NDDN Réunion de comité
Les Avis de convocation contiennent des renseignements sur le sujet, la date, l’heure et l’endroit de la réunion, ainsi qu’une liste des témoins qui doivent comparaître devant le comité. Les Témoignages sont le compte rendu transcrit, révisé et corrigé de tout ce qui a été dit pendant la séance. Les Procès-verbaux sont le compte rendu officiel des séances.
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CANADA
Comité permanent de la défense nationale
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TÉMOIGNAGES
Le lundi 4 décembre 2006
[Enregistrement électronique]
[Traduction]
Nous déclarons la séance est ouverte.
Ceci est la 26e réunion du comité. Aujourd'hui, nous faisons notre mise au point régulière avec le ministère de la Défense nationale. Nous accueillons encore cette fois le général Howard.
Bienvenue général. Nous sommes impatients d'entendre vos commentaires sur ce qui est arrivé en Afghanistan depuis la dernière fois que nous vous avons vu.
Vous avez la parole.
Monsieur le président, honorables députés, bon après-midi.
Je suis ici cet après-midi pour faire un bref compte rendu des opérations des Forces canadiennes en Afghanistan entre le 21 novembre et le 4 décembre 2006. Comme toujours, ma présentation sera centrée sur les activités des Forces canadiennes. Je suis tout à fait prêt à fournir des éclaircissements supplémentaire quand j'aurai terminé.
Depuis plusieurs semaines, et certainement depuis les deux dernières semaines, des pluies diluviennes et le temps froid ont eu un impact sur les opérations des talibans. Dans le district Zhari de Kandahar, les talibans ont continué de harceler les troupes canadiennes de tirs indirects de mortier et de roquettes. Ils ont mené plusieurs attaques suicides à la bombe, comme vous l'avez sans aucun doute vu dans la presse. À ce propos, l'objectif principal des talibans semble être d'empêcher toute reconstruction véritable.
Au Sud, ici, dans le district Panjwai, les talibans défendent activement des secteurs qu'ils contrôlent contre les patrouilles de la FIAS, et ils ont accru leurs efforts pour isoler les troupes de la FIAS en plaçant de nombreux IED, des dispositifs explosifs de circonstance, le long des routes généralement empruntées. Cette campagne d'IED fait aussi du tort aux travailleurs locaux qui contribuent à la reconstruction. Plusieurs camions de gravier utilisé sur la route Summit ont aussi été endommagés par des IED.
[Français]
Vers la fin novembre, les talibans ont repris leur campagne d'attentats suicides. Les talibans visent encore principalement les membres de la FIAS, la Force internationale d'assistance à la sécurité, et les forces de sécurité afghanes. Cependant, la tolérance des talibans vis-à-vis les pertes civiles causées par ces attentats a augmenté. De plus, les talibans, continuent à attaquer les officiels du gouvernement afghan. La semaine dernière, il y a eu une attaque à l'aide d'un engin explosif improvisé contre le chef de police de Arghandab. Et depuis septembre, il y a eu trois attaques des talibans contre des personnalités politiques de Kandahar.
[Traduction]
La diapositive suivante illustre spécifiquement les attaques liées aux rebelles menées contre la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan depuis deux semaines. Vous savez que la semaine dernière a été extrêmement difficile pour le personnel des Forces canadiennes en poste en Afghanistan, avec le décès de deux soldats en conséquence directe d'une attaque suicide à la bombe à bord d'un véhicule chargé d'un IED. Tôt dans la journée du 27 novembre, cet IED a frappé un véhicule blindé Bison canadien, juste à l'est de la Ville de Kandahar. Deux soldats canadiens ont été tués au combat, et le véhicule a été endommagé. Il était en route vers le secteur d'opérations Pashmul, où se trouve actuellement la plus grande partie du groupe de bataille.
Dans un incident distinct survenu plus tôt, le 21 novembre, deux soldats canadiens ont été blessés par une mine à deux kilomètres au sud du centre du district Zhari. Un soldat a malheureusement perdu un pied, et l'autre a été blessé aux yeux et à la tête. Ils sont actuellement, au moment où nous parlons, tous les deux suivis par les services de soutien de santé des Forces canadiennes. Le soldat qui a perdu un pied est revenu au Canada, et l'autre est retourné à son poste après un court séjour au centre médical de Landstuhl, en Allemagne.
En dépit de ces difficiles nouvelles, les soldats de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan poursuivent leurs efforts pour aider le peuple de l'Afghanistan et appuyer et défendre le gouvernement élu. Nous pouvons tous être fiers de leur dévouement dans des conditions très difficiles, et de leur enthousiasme à faire de leur mieux. C'est leur approche patiente mais résolue qui, je pense, et je le crois vraiment, fait une différence en Afghanistan.
Vous verrez sur la prochaine diapositive que je voulais donner un aperçu des récentes inondations. C'est une photo de la vallée de la rivière Helmand, qui est près de la province de Kandahar. Elle illustre très bien l'état de la plus grande partie des régions du Sud et vous donne une idée des inondations qui sont survenues.
