Comme les membres du comité et les fonctionnaires le savent, j'en suis sûr, nous entamons aujourd'hui une nouvelle étude. Avant de donner la parole à notre premier groupe de témoins — les représentants des ministères —, je vais expliquer très brièvement l'objet de notre étude.
Nous allons nous pencher sur la diversification des marchés dans le secteur de l'énergie. Après en avoir discuté, les membres du comité ont décidé de diviser l'étude en trois volets: la diversification des marchés d'exportation, la diversification des produits et la diversification des sources d'énergie. Je vais expliquer rapidement ce dont nous parlons.
Dans le premier volet, nous allons examiner la diversification des marchés d'exportation: en gros, il s'agit de veiller à ce que les produits énergétiques canadiens soient exportés vers plus d'un pays. Par exemple, nous avons constaté les difficultés qui découlent de notre dépendance aux États-Unis, le seul pays de destination de notre pétrole. Nous avons vu les prix diminuer à cause de cela, alors que si nous avions d'autres marchés, nous ne subirions pas les décotes que nous connaissons, pour le bitume et le pétrole.
Quand on parle de diversification des produits, on parle de favoriser l'offre d'un vaste éventail de produits énergétiques. Il s'agissait principalement de produits, mais bien entendu, cela englobe maintenant l'expertise et les technologies énergétiques, à l'échelle nationale et internationale. Cela peut signifier qu'on diversifierait le portefeuille pétrolier du Canada en ajoutant de la valeur aux produits bruts, notamment par le raffinage et par d'autres moyens qui surgiront, j'en suis sûr, pendant l'étude.
Cela peut aussi signifier l'amélioration des occasions d'exportation des énergies renouvelables du Canada. Nous avons beaucoup discuté, au comité, de l'énergie renouvelable, de la technologie propre et de l'expertise dans le domaine de l'énergie. Encore là, nous ne cherchons plus à n'exporter que des produits, mais nous voulons aussi exporter l'expertise et l'innovation qui entoure cela.
Le troisième volet est la diversification des sources d'énergie. Il est question d'étendre les marchés intérieurs, ce qui contribuerait à abaisser les coûts de l'énergie pour l'industrie et pour les consommateurs. Au Canada, la diversification des marchés de l'électricité et le mouvement accru de pétrole brut de l'ouest vers l'est peuvent contribuer à étendre les marchés intérieurs de l'énergie et à resserrer le commerce interprovincial en général.
Ce ne sont que quelques renseignements de base sur le sujet que nous abordons. Je veux maintenant que nous entendions les témoins du ministère...
Oui, monsieur Julian.
:
Oui. M. Garneau n'est pas encore officiellement membre du comité, du point de vue de la paperasse et tout cela, mais c'est une excellente remarque, monsieur Julian, et je vous en remercie.
Monsieur Garneau, bienvenue au sein de notre comité. Nous avions très hâte de vous accueillir comme membre du comité. Je suis sûr que vous ajouterez beaucoup de valeur à nos travaux, et nous en sommes ravis. Nous sommes heureux de vous compter parmi nous.
Nous avons un certain nombre de témoins à entendre aujourd'hui.
Premièrement, du ministère des Ressources naturelles, nous accueillons Jeff Labonté, directeur général, Direction des ressources pétrolières, Secteur de l'énergie. Bienvenue.
Jonathan Will est directeur général, Direction des ressources en électricité, Secteur de l'énergie. Bienvenue.
John Foran est directeur, Division de l'analyse des politiques et des affaires réglementaires du pétrole et du gaz, Direction des ressources en électricité, Secteur de l'énergie. Bienvenue à vous aussi.
Et Dave McCauley est directeur, Division de l'uranium et des déchets radioactifs, Direction des ressources en électricité, secteur de l'énergie. Vous avez déjà comparu devant le comité pour parler d'autres sujets, tout comme certains des autres témoins.
