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Merci, monsieur le président.
Je ne suis pas un géologue, ni un expert dans le domaine géologique, mais heureusement, j'ai aujourd'hui avec moi trois experts dans ce domaine.
Permettez-moi de faire une présentation avant la période des questions.
[Traduction]
Je vous renvoie à la page 2, qui comporte un rapide historique. La Commission géologique du Canada existe depuis quelque 169 années; elle est antérieure à l'existence de la Confédération. Nous ne travaillons pas au sein de cette organisation depuis ses débuts, mais quelques-uns d'entre nous ont un certain nombre d'années d'expérience. Nous offrons au Canada une base de connaissances géoscientifiques exhaustive, contribuant au développement économique, à la sécurité publique et à la protection de l'environnement. Voici les trois piliers de notre action: nous acquérons, interprétons et diffusons l'information géoscientifique sur la masse continentale du Canada, y compris les zones côtières.
Passons maintenant à la page 3. Nous utilisons le sigle GEM, aussi bien en anglais qu'en français.
[Français]
L'acronyme GEM correspond en français à la géocartographie de l'énergie et des minéraux.
[Traduction]
En anglais, ce sigle signifie Geomapping for Energy and Minerals. Donc, si vous le voulez bien, j'utiliserai le sigle GEM pendant tout le reste de cet exposé.
[Français]
Le programme GEM contribue au troisième pilier de la Stratégie pour le Nord du Canada, à savoir plus précisément de promouvoir le développement social et économique afin que les résidants du Nord aient un plus grand contrôle sur leur avenir. En fournissant de nouvelles connaissances sur les terres et les eaux, le GEM permet de couvrir le potentiel énergétique et minéral du Nord et ainsi d'orienter les activités de l'industrie et d'améliorer les perspectives d'emploi pour les résidants du Nord. Le GEM fournit des connaissances géoscientifiques fondamentales permettant d'éclairer les décisions relatives à l'aménagement du territoire qui auront une incidence sur la mise en valeur des ressources du Nord.
A la page 4, on constate qu'en 2008, le premier ministre Harper a annoncé l'investissement du gouvernement fédéral en appui au programme GEM. Le programme quinquennal en est à sa quatrième année et s'inscrit dans le cadre d'un projet ambitieux visant à procéder à la géocartographie de reconnaissance du Nord selon des normes modernes. Le programme GEM permet d'accroître les possibilités économiques et de renforcer la compétitivité du Canada dans la recherche mondiale des ressources.
Dans le cadre du Plan d'action économique du Canada, la collecte accélérée des données du GEM obtenue par des levés aériens a permis de maintenir la capacité de l'industrie des services géophysiques durant le ralentissement économique, ce qui s'est traduit par une optimisation de l'investissement. Les données ont été publiées dans les six mois suivant la collecte, ce qui a rapidement suscité un intérêt de la part de l'industrie.
[Traduction]
À la page 5, je tiens à signaler avant tout que nous assurons une collaboration avec les provinces, les territoires, le gouvernement fédéral et nos intervenants. Je crois savoir que le SMA Anil Arora a témoigné devant vous il y a deux semaines et qu'il a par conséquent évoqué la plupart de ces sujets.
J'attire votre attention sur le cadre du milieu, celui qui traite des responsabilités partagées. Dans le cadre des responsabilités partagées, l'Accord géoscientifique intergouvernemental est un accord au niveau ministériel sur les différents rôles et responsabilités. Il établit les principes de collaboration et, dans ce cadre, assure la coordination et le partage des données.
Le premier Accord géoscientifique intergouvernemental (AGI) a été signé en 1996 pour cinq ans. Le plus récent a été signé en 2007 et il sera renouvelable au début 2012.
