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La 59
e séance du Comité permanent des comptes publics est ouverte.
Chers collègues, je n'ai rien de particulier à porter à votre attention avant de procéder, à part vous confirmer que nos témoins ont accepté notre invitation à comparaître le lundi 25 mai pour l'étude du chapitre 3 sur les dépenses faites au moyen du système fiscal. Je peux également confirmer la tenue, le 27 mai, d'une audience sur le chapitre 5, comme le comité l'avait ordonné et demandé.
Aujourd'hui, nous allons étudier le chapitre 2, Les rapports exigés des organisations fédérales du rapport du printemps 2015 du vérificateur général du Canada, renvoyé au comité le mardi 28 avril 2015.
Je souligne que Mme Cheng est présente aujourd'hui à titre de vérificatrice générale par intérim.
Madame Cheng, veuillez présenter votre délégation et nous adresser votre déclaration préliminaire.
:
Merci, monsieur le président.
[Français]
Je vous remercie de nous donner l'occasion de discuter avec vous du rapport que le vérificateur général a déposé au printemps 2015 et qui est intitulé « Les rapports exigés des organisations fédérales ».
Je suis accompagnée des responsables de l'audit, soit le directeur principal, John Affleck, et le directeur, Colin Meredith.
Cet audit a porté sur les exigences récurrentes en matière de rapports établies par le Conseil du Trésor, la Commission de la fonction publique du Canada et la législation. Nous avons effectué cette mission en réponse aux préoccupations qui existent depuis longtemps au sujet du fardeau que les exigences en matière de rapports imposent aux ministères et aux organismes fédéraux ainsi qu'aux sociétés d'État.
L'objectif général était de déterminer si certaines exigences imposées aux organisations fédérales avaient contribué avec efficience à la reddition de comptes et à la transparence, et si elles avaient généré de l'information utilisée dans la prise de décisions portant sur l'élaboration de politiques et la gestion de programmes. Dans l'ensemble, nous avons constaté que les rapports qui visent à soutenir la reddition de comptes et la transparence étaient utilisés à ces fins.
Nous avons aussi constaté que les organismes centraux avaient établi des objectifs et des échéanciers clairs pour les exigences en matière de rapports que nous avons sélectionnées, et qu'ils avaient fourni des indications et du soutien aux organisations fédérales pour les aider à les respecter.
Cependant, en ce qui a trait à l'efficience des rapports exigés, nous avons constaté que ni le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada ni la Commission de la fonction publique du Canada n'avaient déterminé ce qu'il en coûte en efforts et en argent pour se conformer aux exigences que nous avons examinées. À notre avis, le fait de savoir ce qu'il en coûte en efforts et en argent pour satisfaire aux exigences en matière de rapports permettrait d'obtenir une meilleure appréciation des ressources que les organisations fédérales doivent y consacrer et de pouvoir faire en sorte d'adapter les exigences en conséquence.
[Traduction]
De plus, nous avons constaté que le Secrétariat du Conseil du Trésor n'avait pas tenu un répertoire et un calendrier des 60 exigences récurrentes en matière de rapports découlant de ses politiques, directives et normes. Cette information pourrait, d'une part, aider le secrétariat à se pencher sur le fardeau qu'imposent les exigences et, d'autre part, aider les organisations à produire les rapports exigés de manière efficiente.
Le secrétariat a adapté, dans certains cas, les exigences en matière de rapports en fonction de la taille et du mandat des organisations à l'étape de la définition des exigences et lors d'examens subséquents. Cependant, nous avons constaté que la plupart des exigences s'appliquaient de la même manière à toutes les organisations, peu importe leur taille et leur mandat. Par exemple, la Commission canadienne des affaires polaires, une petite organisation qui comptait 11 employés, devait présenter 25 rapports annuels ou trimestriels.
Nous avons remarqué que l'efficience et l'utilité des rapports financiers trimestriels pourraient être améliorées pour mieux appuyer la reddition de comptes au Parlement. Nous n'avons recensé qu'un seul utilisateur régulier des informations présentées dans ces rapports, à savoir le Bureau du directeur parlementaire du budget. Ce dernier les utilisait pour préparer, en cours d'exercice, les évaluations des dépenses destinées aux parlementaires.
Des huit rapports que nous avons examinés, six visaient à assurer la reddition de comptes et la transparence. Nous avons observé que des organisations fédérales préparaient ces rapports. Cependant, elles ne préparaient pas les deux autres dont le but était de soutenir la prise de décisions internes.
Nous avons remarqué que 20 % des plans ministériels d'investissement n'avaient pas été préparés comme il se doit. Nous avons aussi constaté qu'environ la moitié des plans de sécurité ministériels qui devaient être produits au plus tard en juin 2012 n'étaient pas terminés au moment de notre audit. L'objectif des plans de sécurité ministériels est de contribuer à la prise de décisions internes en donnant une vue complète des exigences en matière de sécurité des organisations fédérales.
