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Je déclare ouverte cette 19
e séance du Comité permanent des comptes publics.
Chers collègues, comme nous l'avions décidé, nous accueillons aujourd'hui le vérificateur général du Canada pour examiner le Budget principal des dépenses. Nous sommes actuellement en séance publique.
À la fin de la séance, je vous poserai deux questions. Premièrement, le crédit 1, moins le montant déjà accordé à titre de crédits provisoires, est-il adopté? Cette motion peut faire l'objet d'un débat et d'amendements. Je vous poserai ensuite la question suivante: dois-je faire rapport du Budget principal des dépenses à la Chambre des communes? Cette motion peut aussi faire l'objet d'un débat et d'amendements. La dernière question sera la suivante: le comité souhaite-t-il produire un rapport de fond basé sur le rapport de rendement ministériel et le rapport sur les plans et priorités du vérificateur général?
Il s'agit là de questions de routine que je poserai à la fin de cette audience.
Ensuite, s'il nous reste un peu de temps, nous parlerons des travaux du comité. Du fait du report de la réunion précédente, nous devons réorganiser un peu notre calendrier. Si nous en avons le temps, il serait dans l'intérêt du comité de régler cette question aujourd'hui.
À moins que quelqu'un souhaite intervenir ou ait des raisons valables de m'empêcher de continuer, je vais donner immédiatement la parole au vérificateur général pour son exposé.
Comme je n'entends personne, je donne la parole à M. Ferguson.
Bienvenue devant le comité, monsieur. C'est toujours un plaisir de vous accueillir. Vous avez la parole.
[Français]
Monsieur le président, nous sommes heureux d'être ici aujourd'hui. Nous vous remercions de nous donner l'occasion de traiter de notre Rapport sur le rendement de 2012-2013 et de notre Rapport sur les plans et les priorités de 2014-2015.
Je suis accompagné aujourd'hui de Lyn Sachs, qui est vérificatrice générale adjointe des Services corporatifs et dirigeante principale des finances.
[Traduction]
Nous appuyons le Parlement dans la surveillance des dépenses et de la performance du gouvernement grâce à nos audits d'états financiers, nos audits de performance, nos examens spéciaux de sociétés d'État et les travaux de la commissaire à l'environnement et au développement durable.
Tous nos audits sont menés conformément aux Normes canadiennes d'audit et aux Normes canadiennes de contrôle qualité. Nous surveillons notre système de contrôle de la qualité et le soumettons à des revues internes des pratiques, ainsi qu'à des examens externes périodiques, afin de vous donner l'assurance que vous pouvez vous fier à la qualité de nos travaux.
[Français]
Au cours de l'exercice 2012-2013, soit la période visée par notre plus récent Rapport sur le rendement, nous avons utilisé 88,2 millions des 93,8 millions de dollars qui nous avaient été accordés en crédits parlementaires. C'est donc dire que 5,6 millions de dollars n'ont pas été utilisés. Nous disposions d'un budget couvrant 615 équivalents temps plein et comptions l'équivalent de 603 employés à temps plein, soit 37 de moins qu'au dernier exercice. Ces résultats montrent les progrès que nous avons réalisés quant à l'application des réductions prévues dans notre proposition découlant de l'Examen stratégique et fonctionnel.
Au moyen de ces ressources, nous avons réalisé tous nos audits prévus, sauf quatre. Deux des audits qui n'ont pas été exécutés étaient des examens spéciaux: celui de l'Office de financement de l'assurance-emploi du Canada, qui a été annulé en raison de la dissolution de cette entité, et celui de la Société immobilière du Canada, que nous avons reporté afin de pouvoir tenir compte d'importants changements entrepris au sein de cette organisation.
[Traduction]
Notre rapport sur le rendement de 2012-2013 renferme des indicateurs sur l'incidence de notre travail et des mesures pour évaluer notre rendement organisationnel. Les tableaux présentant nos cibles et notre rendement à l'égard de ces indicateurs et de ces mesures sont joints à la présente déclaration. Ces tableaux indiquent que nos clients et les cadres supérieurs des organisations que nous auditons estiment que nos travaux apportent une valeur ajoutée. Ces tableaux montrent également que le Bureau a participé à 27 audiences de comités parlementaires et séances d'information comparativement à 29 l'an dernier, et que les comités parlementaires ont étudié 30 % de nos audits de performance, contre 48 % l'an dernier.
