:
La séance est maintenant publique.
Mesdames et messieurs, nous accueillons maintenant des hauts fonctionnaires du ministère des Anciens Combattants. Il s'agit de M. André Levesque, directeur général de la Direction générale de la commémoration, de Mme Janice Burke, directrice principale de l'Intégration des politiques stratégiques, et de Mme Charlotte Bastien, directrice générale des Opérations en région.
J'aimerais souhaiter la bienvenue à nos distingués visiteurs et leur indiquer qu'ils disposent de 10 minutes pour faire leur présentation. Attention, ce n'est pas 10 minutes chacun, mais 10 minutes partagées. Ensuite, nous aurons la période des questions dans l'ordre habituel.
Monsieur Levesque, votre microphone est allumé et nous attendons avec impatience votre présentation.
:
Bonjour à tous. Je m'appelle Janice Burke. Je suis directrice des politiques stratégiques à la division des politiques d'Anciens Combattants Canada. Je suis très heureuse de comparaître devant vous aujourd'hui.
Certains d'entre vous se rappellent peut-être que je suis venue vous présenter un compte rendu concernant le navigateur de bénéfices en octobre 2012. J'aimerais profiter de l'occasion pour vous présenter mes collègues, qui vont faire avec vous un survol des services et des prestations offerts par le ministère, à l'aide d'un document qu'on appelle parfois AAC 101.
Charlotte Bastien, directrice générale des opérations sur le terrain de la direction générale de la prestation des services, vous parlera des services et des prestations, y compris de la prestation de services. André Levesque, directeur général des commémorations, va vous présenter un compte rendu des activités de commémoration.
Nous allons commencer par Charlotte.
:
Bonjour. Je vais commencer par la première partie, soit un aperçu de nos programmes et services.
[Traduction]
Qui servons-nous? Nous servons plus de 200 000 personnes âgées de 19 à 90 ans, qui sont des vétérans ayant servi en temps de guerre, pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, des membres et des vétérans des Forces armées canadiennes, des membres de la GRC et des survivants. Le total des dépenses prévues pour 2013-2014 est de 3,6 milliards de dollars, dont 90 % sont versés directement aux vétérans.
Je vais faire un survol des avantages et des services que nous offrons. Il y a dans le document un survol de la pension d'invalidité et des allocations connexes. Les vétérans, les membres de la marine canadienne et de la marine marchande ayant servi pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, ainsi que les membres et les ex-membres des Forces armées canadiennes souffrant de problèmes de santé liés au service peuvent être admissibles à une prestation d'invalidité. Les civils ayant offert un soutien direct aux forces armées en temps de guerre peuvent également y être admissibles. Les vétérans des forces alliées peuvent aussi avoir droit à une pension et à une indemnité. Les vétérans mariés ou qui ont des personnes à charge peuvent avoir droit à des avantages supplémentaires.
Il y a aussi l'allocation aux anciens combattants. En guise de survol, disons qu'il s'agit d'une aide financière offerte par Anciens Combattants Canada aux personnes qui ont servi pendant une guerre. Les vétérans et les survivants admissibles touchent un revenu mensuel régulier qui vise à leur permettre de répondre à leurs besoins de base. L'allocation aux anciens combattants est établie en fonction du revenu, de la situation familiale et du nombre de personnes à charge.
En ce qui concerne les avantages médicaux, ceux-ci sont offerts à tous les vétérans, qu'ils aient servi récemment ou il y a longtemps. Nous offrons une gamme d'avantages médicaux dans le cadre de 14 programmes de choix, dont les aides à la vie quotidienne, les services d'ambulance, les services audiologiques, les services dentaires, les services hospitaliers, les services médicaux, les fournitures médicales, les soins infirmiers, l'inhalothérapie, les médicaments sur ordonnance, les prothèses, les orthèses, les services de santé connexes, l'équipement spécial et les soins de la vue.
