:
Merci de m’accueillir devant votre comité, monsieur le président.
[Français]
Bonjour à tous. C'est pour moi un immense plaisir d'être parmi vous ce matin.
C'est la première fois que j'ai le privilège de comparaître devant un comité à titre de ministre, et je ne pourrais souhaiter plus belle audience que celle des parlementaires chargés de s'occuper de nos vétérans et de leur famille. Je vais vous présenter mes quelques notes et, par la suite, je répondrai à vos questions avec plaisir.
Depuis ma nomination au Cabinet en mai dernier, j'ai eu le privilège de me familiariser avec la mission de notre ministère, au fil des nombreuses rencontres avec ces hommes et ces femmes qui lui donnent tout son sens de même qu'un visage profondément humain. À bien des égards, ces contacts sont une expérience humaine particulièrement enrichissante, et souvent très émouvante. En développant pour nos vétérans et les membres de leur famille une compréhension de nos programmes et services, j'ai pu aussi prendre la mesure du mandat de mes prédécesseurs, les honorables Jean-Pierre Blackburn et Greg Thompson, et de leurs réalisations exceptionnelles destinées à nos vétérans.
Que ce soit au Canada ou à l'étranger, nos anciens combattants, nos vétérans, constituent pour notre pays une source de fierté intarissable. Notre gouvernement s'est fermement engagé à honorer les services qu'ils ont rendus à notre pays, et Anciens Combattants Canada privilégie plusieurs voies pour atteindre ce but.
D'entrée de jeu, je voudrais féliciter les membres de ce comité pour leurs travaux en général, et plus particulièrement pour leur étude sur la commémoration. Comme vous le savez, nous entrons dans l'ère de 2014-2018, c'est-à-dire le centenaire de la Première Guerre mondiale. Cette période de commémoration historique culminera en 2017, soit l'année du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, mais également du 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy, qui est un moment extrêmement fort dans notre histoire militaire et canadienne. C'est la raison pour laquelle je suis impatient de recevoir vos recommandations à l'égard de la commémoration.
Comme vous le savez, notre ministère a pour objectif premier de fournir des services et des avantages adaptés aux besoins de nos anciens combattants, des vétérans et de leur famille, tout en gravant dans la mémoire de tous les Canadiens et Canadiennes le souvenir de leurs réalisations et de leurs sacrifices. La plupart de ces programmes consacrés à cette fin sont quasi législatifs. Le gouvernement doit donc fournir les ressources financières nécessaires pour administrer ces fonds, et le Conseil du Trésor s'assure que le ministère peut continuer d'offrir ces avantages.
[Traduction]
J’aimerais profiter de la tribune de ce matin pour affirmer très clairement que nous disposerons toujours des fonds nécessaires pour offrir aux membres des Forces canadiennes, aux anciens combattants et à leur famille les soins et le soutien dont ils ont besoin. De plus, j’aimerais aussi saisir l’occasion pour confirmer que les prestations des anciens combattants seront maintenues, parce que certains ont fait part de leurs inquiétudes à ce sujet.
Je sais que le sous-ministre adjoint Keith Hillier l’avait également affirmé très clairement lors de sa comparution devant votre comité il y a quelques semaines. Je peux vous assurer que le gouvernement fournira aux anciens combattants le soutien dont ils auront besoin quand ils en auront besoin. En effet, le budget d’Anciens Combattants Canada, ACC, a augmenté de manière constante au cours des cinq dernières années. Ces augmentations nous ont permis de concrétiser plusieurs projets importants dont nous sommes très fiers. En plus d’offrir aux anciens combattants et à leur famille le soutien dont ils ont besoin, le gouvernement a aussi investi beaucoup dans le domaine.