Comme je l'ai dit lors de notre dernier entretien, le changement subi du temps a fait se déverser sur de nombreuses régions de l'Afghanistan des pluies diluviennes qui se sont prolongées, en particulier dans le secteur d'opérations canadien. Kandahar reçoit normalement un pouce de pluie en novembre. Cette année, il y en a eu beaucoup plus, ce qui a entraîné des inondations et endommagé des routes et l'infrastructure dans toutes la province. Les températures sont restées autour de huit degrés de moins que la normale, ce qui a fait obstacle au processus d'assèchement.
Vous vous rappelez d'après ma dernière comparution que ceci a compliqué pour nous la construction de la route Summit. Comme vous pouvez le voir, il serait quasiment impossible de travailler sur cette route dans ces conditions. Les inondations ont nui à notre mobilité et nous a posé des défis logistiques, pour le réapprovisionnement.
[Français]
La météo ne s'est pas améliorée au cours de la semaine dernière, et la construction et les travaux de réparation du Sommet routier ont repris quelque peu. Bien que la mobilité se soit généralement améliorée, il est toujours difficile de circuler à certains endroits, à cause de l'accumulation d'eau.
Dans le cadre d'un projet de canalisation des futures accumulations d'eau le long du Sommet routier, le 23e Escadron du génie a creusé des fossés d'irrigation et a installé des ponceaux pour faciliter la mobilité le long de la route. Sur une note positive pour l'économie agricole, les pluies sont bénéfiques pour un pays qui a connu une sécheresse de sept ans. Une saison de pluie aidera à remplir les réservoirs, ce qui améliorera la prospérité rurale, surtout si elle fait monter le niveau de l'eau des puits et les rend à nouveau opérationnels.
[Traduction]
Il y a un élément positif à la pluie qui s'est déversée sur nous, et cela fera une grande différence dans les réservoirs.
Comme j'essaie toujours de brosser un tableau de la situation en partant du plus gros vers le plus petit, ceci est la situation de la FIAS. Le CMDTFIAS, au cours des deux dernières semaines a donné la priorité aux opérations conduites par les Forces afghanes soutenues par la FIAS visant l'accroissement de la sécurité sur les grandes artères, comme les autoroutes 1 et 4, pour tous les convois qui fréquentent ces routes; l'établissement et l'expansion des zones de développement afghanes; et l'amélioration de la sécurité frontalière.
Le commandement régional nord est resté axé sur les opérations de secours dans les régions inondées de la province de Badghis, que j'ai indiquées en vert. Un large éventail d'activités de ravitaillement humanitaire, dont des aliments, de l'eau, des couvertures, des fournitures médicales, a été déployé à l'EPR dans cette région particulière. L'EPR norvégienne dans le secteur a été durement frappée par les inondations.
Pour le commandement régional central, entourant Khaboul, il se concentre sur l'interdiction du mouvement des rebelles à Khaboul ces prochains mois. Nous voulons maintenir ce secteur comme étant très sécuritaire.
Pour le Commandement régional de l'Est, l'objectif reste la reconstruction et le développement et l'extension fructueuse de l'influence du gouvernement afghan au niveau d'un district.
L'objectif du Commandement régional de l'Ouest reste l'établissement et le maintien de la liberté de mouvement sur les grandes artères.
Enfin, pour le Commandement régional du Sud, le point de mire militaire a été sur le maintien de la sécurité sur les grandes artères et d'empêcher les talibans de se déplacer et de cacher du matériel dans les sanctuaires.
Au sein du Commandement régional Sud, les efforts se poursuivent pour accroître la sécurité et le niveau de confiance dans la ville de Kandahar. Cette ville reste une métropole afghane prospère. Il y a là beaucoup de monde, quelque 400 000 habitants. Les rues grouillent de commerce, et les embouteillages constants font ressortir la nature grandissante de la ville. Vous qui allez voyager le constaterez. Tout n'y est pas noir et sombre. C'est une ville plutôt intéressante où il se passe beaucoup de choses.
Pour la force opérationnelle Uruzgan, avec l'équipe Pays-Bas-Australie, les opérations-cadre, la construction de bases et les opérations de sécurité se poursuivent. L'activité des talibans a été assez limitée dans cette province par les fortes pluies.
Pour la force opérationnelle Helmand, où se trouvent les Britanniques, les opérations se poursuivent partout dans la province pour prévenir l'infiltration des rebelles. Il n'y a pas eu de changements importants depuis la dernière fois que je suis venu ici.
Pour la force opérationnelle Zabul, les secteurs occupés par les Forces américaines et roumaines, des patrouilles cadres et l'escorte de convois se poursuivent. Comme je vous l'ai dit la dernière fois, Qalat a formellement été déclarée une zone de développement afghane.
Il n'y a pas eu d'importants changements dans la disposition du 1 RCR depuis deux semaines. Le 1 RCR maintient ses efforts pour assurer la sécurité, avec ses partenaires nationaux afghans pour la sécurité, dans toute la région Zhari-Panjwai. En particulier, les opérations dans le secteur de la route Summit continuent de dominer les efforts immédiats de tout le bataillon. L'escadron de chars de bataille a contribué à renforcer la sécurité dans ce secteur pour que la construction de la route Summit puisse être accélérée dans l'espoir de permettre à un plus grand nombre d'Afghans de retourner chez-eux et de stimuler la reprise du commerce.
