:
Merci, monsieur le président.
Nous offrons nos meilleurs voeux au président.
Je suis heureux d'être ici ce matin en compagnie de la sous-ministre d'Anciens Combattants Canada, Mary Chaput.
J'aimerais prendre quelques minutes pour vous parler de ce que nous faisons pour les anciens combattants.
[Français]
Avant la mise en place de notre initiative de réduction de la paperasse, il y avait beaucoup de formulaires et d'appels téléphoniques nécessaires pour réaliser des demandes à nos services ou nos programmes. Grâce à ce plan, la plupart des appels, formulaires ou courriels ont disparu.
[Traduction]
Avant l'initiative de réduction de la paperasse, les anciens combattants devaient envoyer un nombre incalculable de reçus pour les services du PAAC qu'ils étaient déjà autorisés à recevoir. Nous avons donc procédé à une réforme en profondeur de ce programme qui est destiné aux anciens combattants et à leur famille.
Grâce à nos efforts, les anciens combattants reçoivent maintenant une réponse à leur demande de prestations quelques semaines plus rapidement qu'auparavant, et plus de 85 % des demandes présentées au gouvernement fédéral sont confirmées, ce qui veut dire un « oui ».
[Français]
Notre gouvernement, le et moi en tant que ministre sommes déterminés à offrir l'aide et l'assistance aux vétérans et à leur famille afin de leur fournir les outils nécessaires pour qu'ils réalisent une transition en douceur et réussie. Nous avons beaucoup de pain sur la planche et nous sommes attelés à la tâche. C'est la raison pour laquelle je suis ici ce matin. J'ai deux demandes à faire aux membres du comité.
Ces deux initiatives sont mentionnées dans le Budget supplémentaire des dépenses (C) — donc de l'année financière en cours — et dans le Budget principal des dépenses pour la prochaine année financière que notre gouvernement a déposé lundi dernier à la Chambre.
[Traduction]
Chaque membre a reçu un diagramme qui montre le montant total des dépenses depuis 2005. On y voit clairement que le budget des Anciens Combattants a connu une augmentation phénoménale depuis 2006.
Je dis toujours que nous sommes là pour répondre aux besoins de nos anciens combattants, que c'est la mission de notre organisation. Pour vous donner des chiffres, Anciens Combattants avait un budget d'à peu près 2,8 milliards de dollars en 2005, et aujourd'hui, je demande des crédits pour plus de 3,6 milliards de dollars.
Comme vous pouvez le constater, il s'agit d'une augmentation de 800 millions de dollars en faveur de nos anciens combattants, et 90 % de ce montant se retrouve directement dans leurs poches.
Notre travail n'est pas encore terminé cette année. C'est pourquoi je vous demande d'approuver le Budget supplémentaire des dépenses (C) et, bien sûr, le budget principal pour l'an prochain.
Pour terminer la présente année financière, je vous demande donc d'approuver un montant supplémentaire de 44 millions de dollars dans le Budget supplémentaire des dépenses (C) qui sera consacré principalement au Programme pour l'autonomie des anciens combattants, le PAAC, au programme d'allocations pour perte de revenus, qui se trouve au coeur de la nouvelle charte, et à celui pour l'éducation des enfants.
[Français]
Ce matin, je suis confiant qu'au terme de la rencontre, je serai en mesure d'avoir votre appui pour continuer à faire en sorte que le gouvernement canadien puisse offrir à nos vétérans et à leur famille les bénéfices et les programmes auxquels ils ont droit et qu'ils méritent.
Le programme pour l'autonomie des anciens combattants vous est bien sûr familier. C'est un programme très concret qui a un impact direct dans la vie de nos vétérans et leur permet de faire le déneigement des entrées en hiver, la tonte de la pelouse en été, l'entretien ménager, le lavage des fenêtres et ainsi de suite. Il est offert à nos vétérans blessés et à leur famille.
Avec l'initiative de réduction de la paperasse que nous avons mise en oeuvre, les vétérans reçoivent maintenant des paiements à l'avance, soit deux fois par année, et n'ont plus à soumettre des reçus pour de petits montants qui étaient remboursés subséquemment plusieurs semaines après que le service leur ait été dispensé.