Le rapport montre aussi que les ministères ont accompli des progrès satisfaisants en donnant suite à 72 % des 25 recommandations issues des audits de performance dont nous avons fait le suivi cette année.
Des sept réserves formulées dans nos rapports d'audit d'états financiers auxquelles les entités n'ont pas donné suite, cinq portaient principalement sur le défaut de présenter des rapports annuels à temps, alors que deux seulement concernaient des questions d'audit ou de comptabilité. Aucun défaut grave n'a été relevé dans les trois examens spéciaux réalisés cette année, et tous les défauts déjà signalés ont été corrigés.
[Français]
Les mesures de notre rendement organisationnel sont demeurées positives, et nos résultats quant au respect du budget pour tous nos audits d'états financiers se sont améliorés par rapport à l'année précédente. Nous avons dépassé le budget prévu dans huit de nos audits de performance. Dans la plupart des cas, cela tenait à l'élargissement de la portée de l'audit.
Le sondage que nous avons mené auprès des employés au cours du dernier exercice a révélé que l'engagement des employés demeurait élevé. En effet, 95 % d'entre eux se sont dits fiers de travailler pour le bureau.
Nous avons formulé de nouveaux objectifs stratégiques pour le bureau et avons relevé quatre domaines qui, selon nous, pourraient être améliorés. Nous viserons à réaliser des progrès dans chacun de ces domaines en planifiant nos activités pour 2014-2015.
[Traduction]
Tout d'abord, nous voulons que nos audits apportent une valeur ajoutée pour les parlementaires, les assemblées législatives des territoires, les conseils d'administration des sociétés d'État et les comités d'audit. En deuxième lieu, nous nous efforcerons de rendre nos méthodes et processus de gouvernance et de prise de décisions les plus économiques et efficients possible. Troisièmement, comme nous avons terminé la mise à jour de nos méthodes d'audit l'an dernier, nous chercherons des moyens de les mettre en oeuvre le plus efficacement possible et à moindre coût. Et enfin, nous avons entamé des discussions avec les employés sur les moyens de créer un environnement où chacun puisse assumer pleinement ses fonctions.
En 2014-2015, nous allons achever notre plan d'action visant à réduire les coûts de fonctionnement, conformément à la proposition découlant de l'Examen stratégique et fonctionnel que nous avons soumise au Parlement en octobre 2011. Notre budget démontre que nous réduirons les effectifs et procéderons à la réduction prévue de nos dépenses de plus de 6,5 millions de dollars un an plus tôt que prévu.
Même si nous avons réduit de 25 le nombre d'audits d'états financiers que nous effectuons et continuerons de chercher des façons d'améliorer l'efficience, nous sommes persuadés de pouvoir continuer à servir le Parlement avec un budget réduit. Nous prévoyons réaliser plus de 95 audits d'états financiers, 27 audits de performance et quatre examens spéciaux en 2014-2015. Nous effectuons également un audit du Sénat du Canada, à sa demande.
[Français]
J'aimerais profiter de cette occasion pour souhaiter la bienvenue à la nouvelle commissaire à l'environnement et au développement durable, Mme Julie Gelfand. Mme Gelfand est arrivée au bureau le 24 mars dernier. Elle cumule plus de 25 années d'expérience dans le domaine. Elle a occupé des postes supérieurs chez Rio Tinto Alcan. Elle a également été vice-présidente du développement durable à l'Association minière du Canada et présidente de Nature Canada.
[Traduction]
En conclusion, monsieur le président, mon personnel et moi vous remercions de l'appui et de l'intérêt constant que le comité manifeste à l'égard de nos travaux. C'est avec plaisir que nous poursuivrons nos efforts afin de vous apporter une assurance, de l'information et des avis utiles dans l'année qui vient.
Merci, monsieur le président. Nous serons heureux de répondre aux questions des membres du comité.
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Merci, monsieur le président.
Je tiens à vous remercier, monsieur Ferguson et madame Sachs, d'être venus aujourd'hui pour discuter de vos rôles très importants, mais aussi pour vous assurer que nous, les parlementaires, avons l'occasion de nous assurer que nous posons des questions, car tous les parlementaires demandent des comptes au gouvernement. Nous le faisons essentiellement au moyen du processus des prévisions budgétaires, des RPP, les rapports sur les plans et les priorités, ainsi que, bien sûr, des rapports de rendement ministériels.
Quelle tendance percevez-vous dans les rapports sur les plans et les priorités et vos rapports de rendement ministériel, monsieur Ferguson? Prévoyez-vous que quelque chose va éclater à l'avenir?