De plus, nous avons constaté que le Secrétariat du Conseil du Trésor n'avait pas profité de la possibilité d'utiliser l'information contenue dans les plans de sécurité ministériels. Par exemple, bien qu'il ait examiné les plans reçus et les ait utilisés pour appuyer son examen des politiques, il n'a pas utilisé l'information contenue dans ces rapports pour mettre en évidence des problèmes de sécurité de vaste portée au sein du gouvernement.
Dans le rapport, nous avons formulé six recommandations en vue d'améliorer l'efficience et l'utilité des rapports exigés. Le secrétariat et la commission ont accepté nos recommandations.
Ainsi se termine, monsieur le président, ma déclaration préliminaire. C'est avec plaisir que nous répondrons aux questions des membres du comité.
Je vous remercie.
:
Merci, monsieur le président.
[Traduction]
Je voudrais présenter M. Michael West, notre directeur général, Délégation et responsabilisation, qui m'accompagne.
Nous vous remercions de nous accueillir et de nous offrir cette occasion de participer au travail du comité au sujet du chapitre 2 du Rapport du vérificateur général.
Comme l'indique ce rapport, la Commission de la fonction publique est responsable de promouvoir et de protéger les nominations fondées sur le mérite qui sont exemptes de toute influence politique et, de concert avec les autres intervenants, de préserver l'impartialité de la fonction publique.
La CFP est comptable au Parlement de la protection de l'intégrité du système de dotation dans la fonction publique ainsi que de l'impartialité politique des fonctionnaires. Nous rendons compte, de façon indépendante, de ces questions au Parlement.
Les modifications apportées en 2005 à la Loi sur l'emploi dans la fonction publique ont permis d'établir un régime de dotation fondé sur des valeurs qui délègue encore plus de responsabilités aux administrateurs généraux. La CFP remplit son mandat en déléguant ses pouvoirs de dotation aux administrateurs généraux et en mettant à leur disposition des lignes directrices, des conseils et des outils pour les habiliter à exercer les pouvoirs qui leur ont été délégués. Nous avons déjà signé des ententes de délégation avec 80 organisations.
Depuis 2005, le Cadre de responsabilisation en gestion de la dotation permet de préciser les attentes de la CFP concernant la bonne gestion des activités de nomination, en plus de définir le cadre de surveillance pour l'évaluation du rendement en dotation. La CFP a assuré la supervision du système de dotation en menant régulièrement des activités de surveillance, de vérification et d'enquête, selon les besoins.
Les administrateurs généraux ont rempli le formulaire d'autoévaluation du Rapport ministériel sur l'obligation de rendre compte en dotation pour rendre compte du rendement de leur organisation. Ces formulaires donnent à la commission l'occasion d'évaluer le rendement des organisations par rapport au Cadre de responsabilisation en gestion de la dotation, en plus de communiquer un rapport de rétroaction annuel aux administrateurs généraux.
[Français]
Compte tenu du rendement global du système de dotation, nous avons mis davantage l'accent sur les améliorations continues et avons réduit les exigences en matière de rapports imposées aux ministères et organismes. Notre système de dotation, qui est à maturité, nous a permis d'adopter un modèle de responsabilisation encore plus efficace et efficient.
Les efforts déployés par la commission afin de réduire les exigences en matière de rapports ont été soulignés dans le rapport du vérificateur général. Nous avons établi un cadre de responsabilisation en consultation avec les principaux intervenants internes et externes, y compris avec les administrateurs généraux. Nous l'avons simplifié et l'avons rendu plus ciblé. En 2013-2014, il comportait 12 indicateurs, alors qu'il en avait 29 dans les années précédentes.
Plus court et plus concis, le rapport est un outil de gestion encore plus efficace et utile pour les administrateurs généraux et pour la commission. La réduction de notre empreinte en matière de rapports permettra aux organisations de concentrer leurs efforts sur la gestion des risques, des réalités opérationnelles et des défis de dotation particuliers de leur organisation.
J'aimerais aussi ajouter, monsieur le président, que nous employons un système de délégation complète de la dotation depuis près de 10 ans. Notre système de dotation est bien rodé et continue d'évoluer.
[Traduction]
Les organisations renforcent leurs ressources internes afin de surveiller leurs propres processus de dotation, et nous sommes convaincus que cette démarche contribuera à améliorer l'efficacité et l'efficience du système. La Commission de la fonction publique est prête et est en mesure d'aider les organisations à développer encore davantage leurs ressources internes pour qu'elles soient davantage axées sur leurs besoins. Parallèlement, nous avons déployé des efforts considérables afin de renforcer nos propres ressources internes pour nous permettre de mieux employer les données sur la dotation compilées par la commission. Cette mesure nous a permis de réduire encore davantage les exigences en matière de rapports, tout en assurant la responsabilisation générale du système.