Tout d’abord, nous avons mis en oeuvre la Nouvelle Charte des anciens combattants qui avait reçu, comme nous le savons tous, le soutien de tous les partis de la Chambre. J’ai récemment annoncé des améliorations majeures à cette charte. Ces modifications représentent des investissements de 189 millions de dollars sur cinq ans et de deux milliards pour toute la durée de vie du programme. Ces investissements garantiront pour les années à venir le maintien de l’aide aux anciens combattants. Plus de 33 000 anciens combattants et membres de leur famille ont reçu de l’aide grâce à la Nouvelle Charte des anciens combattants. Nous avons également élaboré une Charte des droits des anciens combattants et créé le poste de l’ombudsman des vétérans. Ces éléments contribuent au bien-être de nos héros nationaux. J’ai déposé il y a une semaine le rapport de l’ombudsman des vétérans.
Je tiens à mentionner que je suis accompagné ce matin par Suzanne Tining, la sous-ministre. Pour la deuxième heure, elle sera accompagnée par Keith Hillier, le sous-ministre adjoint.
[Français]
Ainsi, le gouvernement reconnaît les sacrifices qui ont été consentis par les anciens combattants, et nous continuerons à travailler en leur nom.
Parlons maintenant du Budget supplémentaire des dépenses (B) qui explique ma présence ici. Cette année, ce budget se traduit par une augmentation de 64,3 millions de dollars du budget de 2011-2012 du ministère, qui totalisera 3,5934 milliards de dollars, soit une hausse de 1,8 p. 100. Ce financement servira à des initiatives importantes, à des améliorations à la Nouvelle Charte des anciens combattants, à un soutien accru en matière de gestion de cas pour les anciens combattants gravement blessés et leur famille, et au nouveau programme d'aide à l'édification des monuments commémoratifs dans les collectivités, qui a été mis en oeuvre en octobre dernier.
Le budget de 2011-2012 reflète par ailleurs une réalité démographique à laquelle le ministère des Anciens Combattants est appelé à s'ajuster. En fait, c'est le plus grand défi que nous ayons à relever en tant que ministère. À l'heure actuelle, plusieurs de nos anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale ou de la guerre de Corée atteignent un âge vénérable. Après avoir honoré notre pays de leur dévouement et de leur courage, ces gens, dont le nombre malheureusement diminue, sont toutefois toujours très actifs. Je pense entre autres à ce que j'ai vu dimanche, il y a deux semaines, à Lévis. En effet, l'ancien combattant et pilote Jean Cauchy, un prisonnier de la Deuxième Guerre mondiale, assiste toujours fièrement à ces cérémonies. Il s'entraîne, il se maintient en forme. Notre priorité est de s'assurer qu'il bénéficie de tous les programmes et services dont il a besoin.
[Traduction]
L’année dernière, le nombre d’anciens combattants des temps modernes des Forces canadiennes qui bénéficient de nos services était, pour la première fois, plus élevé que le nombre d’anciens combattants traditionnels. L’âge moyen d’un ancien combattant des temps modernes des Forces canadiennes est de 58 ans, tandis qu’un ancien combattant traditionnel a en moyenne 88 ans. Au cours des trois dernières années, le nombre d’anciens combattants traditionnels et de membres de leur famille a malheureusement diminué. Au cours des cinq prochaines années, nous prévoyons que ce nombre pourrait encore diminuer d’environ 40 p. 100. Au cours de la même période, le nombre d’anciens combattants des Forces canadiennes devrait augmenter de 24 p. 100. Bref, en 2015, selon nos prévisions, il y aura trois fois plus d’anciens combattants des temps modernes que d’anciens combattants traditionnels.
Par conséquent, d’un côté, nous devons continuer de répondre aux besoins des anciens combattants traditionnels, mais de l’autre, nous sommes souvent aux prises avec les besoins plus variés et plus complexes de la nouvelle génération d’anciens combattants. Cet élément influe naturellement sur les dépenses projetées du ministère. Il faut dépenser judicieusement dans les secteurs qui en ont le plus besoin.