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En fait, c'est précisément là-dessus que portait le processus de planification stratégique. Nous l'avons lancé il y a un peu plus d'un an, je crois, en nous demandant quelles étaient les choses importantes sur lesquelles nous devrions nous concentrer.
À partir de cela, nous avons formulé les quatre priorités sur lesquelles nous avons besoin de nous concentrer. Nous devons nous concentrer sur nos employés, pour nous assurer qu'ils se sentent capables de faire le travail qui leur est confié. Nous devons nous concentrer sur l'assurance que les choses que nous faisons ajoutent de la valeur, en nous demandant s'il y a des choses que nous faisons qui n'en ajoutent pas. Nous devons nous assurer que nous sommes une organisation bien gérée et bien gouvernée. En outre, nous devons examiner la manière dont nous effectuons nos audits, car nous pouvons mener nos audits tout en répondant aux normes et en nous assurant qu'ils sont bien exécutés, mais nous devons aussi nous demander si nous le faisons de manière efficiente et économique.
Voilà les quatre choses sur lesquelles nous devons nous concentrer, à mon avis. Évidemment, je pense que notre produit final est bon, et c'est confirmé par les indicateurs. Nous pouvons nous pencher sur la manière dont nous arrivons au produit final, afin de voir si nous pourrions faire un meilleur travail dans sa production.
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Merci, monsieur le président, et merci aux témoins.
Monsieur Ferguson, j'aimerais aborder deux sujets avec vous, le deuxième étant les audits financiers et de performance, et j'y reviendrai si j'en ai le temps.
J'aimerais parler de certaines des répercussions internationales du budget réduit, de l'amélioration de l'efficience et de toutes les bonnes choses que vous avez mentionnées aujourd'hui, et j'en profite pour vous dire que je suis très impressionné par la manière dont vous pilotez cette organisation pour obtenir de meilleurs résultats avec moins de ressources.
Je voudrais cependant vous interroger sur votre action internationale, c'est-à-dire lorsque vous êtes appelé à assister des collègues étrangers pour réaliser certains audits de pairs. Je sais que vous-même avez fait l'objet d'un audit de la part d'autres vérificateurs généraux.
Est-ce que des audits de cette nature sont prévus pour l'année à venir, et quelle est leur incidence sur les budgets dont vous avez parlé aujourd'hui?
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Je ne sais pas ce qu'il en est vraiment à ce sujet.
Quoi qu'il en soit, nous parlons encore du travail du vérificateur général. Je n'ai pas eu l'impression que le vérificateur général ressentait une quelconque détresse politique à cause des questions qui lui sont posées, c'est-à-dire qu'elles seraient tellement politiques qu'il lui serait difficile d'y répondre. Je fais très attention. Les questions sont tout à fait directes en ce qui concerne le genre de vérification qui est effectuée. Nous parlons du travail du vérificateur général. Je continuerai d'écouter attentivement. mais je n'estime pas encore pour le moment que le député soit sorti du cadre établi, étant donné que nous accordons le plus de latitude possible au sein de ce comité, même s'il y a certaines limites. Je peux vous dire que je n'ai pas encore eu l'impression que le député avait franchi ses limites, et je fais bien attention.
Monsieur Giguère, vous venez d'entendre cette conversation et je vous invite donc à en tenir compte pour la suite de votre interrogatoire.
Cela dit, vous avez la parole et pouvez continuer à interroger M. Ferguson.
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Je pense que la première chose à dire, comme je l'ai déjà mentionné, est que nous procédons actuellement à une révision de nos indicateurs. Avons-nous les bons indicateurs et les bonnes cibles? Ce processus est en cours.
Pour ce qui est de la valeur ajoutée, les réponses à nos enquêtes indiquent que nous ajoutons de la valeur, mais nous pensons qu'il est nécessaire de creuser un peu plus cette question afin de comprendre de quoi il s'agit, que ce soit dans le cas d'un audit financier, d'un examen spécial ou d'un audit de performance. Ainsi, lorsque nous entreprendrons un audit, nous pourrons nous concentrer sur ces éléments particuliers.
Quant à savoir pourquoi l'indicateur des cadres supérieurs est plus faible que celui des présidents ou des autres parties concernées, je pense que cela reflète le fait que, parfois, quand nous faisons un audit, cela peut mettre la haute direction dans un certain embarras. Donc, à la fin de ce processus, même si le comité d'audit peut fort bien avoir le sentiment que c'est de la valeur ajoutée, je pense que cela constitue un peu une sorte de tampon, car il y a parfois certains gestionnaires qui ne sont pas nécessairement mécontents du résultat de l'audit, mais qui n'étaient peut-être pas particulièrement heureux d'en avoir fait l'objet.