Trois nouveaux projet financés par la MDN ont été amorcés et je vais en parler brièvement. Près de la moitié de la compagnie de carabiniers envoyée de Val Cartier est arrivée et sera un ajout apprécié à l'effort d'augmentation de la sécurité pour favoriser la reconstruction.
L'élément civil-militaire de coopération de l'ERP coordonne et a coordonné de nombreux projets de travail rémunéré dans le voisinage de nos base avancées d'opérations et je les décrirai plus en détail au fur et à mesure.
En réponse à des préoccupations initiales sur la qualité des recrues de la police auxiliaire nationale afghane, l'ERP a coopéré avec le chef de la police provinciale pour faire du recrutement dans les shuras locales. Dans le cadre de cette démarche dans les shuras de districts, un rassemblement des aînés, on demande aux aînés réunis de proposer de bons candidats locaux pour la police auxiliaire nationale afghane, en soutenant qu'il n'y aura pas de sécurité tant que la communauté ne participera pas à trouver une solution. C'est l'occasion de faire en sorte que les gens qui sont chargés d'assurer le maintien de l'ordre dans leur village soient ceux en qui ils peuvent avoir confiance: ils ne désigneraient pas quelqu'un dont ils ne voudraient pas comme agent de police auxiliaire dans leur ville. Ceci, je pense, sera avantageux pour nous en nous assurant le meilleur choix possible des gens qui seront engagés dans la police auxiliaire.
Les équipes de liaison observateur-mentor continuent leur travail auprès de l'armée nationale afghane, agrandie des 300 ou 400 soldats afghans avec lesquels nous travaillons au quotidien dans la province de Kandahar, ce qui est une excellente tendance. Nous avons établi de bons rapports avec de nombreux habitants locaux, parce qu'ils sont intégrés à l'ANA, et sont dans les collectivités. C'est bon pour stimuler la confiance de la population locale quand elle y voit non seulement l'armée nationale afghane, mais nos soldats qui travaillent avec elle et l'appuient.
Vous pouvez voir sur la diapositive précédente — j'ai remis ce document au comité — les projets sur lesquels travaillent le MDN, il y en a 39. Cette diapositive illustre d'autres projets financés par le MDN, qui sont des exemples dont l'ERP aide et appuie le gouverneur et les Afghans locaux.
Au niveau tactique, des projets à impact rapide ont été lancés dans les districts Zhari et Panjwai, dont l'hivérisation des postes de contrôle de la police nationale afghane, le nettoyage des cours d'eau, la remise en état du câblage dans les mosquées locales, la réparation de la plomberie, les salles de bains et des systèmes des fosses septiques et l'hivérisation du centre du district Zhari. Ceci vous donne une idée des plus modestes projets que nous réalisons pour avoir un impact rapide, et ils font partie des programmes de travail rémunéré pour aider les collectivités locales, dans l'immédiat. Ils ne prennent pas beaucoup de temps à planifier. Si quelque chose doit être réparée, la force opérationnelle se présente et quelques efforts peuvent être rapidement déployés sur ce plan.
Les projets à plus long terme et de plus grande envergure sur lesquels travaillent l'ACDI, les Affaires étrangères et la communauté internationale sont aussi encourageants. Le comité aurait avantage à inviter ces ministères à les lui expliquer, pour mieux apprécier l'ampleur de l'effort canadien. Bien entendu, je ne parle ici que ce qui concerne le MDN, mais il y a bien d'autres projets plus vastes en cours. Je le répète, quant le comité viendra en Afghanistan, vous en verrez un échantillon, et vous aurez une bonne idée du nombre de projets qui sont en voie de réalisation.
La diapositive suivante, que je continue de remontrer vous donne une idée de ce qui a été réalisé depuis deux semaines. Il y a RAS — rien à signaler, en bon jargon militaire — mais je voulais néanmoins réserver quelques minutes pour vous décrire un projet de visite médicale de village pour que vous ayez une idée de cette activité, qui est vraiment très bien.
L'équipe provinciale de reconstruction qui est à Kandahar a effectué une visite médicale de village afghan le dimanche 19 novembre, au poste opérationnel avancé de Martello, qui est dans le district Sha Wali Kot de la province de Kandahar, juste au nord de la ville de Kandahar.
[Français]
Trois médecins afghans et un dentiste afghan ont fourni des soins médicaux à 137 patients. L'ERP, l'Équipe de reconstruction provinciale, a fourni le matériel médical et a escorté les médecins pendant la patrouille de deux jours et demi dans la région. En plus de fournir les soins médicaux, l'ERP a aussi donné du bois de chauffage, des génératrices et une pompe à eau actionnée à l'essence, ainsi que des poupées pour les enfants. D'autres patrouilles de visites médicales de villages sont prévues dans le district de Sha Wali Kot dans un futur proche.