J'attire aussi votre attention sur un deuxième point, qui est celui du Groupe consultatif formé d'habitants du Nord. Ce groupe dispense des conseils dans le cadre du programme GEM en donnant le point de vue de la population du Nord pour faire participer les collectivités lors de la planification, de l'exécution et de la communication des résultats des projets. Il comprend des représentants des collectivités et des associations autochtones, des gouvernements territoriaux, des établissements d'enseignement et de l'industrie de l'exploration dans le nord.
Passons maintenant à la page 6, où l'on voit une carte représentant le point de départ du programme GEM en 2008. J'aimerais dire trois choses au sujet de cette diapositive. Tout d'abord, si vous avez une reproduction en couleur, c'est la zone verte qui nous intéresse, si c'est une reproduction en noir et blanc, c'est la zone ombrée, plus sombre. Avant la mise en place du programme GEM, on possédait sur ces zones suffisamment de données géologiques pour faire de l'exploration et de la mise en valeur.
Les zones que j'appellerai en violet — je ne sais pas exactement quelle est cette couleur, mais ce sont celles qui ne sont pas en vert — sont celles pour lesquelles nous ne disposions pas de données géocartographiques suffisantes et à jour. La deuxième remarque à faire au sujet de cette zone violette, c'est qu'elle représente environ 60 p. 100 du territoire au nord du 60e parallèle. Par conséquent, environ 60 p. 100 de cette zone n'avaient pas été cartographiés selon les normes avant l'instauration de ce programme.
La troisième observation, comme on pouvait logiquement s'y attendre, c'est qu'en majeure partie la découverte des ressources potentielles, la plupart des activités minières, ont eu lieu ou sont en voie de l'être dans ces zones en vert parce que l'industrie disposait de suffisamment de renseignements pour prendre le risque d'explorer et de mettre en valeur les gisements.
Nous pouvons maintenant passer à la page 7. Je me suis efforcé ici de souligner que nous n'avons pas cherché à cartographier les 60 p. 100 restants de cette zone au cours de cette période de cinq ans. Nous avons tiré parti des meilleures informations disponibles. Nous avons œuvré en collaboration avec les secteurs d'industrie et avec les groupes consultatifs, nous avons défini les secteurs en fonction de la proximité des ressources connues ou des connaissances de l'ensemble des spécialistes, et les secteurs entourés d'une ellipse sont ceux que nous avons prévus d'étudier dans le cadre du programme GEM.
Vous pouvez voir autre chose ici: la grande répartition géographique des projets GEM reflète toute la diversité géologique du Nord canadien et tout le potentiel qu'offrent de multiples ressources minérales et énergétiques. Les études actuelles nous amènent à identifier de nouveaux gisements d'or de métaux précieux, des kimberlites abritant des gisements de diamants, l'accumulation de poches de pétrole et de gaz naturel, des gisements d'uranium ainsi que de métaux industriels comme le cuivre, le zinc, le nickel, le fer et le plomb.
Nos travaux nous amènent aussi à découvrir d'éventuels gisements moins courants tels que ceux abritant des métaux rares ou utilisés en haute technologie.
Dans la suite de cet exposé, je vous donnerai trois exemples de notre action, en vous exposant la situation antérieure et à la suite de notre intervention, ainsi que la participation de l'industrie. À la page 7, vous voyez trois exemples précis dont je vous reparlerai quelques diapositives plus loin.
Passons maintenant à la page 8. Comme je vous l'ai dit, la Commission géologique du Canada est une vieille institution. Les premières cartes du Nord ont été réalisées dans les années 1950 grâce aux nouvelles technologies. Pour la première fois, nous pouvions compter sur des hélicoptères légers et sur de petits aéronefs à ailes fixes susceptibles de se poser dans la toundra ou sur la glace. L'application de ces techniques à la cartographie a représenté un grand progrès.
Avant de disposer de ces moyens, nous ne pouvions tout simplement pas nous rendre sur place pour faire de l'exploration. Il fallait avant tout que des géologues s'installent sur de longues périodes — en passant essentiellement l'été sur place — et se transportent d'un endroit à l'autre en hélicoptère. Sur place, ils procédaient alors directement à des observations, puis se déplaçaient par la voie des airs de 10 ou 15 km pour enregistrer d'autres données. Il s'agissait plutôt d'un exercice de cartographie de reconnaissance faisant appel aux techniques dont on disposait à l'époque.