Comme je l'ai mentionné plus tôt, nos activités de vérification et d'enquête fournissent aussi de précieux renseignements sur les activités de dotation. De plus, le sondage sur la dotation mené par Statistique Canada nous permet d'obtenir de la rétroaction des gestionnaires d'embauche ainsi que des postulants au sujet de leur expérience à titre d'utilisateur du système de dotation. Au lieu de s'adresser à la Commission de la fonction publique pour obtenir les statistiques sur leurs activités de dotation dans le cadre du cycle de rapport annuel, les organisations peuvent maintenant avoir accès aux plus récentes données sur la dotation sur notre portail en ligne.
[Français]
Lorsque nous relevons des problèmes, nous travaillons en temps réel avec les organisations pour régler la situation le plus rapidement possible. Nous nous tournons donc de plus en plus vers une approche axée sur l'identification des problèmes systémiques horizontaux.
Dans le cadre de nos activités, qu'il s'agisse de liaison externe ou de surveillance, nous nous efforçons de tirer profit des leçons apprises, de cibler les points à améliorer et de prendre toutes les mesures concrètes qui s'imposent à cet égard. Nous continuons de promouvoir les pratiques exemplaires et d'appuyer l'amélioration continue des services. Nous continuons aussi d'adapter nos exigences pour tenir compte des recommandations du vérificateur général.
Cette année, par exemple, nous avons demandé aux organisations d'axer leur rapport d'évaluation uniquement sur trois indicateurs clés dans les secteurs les plus pertinents, et ce, selon nos informations intégrées au sein de la commission. Il s'agit des qualifications relatives aux langues officielles, des améliorations continues identifiées lors de nos vérifications et du respect des droits de priorité.
[Traduction]
Vous savez sans doute que la Commission de la fonction publique est responsable de l'administration des droits de priorité et que nous travaillons en étroite collaboration avec les ministères et organismes pour nous assurer que les droits des bénéficiaires de priorité sont respectés. Cette collaboration étroite sera cruciale pour appuyer la mise en oeuvre de la , qui facilitera l'accès aux emplois dans la fonction publique pour les anciens combattants libérés pour des raisons médicales.
[Français]
J'en arrive maintenant à la recommandation du vérificateur général concernant l'adaptation systématique des exigences en matière de rapports, selon le niveau d'effort requis, ainsi que le coût et l'utilité des rapports. La commission est à revoir ses lignes directrices et ses cadres de surveillance. Des consultations sont en cours auprès des ministères et des organismes fédéraux.
Nous comptons simplifier nos lignes directrices afin d'éviter les dédoublements et de réduire les chevauchements, tout en revenant aux fondements de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique. Nous tenons aussi à appuyer une intégration accrue de nos données sur les activités de dotation pour aider les organisations et la commission à cerner les changements requis afin d'améliorer la gestion et le rendement des activités de dotation.
[Traduction]
Nous envisageons aussi de supprimer certaines exigences inutiles et tiendrons compte du niveau d'effort requis, ainsi que du coût et de l'utilité de tous les rapports exigés. Nous prévoyons que les exigences en matière de rapports seront réduites, ce qui permettra d'alléger la charge de travail des organisations et de réduire leurs coûts de production. Lorsque les renseignements disponibles sur les activités de dotation seront pleinement intégrés, ces données seront plus utiles aux organisations. Nous en sommes encore aux premières étapes, mais nous pensons qu'une intégration accrue des fonctions liées à l'élaboration des lignes directrices et aux activités de surveillance offrira bien d'autres occasions d'améliorer l'efficacité et l'efficience des services de dotation.
En conclusion, monsieur le président, j'aimerais souligner que nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec les ministères et organismes pour faciliter la mise en place d'une culture organisationnelle axée sur la prévention du risque. Nous continuerons aussi d'assumer notre responsabilité fondamentale qui est d'exercer, pour le compte du Parlement, une surveillance indépendante de l'intégrité du système de dotation fondé sur le mérite et de l'impartialité politique de la fonction publique.
Je répondrai avec plaisir à vos questions.
Merci.
:
Merci beaucoup, monsieur le président. Nous sommes ravis, nous aussi, de témoigner et d'aider le comité du mieux que nous le pouvons à faire cet important travail. Je suis particulièrement heureux d'être ici pour parler du rapport récemment déposé par le vérificateur général sur les rapports exigés des organisations fédérales.
Bill Matthews, contrôleur général du Canada, et Rita Whittle, qui est directrice exécutive de la Sécurité et de la gestion des identités à notre Direction du dirigeant principal de l'information du Secrétariat du Conseil du Trésor, m'accompagnent.
[Français]
J'aimerais tout d'abord remercier le Bureau du vérificateur général pour son rapport et ses recommandations. Les enjeux examinés revêtent une importance déterminante. L'établissement de rapports est la pierre angulaire de la responsabilisation, de la transparence et de l'ouverture.
[Traduction]
Il incombe au Conseil du Trésor d'établir les règles et les exigences en matière de gestion des finances, du personnel et de l’administration, à l’échelle du gouvernement.