[Traduction]
Sur la diapositive suivante, l'Équipe consultative stratégique, composée de 14 membres des Forces canadiennes, a aidé le gouvernement de l' Afghanistan à formuler un plan d'aide humanitaire cohérent suite aux récentes inondations. Nous avons aidé les autorités provinciales à apporter de l'aide au niveau provincial, notamment par la facilitation des mouvements des fonctionnaires pour aller voir les régions touchées par les inondations dans tout le pays, aux fins d'évaluation des dommages.
La deuxième exemple de ce que fait l'Équipe consultative stratégique, pendant cette période, est qu'elle a aidé à la tenue de réunion avec huit conseillers provinciaux pour discuter de disparité et de soutien relativement aux initiatives nationales, provinciales et locales.
L'ECS a apporté son soutien au ministre Zia, le ministre de la Réhabilitation et du développement rural, en préparation de sa visite au Canada la semaine dernière, parrainée par l'ACDI. Lors d'une allocution prononcée à l'édifice national de la presse vendredi, le ministre a déclaré — si vous permettez une traduction libre de son allocution:
Aujourd'hui, à Kandahar, en ce qui a trait au développement...nous rayonnons auprès de 495 villages... Et il en est de même dans la province d'Helman. Et bien entendu, les problèmes de sécurité ont limité nos activités dans le Sud, mais elles sont pas tout à fait suspendues.
L'ampleur de l'aide au développement du Canada a apporté et consolidé la stabilité dans le pays.
Il a parlé de plusieurs choses, mais je pensais qu'il serait bon de signaler cela à votre attention.
Enfin, pour donner un quatrième exemple de ce qu'a fait l'ECS, elle a contribué à la préparation de plans de développement de la province. En fait, nous souhaitons coordonner les efforts entre les provinces, la FIAS et la mission des Nations Unies en Afghanistan. Si toutes les parties l'acceptent, ce document sera un point de départ pour un groupe de travail national afghan sur une stratégie de développement. La démarche aboutira à un forum de développement prévu pour février 2007. Nous n'essayons pas de faire tout cela nous-mêmes, bien évidemment; l'équipe essaie d'appuyer les représentants du gouvernement qui font cette démarche. Mais cela vous donne une idée de ce que fait cette équipe.
En partant d'une question qui m'a été posée la dernière fois que j'étais ici, je pensais m'attarder un peu sur les colis de ravitaillement et leur distribution. L'équipe de reconstruction provinciale de Kandahar contribue à coordonner et à assurer la sécurité de la distribution de colis d'aliments que fournit le Programme alimentaire mondial et, dans une moindre mesure, le ministre de la Défense des États-Unis. Dans tous les cas, les aliments distribués sont adaptés à la culture.
Les aliments distribués dans le cadre de ce programme mondial a été sous forme de colis familiaux. Les colis sont préparés en tenant compte des sensibilités culturelles de la région. Ils sont composés d'une variété de riz, d'huiles, de pois et de haricots. Chaque colis pèse environ 95 kilogrammes, alors il faut au moins deux personnes pour les soulever. Ces colis sont censés pouvoir mourir une famille de six personnes pendant un mois.
Dans une moindre mesure, le personnel des Forces canadiennes a aussi distribué des colis humanitaires de rations quotidiennes, fournis par le ministre de la Défense des États-Unis. Ces colis sont des pochettes-repas, qui sont aussi adaptées à la culture de la population afghane. Ces rations quotidiennes ne contiennent pas de produits ni de sous-produits animaux, sauf une quantité minimale de produits laitiers qui sont permis. L'alcool et les ingrédients en base d'alcool sont aussi bannis.
Les pochettes-repas sont illustrées de graphiques montrant comment ouvrir chaque sac et consommer son contenu. Chaque repas est conçu pour constituer une portion d'aliment pour toute une journée et comporte au moins 2 000 calories. Là encore, pour rassurer le comité quant à l'attention avec laquelle sont préparés ces repas, c'est le même genre de repas, avec des légumes, des haricots, du riz, des biscuits, des pâtisseries et des paquets de condiments. Il n'y a pas de colis des Forces canadiennes; nous aidons seulement à en assurer la sécurité et la livraison.
Monsieur le président, ceci termine ma mise au point.
Merci beaucoup.
Nous commençons les questions avec l'opposition officielle.
Si nous accordons cinq minutes à chaque parti, je pense que cela devrait nous mener au bout de la période dont nous disposons avec le témoin.
Monsieur Dosanjh.
Merci encore d'être avec nous. C'était une excellente présentation.
Je vais vous poser une question qui n'a pas vraiment de rapport avec la présentation, mais peut-être pourriez-vous faire un peu de lumière là-dessus. Si vous le pouvez. Si vous ne pouvez pas, tant pis.
Un article paru dans le Globe and Mail de samedi compare notre approche à Kandahar à celle des Pays-Bas en Uruzgan, et il y est question du fait que quand les Hollandais sont arrivés, ils s'attendaient au même type de violence en Uruzgan que ce que nous connaissons actuellement à Kandahar, mais ce n'est pas arrivé. Il y a eu de la violence, mais à beaucoup plus petite échelle.