[Traduction]
Depuis le 1er janvier, plus de 17 000 anciens combattants et leurs veuves ont reçu un premier montant en moyenne de 1 300 $ pour ces services très importants. Je ne peux pas parler d'un cas particulier, bien sûr, mais prenons l'exemple d'un ancien combattant qui habite à Toronto et qui est âgé de 86 ans. Sous l'ancien programme pour l'autonomie, il devait remplir un formulaire chaque fois qu'il obtenait un service, y joindre le reçu, poster le tout à Anciens Combattants et attendre quelques semaines avant de recevoir son argent. Cela prenait presque tout son temps. Chaque mois, il devait passer des heures au téléphone avec Anciens Combattants pour savoir où en était son chèque et régler des questions administratives.
Maintenant, il reçoit un montant à l'avance. Il peut prendre entente avec son fournisseur de services pour le paiement et n'a plus à faire affaire constamment avec Anciens Combattants. Les anciens combattants doivent, bien sûr, encore conserver leurs reçus, mais ils n'ont plus à les soumettre chaque fois pour être remboursés. On élimine ainsi des millions de transactions. C'est un avantage pour cet ancien combattant de 86 ans qui habite à Toronto, tout comme pour celui qui habite à l'Île-du-Prince-Édouard, au Manitoba ou en Saskatchewan. Partout au pays, les anciens combattants reçoivent un montant d'argent à l'avance dans le cadre du Programme pour l'indépendance des anciens combattants.
[Français]
Ce matin, la raison pour laquelle je suis ici est justement pour parler du programme pour l'autonomie des anciens combattants.
[Traduction]
C'est la raison pour laquelle je prends quelques minutes ce matin pour vous parler de ce programme. C'est la raison pour laquelle je suis ici pour réclamer des crédits supplémentaires au titre du Budget supplémentaire des dépenses (C). J'espère obtenir votre appui, car c'est pour nos anciens combattants. Voilà donc ce qui concerne le Budget supplémentaire des dépenses (C).
L'élément central pour la prochaine année financière, c'est bien sûr le Budget principal des dépenses. C'est ce qui permettra au ministère, au gouvernement, d'offrir à nos anciens combattants les services dont ils ont besoin.
[Français]
Ce matin, je vous demande l'autorisation d'investir 3 637 millions de dollars pour nos anciens combattants au cours de la prochaine année financière. Il s'agit d'une augmentation de 69 millions de dollars comparativement à cette année. Ces chiffres peuvent sembler élevés, mais permettez-moi de vous dire comment ils sont ventilés.
En fait, pour soutenir les anciens combattants et leur famille, nous prévoyons verser plus de 38 000 prestations d'invalidité et continuer à verser les paiements directement aux anciens combattants pour des invalidités liées à leurs services.
Nous allons également soutenir près de 700 anciens combattants pour des services de transition de carrière.
Nous soutenons également les conjoints et conjointes de nos anciens combattants qui sont décédés, soit les veufs et les veuves. Près de 38 000 personnes ont également droit au programme pour l'autonomie des anciens combattants. On traitera 5 000 demandes de réadaptation et plus de 9 000 anciens combattants bénéficieront de soins de longue durée grâce au partenariat avec les provinces. Bien sûr, certains aménagements sont parfois nécessaires en fonction des invalidités pour permettre à nos anciens combattants de demeurer chez eux.
Ce matin, je pense que nous avons ensemble une belle occasion de réitérer notre engagement envers les anciens combattants. C'est la raison pour laquelle je suis confiant que je vais obtenir votre appui pour le Budget supplémentaire des dépenses (C) et terminer l'année financière en cours, principalement en ce qui a trait au programme pour l'autonomie des anciens combattants, et que j'aurai aussi votre appui pour le Budget principal des dépenses pour l'année 2013-2014.
[Traduction]
Je suis prêt à répondre à vos questions.
Merci.
:
Oui, bien sûr. Je tiens aussi à vous féliciter pour l'initiative Embaucher un ancien combattant. Nous recevons de bons commentaires de sociétés partout au pays qui veulent embaucher des anciens combattants.
Nous avons plus de 5 000 militaires qui quittent l'armée chaque année. Certains sont prêts à prendre leur retraite, mais d'autres veulent continuer à travailler, qu'ils quittent l'armée de manière volontaire ou pour des raisons médicales.
Un bon exemple de réduction de la paperasse, c'est très certainement les formulaires. Les anciens combattants nous ont souvent dit qu'ils avaient une panoplie de formulaires différents à remplir. Jusqu'à maintenant, le ministère a réussi à en éliminer 250. Les gens du ministère ont donc réussi à faciliter la vie des anciens combattants sur ce point.