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Merci, monsieur le président.
Je vous souhaite la bienvenue à tous les deux devant notre comité.
À la page 3 de votre déclaration, monsieur Ferguson, sous « Rapport sur les plans et les priorités », vous dites que « nous avons formulé de nouveaux objectifs stratégiques pour le Bureau et avons relevé quatre domaines qui, selon nous, pourraient être améliorés ».
C'est fort bien. C'est à noter, mais ma question porte sur l'activité. Quand vous faites des affectations de crédits dans le processus du Budget des dépenses pour les exercices budgétaires à venir, comment dressez-vous un ordre de priorité parmi les activités de votre Bureau? Établissez-vous un quota d'audits et un calendrier d'exécution pour différents ministères, organismes et programmes afin d'atteindre ce quota? En outre, comment votre Bureau tient-il compte des besoins inattendus du Parlement dans le Budget des dépenses?
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Quand nous dressons notre plan de travail, nous commençons avec les audits d'états financiers, parce que c'est la catégorie que nous avons l'obligation de faire chaque année. C'est notre travail régulier et nous établissons la première partie de notre budget en conséquence, pour nous permettre de la mener à bien.
Ensuite, notre mandat nous oblige à effectuer les examens spéciaux des sociétés d'État. Pour la plupart d'entre elles, nous devons faire un examen spécial au moins une fois tous les 10 ans. Nous avons donc un échéancier par lequel nous prévoyons faire l'examen spécial de chaque société d'État au moins une fois en 10 ans. C'est le deuxième élément de notre budget.
Les premières choses dont nous devons tenir compte sont reliées à ces audits financiers et examens spéciaux que nous sommes tenus d'exécuter de par la loi. Ensuite, nous planifions nos audits de performance avec ce qu'il reste dans notre budget.
Pour décider de ce que nous pouvons faire en termes d'audits de performance, nous procédons à des évaluations de risque des diverses activités gouvernementales afin de déterminer les secteurs auxquels nous devrions nous consacrer. Nous essayons de dresser nos plans à ce sujet sur une période de trois ans. Autrement dit, nous essayons de prévoir sur une période de trois ans non pas nécessairement quels seront les sujets précis, mais plutôt les domaines des audits de performance que nous exécuterons.
Notre planification est donc très clairement axée sur ces trois activités: audits des états financiers, examens spéciaux, puis audits de performance.
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Merci, monsieur le président.
Je vais d'abord faire quelques remarques avant de passer à une question. Je vous demande donc de faire preuve de patience.
Au 12e paragraphe de votre rapport, à la page 3, vous dites ceci :
Tout d'abord, nous voulons que nos audits apportent une valeur ajoutée pour les parlementaires, les assemblées législatives des territoires, les conseils d'administration des sociétés d'État et les comités d'audit.
Je crois que tout le monde, quelle que soit son allégeance politique, conviendra que c'est important, et nous vous en félicitons.
Vous dites ensuite que « nous nous efforcerons de rendre nos méthodes et processus de gouvernance et de prise de décisions les plus économiques et efficients possible ». Encore une fois, je pense que nous sommes tous d'accord avec ça.
Et puis, plus loin :
Troisièmement, comme nous avons terminé la mise à jour de nos méthodes d'audit l'an dernier, nous chercherons des moyens de les mettre en oeuvre le plus efficacement possible et à moindre coût. Et enfin, nous avons entamé des discussions avec les employés sur les moyens de créer un environnement où chacun puisse assumer pleinement ses fonctions.
Encore une fois, c'est une chose qu'aucun parlementaire ne contestera, j'en suis sûr.
Le Bureau du vérificateur général a obtenu de grands résultats dans le passé. Je songe par exemple, en ce qui concerne votre prédécesseur, à l'examen des dépenses du G8, puis après votre entrée en fonction, au rapport sur les F-35, et à l'audit du Sénat, bien sûr, et puis, de plus en plus, je pense que nous devrions nous pencher sur l'approvisionnement de la défense, en général, et nous avons continuellement eu de bons résultats de votre Bureau. Cela nous amène donc à nous demander, en tout cas du côté de l'opposition, ce que vous pourriez accomplir si vous étiez pleinement financés et aviez des ressources complètes. Si nous avions pu faire examiner les dépenses du G8, si nous avions eu les résultats du F 35, et l'audit du Sénat d’avant, et maintenant l'audit en cours du Sénat…
Je crois que votre effectif est réduit de 69 personnes. Vous aviez 629 employés en 2010 et vous en aurez 560 en 2016-2017. Sur les 69 qui partiront, combien sont des vérificateurs dont ne disposera plus le Bureau du vérificateur général?