Je tiens à préciser que tout au long des années 1950 jusqu'au début des années 1970, nous procédions ainsi en faisant appel au dernier état de la science. Nous étions alors à la pointe de la technique dans le monde en matière de géologie. Avec le recul, ces techniques nous paraissent aujourd'hui primitives et simplistes, mais je peux vous garantir qu'à l'époque, c'était une entreprise novatrice, qui ouvrait de nouvelles perspectives. D'ailleurs, nombre de nos scientifiques y risquaient leur vie, parce qu'il était assez dangereux de passer d'un endroit à un autre en hélicoptère tout au long de l'été.
C'était un petit rappel historique. Passons maintenant à la page 9.
Il s'agit ici des progrès techniques. Nous avons aujourd'hui recours à des outils modernes pour recueillir et diffuser l'information sans nous en tenir à la simple géocartographie des roches. Nous disposons donc de meilleures données grâce à nos relevés.
Les méthodes modernes de cartographie permettent de diffuser librement des données numériques par Internet. Voici par exemple l'une des techniques que nous employons: nous procédons à des relevés géophysiques aéroportés en mesurant les propriétés physiques des roches à partir d'un aéronef, hélicoptère ou avion à ailes fixes; l'aéronef fait des aller et retour sur le terrain le long de lignes parallèles espacées de 400 mètres et à environ 150 mètres du sol. Au sol, des géologues recueillent les données sur place à l'aide d'appareils manuels d'une grande précision GPS. Avant, il fallait qu'on vous dise: « déplacez-vous de 20 pas vers le nord et de 20 pas vers la gauche, c'est alors que vous verrez... ». Aujourd'hui, on est précis au centimètre près.
Nous effectuons aussi, ici même à Ottawa, des études de pointe en laboratoire qui se font dans des installations de recherche telles que le Laboratoire de microsonde ionique de haute résolution sensible (laboratoire SHRIMP) de la Commission géologique du Canada. Ce laboratoire est une véritable merveille scientifique et il faut voir ce que l'on peut y réaliser.
À droite de la page 9, vous pouvez voir plusieurs cartes superposées. Nous essayons de montrer ici les différentes couches qui sont représentées, y compris la géologie des roches, soit la seule information que nous possédions jusque-là. On peut se pencher maintenant sur la géologie de surface, la géophysique, la géochimie, la géochronologie et les gisements minéraux.
Le premier exemple que nous vous donnons, à la page 10, est celui de la région sud-est de l'île de Baffin. Afin de vous orienter, je pense que la localité indiquée en haut et à gauche de la carte est celle de Pangnirtung.
Il y a une ou deux choses à dire au sujet de cette diapositive. Le programme GEM s'est attaqué à cette partie éloignée et inexplorée de la péninsule de Cumberland à l'est de l'île de Baffin, sur laquelle on ne possédait que des connaissances rudimentaires. Ce que vous apercevez sur la diapositive nous a été fourni essentiellement par les relevés effectués lors de cette première tranche de travaux entre les années 1950 et les années 1970. Nous ne disposions que de très peu de détails sur cette carte géologique de la roche. Il s'agit essentiellement des données préliminaires disponibles avant le programme GEM. Historiquement, avant l'arrivée de ce programme, très peu d'activités d'exploration ont été effectuées dans cette région par le secteur privé.
Passons maintenant à la page 11. Il s'agit des nouvelles données géologiques obtenues grâce à des travaux précis sur le terrain, à la géophysique et aux analyses effectuées en 2009 et en 2010. Cette carte intégrant les différentes données, produite à partir de multiples couches d'information, fait état d'un cadre géologique totalement différent de celui auquel on pouvait s'attendre à partir des quelques informations disponibles à la page précédente. On peut désormais évaluer dans de bonnes conditions le potentiel minier en fonction d'une représentation exhaustive du cadre géologique de la péninsule de Cumberland.