Du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, nous recevons Carolyn Knobel, directrice, Division des secteurs multi-industriels et pratiques virtuelles, Direction générale des occasions d'affaires mondiales. C'est tout un titre.
Comme vous pouvez le voir, les fonctionnaires que nous entendrons aujourd'hui couvrent un très vaste éventail de responsabilités. C'est le genre de sujet dont nous traitons.
Je suis impatient d'entendre les exposés des représentants des ministères. Nous passerons ensuite aux questions et aux commentaires.
Veuillez nous présenter votre exposé, monsieur Labonté.
:
Merci beaucoup à vous tous.
[Français]
Mesdames et messieurs, je vous remercie de votre invitation à comparaître devant vous cet après-midi.
[Traduction]
Je suis heureux d'être ici. Nous sommes ravis de faire partie des premiers témoins à comparaître dans le cadre de votre nouvelle étude sur ce sujet particulier et très important pour le Canada.
Nous avons distribué une présentation qui comporte beaucoup d'information. Nous pensions que vous la trouveriez utile, à l'amorce de votre étude. Je n'ai pas l'intention de parler de chacune des diapositives, mais je vais me concentrer sur plusieurs aspects essentiels et essayer de ne pas dépasser le temps qui m'est alloué. Nous pourrons ensuite répondre à vos questions.
Je vais commencer par la diapositive 1. Nous voulons vraiment démontrer l'importance de la diversification des marchés énergétiques pour le Canada. C'est, sans nul doute, une partie importante de l'économie aujourd'hui, si ce n'est la plus importante. C'est, en tout cas, un secteur en croissance.
[Français]
Par ailleurs, le Canada est un chef de file mondial en matière d'énergie. Par rapport à d'autres pays, à l'échelle mondiale, nous avons des ressources extraordinaires.
[Traduction]
Vous pouvez le voir clairement sur cette liste: nous arrivons au troisième rang parmi les producteurs de gaz naturel; au cinquième rang parmi les producteurs de pétrole; au troisième rang parmi les producteurs d'énergie hydraulique, et au deuxième rang parmi les producteurs d'uranium, ce qui englobe notre technologie nucléaire intérieure, avec le réacteur CANDU. Notre production d'énergie étant à 75 p. 100 non polluante, nos actifs et notre contexte énergétiques sont incontestablement extraordinaires, à un tel point que, sur bon nombre de tribunes internationales, la discussion sur la sécurité énergétique des Canadiens va de soi pour tous. Par comparaison avec bien d'autres pays du monde, nous avons une chance inouïe, quand il est question des approches fondées sur le marché et de la question de l'énergie.
Nous pouvons voir, sur la diapositive 4, que nos actifs et nos activités énergétiques sont très bénéfiques pour l'économie canadienne. L'énergie représente près de 10 p. 100 du produit intérieur brut du Canada, ainsi que plus de 300 000 emplois directs et un nombre important d'emplois indirects. Ces emplois se trouvent dans toutes les régions du Canada. L'Alberta, qui n'est pas sur la liste, en a 136 000; l'Ontario, 60 000; le Québec, 33 000; et la Colombie-Britannique, 22 000. Ce sont des nombres élevés et impressionnants, même.
C'est aussi un important volet du commerce de marchandises du Canada, avec 120 milliards de dollars en exportations, ce qui représente 27 p. 100 des exportations. Ces chiffres sont liés au prix des marchandises, ainsi qu'aux volumes d'énergie produits et vendus. Parallèlement à cela, les activités du domaine de l'énergie représentent des paiements importants aux gouvernements. Au cours des cinq dernières années, ils se sont élevés en tout à 25 milliards de dollars.
C'est l'ensemble du pays qui en bénéficie. Les emplois continuent de croître, tout comme l'économie. On prévoit que les projets liés aux ressources naturelles représenteront des investissements d'environ 650 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années, et qu'il y aura nettement plus de 100 projets de nature énergétique. Selon les prévisions du Canadian Energy Research Institute, les sables bitumineux représenteront à eux seuls, au cours des 25 prochaines années, un total moyen de 630 000 emplois directs, indirects et induits. Ces chiffres ne sont pas négligeables.