De plus, comme je l'ai déjà mentionné, nous avons simplifié les procédures dans le cadre du Programme pour l'autonomie des anciens combattants, et nous adoptons la même approche pour ce qui est des frais de déplacement pour raisons médicales. Lorsqu'un ancien combattant doit se rendre à un centre médical pour consulter un spécialiste, il peut se faire rembourser ses frais de déplacement.
On procédait là aussi de la même façon. L'ancien combattant devait remplir un formulaire, joindre la facture et attendre que sa demande soit traitée. Cela prenait du temps, mais c'était une tâche administrative de routine. Nous leur verserons donc maintenant un paiement à l'avance, puisque nous avons une bonne idée des besoins de chacun. Voilà un autre exemple.
Le PAAC, les soins de santé et l'élimination des formulaires sont donc trois bons exemples de nos efforts pour réduire la paperasserie.
De plus, la première mesure que nous avons prise a été de communiquer plus clairement avec les anciens combattants. Vous vous demandez sans doute ce que cela a à voir avec la réduction de la paperasse. Eh bien, nous nous sommes rendu compte qu'en ayant des communications plus claires, comme l'avait demandé l'ombudsman, les anciens combattants comprennent mieux les décisions et les procédures et font moins de demandes. On réduit donc les tracasseries administratives.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour, monsieur le ministre.
J'aimerais que vous nous parliez de votre voyage à Charlottetown le mois dernier. Je vous ai interrogé en Chambre pendant la période des questions, mais je pense que vous avez manqué de temps pour me donner une réponse complète.
Le mois dernier, vous vous êtes rendu à Charlottetown et vous avez annoncé aux médias locaux que vous les rencontreriez pour une entrevue le vendredi après-midi qui serait frappée d'embargo jusqu'à 17 heures. Les employés du ministère avaient été avertis de la chose, mais ils ne savaient pas pourquoi votre venue était entourée d'un tel mystère et pourquoi rien ne serait annoncé publiquement avant 17 heures. Vous comprendrez qu'en raison des compressions au ministère et des compressions disproportionnées dans la fonction publique au sein de ma province, les employés étaient proprement terrifiés.
Monsieur, ceux qui vous ont conseillé d'agir ainsi travaillent, je présume, à Ottawa, car les gens n'ont de toute évidence aucune idée à l'administration centrale du niveau de stress engendré par les compressions qui ont été effectuées. Il n'y a probablement rien de pire pour un habitant de Charlottetown que de s'entendre dire: « Je viens d'Ottawa et je suis ici pour vous aider. »
Donc, lors de votre venue à Charlottetown, monsieur, vous avez fait deux annonces qui étaient frappées d'embargo jusqu'à 17 heures le vendredi après-midi. Voici la page couverture du Guardian. L'une des annonces concernait l'ouverture d'un bureau d'accès. Ce que vous n'avez pas dit à ce moment et dont j'aimerais obtenir la confirmation aujourd'hui, c'est que ce bureau d'accès remplacera un bureau de district et que deux employés à temps plein y travailleront. J'aimerais que vous me confirmiez que le bureau d'accès aura deux employés à temps plein.
L'autre annonce que vous avez faite le vendredi, et je lis ce qui est paru dans The Guardian:
... trois postes de directeur général seront créés au bureau d'Anciens Combattants Canada à Charlottetown.
Les trois postes, soit directeur général des communications, directeur général des finances et directeur général du programme Le Canada se souvient, seront tous affichés à l'externe et les titulaires devront habiter et travailler à l'Île-du-Prince-Édouard.
Je vous invite maintenant à préciser ce que vous avez dit aux médias locaux, car vous savez aussi bien que moi qu'il ne s'agit pas de nouveaux postes. Vous savez aussi bien que moi que deux de ces postes ont toujours été basés à Charlottetown, et que le troisième, qui avait déjà été annoncé en mai dernier, ne s'est pas encore matérialisé.
Vous avez un M. Schwenker qui me traque sur Twitter, et chaque fois que je dis quelque chose qui lui semble incorrect, il me corrige. De toute évidence, il ne sait pas comment communiquer avec The Guardian pour corriger ces faussetés, et c'est pourquoi je vous demande de le faire.