Les données à jour sont publiées et pleinement disponibles. Nous divulguons simultanément les informations publiques dans des registres ouverts à tous. Pour recueillir les informations scientifiques résultant des travaux effectués, nous avons créé 24 registres ouverts à tous, contenant 18 cartes géophysiques, trois cartes géologiques et trois relevés de données géochimiques.
Si nous passons maintenant à la diapositive de la page 12, nous voyons que quelques mois après la création de ces registres ouverts à tous par le programme GEM, tel que je viens de vous le mentionner, la publication de rapports techniques et les exposés effectués par nos scientifiques lors des conférences et des colloques professionnels, l'ensemble de la région a fait l'objet de demandes de permis de prospection pour l'exploration des gisements de diamants, d'or et de métaux industriels.
Des programmes d'exploration étaient en cours en 2010 ainsi que cette année et, jusqu'à présent, quelque 670 000 $ ont été investis par les sociétés d'exploration dans la région de Cumberland.
J'ai fait état de Pangnirtung. Nous avons aussi fait participer les résidents de Pangnirtung. Nous en avons formé un certain nombre et nous les avons employés dans le cadre du programme GEM. Ils ont pris part à ce programme et je crois savoir que certains participent aussi aux programmes d'exploration de l'industrie.
[Français]
Donc, à la page 13, on trouve un deuxième exemple. L'expression « terres rares » désigne un ensemble de métaux spéciaux dotés de propriétés pouvant être exploitées dans des applications de haute technologie comme les semi-conducteurs, les téléphones cellulaires, etc.
Le gisement de terres rares de Strange Lake, situé dans une région éloignée à l'est de Schefferville, étaient connus depuis longtemps, mais son vaste potentiel régional était demeuré inconnu jusqu'à présent.
Avant le programme GEM, les données régionales existantes sur la région au sud du gisement de Strange Lake n'étaient pas suffisantes pour permettre à l'industrie de faire de nouvelles découvertes.
Pourtant, selon nos évaluations, cette région a un riche potentiel en ressources. Un projet de collaboration a été créé avec le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador dans le but de recueillir de multiples couches de données géoscientifiques sur la région sous-explorée à l'est de Schefferville, au Québec.
La contribution du programme GEM a pris la forme d'une série de données géophysiques en haute résolution obtenues par levés aériens publiés le 8 mars 2010. Ces levés ont mis au jour un prolongement vers le sud de la zone riche en minéraux de Strange Lake que l'on connaissait déjà. Par la suite, 46 dossiers publics ont été distribués.
Le programme GEM a créé une base de données géoscientifiques modernes qui a suscité un vif et rapide intérêt de la part de l'industrie. Peu de temps après la publication des données, un prospecteur a détecté une anomalie à Michikamat et a jalonné la zone au cours de la même semaine. Le 6 avril 2010, le prospecteur a vendu des droits miniers à la Fieldex Exploration Company. Il s'agit s'une société d'exploration minière axée sur les éléments de terres rares basée au Québec. L'anomalie a pu être détectée grâce à nos données.
Peu de temps après, une deuxième société, Exploration Midland, a acquis les droits miniers dans une autre zone de terres rares d'intérêt que la société a baptisé Ytterby 4.
Les indices de minéralisation de terres rares sont subtils. Des quantités d'à peine 1 p. 100 peuvent être prometteuses sur le plan économique. Les sociétés ont recours à divers mécanismes pour cibler les activités d'exploration géophysique et géologique du substratum rocheux, de géologie et de géochimie de surface et finalement de géochronologie.
Nos partenaires, le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador, ont pour leur part fourni d'autres types de données dont des cartes géologiques, des données géochimiques et géochronologiques.