À titre d'organe administratif du Conseil du Trésor, le secrétariat appuie les administrateurs généraux qui, à titre d'administrateurs des comptes, doivent mettre en oeuvre les politiques du Conseil du Trésor au sein de leurs ministères et de leurs organismes respectifs et veiller au respect des exigences connexes. Dans ce contexte, le secrétariat exige et recueille certains renseignements de la part des ministères, comme l'exigent les politiques du Conseil du Trésor, afin de démontrer la conformité et la présence des pratiques de gestions prévues.
[Français]
En outre, le secrétariat recueille des renseignements à l'appui des exigences législatives et parlementaires. Parmi les exemples figurent les données touchant le Budget principal des dépenses. Quoique le secrétariat collabore avec les ministères et les organismes afin de réduire le fardeau lié à la prestation des renseignements de base, comme nous n'avons aucun pouvoir sur les exigences relatives à ces rapports, elles ne sont pas visées par cet audit.
[Traduction]
Le secrétariat est conscient du fait que la préparation et la présentation des rapports peuvent constituer un fardeau pour les ministères. Reconnaissant cet état de fait, le Conseil du Trésor a donné au secrétariat une directive officielle en matière de rapports par l'intermédiaire du Cadre principal des politiques, qui est au coeur même de la suite des politiques du Conseil du Trésor. Le cadre comprend un ensemble de principes redditionnels judicieux qui prévoit que les exigences en matière de rapports doivent: respecter les responsabilités et les obligations de supervision des administrateurs généraux; avoir un objectif clair; viser à recueillir rapidement des renseignements utiles qui permettent d'atteindre l'objectif fixé; et être efficientes. Le coût pour créer et soumettre les renseignements doit être minimal; mettre à profit les sources de données existantes et ne pas faire double emploi avec des exigences déjà en place.
[Français]
À titre d'exemple de l'engagement du secrétariat à l'égard de ces principes, bien qu'il faudra du temps pour mettre ces systèmes en oeuvre, au lieu de demander aux ministères de produire des rapports, nous concevons des systèmes dans lesquels figurent déjà les renseignements que nous pouvons extraire pour préparer un rapport.
Comme le montrent le rapport et les recommandations du Bureau du vérificateur général, nous reconnaissons qu'il est possible de faire mieux et que nous pouvons prendre des mesures immédiatement à cet égard. À cette fin, le secrétariat s'engage à perfectionner sa suite de politiques afin de trouver le juste équilibre entre le fardeau lié à l'établissement des rapports et l'utilité de ceux-ci.
[Traduction]
Dans le cadre de sa planification pour l'avenir, le secrétariat a préparé un plan d'action de la direction qui a été présenté au vérificateur général et au comité.
J'aimerais en profiter pour vous présenter quelques points saillants.
Le secrétariat met à jour ses directives afin de veiller à ce qu'on tienne compte non seulement de l’effort, du coût et de la valeur liés au rapport, mais également de la taille et du mandat des organisations déclarantes au moment de concevoir une exigence redditionnelle.
Le secrétariat dresse aussi la liste de tous les rapports pouvant être consultés par le public.
Il examine les lignes directrices liées au plan de sécurité ministériel afin d'appuyer les ministères de manière efficace dans le cadre de l'élaboration et de la tenue à jour de leurs plans et de la rédaction de rapports connexes.
Enfin, le secrétariat évalue de nouveaux mécanismes sur le plan de la faisabilité afin de répondre de manière plus efficace aux exigences redditionnelles trimestrielles.
Je vous remercie de votre temps, monsieur le président. Mes collègues et moi-même serons heureux de répondre à toutes les questions du comité, si nous le pouvons.
Au moment où nous avons effectué l'audit, nous avons découvert qu'environ la moitié des ministères et organismes avaient un plan approuvé. Cet audit doit remonter à la source de l'exigence, en fait. La Politique sur la sécurité du gouvernement a été approuvée en 2009. Par la suite, on a émis une directive selon laquelle les ministères et organismes devraient préparer ces genres de plans.
En réalité, il s'agit d'un outil pour aider les responsables à établir leur position de risque afin qu'ils puissent comprendre ce à quoi ils font face, de l'aspect physique à l'aspect financier, ainsi que du point de vue de la cybersécurité, pour s'assurer qu'ils ont un portrait complet de la situation et qu'ils disposent d'un plan leur permettant d'atténuer les divers risques auxquels ils pensent pouvoir être exposés. Cet outil les aide à tout organiser afin qu'ils sachent de quoi ils disposent et qu'ils puissent assurer la gestion en conséquence.
La politique et la directive étaient en place en 2009. Vu qu'il s'agissait d'un exercice important, on a laissé aux ministères et aux organismes du temps pour dresser le plan. C'est pourquoi il n'a pas été exigé avant juin 2012.
Dans le rapport, nous soulignons que le Secrétariat du Conseil du Trésor a également effectué un certain suivi en cours de route et qu'il a tenté de voir si les choses avançaient bien. Les ministères et les organismes n'étaient pas particulièrement rapides pour ce qui est d'établir les plans. À la fin de la période visée par l'audit, nous avons vu qu'environ la moitié d'entre eux avaient achevé leur plan.