Selon l'article, la différence, c'est que quand nous sommes intervenus, nous avons envoyé des patrouilles affirmer la présence canadienne à la grande échelle, et nous avons eu à faire face à de la résistance et aux balles des fusils. Mais lorsque les Hollandais sont allés là-bas, ils ont envoyé des messages disant qu'ils arrivaient dans un esprit pacifique, et qu'ils voulaient dialoguer. Donc, les rumeurs se sont répandues que ces gens-là étaient différents des Américains, qu'ils voulaient parler et non pas se battre. Et en fait, ils ont maintenant, comme gardiens de sécurité dans leurs opérations, des gens qui se sont battus aux côtés des talibans.
Je ne dis pas cela en guise de critique. Notre propre journaliste fait l'analyse comparative. Je me demande si vous pourriez faire la lumière sur ce que vous savez de l'Uruzgan, si vous en savez quelque chose, et ce que vous pensez des observations que contient cet article.
Merci.
Général, je sais que ce n'est pas tout à fait prévu dans le mandat qui vous a été donné, qui est de venir nous informer de ce qui est arrivé là-bas depuis deux semaines.
Je suis plutôt heureux d'en parler, parce que je pense que c'est fondamental pour l'effort collectif que déploie le Commandement régional Sud, qui est sous le commandement d'un général hollandais.
Nous travaillons tous dans le même cadre. Nous avons tous le même plan de campagne relatif, un plan à trois piliers fondé sur la sécurité, le développement et la gouvernance, comme vous le savez bien.
Nous partageons tous le même risque dans le Commandement régional Sud, et nous avons les mêmes aspirations et la même approche.
Vous pouvez regarder la composition. Chaque pays a envoyé un groupe de combat et une équipe provinciale de reconstruction. Cette structure est la même dans toutes les provinces.
Le défi que nous avons à Kandahar, c'est que nous sommes situés dans le noyau historique de la région des talibans, et la ville la plus importante de la région est Kandahar, où nous avons nos opérations.
Nous avons donc peu de contrôle sur l'endroit où les talibans pourraient choisir d'attaquer la FIAS et les Afghans locaux. Les talibans ont la possibilité de mobiliser leurs opérations. Nous faisons face à un ennemi déterminé, qui cherche à perturber nos efforts.
Il est certain que les activités que nous avons menées avec l'opération Medusa étaient à la demande du gouvernement afghan, et les Britanniques et les Hollandais sont aussi prêts à faire la même chose, si on le leur demande. Et si les talibans choisissent de s'engager dans un combat d'une manière similaire à ce que nous ferions où nous sommes, je pense que les Britanniques et les Hollandais seraient confrontés au même défi.
Mais permettez-moi de vous rassurer que nous essayons tous d'optimiser la même chose, soit le développement d'un seul pays. Nous voulons tous voir de l'amélioration dans le développement et la gouvernance. Nous sommes dans une région différente, avec une structure tribale différente et, comme je l'ai dit, au coeur-même de la région des talibans. Et les talibans ont choisi de se battre contre nous, et contre les Afghans locaux dans cette région particulière.
Monsieur, c'est la réponse que j'ai à donner à votre question.
Une minute?
Ma question est très brève. Le gouvernement a retiré quelques concessions au Sommet de l'OTAN à Riga. Savez-vous quel a été ou sera l'effet, s'il y en a un, ces concessions sur le terrain?
Le ministre a annoncé aujourd'hui à la Chambre la venue des Polonais et de deux groupements tactiques américains pour aider le commandant de la FIAS et ses réserves.
Je pense qu'au Commandement régional Sud, le problème est l'aide des partenaires de l'OTAN, mais il faut aussi renforcer les capacités. Le travail des Forces canadiennes, non seulement au centre d'entraînement de Kaboul, où nous essayons d'accroître les effectifs de l'armée nationale afghane, mais pour renforcer les capacités au Commandement régional Sud doit se poursuivre.
Je m'arrête de parler puisque le signal sonore s'est déclenché.
[Français]
Merci, monsieur le président.
Vous avez parlé très brièvement des chars d'assaut dans votre exposé. Vous avez utilisé l'expression « to beef up security ». Je pensais que les chars d'assaut étaient utilisés pour contrer les batailles rangées entre les talibans et les forces de sécurité. Or, à ma connaissance, il n'y a plus d'attaques regroupant des centaines de talibans. Il s'agit plutôt d'attaques à l'explosif improvisé ou autres techniques du genre.
Je me questionne sur l'utilité des chars d'assaut. J'ai des réticences à ce sujet, étant donné que depuis longtemps, on demande que la mission soit davantage axée sur la reconstruction et l'aide humanitaire. Les chars d'assaut ne servent pas à distribuer de la nourriture ou des denrées médicales, ils servent à tuer des gens.
Pouvez-vous m'expliquer comment évolue le dossier des chars d'assaut? Sont-ils tous à Kandahar? Que font-ils exactement?
[Traduction]
C'est une excellente question.
Comme nous l'avons vu à la télévision la fin de semaine dernière, ils ont été déployés. Ils sont actuellement déployés avec le groupement tactique dans la région de Zhari-Panjway pour aider à la construction de la route Summit. Les talibans attaquent tous les jours les soldats du groupement tactique avec des tirs indirects, des obus de mortier, des armes légères, etc. C'est une zone très dangereuse.