[Traduction]
Nous passons maintenant à la page 15. Le troisième et dernier exemple est celui de l'Ouest de la presqu'île Melville. Cette région est susceptible d'abriter des gisements de nickel.
Il faut bien voir que les anciennes données géologiques sur les sols poreux de la presqu'île Melville ne permettaient pas de procéder utilement à une exploration minière. Le programme GEM a permis d'entreprendre une cartographie d'une région étendue susceptible d'abriter des gisements de nickel, qui a été identifiée à partir d'un nouvel ensemble d'études de géologie de la roche, de géophysique, de géochimie et de géochronologie.
L'industrie n'a pas manqué de réagir rapidement, y compris le géant minier Vale.
Nous passons maintenant à la diapositive 16.
L'intégration de multiples séries de données nous a amené à identifier un ensemble de secteurs géologiques dont l'âge et la composition les rendaient susceptibles d'abriter des gisements de nickel. À la suite des études du programme GEM rendues publiques à la fin 2010, des permis de prospection ont été délivrés en février de cette année.
Un nouvel ensemble de concessions minières ont été délimitées en août à la suite des travaux effectués sur le terrain en 2011 par l'industrie. L'arrivée de la multinationale Vale spécialisée dans le nickel est due à la reconnaissance par le programme GEM du potentiel jusqu'alors ignoré de la côte ouest de la presqu'île en ce qui a trait aux gisements de nickel. Cet intérêt nous montre bien que le potentiel de la région est grand.
Je passe maintenant la page 17.
Dans le cadre du programme GEM, il est prioritaire de faire appel, dans la mesure du possible, aux services d'entreprises et de personnes établies dans le nord pour aider à l'exécution des travaux. C'est la logique même. Ce sont des gens qui connaissent la région, le terrain, et qui possèdent l'équipement pour faire le travail. Les services les plus couramment utilisés qui figurent dans cette liste sont le transport — aérien et au sol, mais en grande partie aérien, ce qui revient très cher, comme vous pouvez l'imaginer — la logistique, les combustibles, les surveillants de la faune, les adjoints sur le terrain, les vivres et le matériel pour le campement, l'hébergement local, les services professionnels, etc.
Nous comptons sur des gens qui connaissent le nord et qui y habitent pour assurer la logistique de nos opérations sur le terrain. Ce faisant, nous avons le sentiment de bénéficier directement aux collectivités locales tout en préparant ces habitants du nord à tirer parti des débouchés économiques qui s'offrent à eux.
[Français]
Passons à la page 18.
En collaboration avec des universités canadiennes, le programme GEM vise à former la prochaine génération de géoscientifiques qui acquièrent aujourd'hui une expérience du Nord.
Grâce au programme des adjoints de recherche, des dizaines d'étudiants contribuent au travail de GEM et en tirent profit.
Le programme GEM s'attache aussi à embaucher des membres des communautés locales en contribuant à l'établissement d'une main-d'oeuvre qualifiée composée de résidants du Nord oeuvrant dans le domaine de la géocartographie, de l'exploration et de l'exploitation minière.
Passons à la page 19.
Grâce à cette base de données géoscientifiques modernes, le programme GEM ouvre la voie à l'exploration dans les nouvelles régions du Nord. Les réalisations du programme sont présentées à l'Annexe 1.
Nous découvrons constamment de nouvelles régions dont le potentiel en ressources étaient inconnues jusqu'ici. Le GEM permet aux résidants du Nord de prendre des décisions éclairées au sujet de leur avenir social et économique.
À plus long terme, d'autres avantages importants découleront de la création d'emplois subséquents dans le secteur privé et du développement économique soutenu. Par exemple, des données géoscientifiques rendues publiques dans le passé ont été un facteur déterminant de l'exploitation de la mine Meadowbank, au Nunavut.
On s'attend à ce que le programme GEM ait d'autres répercussions semblables à l'avenir.
Monsieur le président, c'est la fin de ma présentation.
Merci beaucoup.