canada. Les lois et règlements sont présentés à l'appui des politiques. C'est encore un nouvel élément ajouté au navigateur.
L'un des avantages du système, c'est qu'au bout du compte, Charlotte pourra expédier les résultats qu'elle aura obtenus à sa propre adresse de messagerie. À mesure qu'elle aura trouvé les différents éléments des services et avantages dont elle peut se prévaloir, elle pourra se les envoyer elle-même par courriel.
Je ne sais pas, monsieur le président, si vous-même ou un autre membre du comité souhaiteriez recevoir les renseignements de Charlotte par courriel. Si vous voulez bien nous donner votre adresse, vous recevrez ces renseignements sous peu.
M. Bob Zimmer (Prince George—Peace River, PCC): Êtes-vous prête?
Mme Sheri Ostridge: Nous pouvons le faire tout de suite.
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Merci, monsieur le président. Je remercie aussi les témoins de leur présence au comité.
Je suis sûr que, pour beaucoup de vétérans qui connaissent bien l'informatique, ce navigateur sera d'une grande utilité. Je m'inquiète cependant pour ceux qui n'ont pas la même facilité ou qui n'ont pas accès à un ordinateur, surtout dans les régions rurales et du Nord qui ne disposent plus de sites du Programme d'accès communautaire. Comment ces gens pourront-ils accéder à ces renseignements?
Je voudrais examiner quelques scénarios possibles.
Sous la rubrique des soins de longue durée, j'aimerais vérifier la terminologie. Vous parlez d'un vétéran des Forces canadiennes qui a une blessure ou un autre mal attribuable au service et qui a été libéré il y a moins de 120 jours.
Tout d'abord, si ce vétéran a manqué ce délai de 120 jours, que se passe-t-il? S'il est en état de stress post-traumatique, il peut facilement avoir manqué le délai. Vous dites ensuite que c'est une personne qui a une blessure ou un autre mal attribuable au service. En général, cela fait l'objet d'une décision des responsables à laquelle la personne elle-même ne participe pas ordinairement. La personne peut supposer être atteinte d'un mal attribuable au service… Mais ce n'est pas un instrument de décision, c'est simplement une trousse d'information.
Ensuite, au sujet des soins de longue durée, vous dites que si un vétéran en a besoin, il doit s'adresser en premier au service provincial d'admission à des soins de longue durée. J'aimerais comprendre pourquoi il en est ainsi. Vous dites que le vétéran doit ensuite s'adresser à Anciens Combattants Canada. Toutefois, un vétéran qui consulte ce site ne pense pas à la province. Il pense au gouvernement fédéral. Je crois que son premier appel devrait être à AAC. Si le ministère lui dit ensuite de prendre contact avec son représentant provincial ou régional, ce serait beaucoup plus sensé. Lui dire qu'il doit communiquer en premier avec les services provinciaux est plutôt déroutant.
À l'heure actuelle, les soins de longue durée relèvent du gouvernement fédéral dans le cas des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée qui ont servi outre-mer. Cela changera une fois que les derniers survivants de la guerre de Corée auront disparu parce que les soins relèveront alors des provinces. J'aimerais savoir pourquoi le texte a été conçu ainsi et quels services seront à la disposition des vétérans. Je sais que vous avez dit qu'ils peuvent toujours accéder au numéro 1-866.
Il y a beaucoup de Canadiens, surtout parmi les vétérans des Forces canadiennes et de la GRC, qui ne sont pas familiarisés avec la technologie informatique. C'est encore un nouveau domaine pour eux. Cela est particulièrement vrai dans le cas de ceux qui sont en état de stress post-traumatique et qui se font aider par un ami ou un membre de la famille. Est-ce que le ministère organisera des séances d'information et des réunions communautaires pour donner ces renseignements? AAC devrait s'entretenir avec les responsables de la Légion et les représentants des anciens combattants pour leur montrer comment fonctionne ce système.
Je tiens d'ailleurs à vous remercier de votre présence au comité aujourd'hui.
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Si vous voulez, Janice, je peux répondre à la première question.
Monsieur Stoffer, vous avez parlé tout à l'heure des vétérans qui vivent dans des régions où il n'y a pas de sites du Programme d'accès communautaire ou qui n'ont pas accès à un ordinateur. Nous avons différentes options. Ce n'est pas notre seul outil de communication. Nous sommes très fiers d'avoir le navigateur, mais il ne répondra pas aux besoins de toute notre clientèle.
Le ministère a depuis des années la réputation de s'adapter aux besoins des anciens combattants. Notre bulletin Salut! en est un bon exemple. Nous le produisons en gros caractères parce que nous savons que nos lecteurs sont pour la plupart à un âge où ils en ont besoin. Il nous arrive donc d'anticiper avant qu'on nous le demande. C'est le meilleur scénario. Nous avons des publications que les vétérans aiment bien et que nous avons l'intention de conserver.