Maintenant, comme nous n'avons pas examiné les pratiques ni étudié l'état des plans inachevés, nous ne connaissons pas leur degré de maturité. Le Secrétariat du Conseil du Trésor possède probablement des renseignements plus à jour et est peut-être susceptible de nous aider à cet égard.
:
Merci, monsieur le président.
Merci encore à nos témoins d'être ici aujourd'hui.
Je veux remercier le Bureau du vérificateur général pour ce rapport. Je suis une personne qui vient du secteur privé, où la reddition de comptes est très importante, et je me suis conformé aux exigences à ce chapitre dans le passé. Il s'agit de renseignements utiles, et j'aime bien la direction dans laquelle nous allons.
J'aimerais adresser mes questions aux représentants du Conseil du Trésor en particulier, et j'ai l'impression qu'elles concernent probablement M. Matthews, mais, monsieur Scott-Douglas, intervenez si la question s'adresse à vous.
Je me demande si vous ne pourriez pas tout simplement nous décrire le contenu d'un rapport financier trimestriel, comme vous le pouvez. Je sais que les données et l'utilité de ces rapports sont exceptionnelles, mais peut-être que vous pourriez également nous expliquer en quoi les rapports financiers trimestriels des ministères se distinguent plus ou moins de ceux du secteur privé, d'où je viens, et comment nous pourrions en tirer profit.
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Bien sûr. Merci pour la question.
Je vais commencer par les grandes similitudes, puis je vais aborder certaines différences précises.
L'idée des rapports financiers trimestriels des ministères vient du Sénat, où le sénateur Segal — si je me souviens bien — avait déposé un projet de loi d'initiative parlementaire. Son idée, c'était que le gouvernement devrait être comme le secteur privé du point de vue des investissements. Si on détient des actions dans le secteur privé — des investissements —, on cherche à connaître les résultats trimestriels de cette entreprise. Quand il regardait sur l'appareil fédéral, il voyait un budget fédéral, c'est-à-dire de l'information sur la planification, des états financiers à la fin de l'exercice, des plans dressés par chaque ministère pour commencer l'exercice, et les résultats à la fin de l'exercice, mais rien au milieu de l'exercice, sauf un rapport mensuel du ministère des Finances. C'était pour l'ensemble du gouvernement. Si on cherchait de l'information relative à chaque ministère durant l'exercice, on ne pouvait rien trouver.
C'était là toute la prémisse. Le gouvernement l'a récupérée dans un projet de loi où il a intégré des exigences relatives aux rapports trimestriels.
Les similitudes sont essentiellement le fait qu'on a un rapport financier, un récit ou un portrait et une analyse qui expliquent ce qui se passe durant le trimestre en question. Le rapport compare le trimestre en cours au même trimestre l'année précédente. Il présente également une analyse des chiffres depuis le début de l'exercice en cours par rapport à ceux de l'exercice précédent. Il s'agit là des similitudes.
La différence tient au fait que, dans le contexte gouvernemental, le Parlement approuve les crédits ministériels. Lorsque nous préparions les exigences relatives à l'état financier trimestriel, nous pensions qu'il serait plus pertinent pour le Parlement de savoir comment les ministères dépensent les crédits qu'il leur a consentis, alors les rapports sont fondés sur l'affectation de crédits. C'est la grande différence.
Si on va dans le secteur privé, on va voir un ensemble complet d'états financiers fondés sur la comptabilité d'exercice intégrale, des bilans, des états des résultats, et le résultat étendu. C'est plus lourd, pour être honnête. L'autre élément qui est lourd dans le secteur privé — parce qu'il y a des investissements en cours de route —, c'est qu'on attend un certain degré d'assurance des vérificateurs, alors que, au gouvernement fédéral, ces états financiers trimestriels sont rendus publics, et le vérificateur général ne les examine pas du point de vue de tout type d'assurance.
C'est la réponse abrégée.
:
Je vais vous décrire l'ensemble du cycle.
J'ai déjà mentionné le budget, qui est notre point de départ. Il s'agit d'un document de planification pour l'ensemble du gouvernement. Ce budget est suivi des budgets des dépenses, lesquels sont soumis au Parlement pour qu'il approuve les crédits consentis aux ministères. On obtient ainsi les ressources de trésorerie pour chaque ministère. Nous les joignons au rapport sur les plans et les priorités de chaque ministère, qui constituent leur document de planification annuel. Ces documents sont suivis de documents relatifs à la situation réelle. C'est un principe fondamental de notre système: un document de planification suivi d'un portrait de la situation réelle. Ce portrait est le rapport ministériel sur le rendement que doit produire chaque ministère.
On a les comptes publics, que le comité connaît très bien, puis, tout au long de l'année, il y a ce qu'on appelle la « revue financière », que le ministère des Finances produit tous les mois. Cette revue présente les résultats financiers de l'ensemble du gouvernement et, depuis quelques années, elle est complétée par les rapports financiers trimestriels qui sont établis en fonction de l'affectation des crédits.