Voici donc mes deux questions. Pourriez-vous nous confirmer qu'il n'y aura que deux employés à temps plein qui travailleront au bureau d'accès? Pourriez-vous mettre les choses au clair concernant votre annonce au sujet des postes de directeur général qui ont prétendument été créés?
Merci, monsieur.
:
Je vous remercie de poser la question.
J'espère que vous aurez le temps d'en poser une autre. Je vais être aussi bref que possible.
[Français]
Tout d'abord, je dois dire que ce sont de nouveaux concours pour trois postes existants, effectivement. Comme vous le savez, lorsque j'ai été nommé à mes fonctions, le poste de directeur des communications était basé à Ottawa. Comme vous pouvez le voir, il est maintenant basé à Charlottetown. Il y a eu un premier concours. Malheureusement, il n'y a eu aucun candidat. C'est la raison pour laquelle nous lançons un deuxième concours. Il est ouvert à tous les Canadiens et à tous les gens de l'Île-du-Prince-Édouard. Je souhaite vivement pourvoir ces trois postes à Charlottetown, et j'ai bon espoir d'y parvenir.
Comme vous l'avez dit, Charlottetown est, il faut le rappeler, le vaisseau amiral du ministère des Anciens Combattants du gouvernement canadien. C'est le seul ministère qui se trouve en région au pays. Je crois que vous pouvez en tirer une fierté légitime. Je suis très conscient de l'impact des retombées économiques régionales du bureau des Anciens Combattants à Charlottetown.
Je vais maintenant répondre à votre deuxième question, celle sur le centre d'accès. J'estime qu'il est tout à fait normal, lorsque plus de 1 000 employés sont dévoués au service des anciens combattants, que ces vétérans de Charlottetown aient directement accès au quartier général, c'est-à-dire à l'agence centrale.
:
Je vous remercie de votre question.
Selon mon expérience personnelle en tant que député, je dirais que les anciens combattants vont naturellement s'adresser à leur député, puisqu'il est le lien entre eux et le gouvernement pour lequel ils ont servi le pays. Peu importe votre parti, il est important, en tant que député, de toujours faire bon accueil aux anciens combattants, de les écouter et, bien entendu, de me transmettre leurs demandes, comme le font déjà bien des députés. En réalité, je dois vous dire que je suis toujours impressionné par le degré d'engagement des députés envers leurs anciens combattants.
De façon plus générale, j'invite tous les députés à prendre des initiatives au cours de l'Année des vétérans de la guerre de Corée. D'anciens combattants de cette guerre, on en trouve partout au pays. Je remercie la présidence d'avoir soulevé cette question. Je pense que c'est une belle occasion qui se présente à nous.
Je veux vous dire à l'avance que, cette année, la semaine du Souvenir saluera tous les anciens combattants, mais que nous accorderons une attention particulière à ceux de la guerre de Corée. Pourquoi? Parce que, bien sûr, il y a 60 ans, en 1953, ces Canadiens sont allés à l'étranger pour défendre la liberté dans un pays qui, aujourd'hui, arrive au 13e rang dans le monde, sur le plan de la puissance industrielle. Je m'enorgueillis souvent des Samsung, Hyundai, Kia, Daou et autres entreprises coréennes qui font partie de notre quotidien. C'est aux sacrifices des Canadiens que les Coréens doivent le succès de leurs entreprises.
Oui, nous mettrons l'accent sur l'Année des vétérans de la guerre de Corée, et nous sensibiliserons les gens. C'est l'autre mandat. Mon ministère peut travailler avec tous les députés pour faire connaître les histoires et pour éveiller la curiosité des Canadiens au sujet de la guerre de Corée. Les Canadiens y étaient. Qu'est-ce qu'ils ont fait? Qu'est-ce qu'ils ont accompli? Quelles ont été les grandes batailles? Qui a participé? Ce sont les questions auxquelles nous cherchons à répondre. C'est une partie importante de notre mandat.
Aujourd'hui, je demande de l'argent qui ira principalement dans les poches des vétérans, mais... et le comité a déjà approuvé cela, étant donné que la première étude de la présente session portait sur les célébrations commémoratives. Il y a des dates importantes, alors c'est pour cela.