Je vais vous donner un exemple, mais je pourrais vous en donner plusieurs. L'utilisation de chars d'assaut pour défendre la route Summit permettra de renforcer la sécurité pour faciliter les travaux de reconstruction. Les talibans attaquent les camions de transport du gravier qui remontent la route pour décharger leur cargaison de gravier servant à la reconstruction de la route. Les chars ne sont pas là pour poursuivre les gens. Ils y sont pour offrir une protection accrue à nos soldats. Au lieu d'avoir des soldats canadiens debout et exposés, ils sont protégés par des chars.
Quand les talibans nous attaquent ou attaquent ceux qui construisent la route, nous les engageons maintenant d'une façon très précise afin d'éviter au maximum les dommages collatéraux. Cela est possible avec des armes à haute précision. Ce qui n'est pas le cas lorsqu'on largue une bombe d'un avion, par exemple.
D'une certaine façon, les chars nous aident à reconstruire le pays. La sécurité est nécessaire pour développer le pays. Avec un peu plus de sécurité, les troupes sont mieux protégées; la route Summit en est un exemple. J'espère — et c'est ce qu'espèrent les commandants sur le terrain — que les travaux de reconstruction de la route Summit avancent encore plus rapidement grâce à la présence des chars.
[Français]
En ce qui concerne le Sommet routier, est-ce qu'il y a un plan, un échéancier? Est-ce que, compte tenu de la vitesse à laquelle ils avancent, les ingénieurs militaires prévoient quand elle sera terminée?
[Traduction]
Les donateurs internationaux administrent la reconstruction de la route. Les Allemands, les Canadiens et les Américains participent au financement de la reconstruction de la route. Les travaux eux-mêmes sont faits par des entreprises locales probablement avec une petite aide de nos ingénieurs, par exemple au niveau de la conception. La majeure partie du financement provient d'autres pays et les entreprises locales ont signé des contrats pour construire la route et le revêtement.
Des milliers de kilomètres de route d'asphalte ont été construits en Afghanistan. La route 1 et la route 4 sont d'excellents exemples. les Canadiennes ne participent pas aux travaux de construction. Nous essayons d'assurer la sécurité des civils afghans qui transportent du gravier et d'autres matériaux dans leurs camions.
Merci beaucoup.
Encore une fois, bienvenue au comité de la défense.
Vous avez mentionné un processus de recrutement de policiers auxiliaires afghans par le biais des shouras. Je sais que j'ai posé quelques questions à ce sujet lors de votre précédente comparution ici. Le Pentagone et le département d'État américain ont publié un rapport la semaine dernière qui indique qu'ils ne savent pas où se trouvent actuellement près de la moitié des policiers qui ont été formés ni de quel côté ils sont et ils ne savent pas où se trouvent ni qui utilisent beaucoup de camions qu'ils ont achetés, je crois, pour la police afghane. Je suis très préoccupée du fait que la formation des policiers auxiliaires afghans n'a duré que dix jours. J'estime que le rapport du département d'État et du Pentagone ne faut qu'exacerber les préoccupations que j'ai déjà exprimées.
Est-ce que notre ministère a consulté ce rapport? A-t-il incorporé certaines des recommandations du Pentagone? Il est peut-être encore tôt pour cela, mais le fera-t-il? Quel est votre avis sur toute la question de l'équipement?
Sur les listes que vous nous avez remises concernant les ERP, je remarque que plus d'une douzaine de ces équipes ont des rapports avec la police afghane. Je crois que mes préoccupations sont légitimes et que le rapport du Pentagone et du Département d'État américain ne fait que les confirmer.
Comme je l'ai dit lors de précédentes séances, la formation d'une police à partir de rien — absolument rien — est un vrai défi. Nous progressons très lentement. Reste-t-il encore beaucoup à faire? Absolument.
Je suis au courant du rapport américain. Il faudrait deux jours pour le lire.
Mais, je suis tout à fait d'accord, il faut redoubler d'effort dans ce domaine et être sûrs d'y accorder l'attention qu'il mérite. Les problèmes de corruption et des attaques des talibans contre ces malheureux policiers ne facilitent pas la tâche.
Il faut bien commencer quelque part. Je pense que les progrès sont lents; mais ils sont mesurés. Nous analysons les difficultés auxquelles nous nous heurtons. Je dirais que la police auxiliaire retient l'attention de l'ensemble de la communauté internationale. Il y a différentes façons de s'y prendre. Au sein de l'ERP, notre équipe de la GRC et l'équipe de la police militaire font de leur mieux vu la situation. Je crois qu'il faudra plusieurs années pour augmenter de façon appropriée les effectifs de la police.
Donc, quand nous fournissons des véhicules — car nous en fournissons — à la police afghane, faisons-nous un suivi de leur utilisation ou bien est-ce que nous les fournissons en espérant qu'ils seront utilisées comme ils sont supposés l'être? Il est évident que ce fut pas le cas pour l'équipement fourni par les États-Unis à la police afghane.