L'autre chose que je devrais ajouter, monsieur le président, c'est que, depuis l'avènement des rapports financiers trimestriels, le Secrétariat du Conseil du Trésor tient une base de données. Elle contient à peu près les mêmes renseignements que les rapports trimestriels, mais aussi d'autres statistiques. Cette base de données est mise à jour tous les trimestres. Elle est ouverte au public. On peut obtenir des données sur les dépenses et sur l'affectation des crédits ainsi qu'un certain nombre de données sur le personnel. Ce qu'on n'a pas, c'est le récit, mais toutes les données s'y trouvent. La base de données existe depuis que ces rapports financiers trimestriels sont prévus par la loi.
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Merci pour la question.
Je devrais souligner deux ou trois choses.
Tout d'abord, depuis qu'on a mis la dernière main au plan d'investissement, les principaux changements qui ont été apportés visaient en fait à aider les petites organisations en exigeant moins de documentation. Au lieu de s'adresser au Conseil du Trésor pour obtenir son approbation, elles peuvent soumettre leur plan d'investissement au moyen d'une lettre pro forma adressée au Secrétariat du Conseil du Trésor. Il y a certaines nuances, selon la taille de l'organisation. Voilà un changement.
Beaucoup de séances d'information et d'indications ont été données concernant la meilleure façon de produire ces choses. Cela dit, il y a lieu de se demander si nous avons obtenu un bon équilibre entre le petit et le gros. C'est quelque chose que nous allons étudier à mesure que nous procédons à la refonte des politiques dont mon collègue Roger Scott-Douglas a parlé.
Nous apporterons probablement des changements supplémentaires à mesure qu'avance la refonte des politiques.
Ce que je vais dire, c'est que j'ai mis sur pied, il y a environ trois mois, un groupe d'agents principaux des finances afin de discuter de la politique de planification des investissements. La première question que je leur ai posée visait à déterminer s'ils la trouvaient utile et s'ils pensaient que nous avions encore besoin d'une politique. La réponse a été un « oui » catégorique. Nous avons tenu une conversation de suivi, et nous avons misé juste, dans les grandes lignes. Il faudra probablement que nous réfléchissions un peu aux détails, mais, grosso modo, nous pensons que cela fonctionne plutôt bien.
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Merci pour la question.
Oui, nous avons fait passer le nombre d'indicateurs de 29 à 12. Ce que nous avons remarqué, c'est qu'une partie des 29 étaient en fait des chevauchements et certains étaient quelque peu redondants, ce qui rendait la reddition de comptes beaucoup plus lourde pour les ministères. Les 12 qui ont été présentés faisaient partie des indicateurs clés, et ils ont été utilisés de la manière indiquée dans le rapport.
Ce que nous remarquons maintenant, c'est que nous avons reçu de très bonnes données et de très bons rapports des ministères, ce qui indique que le système de dotation est à maturité. Ce que nous voyons, c'est que, même si nous continuons de demander les rapports régulièrement, les activités témoignent du maintien des niveaux.
Dans le contexte de la surveillance de ce que nous faisons et du fait que nous recevons d'autres formes d'information par l'intermédiaire de nos divers mécanismes de surveillance, comme les audits ou les enquêtes, nous pouvons voir de la stabilité à l'intérieur du système. Par conséquent, selon la taille du ministère et le nombre d'activités, nous pouvons en fait prendre un peu de recul.
À ce stade-ci, nous nous demandons même si une partie du fardeau de certains ministère ne pourrait pas être réduite. Les petits ministères et les micros ministères mènent peut-être deux ou trois activités de dotation par année, alors il est un peu ridicule de leur demander de produire un très gros rapports en fonction de 12 indicateurs.
Nous étudions ce qui se passe horizontalement dans le système pour voir s'il y a ou non des signes indiquant que certains aspects du système doivent être examinés. Au lieu de forcer les ministères à obtenir un bon rendement à l'égard de 12 indicateurs, nous sommes passés, il y a deux ans, à six indicateurs par année afin de nous assurer d'avoir un cycle complet et de voir ce qui arrive avec les indicateurs. En fait, cette année, nous avons demandé aux ministères de rendre des comptes sur trois indicateurs.
La raison pour laquelle nous en avons choisi trois est que nous savions que les choses allaient bien dans les autres domaines d'activité et que nous avions besoin d'autres données sur ce qui se passait au chapitre des langues officielles. En outre, nous demandons toujours aux ministères, s'ils ont fait l'objet d'un audit, de rendre des comptes sur les conditions de l'audit ou des observations que nous leur avons présentées. Nous leur demandons également de rendre compte du système de priorités, car nous avons remarqué, grâce à nos divers mécanismes, que certaines activités dans le système de priorités, n'étaient pas tout à fait du même niveau dans tous les ministères.