Pour faire la promotion d'une chose telle que le navigateur de bénéfices auprès de ceux qui n'ont pas accès, nous aurons recours à nos publications actuelles, comme le bulletin Salut!, mais nous avons aussi, comme vous l'avez dit, nos numéros 1-800 que les anciens combattants peuvent utiliser. Ils disent qu'ils n'ont pas accès à un ordinateur, mais ils ont entendu parler du navigateur et veulent que nous leur fassions parvenir une trousse d'information.
Le personnel de notre centre d'appel et de nos bureaux a une bonne formation. Il a accès au navigateur et peut donc s'en servir pour trouver l'information recherchée par le client et la lui expédier par la poste. Ces différentes voies de communication seront maintenues car le navigateur ne conviendra pas à certains anciens combattants.
Nous constatons aussi, sur la base des réactions que nous recueillons, que notre clientèle compte de plus en plus de membres de la famille, qui s'adressent au ministère au nom de l'ancien combattant. Même si celui-ci n'a pas accès à un ordinateur, dans bien des cas, les membres de la famille peuvent en disposer.
Vous avez mentionné les bases des Forces canadiennes. Nous organisons constamment des ateliers dans le cadre du Service de préparation à une seconde carrière. Je crois que notre ancienne collègue Colleen Soltermann a déjà parlé à votre comité de nos activités de rayonnement. Nous allons dans les bases pour tenir des réunions dans les centres de ressources pour les familles des militaires. Nous pouvons alors leur parler aussi bien des nouveaux outils que des outils traditionnels. Ainsi, les vétérans et leurs familles savent qu'ils peuvent choisir le moyen d'information qui leur convient le mieux.
J'espère avoir répondu à votre question.
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Notre site Web compte environ 200 000 pages. Cela vous donne une idée de l'étendue de l'information présentée. Beaucoup d'entre vous savent sans doute que les sites ont énormément évolué dans les 5 à 10 dernières années. Lorsqu'Anciens Combattants Canada a établi son premier site dans les années 1990, on n'y trouvait essentiellement que quelques brochures. On avait numérisé quelques documents qu'on avait ensuite affichés sur le Web. Depuis, nous avons incroyablement progressé. Aujourd'hui, l'information est créée d'une manière interactive.
Cela étant dit, une partie de l'information placée sur le Web dans les années 1990 reste encore utile. Il nous fallait donc trouver un moyen de chercher rapidement l'information qui intéresse particulièrement chaque client. Bien entendu, les visiteurs ne viennent pas consulter les 200 000 pages du site. D'ailleurs, beaucoup de ces pages concernent le Mémorial virtuel de guerre du Canada, que nous avons établi pour honorer les Canadiens que nous avons perdus dans les différentes guerres. Les anciens combattants qui se posent des questions sur les services et les avantages du ministère consultent rarement ces pages.
Le navigateur est important parce qu'il guide le client. Je crois qu'il mène à 48 pages de départ. En même temps, la base d'origine est toujours là. Si les anciens combattants ont besoin de l'information, elle est encore disponible.
Comme partout ailleurs dans l'administration fédérale, une partie de notre travail porte sur les normes à respecter sur le Web. Les ministères examinent leurs sites pour s'assurer que le contenu est à jour, qu'il n'y a pas de redondances et de banalités et que l'information présentée est la meilleure dont on dispose. La qualité des renseignements dans les deux langues est pour nous prioritaire.
Vous avez fait l'éloge de la facilité et de la rapidité de votre site Web. Vous avez dit que grâce à votre démonstration, on avait pu constater à quel point c'était facile.
Vous savez, il y a beaucoup d'anciens combattants dans ma circonscription. Mon bureau est tout près de l'hôpital Sainte-Anne. Je suis constamment en contact avec eux. La plupart d'entre eux ne veulent pas communiquer avec mon bureau par courriel. On doit toujours leur donner des rendez-vous. Je crains que certains anciens combattants ne soient pas à l'aise avec le site Web. Présentement, il y a toujours des personnes qui peuvent répondre aux demandes par téléphone, mais dans l'avenir, ces gens seront-ils encore là?
Vous avez aussi mis en opposition le service très rapide du site Internet et le service très lent par ligne téléphonique quand on veut obtenir les documents. Or, je souhaite que les systèmes existants ne disparaissent pas.