Le ministère offre également du soutien relativement aux éléments de service, notamment pour les services de professionnels de la santé, les cliniques pour traumatismes liés au stress opérationnel et les primes de soins de santé. Les vétérans peuvent recevoir un soutien financier pour un ou plusieurs avantages médicaux s'ils reçoivent une pension d'invalidité, participent à un programme de réadaptation, bénéficient du programme pour l'autonomie des anciens combattants ou de soins de longue durée, ou encore touchent l'allocation aux anciens combattants ou l'allocation du soutien du revenu des Forces canadiennes. Anciens Combattants peut aussi rembourser les dépenses liées aux déplacements effectués pour obtenir des services et des prestations de soins de santé.
Pour ce qui est du survol du Programme pour l'autonomie des anciens combattants, celui-ci vise également à aider les vétérans et leurs survivants à maintenir leur autonomie grâce à la prestation de soins à domicile et dans la collectivité et il offre des services comme les soins personnels, l'entretien ménager, l'entretien du terrain, les services ambulatoires, les services de transport, l'adaptation du domicile et les soins infirmiers à domicile. Dans le budget de 2012, on a annoncé des mesures précises incluant le remplacement de l'entente de contribution qui était en vigueur aux fins de l'entretien ménager et de l'entretien du terrain du Programme pour l'autonomie des anciens combattants par une subvention annuelle, et ce, à partir de janvier 2013.
En ce qui concerne les soins de longue durée, nous offrons du soutien relativement à trois types de soins de longue durée: des places dans des établissements communautaires offrant des soins de longue durée aux vétérans et à d'autres résidents de la province; des places réservées dans des établissements ayant signé une entente contractuelle donnant un accès préférentiel aux vétérans; et des places du ministère à l'hôpital Sainte-Anne.
En 2006, AAC a mis en oeuvre la nouvelle Charte des anciens combattants pour apporter un soutien aux vétérans ayant servi récemment et à leur famille dans le cadre de leur réinsertion dans la vie civile. Depuis juin 2013, plus de 44 000 vétérans et membres de leur famille ont accès à des services de réadaptation et d'assistance professionnelle complets, à des avantages financiers, à une assurance-santé collective, à des services de transition de carrière, à des indemnités d'invalidité, à des prestations de décès et à des mesures de soutien aux familles.
Dans le but d'améliorer la nouvelle Charte des anciens combattants, des changements aux avantages et aux services ont été mis en oeuvre en 2011. Il s'agissait notamment d'assurer un revenu annuel minimal de plus de 42 000 $ pour les vétérans inscrits au programme de réadaptation, ou encore jusqu'à l'âge de 65 ans.
Pour ce qui est des services de santé mentale, AAC offre une gamme de services et d'avantages aux vétérans et aux militaires des Forces armées canadiennes, aux membres de la GRC, ainsi qu'aux membres de la famille de ceux qui sont aux prises avec des problèmes de santé mentale. J'insiste sur le fait qu'il y a 10 cliniques au pays.
Nous offrons des services de gestion de cas et de transition. Il y a aussi plusieurs niveaux de contrôles et d'appels accessibles à un vétéran s'il n'est pas d'accord avec la décision prise concernant sa demande de prestations d'invalidité.
Il y a 60 bureaux d'AAC au pays, et plus de 100 employés qui travaillent dans 24 bases et escadres des FC. Il est possible de joindre le personnel d'AAC à l'aide d'une ligne sans frais, de Mon dossier AAC et du site Web.
Je vais laisser mon collègue, André, vous parler des commémorations.
:
Je vais parler rapidement.
Le programme Le Canada se souvient s'efforce de perpétuer le souvenir des réalisations et des sacrifices de ceux et celles qui ont servi le Canada en temps de guerre, de conflit militaire et de paix, et de promouvoir une compréhension de l'importance de ces efforts dans la vie telle que nous la connaissons aujourd'hui au Canada.
Comme vous pouvez le lire par vous-mêmes, nous faisons plusieurs efforts, comme les monuments commémoratifs, la prestation de services pour des funérailles, les cérémonies, les possibilités d'apprentissage et le financement de groupes communautaires.
Il est intéressant de voir que la majorité de la population canadienne appuie les anciens combattants. C'est très positif. En effet, 91 % de la population estime qu'il faut reconnaître les anciens combattants qui ont servi le Canada.
[Traduction]
N'oublions pas qu'il y a un programme parlementaire concernant les couronnes commémoratives fournies aux parlementaires. Si vous n'en avez pas déjà commandé une, il est important que vous le fassiez en composant le 1-866-506-6805.