Correct.
La capacité des représentants locaux à gouverner et à gérer un service de police, etc., est l'un des défis qui se posent globalement à l'ERP. Les choses suivent un rythme que nous appelons « le rythme afghan ». Si on veut aborder des questions d'un point de vue afghan, il faut alors le faire à ce rythme. Nous ne voulons pas faire trop de choses dès le départ. Bien sûr, comme je l'ai mentionné, nous essayons de prendre des mesures assez directes. C'est ce que nous essayons de faire, même, par le biais des fonctionnaires locaux. Si nous faisons cela nous-mêmes et à notre propre rythme, l'Afghanistan n'en profitera pas à long terme.
Je suppose que je m'inquiète car nous savons que les Américains approvisionnaient les moudjahidines il y a des années de cela, puis un certain nombre de moudjahidines sont passés chez les talibans. Avec tous ces changements d'alliance, je m'inquiète que l'équipement que nous fournissons puisse être utilisé contre nos propres troupes. Je suis sûre que vous partagez cette préoccupation.
Mon autre question porte sur les rotations...
Je dois en parler. Je ne pense pas que ce soit une grave préoccupation. L'ERP est une force professionnelle. Elle suit de près la situation. Nous progressons au rythme des Afghans. Il faut que je fasse un peu plus de recherches pour voir les détails.
Je ne sais pas si vous visiterez l'Afghanistan, mais vous serez en mesure de voir ce problème sur place. Vous poserez des questions aux gens sur le terrain. Je crois que vous serez agréablement surpris par ce qu'ils font. Vous constaterez aussi leur frustration au niveau de la lenteur de ce processus.
Je partage mon temps avec M. Norlock.
Les talibans savent très bien que nos troupes sont déterminées à accomplir leur mission, c'est-à-dire sécuriser et assurer la stabilité de l'Afghanistan en créant un environnement favorable à la reconstruction et au développement. Sachant que les talibans savent qu'ils ne battrons pas en retraite et que la seule façon de se débarrasser de nos soldats, du sentiment de sécurité et prendre le pouvoir est de fournir de fausses informations au public, afin que l'opinion publique exerce des pressions sur les politiciens, et que nous subissions à notre tour des pressions pour rappeler nos troupes... Voilà leur plan.
Reconnaissant ce fait, il y a aussi un rapport, que je vais vous lire; je terminai par des questions. Voici un extrait de l'interview d'un taliban faite par un journaliste canadien. Il confirme que les munitions envoyées par le gouvernement de Ghorak, une région éloignée au nord-ouest de Kandahar, finissent régulièrement entre les mains des talibans. Il dit que beaucoup de simples fonctionnaires sont prêts à échanger des balles contre des garanties de protection contre les insurgents, et je cite :
Les fonctionnaires du gouvernement nous donnent des munitions et de l'argent...
Sans eux, nous ne pourrions pas combattre. Ils nous aident à transporter nos blessés au Pakistan. Ils nous donnent leurs véhicules et leurs uniformes. Personne ne peut nous capturer.
Ma question, général, est la suivante: Est-ce que les militaires canadiens fournissent des munitions à l'armée afghane? Je veux savoir s'il est possible que nos propres munitions soient utilisées pour tirer sur nos soldats.
À la question de savoir si le Canada fournit de l'équipement ou des munitions à l'armée nationale afghane, la réponse est non. Ils utilisent des armes différentes; ils utilisent des calibres de munitions différents des nôtres.
Notre interaction avec l'armée nationale afghane se fait au niveau de leur formation. Nous oeuvrons à Kaboul pour en faire des professionnels, et nous travaillons aussi avec eux sur le terrain chaque jour lorsqu'ils mènent des opérations dans la province de Kandahar; 300 ou 400 sont là-bas. C'est le leadership par l'exemple, si je peux utiliser cette expression. Ils surveillent attentivement le professionnalisme des soldats canadiens en opération là-bas et ils essaient de s'en inspirer.
D'après ce que nous avons vu au cours des derniers quelques mois en leur compagnie, ils peuvent être une force à reconnaître. Nous n'avons pas d'inquiétudes dans la province de Kandahar. Je ne pense pas qu'il y ait de préoccupations dans la région, mais je me limiterais aux Canadiens. Nous ne leur fournissons pas des armes à ce moment précis.
J'ai deux brèves questions, je commence par la première.
J'ai porté l'uniforme, dans la police en Ontario. L'un des problèmes qui m'a poursuivi tout au long de mes 30 ans de carrière concernait le moral. J'ai souvent pensé que la qualité de l'équipement utilisé a plus d'effet sur le moral que le salaire et les avantages sociaux. J'étais particulièrement... Mieux vaut ne pas épancher mes sentiments.
Les gens utilisent le mot « char ». Un char est une plate-forme mobile sur laquelle on fixe de l'artillerie ou des armes de différents calibres. Je suis plus intéressé par l'effet sur le moral — pas seulement celui des hommes et des femmes de nos forces, mais l'effet sur le moral de notre ennemi, si nous pouvions le savoir, et aussi sur celui de la population civile. Pouvez-vous nous en parler?