Je voudrais aussi souligner que je ne trouve pas qu'il soit très facile de naviguer sur le site Web. En fait, quand on arrive à la page d'accueil, il y a deux options: « Avantages en un coup d'oeil » et « Vos avantages en détail ». Si on clique sur « Avantages en un coup d'oeil », on arrive sur une page où il y a 44 choix: il y a 20 choix sous la rubrique « Services et avantages », 6 choix sous la rubrique « Lois et règlements », 7 choix sous la rubrique « Programmes et services des FC/MDN », 6 choix sous la rubrique « Autres soutiens » et 5 choix sous la rubrique « Ministères fédéraux reliés ».
Mettons-nous dans la peau d'une personne qui a un problème de santé et qui veut aller consulter votre site Web. Parmi ces 44 choix, 6 sont liés à la santé: « Soins de longue durée », « Avantages médicaux », « Assurance-santé collective », « Règlement sur les soins de santé pour anciens combattants », « Services de santé » et « Santé mentale ».
Je ne trouve pas que ce soit si simple. Je pense à un ancien combattant qui a des problèmes de santé, qui est stressé, qui est âgé, qui n'a pas nécessairement d'aide et à qui on a dit que c'était très long de communiquer avec le ministère pour obtenir la version papier de certains documents. Il se rend sur le site et il doit choisir une de ces options. Vous venez de nous confirmer qu'il y avait 200 000 pages sur ce site. Je trouve que c'est très difficile. Je me demande en quoi cela pourra servir l'ancien combattant qui a de la difficulté et comment il pourrait être bien servi par le site Web.
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Je vais essayer de vous répondre.
L'idée du navigateur de bénéfices est de s'assurer que les anciens combattants et leurs familles, de même que les voisins et les groupes de soutien qui s'intéressent aux services offerts puissent trouver les renseignements voulus. Il n'est pas du tout nécessaire que les anciens combattants ou des membres de leur famille décident des services ou des avantages auxquels ils veulent accéder ou qu'ils veulent demander.
Comme vous l'avez signalé, le site semble complexe, mais c'est parce que nous avons une multitude de programmes et que nous offrons de nombreux soutiens aux anciens combattants. Voilà ce qui rend le système complexe. Si nous n'avions eu que deux ou trois programmes, l'aspect aurait été beaucoup plus simple, mais, compte tenu du nombre de services offerts, c'est une bonne chose que le navigateur ait cet aspect.
D'après ce que nous avons pu voir et constater, les anciens combattants souffrant d'une affection mentale fonctionnent pour la plupart très bien et sont en mesure d'accéder à l'information présentée sur des sites Web et ailleurs. S'ils connaissent une période de crise ou ne se sentent pas bien, c'est ordinairement un membre de la famille qui accède à l'information. C'est vraiment très bien pour les membres de la famille et les membres des groupes de soutien qui souhaitent se renseigner sur les programmes. C'est vraiment…
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Bonjour. Je vous remercie d'être parmi nous.
Lorsque je vois des sites comportant autant de texte, je me dis qu'il faut aimer lire. En effet, comme on passe d'un lien à un autre, puis à un autre, on doit beaucoup lire et être très alerte pour garder le fil de toute cette information.
Si quelqu'un a droit à une prestation d'invalidité, il peut aussi avoir droit au Programme pour l'autonomie des anciens combattants. Par contre, si je me fie à votre section « Soins de longue durée », j'en conclus que ça peut retomber sur la même chose. La personne doit avoir son service d'admission à la province et doit retourner à Anciens Combattants, et elle peut aussi avoir droit au Programme pour l'autonomie des anciens combattants.
Je me demande, en voyant tout cela, si vous ne craignez pas que vos lignes téléphoniques deviennent surchargées.
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Je peux répondre à cette question. Il est tout à fait possible de présenter une demande en ligne. Il y a partout un bouton « Contactez-nous ». Si l'utilisateur a une question sur un sujet particulier — même si elle n'a rien à voir avec le contenu de la page qu'il consulte —, il peut nous contacter. Le ministère vérifie les messages reçus. Les responsables y donnent suite immédiatement ou les transmettent aux secteurs compétents du ministère.
Quant au niveau de détail, il y a quelques facteurs à considérer. Aujourd'hui, nous vous avons fait une démonstration assez rapide. Je dirais que, d'une certaine façon, l'environnement était un peu artificiel. Nous vous avons présenté un bref aperçu parce que nous ne voulions pas prendre trop du temps du comité.
La réaction des utilisateurs au navigateur dépendra vraisemblablement, comme vous l'avez dit, de leur degré de connaissance de l'informatique et peut-être de leur état de santé. Encore une fois, nous sommes déterminés à prendre en considération les besoins de nos anciens combattants, et nous sommes parfaitement conscients du fait qu'un seul site Web ne peut pas répondre à toutes les questions. Nous nous sommes engagés à améliorer constamment les choses.