En même temps, la demande mondiale d'énergie continue de croître, comme l'indique la diapositive 6. Selon l'Agence internationale de l'énergie, la demande mondiale d'énergie augmentera de 35 p. 100, d'ici 2035. Le gaz naturel, l'énergie renouvelable et le pétrole feront l'objet d'une demande accrue. En parallèle, même selon le scénario le plus optimiste des énergies renouvelables, la demande de pétrole et de gaz représentera toujours environ 47 p. 100 de la demande d'énergie mondiale.
Comme je l'ai dit, le Canada a énormément de chance; en même temps, il est en mesure de se diversifier et de croître dans ce marché mondial croissant. Nous voyons dans ce marché des occasions formidables pour la production de pétrole brut et pour le gaz naturel; cependant, voyons ce qui se passe sur la diapositive 8.
[Français]
En raison de l'incapacité de l'Amérique du Nord à atteindre les marchés mondiaux, ses prix sont nettement inférieurs aux prix de référence mondiaux. On parle ici du pétrole brut et du gaz naturel. En matière d'énergie, le Canada fait face à un problème grandissant de prix inférieurs, ce qui représente un grand défi de même qu'une réduction de revenus. Ces répercussions touchent aussi bien les gouvernements que le secteur privé et le pays en général.
[Traduction]
Sur la diapositive 9, si nous envisageons la diversification pour en tirer des avantages croissants, nous voyons que les résultats seraient nettement meilleurs —comme l'a dit monsieur le président — si nous arrivions à rejoindre plus de marchés qu'en ce moment. En ce moment, la totalité de nos exportations de gaz naturel et d'électricité et 99 p. 100 de nos exportations de pétrole vont aux États-Unis.
Pour ce qui est des coûts et des décotes — on parle de décotes, de perte de revenus ou de coûts de renonciation —, les prix de vente des produits énergétiques canadiens sont inférieurs aux prix mondiaux, ce qui se traduit par des revenus moindres pour l'économie, par une moindre croissance et par des revenus inférieurs pour le gouvernement, peu importe le calcul qu'on fait. Il y a différentes façons d'envisager la situation, et nous allons en parler et répondre aux questions à ce sujet.
Nous passons maintenant à la diapositive 10. C'est dans les efforts visant l'atteinte de marchés nouveaux ou diversifiés que l'infrastructure joue le rôle le plus important. Cette infrastructure mise vraiment sur les approches axées sur le marché pour atteindre de nouveaux marchés. Il est question de propositions de pipelines, de l'accroissement du transport ferroviaire du pétrole, de l'accroissement de l'infrastructure de transport de l'électricité et de projets d'exportation de gaz naturel liquéfié.
La diapositive 11 est assez compliquée. On y trouve tous les projets qui ont cours au pays et qui visent le transport de brut vers l'est, l'ouest et le sud. L'objectif est de l'acheminer vers de nouveaux marchés ou vers les côtes, ce qui implique qu'un producteur ou un consommateur d'énergie serait en mesure d'expédier par bateau les produits énergétiques vers d'autres marchés du monde.
Il existe un certain nombre de projets. À l'ouest, il y a le projet Northern Gateway d'Enbridge, qui fait en ce moment l'objet d'un examen réglementaire, et qui acheminerait 525 000 barils par jour. Il y a l'augmentation de la capacité de l'oléoduc Trans Mountain, qui acheminerait 590 000 barils par jour. Ce projet n'a pas encore été soumis à l'examen réglementaire. Il y a le projet Bakken d'Enbridge, au centre du Canada, qui servirait à acheminer du brut de Bakken des États-Unis vers le réseau d'oléoducs canadien, puis vers des marchés de l'est des États-Unis et du Canada.