Bien sûr. Permettez-moi de parler du soldat canadien, que je connais le mieux. L'amélioration de la qualité de son équipement individuel et de la technologie qu'il utilise dans l'accomplissement de sa mission en Afghanistan comptent parmi les meilleures qu'il est possible d'avoir. Les Forces canadiennes sont l'une des forces les mieux équipées, avec le véhicule blindé léger, la récente introduction du Nyala, un véhicule renforcé contre les mines, le casque, la veste à rabats, l'armement du soldat canadien. Nous faisons tout notre possible pour l'équiper.
Je vous encourage encore une fois à poser des questions à nos soldats quand vous irez là-bas. Je pense que vous constaterez qu'ils se fient à leur équipement. Nous prenons toujours note de leurs commentaires. Les commandants ont demandé différents types d'équipement. Ils ont demandé une autre compagnie d'infanterie pour aider à l'effort de reconstruction de l'ERP, ils ont demandé le char et les Forces canadiennes ont pu le leur fournir. Ils s'en servent bien et s'en serviront bien à l'avenir.
Merci, monsieur.
J'ai une question, si vous me le permettez. il ne nous reste qu'une minute ou deux. Quand nous étions à Edmonton, lors d'un déjeuner avec que des soldats qui en revenaient, ils ont mentionné la lenteur pour répondre à de simples demandes sur les dommages de l'infrastructure, ce genre de choses.
Vous avez mentionné aujourd'hui quelque chose au sujet d'une réponse rapide ou un programme à impact rapide. C'était quelque chose de simple. Un village dans lequel un fossé avait été endommagé. Il était nécessaire pour irriguer ou évacuer ou je ne sais quoi. C'était un grand problème pour les villageois. Il a fallu du temps avant de le remplacer et les rapports se sont ensuite aigris.
Est-ce genre de choses que cette équipe à impact rapide va faire, réparer ce genre de dommage?
Oui. Nous devons respecter les règlements qui régissent ce genre d'activité, et c'est exactement le genre de choses que nous voulons faire. Il y a eu quelques explosions dans la ville de Kandahar— EEI, etc. — qui, dans un cas, ont démoli un magasin, nous y sommes allés rapidement avons aidé à la reconstruction du magasin.
Je pense que nous verrons de plus en plus des actions de ce genre. Nous essayons de donner les pouvoirs aux soldats qui opèrent sur le terrain. Ils pensent probablement que quelquefois ils pourraient en avoir plus et peut-être avec le temps, nous pourrons voir comment la situation s'améliore. Mais, j'estime que c'est exactement le genre de choses que les projets à impact rapide aideront à résoudre.
Merci, beaucoup. Voilà qui met fin à notre temps avec vous. Je vous remercie encore une fois d'être venu. Nous ne vous verrons probablement pas pendant un moment, car il ne nous reste que deux semaines.
Nous vous remercions pour les renseignements que vous nous avez donnés et pour vos réponses aux questions — certaines n'étaient peut-être pas très claires, mais vous y avez quand même répondu et nous vous en remercions.
Merci.
Juste avant de lever la séance, j'aimerais mettre au courant le comité. Nous avions d'autres travaux prévus aujourd'hui que nous n'avons pas pu faire car le témoin n'était pas disponible.
Nous essayons d'accomplir deux choses demandées dans le comité de direction. Une était un compte rendu de l'ACDI, nous faisons encore notre possible pour que cela se fasse dans les deux prochaines semaines. L'autre était les questions relatives aux femmes en Afghanistan. Nous oeuvrons dans ce sens.
Nous avons un compte rendu du MDN ce mercredi et je pense qu'il est important que vous soyez tous présents. Nous ne pouvons pas dire de qui il s'agit, mais cela pourrait se rapporter à un futur voyage.
Puis, la semaine prochaine, nous avons l'entente sur le transfert des prisonniers lundi, avec des fonctionnaires du ministères des Affaires étrangères.
J'aimerais convoquer une réunion du comité de direction mardi, si nous pouvons, et si j'avais su que cela allait se passer, nous aurions pu la prévoir pour maintenant même. J'aimerais qu'on la fasse mardi, afin que nous puissions faire rapport au comité principal mercredi et aborder les travaux futurs. Ce sera probablement la dernière réunion avant les congés et avant toute possibilité de voyager.
Je demande aux membre du comité de direction de venir à la réunion en ayant en tête une date de sortie du rapport sur la série de réunions que nous avons eues et ce que nous ferons après avoir terminé le rapport sur l'Afghanistan.
Je vous demande donc d'y réfléchir, ainsi nous et le personnel serons prêts à travailler durant la période où nous ne serons pas ici et nous serons prêts à commencer en février et mars.
Je vous prie de m'excuser. Mardi de la semaine prochaine. Donc ce sera lundi, mardi et mercredi. Mardi, ce sera seulement le comité de direction pour les travaux futurs, cela ne concerne donc pas tout le monde, mais tout le monde sera de retour mercredi pour parler de ce que nous voulons faire. D'accord?
Des voix: D'accord.
Le président: La séance est levée.