Je terminerai en vous disant que vous pouvez aussi intervenir en encourageant les entreprises de vos circonscriptions à engager des vétérans. L'appétit et la volonté sont grands, alors nous pouvons faciliter cela. Mon ministère, nos ressources et des organisations caritatives comme True Patriot Love et La Compagnie Canada collaborent à notre initiative Du régiment aux bâtiments. Il y a beaucoup d'initiatives. Bien entendu, nous travaillons aussi avec une société au sein du comité sur la transition des vétérans. Elles sont là pour donner à nos vétérans des façons de s'intégrer dans la vie civile. C'est une façon d'aider les vétérans et de donner un sens à leur vie après leur carrière militaire, tout comme certains qui sont devenus des politiciens.
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Le montant, ou le delta — le montant additionnel en vertu du Budget supplémentaire des dépenses (C), s'il est adopté —, a effectivement augmenté à près de 40 millions de dollars. Le ministère et les vétérans ont besoin de ces fonds pour deux raisons.
La principale raison, c'est que, comme l'a souligné le ministre, le programme est passé d'un programme de contribution à un programme de subvention. Cela signifie qu'au lieu de rembourser les vétérans pour leurs dépenses, nous leur fournissons les fonds à l'avance. Ainsi, ils n'ont pas à payer de leur poche.
En raison du changement dans la séquence de paiement — le montant est le même, mais il est déboursé plus tôt —, les fonds figurent plus tôt au bilan. C'est pourquoi on remarque une augmentation du montant total.
C'est ce qui explique, en partie, l'augmentation de 40 millions. L'autre raison, c'est l'augmentation du nombre de participants et les services qu'ils utilisent.
Comme vous le savez, il y a les dépenses liées à l'entretien ménager et du terrain, mais il y a aussi celles liées à l'hygiène personnelle des participants. Un vétéran vivant toujours à domicile peut avoir besoin de l'aide d'un préposé quelques fois par semaine pour prendre soin de son hygiène personnelle. Le programme offre ce service. Il s'agit d'un service plus dispendieux et l'augmentation du nombre de participants qui utilisent ce service fait augmenter de manière disproportionnée les dépenses du programme.
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Quelques percées technologiques changent actuellement de fond en comble le travail des employés. Vous avez probablement entendu parler des gestionnaires de cas qui se dotent, pendant une période d'essai, de la technologie mobile. Elle permet de rencontrer partout les anciens combattants, que ce soit chez eux ou dans un Tim Hortons, et de régler avec eux le dossier des prestations qu'ils reçoivent et de celles dont ils pourraient avoir besoin. Voilà un exemple de changement dans le travail des gestionnaires de cas.
Aux Anciens combattants, la nouvelle technologie se révèle notamment utile pour l'obtention des dossiers du ministère de la Défense nationale, sur les états de service, et ceux de Bibliothèque et Archives, les dossiers consécutifs au départ des anciens combattants de l'administration fédérale. Dans les deux cas, des copies papier circulaient physiquement dans le ministère au fur et à mesure des besoins. Actuellement, nous obtenons les dossiers de plus en plus sous forme électronique, ce qui permet à plus d'un employé d'y travailler en succession très rapide.
Dans l'obtention des dossiers électroniques et dans un travail davantage numérique, si vous me passez l'expression, il importe que l'organisation veille particulièrement à n'autoriser l'accès à ces dossiers qu'à ceux qui y ont droit. Cette évolution amène un autre groupe d'employés, dans notre secteur des technologies de l'information et de la gestion de l'information, à effectuer un travail différent. Ils surveillent continuellement nos systèmes pour vérifier l'intégrité des privilèges d'accès, l'accès aux dossiers par mot de passe, etc. et faire en sorte de refuser aux employés qui n'ont pas besoin de consulter les dossiers l'accès aux systèmes.
En entrant dans cet univers électronique, le ministère doit se transformer à de nombreux, très nombreux niveaux.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Merci à vous aussi, d'être ici.
Je tiens d'abord à dire que je suis très consciente du Règlement et du fait que le budget des dépenses est déposé le 1er mars, mais que, aussi, le même règlement précise que nous avons jusqu'à la fin de juin pour examiner les priorités budgétaires des ministères. Je dois dire que je suis aussi inquiète du fait que, d'après les témoignages de divers actuaires, du vérificateur général et du directeur parlementaire du budget, qu'on dénigre peut-être, le budget des dépenses ne reçoit jamais l'attention qu'il mérite. On l'étudie en vitesse. Or, nous devons l'examiner plus minutieusement si nous voulons faire notre travail de députés.