À mesure que nous intégrons nos politiques et nos outils de surveillance, nous cherchons de plus en plus à voir cela grâce à divers signes ainsi que par la reddition de comptes qui est assurée grâce à la délégation de pouvoirs aux administrateurs généraux. Ce sont eux qui connaissent le mieux leurs opérations. Ce sont eux qui connaissent le mieux leurs activités. Par conséquent, ce à quoi nous allons penser, à mesure que nous progressons, c'est que les administrateurs généraux doivent demander à leur système ou à leur ministère de leur rendre des comptes et de nous communiquer cette information. Le problème associé au fait de suivre un ensemble d'indicateurs, c'est qu'ils ne sont peut-être pas pertinents pour tout le monde cette année-là, alors les administrateurs généraux sont les mieux placés pour savoir l'égard de quels aspects ils doivent rendre des comptes dans le contexte de leur système de dotation. La communication de cette information à la commission lui procurera les données qu'elle doit compiler tout au long du cycle.
Je ne sais pas, Michael, si j'ai manqué quoi que ce soit que vous voulez ajouter.
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Monsieur le président, comme l'a souligné M. Matthews, le but est vraiment de tenter d'aider les parlementaires à comprendre l'utilisation des fonds à la fin de l'exercice. Si les dates d'affectation des crédits permettront d'atteindre cet objectif, si elles vont avoir une plus grande importance du point de vue du rendement financier d'une entité financière, alors la comptabilité axée sur l'affectation des crédits ne serait pas nécessairement appropriée. Par conséquent, le but est vraiment de mieux comprendre comment le Parlement compte utiliser cette information et quelle est la meilleure façon de fournir cette information.
M. Matthews a aussi mentionné une base de données. Est-ce une meilleure façon de le faire? Autrement dit, il serait important de déterminer l'objectif réel des états financiers trimestriels, de mieux les comprendre, puis de décider si la forme et la façon actuellement prescrites par les Normes comptables du Conseil du Trésor — les NCCT — étaient la meilleure façon d'atteindre cet objectif.
Dans la situation actuelle, le statu quo ne semble permettre d'atteindre aucun but, alors il ne s'agit essentiellement que d'une forme que les gens tentent d'accomplir, pour fournir un certain récit et donner une certaine utilité aux renseignements sur l'affectation des crédits une fois par trimestre. Les ministères ne semblent pas s'en servir beaucoup. Nous ne comprenons pas clairement comment le Parlement utilise cette information, et la seule chose que nous avons vue, c'était le DPB, et même à cela, nous avons pensé que le format ne lui était pas particulièrement utile. Ainsi, le statu quo, s'il exige du travail de la part des ministères et des organismes, et il ne semble pas très bien permettre d'atteindre un objectif... C'est ce que nous encourageons le Conseil du Trésor à étudier, pour voir si nous pouvons apporter des améliorations à cet égard.
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Merci beaucoup pour cette question.
On a fait allusion, un peu plus tôt, au fait que c'est une question très importante en général. Je pourrais tout simplement souligner, vu les rapports que le vérificateur général a choisi d'examiner dans son rapport, que deux d'entre eux ont déjà intégré des aspects qui touchent le besoin d'adapter l'échelle adéquatement en fonction des ministères de taille différente.
Bill a mentionné plus tôt, dans sa déclaration, que le plan ministériel d'investissement a été peaufiné dans le but de s'assurer que les petits ministères et organismes assument un fardeau réduit relativement à la préparation de leur plan, et comme le mentionne également le Bilan annuel sur les langues officielles, ce fardeau varie d'une entité à une autre, et certaines mesures d'adaptation particulières sont prises à cet égard; certains présentent un rapport tous les trois ans, et d'autres, une fois par année. Ce processus est déjà intégré.
On peut en faire beaucoup plus, et on a déjà mentionné cela dans deux ou trois autres questions au sujet de ce fardeau particulier.
Grâce à la refonte des politiques, toutes les politiques du Conseil du Trésor — pas seulement leurs exigences en matière de rapports, mais aussi d'autres aspects de l'atténuation des risques qui pourraient être inclus dans leurs exigences — sont passées au tamis, si je puis m'exprimer ainsi. L'une des choses doit consister à s'assurer que le principe de la proportionnalité entre en jeu, que les exigences et le fardeau liés au respect de ces exigences sont proportionnels au risque et que des mesures d'adaptation doivent être prises pour les petits ministères et organismes. Cela fera partie de la fonction de remise en question dans le renouvellement de la suite.
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Merci beaucoup de poser cette question. Je vais faire de mon mieux, même si ce n'est pas mon domaine de responsabilité particulier. Ce faisant, j'espère expliquer un peu certaines des caractéristiques pertinentes du rapport.
Comme tous nos rapports, l'exigence découle de la politique selon laquelle les administrateurs généraux sont tenus d'avoir et de tenir à niveau les bons types de systèmes et de faire le suivi des renseignements sur les langues officielles dans leur organisation. Le dirigeant principal de l'information du Secrétariat du Conseil du Trésor est l'agent responsable de ce rapport. On a demandé qu'un examen soit produit tous les trois ans à ce sujet, et, dans certains cas, une fois par année, là où on estime que c'est plus important. On tente de s'assurer — et il s'agit d'une leçon importante, généralement, en ce qui a trait à la reddition de comptes — que le rapport porte sur les mêmes questions qui ont été posées dans le cadre de l'examen afin de pouvoir obtenir une analyse des échéanciers et cerner les tendances, et on peut voir si les écarts varient ou non. Il s'agit d'une caractéristique importante pour ce qui est d'apporter cette prévisibilité.