Bref, nos programmes évoluent et répondent aux besoins précis de nos clients, particulièrement en ce qui concerne la santé mentale, le soutien familial et les anciens combattants sans abri. On nous demande aussi d’en améliorer l’efficacité. Autrement dit, nous devons faire les choses plus efficacement et plus rapidement que par le passé. Pour simplifier la vie de nos anciens combattants, nous avons commencé à simplifier nos politiques et nos programmes; nous réalisons d’importants progrès dans ce domaine.
Nous sommes à l’écoute de nos anciens combattants. Ils nous ont demandé un service sans tracas. Voilà pourquoi nous leur offrons un service plus rapide et réduisons les formalités administratives fastidieuses.
[Français]
Nous avons également consolidé nos liens de partenariat avec le ministère de la Défense nationale afin d'offrir des soins aux membres des Forces canadiennes blessés ou malades et à leur famille. Nous continuerons d'axer conjointement nos efforts sur le mieux-être des blessés. Nous mènerons une intervention précoce de façon à favoriser, au moment de la libération, une transition harmonieuse des Forces canadiennes à la vie civile pour nos militaires et leur famille.
Nous avons aussi l'intention de renforcer nos liens avec les organismes qui travaillent à améliorer la qualité de vie de nos anciens combattants. Nous avons, bien sûr, apporté d'importantes améliorations à la Nouvelle Charte des anciens combattants et nous veillerons à mieux renseigner ceux et celles qui en bénéficient.
[Traduction]
La Nouvelle Charte des anciens combattants est la première étape d’une suite de modifications majeures visant à moderniser les prestations et les programmes destinés aux anciens combattants ou aux membres des Forces canadiennes blessés ou malades. Cela inclut les prestations d’invalidité auxquelles s’ajoutent, dès la libération, le programme de réadaptation, les avantages financiers et le programme de soins de santé. Le programme pourra aussi répondre aux besoins du personnel militaire qui revient d’Afghanistan.
ACC met à la disposition de ses clients, dès leur libération, une ligne d’aide sans frais. Grâce à cette ligne, les anciens combattants et leur famille ont accès jour et nuit à des services de counseling professionnel de courte durée.
La Nouvelle Charte des anciens combattants est en vigueur depuis 2006. Elle vise à assurer avec compassion un soutien complet aux femmes et aux hommes concernés.
Le 3 octobre, quatre améliorations majeures sont entrées en vigueur: une augmentation de l’allocation mensuelle liée à la compensation pour perte de revenus, garantissant un revenu minimum de 40 000 $ par année; un élargissement de l'admissibilité à l’allocation pour déficience permanente; un nouveau supplément mensuel de 1 000 $ à l'allocation pour déficience permanente qui est destiné aux anciens combattants les plus gravement blessés; et des modes de paiement flexibles pour ceux qui reçoivent une indemnité d'invalidité.
[Français]
Bien sûr, nous n'avons pas la prétention de croire que la nouvelle charte, améliorée, viendra combler tous les besoins et résoudre tous les problèmes vécus par nos anciens combattants et nos vétérans. Nous savons qu'il est toujours possible de faire mieux, et c'est dans cette voie que nous nous sommes résolument engagés il y a six ans. Comme la nouvelle charte constitue un document évolutif, l'apport de tous les intervenants concernés est essentiel pour en bonifier le contenu, et, bien sûr, le travail que vous faites à titre de membres du Comité permanent des anciens combattants est précieux en ce sens.
Je le répète, notre ministère a pour mission première de mieux servir les hommes et les femmes à qui s'adresse la nouvelle charte ainsi que leur famille. Nous entendons le faire d'une façon plus efficace, plus rapide et plus moderne. Cette priorité n'est pas seulement celle de l'institution ou la mienne, mais celle de chacun des membres qui travaillent au sein de notre institution.
[Traduction]
Nous sommes attentifs aux commentaires non seulement de nos anciens combattants, mais aussi de nos employés, dont la contribution est importante. Le personnel du ministère nous aide à trouver de nouvelles façons de fonctionner et à améliorer la prestation de nos services. Je peux vous confirmer que cette approche est efficace.