Il y a aussi un programme dans le cadre duquel on met des drapeaux canadiens à la disposition des parlementaires dans l'unique but qu'ils les remettent à la famille de vétérans décédés. Encore là, vous pouvez communiquer avec Patrimoine canadien.
Pour ce qui est des commémorations, 2013 est l'Année des vétérans de la guerre de Corée. AAC a créé un certificat spécial de reconnaissance qui est remis aux vétérans et que le ministère encourage les vétérans et les membres de leur famille à demander.
Autre chose importante, la période allant de 2014, année qui marque l'anniversaire de la Première Guerre mondiale, jusqu'à 2020, qui marque le 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, sera une période extrêmement importante.
Enfin, je vous rappelle que le gouvernement propose, dans le cadre du budget de 2013, de consacrer 5,5 millions de dollars à la construction d'un centre d'accueil permanent au Monument commémoratif du Canada à Vimy, en France, le dévoilement étant prévu pour 2017. Ce sera une activité de commémoration importante pour le Canada dans son ensemble, pour la commémoration de la bataille de Vimy, ainsi que pour la préparation des événements de 2017.
:
Merci, monsieur le président.
Je me demandais si vous pouviez nous fournir par écrit — pas maintenant, mais plus tard — une répartition de l'effectif d'AAC pour les prochaines années.
À moins que je ne me trompe, 4 100 personnes travaillaient pour AAC il y a deux ans. Vu le transfert de l'hôpital Sainte-Anne à la province de Québec, il y a maintenant 900 équivalents à temps plein, sauf erreur, et je crois savoir qu'il va y avoir une autre réduction de 845 ETP dans le cadre du réaménagement des effectifs. Il s'agit d'environ 1 800 personnes sur 4 100. Je voulais simplement le confirmer.
Pourriez-vous nous faire parvenir par écrit les chiffres concernant l'effectif pour le prochain exercice et le suivant, selon vous? Ce serait très apprécié.
:
Merci beaucoup, monsieur le président, et merci aux témoins de s'être joints à nous aujourd'hui.
Une chose qui me préoccupe énormément, c'est la pauvreté chez les Canadiens en général, mais surtout chez les vétérans, ceux qui ont servi en temps de guerre et ceux qui ont servi plus récemment. Je ne sais pas si vous le savez, mais la Société canadienne d'hypothèques et de logement a été fondée en 1946 dans le seul but d'« aider les vétérans du Canada ». Je crois que c'est textuellement l'objectif déclaré.
Dans chaque ville et village de l'Ontario, on peut voir ces petits bungalows à une chambre ou deux qui ont été construits dans ce temps-là pour les vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Les choses ont changé, cependant. Non seulement il n'y a plus aujourd'hui de programmes de logement indépendants de ce genre pour les vétérans, mais la SCHL et les contribuables canadiens sont responsables d'hypothèques de diverses qualités détenues par les institutions financières privées d'une valeur de près de 1 billion de dollars.
Sous l'oeil attentif du gouvernement en place, l'itinérance — le fait de ne même pas avoir un toit au-dessus de la tête — est devenue une grande source de préoccupation en ce qui concerne les vétérans, et surtout les vétérans autochtones. Les membres de mon personnel et moi en rencontrons chaque jour dans mon bureau de Thunder Bay. Le recours aux banques alimentaires par les anciens combattants a également monté en flèche.
J'ai deux ou trois questions à vous poser aujourd'hui. Je vais revenir sur l'itinérance, mais permettez-moi d'abord de vous poser une question qui revêt une importance locale et nationale. Anciens Combattants a annoncé récemment la fermeture prochaine du bureau de Thunder Bay ainsi que d'autres bureaux situés un peu partout au Canada. J'ai une question, et la question que je vais poser ensuite va être liée à l'argent.
Pourquoi oblige-t-on les anciens combattants de ma circonscription, qui sont mes électeurs, à faire 10 heures de route pour recevoir des services spécialisés en personne à Anciens Combattants? N'oubliez pas qu'il s'agit de vétérans qui ont servi en temps de guerre. Ce sont des vétérans qui sont habitués de faire les choses d'une certaine manière et de bénéficier de soutien. Bon nombre d'entre eux ont plus de 90 ans, et ils utilisent les services en personne. Ma question est la suivante: combien d'argent le gouvernement Harper épargne-t-il réellement en fermant ces bureaux, et le bureau de Thunder Bay en particulier?