La deuxième caractéristique importante, c'est que, chaque année, une ébauche des questions est présentée aux ministères afin qu'ils sachent quels résultats ils sont censés obtenir et qu'ils formulent des commentaires sur ce genre de choses. On s'assure ainsi que les renseignements du rapport leur sont utiles ainsi qu'à l'agent principal de l'information. Voilà une autre caractéristique.
La demande de questions finale est transmise en mai, puis les conclusions sont présentées. Voilà le genre de cycle que suit le bilan sur les langues officielles.
Aujourd'hui, nous avons beaucoup entendu parler des préoccupations. Bien entendu, nous devrions toujours nous soucier de veiller à ce que les rapports soient établis adéquatement, mais l'impression que m'ont donnée les témoins du côté du gouvernement, c'est que nous sommes tous animés du désir de faire les bonnes choses, certes, mais j'ai l'impression que nous voulons également nous assurer qu'elles sont faites de la façon la plus efficiente possible afin qu'on puisse se concentrer sur les autres activités, c'est-à-dire fournir de bons services aux Canadiens.
Est-ce que tout le monde a la même impression que moi?
D'accord. Je voulais seulement vérifier cela.
Monsieur Matthews, plus tôt, M. Allen a soulevé une chose dans ses questions, et il a été en mesure aujourd'hui d'obtenir de la vérificatrice générale adjointe une réponse au sujet des rapports financiers trimestriels. J'ai remarqué que vous aviez fait un geste pour indiquer que vous vouliez prendre la parole à ce sujet vous aussi. Je suis curieux de savoir ce que vous pourriez avoir à dire sur les rapports financiers trimestriels.
C'était simplement pour compléter la réponse donnée par Nancy. Elle a mentionné que les rapports financiers trimestriels étaient produits à des fins de transparence. Ce que cela signifie, c'est que le rapport a été instauré à la demande du Parlement au moyen d'un projet de loi présenté au Parlement. Est-ce que j'utilise les rapports financiers trimestriels dans le cadre de mon travail au quotidien? Non.
J'utilise la base de données qui s'y rattache. Honnêtement, elle est plus solide que les rapports trimestriels. L'audit a révélé que le vérificateur général n'a pas pu trouver de gens qui utilisaient vraiment les rapports financiers trimestriels. La question était la suivante: la base de données est-elle un meilleur moyen d'atteindre l'objectif? Je crois que c'est ce que Nancy a dit.
C'est vraiment le seul point que je voulais souligner. On ne les utilise clairement pas. Je ne crois pas que les parlementaires ont été interrogés dans le cadre de l'audit, mais je ne me souviens pas d'avoir discuté très souvent de ces rapports avec le comité.
Nous surveillons le nombre d'accès à nos pages web. On examine ces chiffres, mais très rapidement. Durant un trimestre, on pourrait obtenir 500 accès à la page des rapports financiers trimestriels, à raison de deux minutes par accès environ. On y prête une certaine attention. Le DPB a mentionné qu'il les utilise de temps en temps, mais qu'il n'arrive pas toujours à trouver les réponses qu'il cherche.
Je voulais seulement donner plus de détails à ce sujet. Il s'agit clairement d'un rapport produit à des fins de transparence. Il est destiné aux parlementaires.
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Merci, monsieur Albas. Merci à tous.
Si vous me le permettez, j'ai seulement une question très brève à poser avant de conclure.
Concernant les plans de sécurité, encore une fois, quand l'audit a été effectué, environ 51 % des rapports étaient terminés, et près de la moitié ne l'étaient pas. Voici ce qui me pose problème: compte tenu du contexte actuel et du fait que le gouvernement se concentre actuellement sur la sécurité, que M. Scott-Douglas a indiqué que le Conseil du Trésor avait offert des lignes directrices, des séminaires, des ateliers et des modèles améliorés et que le contrôleur Matthews a dit qu'à l'utilité évidente d'un plan de sécurité — cela se passe d'explication — s'ajoutait celui d'avoir à passer par l'exercice du processus, plus efficient, moins de surveillance par le Conseil du Trésor... C'était la question principale.
Il y avait toutes sortes d'avantages, pourtant, nous voici devant le comité et, à l'époque — en 2012 —, presque la moitié des rapports — environ la moitié — n'étaient pas terminés. Nous voici, trois ans plus tard, et, au mieux... Et je n'arrive pas clairement à déterminer si c'est 80 % ou 64 %, même si 80 % disent l'avoir terminé, il en reste encore un sur cinq qui ne l'a pas terminé. Si c'est 64 %, c'est encore pire.
Ma question est la suivante: étant donné l'importance de ce rapport et depuis le temps qu'il est en vigueur, comment diable peut-il encore y avoir des plans qui ne sont pas terminés?