[Français]
Nous voulons servir les vétérans et leur famille et, bien sûr, promouvoir les activités commémoratives. Justement, nous venons de vivre une Semaine des anciens combattants particulièrement mouvementée, avec des activités qui se sont tenues partout dans le pays ainsi que des projets de commémoration réalisés dans toutes nos communautés avec l'aide du Fonds de partenariat d'action communautaire.
[Traduction]
Je mComme je l’ai mentionné, votre comité mène actuellement une étude sur les activités commémoratives et les façons d’y faire participer davantage les jeunes Canadiens. De nombreuses initiatives élaborées par notre ministère visent ce même objectif, et je suis certain que vous avez entendu des commentaires positifs sur notre campagne publicitaire intitulée « Je suis un vétéran ». Nous recevons d’excellents commentaires à ce sujet.
Nous sommes également présents sur Facebook et YouTube. Nous avons conçu des applications pour être en mesure de communiquer avec la nouvelle génération et nous avons adopté des moyens novateurs pour sensibiliser nos citoyens à l’importance des cérémonies commémoratives.
Monsieur le président, je n’ai pas vraiment assez de temps, mais j’espère arriver bientôt à la conclusion.
[Français]
Il nous faut sensibiliser notre population à une réalité historique trop souvent méconnue.
[Traduction]
Je vais terminer mon exposé sur ces paroles. J’ai réalisé en tant que ministre que les sacrifices de ces hommes et de ces femmes ont vraiment façonné notre pays. Voilà pourquoi, en tant que parlementaires, en tant que gouvernement et en tant que nation, nous avons le devoir de servir nos anciens combattants de la meilleure façon qui soit.
Je vais maintenant répondre avec plaisir à vos questions, étant donné que j’ai besoin de votre soutien pour obtenir des fonds additionnels pour assurer le fonctionnement de notre programme pour la durée du présent exercice.
Merci.
Comme nous le savons, l’Hôpital Sainte-Anne est sur le point de fermer ses portes ou d’être transféré au gouvernement du Québec. Environ 1 300 personnes y travaillent. Ma question comporte trois volets. Je crois comprendre que ces 1 300 emplois devraient être transférés au gouvernement provincial; il y aura donc 1 300 employés de moins dans votre ministère.
Comme je crois que M. Hillier l’a confirmé un peu plus tôt, on rapporte dans les médias que 500 postes seront abolis à ACC par attrition ou par le départ à la retraite de certains employés — peu importe le moyen que vous comptez prendre —, et le budget du ministère devrait aussi être réduit de 200 millions de dollars. Sur 10 ans, cela équivaut environ aux deux milliards que vous planifiez investir dans le ministère. Selon mes calculs approximatifs, vous prévoyez abolir 1 800 postes dans un ministère qui en compte près de 4 000, ce qui représente une réduction de 40 p. 100. Nombreux sont ceux qui s’en inquiètent beaucoup. J’aimerais entendre vos commentaires à ce sujet.
Avant de vous céder la parole, j’aimerais revenir sur la conférence de presse tenue plus tôt par les trois anciens combattants qui s’inquiètent de la protection de leurs renseignements personnels. Je sais que c’est un enjeu complexe, mais nous aimerions beaucoup avoir une réponse écrite de votre ministère sur les correctifs que vous comptez apporter pour éviter que cette situation ne se reproduise.
Vous avez aussi mentionné que vous avez un devoir envers les anciens combattants. J’ai communiqué avec votre cabinet à deux ou trois reprises au sujet de Sarah Atwood. Elle est une ancienne combattante de la Deuxième Guerre mondiale et la femme d’un ancien combattant de la Deuxième Guerre mondiale ayant servi outre-mer. Elle est en fin de vie, et on lui refuse l’accès à l’hôpital Camp Hill, parce qu’elle n’a pas servi outre-mer au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Je considère très regrettable et très désolant qu’une femme qui a servi son pays, même si elle l’a fait au Canada, se voit refuser l’accès à l’hôpital Camp Hill qui a des lits disponibles.