:
Merci, monsieur le président.
Je vous remercie beaucoup d'être présents devant notre comité pour répondre à nos questions. Cela a une grande valeur pour nous.
Lors de votre présentation, vous avez parlé de prestations qui peuvent être accordées si un ancien combattant a un conjoint. Ma circonscription comporte deux résidences d'anciens combattants et elles sont occupées majoritairement par des veuves d'anciens combattants. Je m'exprime en utilisant le singulier, mais cela inclut évidemment le pluriel. Certains des citoyens de mon comté m'ont parlé d'une situation particulière. Une dame est devenue veuve, mais après avoir divorcé de la personne qui était militaire. Le divorce était une question de survie pour elle et pour son enfant. Or, cette dame n'a pas eu droit aux prestations de veuve.
Ma question s'adresse à Mme Charlotte Bastien.
Je crois que vous êtes au courant de ces dossiers. Cette dame aurait-elle droit à une prestation? Sinon, pourrais-je faire des démarches pour que cette femme ait droit aux prestations de veuve, puisqu'elle a été mariée pendant de nombreuses années à un militaire?
:
Comme vous le savez, des entrevues de transition sont effectuées. Elles sont obligatoires dans le cas des anciens combattants libérés de leurs fonctions pour des raisons de santé. Les anciens combattants qui quittent volontairement leurs fonctions peuvent aussi obtenir une entrevue de transition.
Nous n'avons pas fait de recherche jusqu'à maintenant sur les retombées de ces entrevues, mis à part pour le fait qu'elles sont extrêmement utiles aux anciens combattants et aux membres de leur famille. C'est à ce moment-là, avant qu'ils ne quittent l'armée, que l'ensemble de leurs besoins sont cernés, et que, quels que soient ces besoins, des plans de soins, des plans de cas sont mis en place pour les anciens combattants.
De plus, les demandes de prestations sont présentées à AAC avant que les anciens combattants ne quittent leurs fonctions, de sorte que la transition vers la vie civile se fasse bien et que la transition vers les programmes d'anciens combattants se fasse bien aussi, qu'il s'agisse de programmes de réadaptation ou de prestations financières.
Ce que nous savons, d'un point de vue opérationnel, c'est que les entrevues sont très efficaces pour ce qui est de permettre aux anciens combattants d'accéder à une intervention rapide, d'accéder rapidement aux programmes d'AAC.
:
Je peux certainement répondre à cette question.
Ce qui a changé, c'est que la réglementation concernant la formation professionnelle, la réadaptation professionnelle, manquait beaucoup de souplesse et prescrivait des montants fixes pour ce qui est du coût de chacun des éléments de formation qui y étaient prévus. Pour les droits de scolarité, par exemple, le maximum était de 20 000 $. Pour des choses comme les équipements spéciaux, il y avait un maximum de 300 $. La réglementation manquait beaucoup de souplesse, et il y avait souvent des retards dans l'élaboration et la mise en oeuvre des plans de réadaptation professionnelle pour les anciens combattants participant au programme de réadaptation, parce que ceux-ci devaient demander une exception permettant de dépasser le montant prévu.
Essentiellement, l'ensemble des montants prescrits pour les éléments de formation ont été supprimés, et la réglementation prévoit maintenant un seul montant maximal pour le programme, qui est de 75 800 $. Cette façon de faire offre beaucoup plus de souplesse pour répondre aux besoins liés au plan de formation professionnel des anciens combattants. Si, par exemple, le montant de leurs droits de scolarité dépasse le montant prévu et qu'ils ont besoin de plus de 20 000 $, le montant est majoré, si le besoin est établi dans le plan. Le processus décisionnel est vraiment simplifié.
:
Merci, monsieur le président.
Je souhaite la bienvenue à nos invités.