Cela illustre un aspect important de notre infrastructure énergétique, car, en Amérique du Nord, elle est intégrée à l'échelle du continent. L'énergie est acheminée dans les deux sens, entre le Canada et les États-Unis. Le volume de l'énergie acheminée du Canada vers les États-Unis est nettement plus important, mais il y a des échanges de tous les produits énergétiques.
On a récemment annoncé le projet de conversion vers l'est de l'oléoduc de TransCanada, un oléoduc conçu pour transporter du gaz naturel qui transporterait plutôt du brut. Il faudrait à cette fin réaliser certains travaux, ce qui donnerait accès aux marchés de l'Est du Canada, notamment à ceux de Saint John, au Nouveau-Brunswick, et de Montréal et Québec.
Mentionnons le projet Keystone XL, qui est bien connu, je pense, parce qu'on en a beaucoup parlé, qui irait rejoindre le marché américain de la côte du golfe. Bien sûr, la portion située au sud a été approuvée et les travaux sont en cours. Il reste à obtenir l'approbation réglementaire du gouvernement américain pour ce qui est de la portion située au nord.
De l'autre côté, il y a un autre projet d'Enbridge — le projet d'accès au marché du pétrole, qui prolongerait un oléoduc existant qu'on appelle l'Alberta Clipper. Ainsi, le débit et le volume qui atteint le Midwest américain s'en trouveraient accrus, puis cela s'ajouterait à un projet de prolongement qui atteindrait le marché du sud du golfe.
On parle, bien entendu, de l'inversion de la canalisation 9, en Ontario et au Québec. Enbridge propose d'acheminer du brut d'ouest en est, plutôt que d'est en ouest comme c'est actuellement le cas. En ce moment, le projet est approuvé de Sarnia aux limites d'Hamilton, à Nanticoke, de sorte que la raffinerie de Nanticoke soit desservie. On a présenté à l'Office national de l'énergie une demande selon laquelle la canalisation amènerait du brut jusqu'à Montréal.
Ce sont les principaux projets dont nous parlons, quand il est question d'approches axées sur le marché. Divers participants déploient des efforts pour atteindre l'est, le sud et l'ouest.
En même temps, des projets majeurs de transport de brut et de produits énergétiques par voie ferrée sont en cours. Le nombre de tels projets croît à un rythme effarant. Les producteurs trouvent dans le transport ferroviaire des possibilités incroyables et de la flexibilité, en ce sens qu'ils peuvent atteindre des marchés beaucoup plus rapidement et qu'ils l'ont fait à un rythme très soutenu, souvent, sans devoir ériger d'infrastructure fixe, au moyen de l'infrastructure existante, des lignes de chemin de fer et wagons actuels, en expédiant des volumes réduits et en réalisant des projets modestes. Au total, 180 000 barils de mazout et de brut ont été transportés chaque jour par chemin de fer, en 2012, ce qui représente une hausse de 66 p. 100. Aux États-Unis, le rythme augmente encore plus rapidement, et on approche le million de barils transportés par voie ferrée chaque jour.
Passons maintenant à la diapositive 13.
[Français]
On propose des terminaux d’exportation pour profiter des prix mondiaux du gaz naturel liquéfié. Ici, on parle des projets. Il y en a cinq sur la côte ouest de la Colombie-Britannique. Il y en a un également en Nouvelle-Écosse. Un autre projet a trait à l'importation du GNL du Nouveau-Brunswick.
[Traduction]
La nature de ces projets est telle que le gaz naturel du Canada serait produit et expédié dans un oléoduc vers la côte, là où des entreprises installeraient des terminaux de gazoduc et des usines. Le produit serait alors chargé dans des navires transporteurs de gaz liquéfié et acheminé vers de nouveaux marchés. Pour mettre les choses en contexte, le prix mondial du gaz naturel liquéfié varie entre 10 $ et 12 $, s'élève à 15 $ en Europe, et se situe entre 16 $ et 20 $ en Asie. Au Canada, le gaz naturel — cette même molécule — se vend autour de 3 $, 3,50 $, mais les coûts fixes sont énormes. Nous pourrons donc mettre en évidence cette différence et démontrer qu'il est possible d'atteindre de nouveaux marchés et d'en tirer de nouveaux revenus.