Je reviens à mes préoccupations sur l'adoption, aujourd'hui, du Budget principal des dépenses et du Budget supplémentaire des dépenses. En effet, j'ai de nombreuses questions.
D'abord, on nous présente habituellement une ventilation des coûts. Dans cette publication particulière du Budget principal des dépenses, on ne la voit pas. Je me demande si vous pouvez nous les communiquer avec les détails des dépenses de chacun des éléments combinés dans les coûts de fonctionnement qui constituent le crédit 1 du budget des dépenses de 2013-2014. Cela concernerait les salaires, les soins de longue durée, etc.
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Je vais donner un début de réponse, que Charlotte complétera ensuite.
Nos programmes ont doublement changé. Cela touche le mode d'exécution, que ce soit les subventions ou les contributions. Les subventions sont toujours un paiement d'avance par opposition à un paiement après coup. Cela change donc le moment où la dépense a lieu, laquelle, comme j'ai dit, figure plus tôt dans le bilan. De même, le nombre de bénéficiaires d'un programme fluctue sans cesse, ce qui entraîne des fluctuations dans les programmes.
On s'y attendrait et on a constaté que les coûts des programmes découlant de la nouvelle Charte des anciens combattants augmentent généralement, en raison du plus grand nombre de bénéficiaires. On pourrait s'attendre à la fin des programmes plus traditionnels comme le Programme pour l'autonomie des anciens combattants, le PAAC, mais, en fait, beaucoup de vétérans de l'ère moderne atteignent l'âge où ils peuvent se prévaloir de ce programme.
Je m'empresse de préciser que je ne veux pas dire que ce programme ne s'adresse qu'aux anciens combattants âgés. Il s'adresse à tous ceux qui ont besoin de ce genre de soutien ménager en raison d'une blessure liée au service et subie pendant la jeunesse.
Charlotte, voulez-vous ajouter quelque chose?
Comme le ministre l’a dit, il existe un certain nombre d’initiatives à ce chapitre, la plus connue étant probablement Du régiment aux bâtiments. Dans le cadre de ce programme, les syndicats du milieu de la construction et des métiers spécialisés font connaître les emplois disponibles aux anciens combattants, puisque leurs compétences correspondent bien à ce type d’emploi, évidemment.
Il y a d’autres initiatives. Par exemple, le ministre n’a pas eu la chance de parler de la collaboration entre notre ministère et la Commission de la fonction publique visant à simplifier la transition entre une carrière militaire et une carrière au sein de la fonction publique.
Comme vous le savez peut-être, certains anciens combattants ont été libérés des forces armées pour des raisons médicales. Ils ont priorité en matière d’embauche pendant un certain temps. Nous travaillons avec la commission pour voir si cette période pourrait être prolongée.
De plus, il y a des anciens combattants qui, depuis qu’ils se sont enrôlés, n’ont jamais eu à subir un entretien ou un examen, à préparer un CV ou à chercher un emploi. Nous avons donc d’autres projets en partenariat visant à les aider avec ce genre d’activités de recherche d’emploi pour que leur transition soit une réussite.
:
Dois-je faire rapport du Budget supplémentaire des dépenses à la Chambre?
Des voix: Oui.
Le vice-président (M. Peter Stoffer): Merci beaucoup.
Nous nous prononçons sur le Budget principal des dépenses. Conformément à l'article 81(4) du Règlement, nous sommes saisis du Budget principal des dépenses de l’exercice se terminant le 31 mars 2014: crédits 1, 5 et 10 sous la rubrique Anciens Combattants, renvoyés d’office au comité le 25 février 2013.
Il faut un quorum de sept membres, que nous avons.
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..........871 509 739 $
ç
Crédit 5 — Subventions inscrites au Budget des dépenses et contributions ..........2 726 718 500 $
Tribunal des anciens combattants (révision et appel)
ç
Crédit 10 — Dépenses du Programme..........9 995 067 $
(Les crédits 1, 5, et 10 sont approuvés.)
Le vice-président (M. Peter Stoffer): Dois-je faire rapport du Budget principal des dépenses à la Chambre?
Des voix: Oui.
Le vice-président (M. Peter Stoffer): Merci beaucoup.
Mesdames et messieurs, nous avons terminé. Beau travail.
La séance est levée.