Nous attendrons les réactions des anciens combattants dans les prochains mois et leur demanderons s'ils trouvent que nous leur donnons trop d'information en réponse à leurs questions. Faut-il réduire la quantité d'information? Il suffirait peut-être de présenter de grands titres. Voilà le genre de questions auxquelles nous essaierons de répondre grâce à nos essais auprès des groupes cibles. Nous serons ensuite en mesure d'adapter le système en conséquence. En effet, sans savoir ce que pensent les utilisateurs eux-mêmes…
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Merci, monsieur le président. J'ai beaucoup apprécié l'information que vous nous avez présentée.
Il n'y a pas de doute que le navigateur mettra de l'information à la disposition de ceux qui peuvent y accéder, ce qui est une bonne chose. Je note que vous avez déjà reconnu qu'il est compliqué de naviguer dans le système. Certaines des préoccupations qui vous ont été transmises concernaient la possibilité pour les gens qui ne peuvent pas accéder à cette information de communiquer avec un être humain. C'est la première chose.
Ensuite, où tout cela nous mène-t-il? Dans d'autres domaines où les Canadiens traitent avec des services gouvernementaux ou doivent accéder à de tels services, que ce soit dans les pêches pour demander ou renouveler un permis ou dans un autre secteur, les gens doivent maintenant faire leurs démarches en ligne. Beaucoup de gens n'ont pas encore accès à un ordinateur ou ne savent pas comment s'en servir. Ensuite, quand ils essaient de communiquer avec un être humain, on leur dit d'aller consulter un site Web. Nous recevons tous les jours des appels à ce sujet à notre bureau de Dartmouth.
Voilà les préoccupations que j'ai. Je crois que c'est inquiétant. Que pouvez-vous dire? Je suis sûr que vous faites de votre mieux dans les circonstances pour dispenser d'importants services, mais je dois vous faire part de ces craintes au nom des vétérans des Forces canadiennes et de la GRC qui vivent dans ma circonscription et qui peuvent avoir des difficultés pour accéder à l'information et parler à un être humain.
Qu'avez-vous à me dire à ce sujet?
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Oui, c'est tout à fait exact.
Je crois que les visites à domicile sont une caractéristique exclusive d'Anciens Combattants Canada. Nos gestionnaires de cas vont rendre visite aux vétérans et à leurs familles. Ils font des évaluations et travaillent avec leurs clients. Ils fournissent des renseignements face à face. De plus, en ce qui concerne le service personnel, les vétérans pourront maintenant obtenir des renseignements sur les programmes dans plus de 600 sites répartis un peu partout dans le pays.
Par conséquent, pour ce qui est de la diffusion de l'information, nous avons certainement accru la portée de nos communications avec les anciens combattants, y compris ceux des collectivités rurales, par rapport à la situation qui existait il y a deux ans. Nous collaborons davantage avec des organisations communautaires pour diffuser de l'information sur les programmes et les services.
De plus, nous sommes en contact étroit avec les fournisseurs de services et les professionnels de la santé qui s'occupent de nos anciens combattants. Ceux-ci sont de mieux en mieux renseignés sur les avantages et services offerts par Anciens Combattants Canada et peuvent donc donner des renseignements utiles à leurs patients.
Cela nous donne une idée de ce que l'avenir nous réserve. Qui aurait pu penser, il y a seulement cinq ou six ans, que nous aurions une application mobile permettant d'accéder à de multiples plates-formes?
Beaucoup des anciens combattants qui font partie de notre clientèle sont assez jeunes pour être très au courant des nouvelles technologies. Nous avons beaucoup parlé aujourd'hui des vétérans qui n'ont pas accès au navigateur, mais il y en a aussi des milliers qui nous disent qu'ils veulent avoir des applications mobiles. Ils nous demandaient déjà le courrier électronique et des choses telles que Mon dossier à ACC. C'est notre réponse à leurs vœux.
Quant à l'application mobile et à ce que nous vous avons montré aujourd'hui, toutes les fonctionnalités que vous avez vues sont accessibles sur les téléphones intelligents et sur de multiples plates-formes. Nous sommes vraiment très heureux d'avoir pu réaliser cela. Nous avons également une application mobile pour les commémorations et la Semaine des anciens combattants. C'est un aspect vraiment très intéressant. La demande a été très élevée.
Nous avons également un lien qui permet d'utiliser une application mobile pour trouver l'adresse des bureaux et savoir où auront lieu les cérémonies de la Semaine des anciens combattants. Nous nous servons de la technologie de la géocartographie. À l'aide d'un iPhone ou d'un autre dispositif mobile, les gens n'ont par exemple qu'à taper leur code postal pour trouver le service le plus proche le Jour du souvenir.
Encore une fois, nous essayons de répondre aux besoins des utilisateurs. Nous continuons à diffuser les renseignements non seulement au sujet des services et des avantages, mais aussi en ce qui a trait aux cérémonies commémoratives.