En conclusion, nous avons, effectivement, une politique énergétique axée sur le marché, selon laquelle les intervenants du marché prennent des mesures pour développer de nouveaux marchés et pour aller de l'avant grâce à d'importants investissements. Le gouvernement fait bon accueil aux investissements d'autres pays et d'entreprises étrangères qui souhaitent participer activement à l'économie énergétique du Canada, à condition qu'ils respectent les principes du marché. Nous avons des cadres d'investissement à l'appui de cela, qui sont soumis aux contrôles d'Industrie Canada. Le gouvernement appuie les efforts que l'industrie déploie pour se diversifier, à condition que les projets s'appliquent et qu'ils sont conformes à toutes les exigences réglementaires et environnementales au sujet desquelles les organismes de réglementation indépendants prennent des décisions.
Je termine en disant que le Canada va demeurer une économie axée sur l'exportation, et que l'énergie en est un élément important. Notre production énergétique devrait continuer de croître. La diversification est sans nul doute un moyen pour le Canada de devenir un acteur mondial et de le demeurer, ainsi que d'obtenir des revenus supérieurs et de meilleures occasions pour nos produits énergétiques. Les débouchés pour nos produits énergétiques sont liés à l'infrastructure, à notre capacité d'attirer l'investissement et à la poursuite d'un développement responsable.
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président.
J’aimerais remercier tous les témoins.
Je vais simplement donner suite à quelques-uns des arguments que M. Gravelle a avancés. Comme je viens bien entendu du Nord, je sais que nous avons certainement bénéficié du fonds de la taxe sur l’essence et de son indexation, qui ont permis aux collectivités des quatre coins du pays d’effectuer quelques importants investissements dans les infrastructures. Bien entendu, si les municipalités ou les territoires décident de consacrer cet argent à des infrastructures énergétiques, ils peuvent le faire. En outre, ils sont plus que disposés à investir cet argent dans des infrastructures routières pour appuyer des améliorations en matière d’énergie ou des perspectives d’exploitation minière, ainsi qu’à prendre des mesures de ce genre afin de mettre à profit leur secteur énergétique.
Je vais maintenant poursuivre sur la lancée de M. Gravelle qui a posé une question concernant les perspectives d’avenir dans le Nord. Nous reconnaissons les mérites du fonds pour les énergies vertes qui a grandement contribué au projet hydroélectrique Mayo B du Yukon. Ce projet soutient maintenant de nombreuses mines de la région des NaCho Nyak Dun du Yukon, ainsi que la collectivité de Mayo.
Bien entendu, il y a un grand nombre de possibilités de croissance dans la région de Dempster, et les gens là-bas ont des intérêts économiques dans l’exploitation du gaz naturel liquéfié. Une grande partie des projets d’exploration des ressources énergétiques géothermiques et éoliennes sont financés conjointement par le gouvernement territorial et le gouvernement du Canada.
Je suppose que ce sont les « accessoires » que j’utilise pour rendre compte des activités qui se déroulent au Yukon.
Je veux passer très rapidement au sujet suivant. Vous avez mentionné que, d’ici environ 2035, l’électricité produite continuera d’augmenter et sera exportée aux États-Unis. Les points que vous avez mis en relief montrent que l’énergie contribue à environ 10 p. 100 du PIB total du Canada. Mais, dans votre diapositive, je n’ai rien vu qui indiquait… Je remarque, bien entendu, le passage à 47 p. 100 cité à la page 6, mais le document ne mentionne pas — ou peut-être que cela m’a échappé — le pourcentage approximatif du PIB que cette demande représentera.
Est-ce que la demande croîtra au même rythme que tous les autres secteurs de l’économie canadienne, ou est-ce que le secteur énergétique devancera les autres secteurs et représentera plus de 10 p. 100 du PIB du Canada d’ici 2035?