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La règle générale pour passer un contrat professionnel est que, pour un audit, par exemple, on a jugé nécessaire d'avoir recours à un expert. Nous nous sommes souvent posé cette question, par exemple au sujet des actuaires. Devrions-nous engager un actuaire? Jusqu'à présent, nous avons décidé que nous n'avons pas le système voulu pour maintenir et motiver un actuaire à temps plein.
Nous pourrions avoir besoin d'un médecin professionnel, pour une raison quelconque, par exemple si nous procédions à un audit de services de santé. Donc, généralement, c'est parce que nous avons besoin d'une certaine expertise pour un audit. Nous avons aussi un certain pourcentage de contrats professionnels pour nous aider pendant la période de pointe. Comme n'importe quel autre cabinet de vérification, nous avons une période de pointe en été. Nous ne pouvons pas engager du personnel pour couvrir ces périodes de pointe, car nous ne savons pas ce que nous pourrions lui faire faire pendant le reste de l'année. Voilà donc un autre élément d'explication.
Une partie des 12 millions de dollars concerne également des frais de transport, car nous devons voyager dans le pays. C'est donc un ensemble de facteurs.
Nous dressons un budget pour chaque audit. Quand nous devons passer un contrat, nous appliquons des règles très strictes pour déterminer si nous devons lancer un appel de propositions, et nous avons aussi diverses offres permanentes.
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Une dernière chose, avant de vous laisser partir.
Je continue à partager votre préoccupation sur le fait que les rapports de la commissaire à l'environnement ne sont pas examinés comme ils devraient l'être. Cela provient en partie de la culture de ce comité. Ce n'est pas un comité qui a l'habitude d'examiner ce type de rapport. Pourtant, l'un des problèmes les plus pressants pour la planète est le changement climatique. Or, nous n'examinons pas ces rapports qui sont pourtant essentiellement la même chose que ce que vous nous présentez, sauf qu'ils émanent de la commissaire à l'environnement et portent sur l'environnement.
Si je comprends bien, il n'est pas dans la culture de ce comité de dire: « Nous allons choisir tel et tel chapitre et tenir des audiences ». On dit plutôt : « Voici le rapport, avec tous les chapitres », et l'on en reste là. Maintenant, dans votre rapport, nous apprenons qu'il y a encore moins d'audiences organisées par les autres comités.
Je partage votre inquiétude à ce sujet et j'estime que cela doit changer. Évidemment, ce n'est pas facile sinon ça aurait déjà changé.
Avez-vous une idée de la manière dont nous pourrions changer la culture des comités parlementaires afin que les rapports sur l'environnement soient traités de la même manière que les vôtres?
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Je suis heureux d'apprendre que vous faites cet effort. J'espère que cela produira le changement dont nous avons besoin.
Chers collègues, cela met fin à l'audience publique.
J'ai maintenant quelques questions à vous poser.
Le crédit 1, moins le montant déjà octroyé à titre de crédits provisoires, est-il adopté?
ç
Crédit 1 — Vérificateur général — Dépenses du Programme ….. 67 947 936 $
(Le crédit un est adopté.)
Le président: Le président doit-il faire rapport du Budget principal des dépenses à la Chambre?
Des voix: D'accord.
Le président: Le comité souhaite-t-il préparer un rapport de fond sur la base du rapport de rendement ministériel et du rapport sur les plans et les priorités du BVG?
Des voix: D'accord.
Le président: Je crois comprendre que les partis se sont consultés et sont convenus de discuter des travaux futurs du comité pendant le temps qu'il nous reste.
Monsieur Ferguson, madame Sachs, merci beaucoup. Comme vous avez pu le constater, vous continuez de bénéficier non seulement de l'appui, mais du respect de ce comité et des législateurs. Nous vous remercions du travail que vous faites et attendrons avec intérêt le fruit de vos efforts pour l'an prochain.
Merci encore. Vous pouvez maintenant vous retirer.
Chers collègues, je suspends la séance pendant deux minutes afin de nous préparer à continuer à huis clos.
[La séance se poursuit à huis clos.]