J’invoque des raisons d’ordre humanitaire, monsieur le ministre. Nous savons que les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale et de la guerre de Corée nous quittent rapidement, ce qui fait que nous avons, malheureusement, des lits disponibles. Nous demandons que ces anciens combattants et leurs homologues des temps modernes aient accès aux lits d’hôpitaux retenus par contrat, parce que de nombreux anciens combattants, comme vous le savez, ont maintenant 50, 60 ou même 70 ans et auront besoin de soins de longue durée. Les provinces s’inquiètent du fait que le gouvernement soit peut-être en train de leur déléguer les soins des anciens combattants.
J’aimerais seulement entendre vos commentaires sur ce sujet, s’il vous plaît. Et merci de votre présence.
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Oui, certainement. Je vous remercie de votre question.
Comme je l'ai mentionné ce matin, le comité est saisi aujourd'hui de l'approbation — et je vous demande votre appui à cet égard — d'un budget additionnel de 64,3 millions de dollars. En gros, il est réparti à parts égales entre une subvention et une contribution.
La plus grande partie de ce montant est destinée aux paiements à titre gracieux relatifs à l'agent Orange, soit 20 millions de dollars. Notre premier ministre s'est engagé à régler cette question, et c'est ce que nous faisons. En fait, nous avons prolongé le programme afin que tous ceux qui ont été touchés et qui sont admissibles à ce programme puissent y avoir accès. C'est donc 20 millions de dollars pour l'agent Orange.
La deuxième partie du budget est celle dont j'ai parlé, soit le travail en collaboration avec l'ombudsman. Notre ministère veille à ce que ceux qui sont admissibles aux programmes y aient accès. C'est 20 millions; nous en sommes donc déjà à 40 millions, sur les 60 millions de dollars.
Il y a un autre montant, soit 10 millions de dollars, qui est essentiel afin de pouvoir « investir pour économiser ». Nous sommes en train de moderniser les systèmes. Nous nous tournons vers la technologie de l'information; nous passons des activités exigeant de nombreuses formalités écrites à un ministère plus moderne. Voilà pourquoi nous investissons 10 millions de dollars.
Le reste concerne les besoins relatifs aux imprévus à l'Hôpital Sainte-Anne. Nous avons augmenté le nombre de gestionnaires de cas, car il y avait des besoins additionnels dans certaines régions, principalement là où des militaires reviennent au pays après leur mission. Nous nous sommes donc ajustés à cette réalité sur le terrain.
Il y a également notre nouveau programme d'aide à l'édification de monuments commémoratifs dans les collectivités, une initiative dont je suis très fier. On parle d'un montant de 1,25 million de dollars. Ce programme a des retombées dans toutes nos collectivités, puisque des organismes locaux recevront un financement additionnel afin de s'occuper des cénotaphes. Je peux vous dire que ce programme fonctionne très bien. Tous les organismes du pays bénéficient de la modernisation, de la restauration ou de l'entretien des cénotaphes.
Les 10 derniers millions sont destinés à la Nouvelle Charte des anciens combattants. Je pense que c'est un très bon programme. J'ajouterais que ce matin, nous demandons 8,5 millions de dollars pour la Nouvelle Charte. C'est environ 189 millions sur cinq ans. Vous direz peut-être que cela ne concorde pas, puisque huit fois 5 millions font 40 millions, mais selon les prévisions pour les cinq prochaines années, ce sera 8 millions cette année, mais l'an prochain, nous prévoyons que cela atteindra 30 millions, puis 40, 50, et 58 millions. Nous nous attendons à ce que ce programme soit rapidement adopté. Il nous faut tenir compte du fait que ces nouvelles améliorations ont été mises en oeuvre en octobre, donc au milieu de l'année financière. C'est pourquoi cette année, l'investissement lié aux améliorations à la Nouvelle Charte des anciens combattants est un peu inférieur, en fait, il est beaucoup inférieur à ce que nous prévoyons pour les prochaines années.