La première question que j'aimerais poser concerne les commémorations. À mon avis, si je comprends bien tout ce que le ministère fait, je ne pense pas qu'on en fasse suffisamment pour vraiment insister sur la contribution du Canada et pour sensibiliser les gens à celle-ci, surtout en ce qui concerne la Première et la Seconde Guerres mondiales. Je ne crois pas qu'on connaisse suffisamment — surtout la jeune génération ici, au Canada, et sur d'autres continents, dont l'Europe — les importantes contributions que le Canada a faites, surtout dans le cadre des deux guerres mondiales.
Je pense que le point de vue des gens en général est erroné et que notre rôle et notre contribution sont sous-estimés. C'est une chose qu'on doit vraiment bien comprendre, parce que je ne crois pas qu'il y ait eu d'autres contributions aussi importantes, toutes proportions gardées, de la part d'un autre pays des forces alliées.
:
Merci de cette excellente question.
La première chose que j'aimerais dire, c'est que nous collaborons très étroitement avec nos intervenants, avec les groupes d'anciens combattants, et surtout avec les écoles que fréquentent nos jeunes afin de faire circuler ce message. Nous consacrons énormément de temps et de ressources à faire en sorte que cette information soit accessible à tous, surtout dans notre site Web, qui contient beaucoup de choses.
Au début du mois de septembre, nous avons par exemple distribué plus de 20 000 ensembles de documentation pédagogique sur les guerres mondiales dans les écoles de tout le pays. Nous avions déjà distribué quelque trois millions de produits d'éducation au cours des deux ou trois derniers mois, juste avant la Semaine du souvenir. Nous faisons vraiment un gros effort pour joindre tous les jeunes.
L'autre chose, c'est qu'Anciens Combattants mène évidemment plusieurs activités de commémoration partout au pays et ici, à Ottawa, mais nous ne réalisons pas toutes les activités dans ce domaine. Nous travaillons en partenariat avec tous nos organismes communautaires et essayons de jouer un rôle de catalyseur pour aider les collectivités à organiser leurs propres activités de commémoration. Nous faisons de notre mieux pour les soutenir comme nous pouvons.
Lorsque auront lieu prochainement les anniversaires de la Première et de la Seconde Guerres mondiales, je crois que vous allez constater que, quand tous les plans auront été parachevés et annoncés, les collectivités vont collaborer étroitement avec Anciens Combattants pour aider le ministère à honorer la mémoire de tous les anciens combattants méritants. Lorsque le 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale sera célébré en août 2014, vous allez voir que les événements vont commencer à se succéder assez rapidement, pour prendre fin en 2020, à l'occasion du 75e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale.
:
Les choses peuvent toujours être améliorées, c'est certain, mais nous entretenons d'excellentes relations avec les écoles et avec les provinces.
On nous invite souvent à participer aux conférences provinciales, aux conférences organisées par des enseignants de partout au pays. On nous invite souvent à monter un kiosque et à présenter notre documentation.
Si vous posez la question à des enseignants, vous constaterez qu'ils sont tout à fait ébahis par la qualité de l'information que nous leur fournissons pour qu'ils puissent mieux s'acquitter de leur tâche en classe et sur le terrain et lorsqu'ils doivent expliquer aux élèves et à la population en général ce qu'est la commémoration et de quelle façon ils peuvent honorer et reconnaître nos anciens combattants.
Nous entretenons d'excellentes relations avec eux. Nous tâchons d'en nouer de nouvelles du mieux que nous pouvons. Encore une fois, il s'agit d'un partenariat, d'une collaboration, d'un travail d'équipe.
:
J'ai bien peur que le temps soit écoulé. Désolé.
D'abord, j'aimerais remercier personnellement les témoins d'être venus.
Au nom de notre président et des membres du comité, nous vous remercions sincèrement d'avoir participé à la séance et de nous avoir communiqué toute cette information. Nous avons hâte de recevoir vos réponses écrites aux questions qui demeurent en suspens, que vous pouvez faire parvenir au greffier prochainement.
Au nom de notre président, M. Galipeau, et des membres de notre comité, dont deux ont servi leur pays, ainsi qu'au nom de tous les anciens combattants ici présents, il a été décidé par tous les partis que nous observions une minute de silence en ce Jour du souvenir.
Que toutes les personnes qui peuvent le faire se lèvent pour la minute de silence.
[On observe une minute de silence.]