Bonsoir, monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du comité. Je m'appelle Angela Gawel et je suis directrice générale de la Région internationale.
Je suis heureuse de comparaître devant vous aujourd'hui et j'espère que mon témoignage vous sera utile dans le cadre de votre étude sur le visa de résident temporaire pour les visiteurs.
[Français]
Le rôle de la Région internationale comporte deux dimensions. Il consiste, d'une part, à exécuter les programmes et à mettre en oeuvre les changements stratégiques et opérationnels à l'étranger et, d'autre part, à utiliser les connaissances et l'expertise de nos bureaux des visas à l'étranger pour guider l'élaboration des nouvelles politiques et des nouveaux programmes. Dans les deux cas, l'objectif est d'aider le plus possible les demandeurs authentiques, tout en réduisant les risques au minimum pour la population canadienne.
[Traduction]
CIC maintient son engagement à faciliter le mouvement des visiteurs authentiques. Nous reconnaissons l'importance de ce programme pour les Canadiens, tant sur le plan individuel, par exemple pour la visite d'amis et de parents de l'étranger, que sur le plan de sa contribution à l'économie du Canada. Cet engagement se reflète dans notre taux d'acceptation élevé, qui était de 82 % en 2012, et les nouveaux outils que nous avons mis en place pour améliorer le service à la clientèle et dont je parlerai en détail plus tard.
Le programme des visas de résident temporaire est la plus importante activité de CIC. En 2012, nous avons reçu près de 1 200 000 demandes et délivré un peu plus de 950 000 visas de visiteurs. Compte tenu de ces chiffres, il est essentiel que nous ayons un moyen solide et durable de protéger la santé et la sécurité de la population canadienne et l'intégrité de nos programmes.
[Français]
Il peut être difficile de détecter ou de prévenir la fraude parce qu'il n'est pas toujours possible ou simple de vérifier les documents présentés par les demandeurs, surtout lorsqu'il y a collusion avec des fonctionnaires étrangers ou d'autres personnes responsables de la délivrance des documents. CIC, en collaboration avec ses partenaires de la sécurité publique, travaille sans relâche pour détecter et prévenir la fraude.
À la fraude relative aux documents s'ajoute la fraude d'identité, souvent favorisée par des organisations sans scrupule. Le Canada, comme vous le savez, a adopté la biométrie afin de s'attaquer expressément à ce problème. Cette mesure facilite les voyages des visiteurs légitimes tout en permettant de repérer ceux qui cherchent à dissimuler leur véritable identité.
[Traduction]
Des activités de lutte antifraude sont constamment menées dans tous nos bureaux à l'étranger. En raison de leurs connaissances locales et de leur expertise concernant les documents utilisés et les processus liés à leur délivrance, les agents à l'étranger sont une précieuse source d'information pour cerner les risques particuliers à l'échelle locale. Cette information est ensuite intégrée à la stratégie antifraude du ministère. Les membres de notre personnel disposent d'un réseau de personnes ressources auprès d'institutions locales appropriées et fiables qui peuvent les aider à vérifier les documents.
Nous travaillons également en étroite collaboration avec des représentants d'ambassades de pays ayant une approche similaire.
L'augmentation du nombre de demandes est une autre difficulté liée au programme de visa de résident temporaire. La hausse de 48 % des demandes reçues entre 2002 et 2012 a exercé de fortes pressions sur les bureaux à l'étranger dans leurs efforts pour offrir un excellent service à la clientèle tout en faisant preuve de la diligence voulue pour assurer l'intégrité du programme.
Dans le cadre du budget 2013, CIC a reçu des fonds afin d'alléger cette pression, en particulier dans des marchés clés comme la Chine, l'Inde et le Brésil. Ce financement a permis à CIC de déployer des ressources supplémentaires à l'étranger de manière stratégique afin de tirer parti des nouvelles occasions, notamment le traitement en temps opportun des visas de résident temporaire.
CIC a mis sur pied une stratégie active de modernisation à l'appui d'une saine gestion de la charge de travail et des effectifs, des processus opérationnels simplifiés et des services électroniques automatisés. Cette transformation profonde est toujours en cours, mais nous faisons des progrès.
La tendance à une centralisation accrue du traitement des demandes est l'une des caractéristiques de notre stratégie de modernisation. Dans un contexte plus centralisé, nos bureaux de visas à l'étranger jouent un rôle clé; ils guident l'élaboration et la validation continue des indicateurs de risque utilisés pour faire le tri entre les demandes à faible risque traitées de façon centrale et les cas plus complexes, dont le traitement est plus efficace là où existent les connaissances et l'expertise pertinentes.
En plus de la réalisation d'économies d'échelle, la centralisation permet aussi aux bureaux des visas à l'étranger de concentrer leurs efforts sur des activités à valeur plus élevée, comme la collecte de renseignements et la production de rapports, la coordination des activités avec les partenaires et les intervenants, la surveillance des fournisseurs de services et les activités de lutte contre la fraude et d'assurance de la qualité, qui améliorent l'intégrité de nos programmes.
Parmi les nouvelles initiatives de modernisation figurent aussi la sous-traitance et l'élargissement du réseau des centres de réception des demandes de visa, ou CRDV. Il y a maintenant 126 CRDV dans 91 pays. En plus de constituer les principaux centres d'enregistrement de données biométriques, les CRDV réalisent des gains en efficience en vérifiant si les demandes sont complètes et en réduisant ainsi les délais de traitement globaux. Les CRDV fournissent aussi des services aux clients dans les régions où nous ne sommes pas présents, et ce, dans la langue locale.
Parmi les autres initiatives, mentionnons la présentation de demandes en ligne pour les services offerts aux résidents temporaires. Cette option est attrayante, car le client peut accomplir par voie électronique toutes les formalités de chez lui, y compris le paiement des frais, tout en conservant son passeport jusqu'à ce que le visa soit prêt à être délivré.
En 2011, CIC a fait passer la période de validité maximale des visas pour entrées multiples de 5 à 10 ans. En 2012, les agents des visas ont octroyé plus de 400 000 visas pour entrées multiples. Ces visas donnent une plus grande marge de manoeuvre au client et lui évitent de sacrifier temps et argent pour faire des demandes répétées. Ces visas pour entrées multiples sont une solution efficace et rentable pour bon nombre de visiteurs, dont les gens d'affaires ou les membres de la famille qui visitent fréquemment le Canada. De cette façon, nous facilitons l'arrivée au Canada des voyageurs légitimes tout en veillant à ce que les mesures de protection appropriées soient en place pour assurer la sécurité des Canadiens et l'intégrité de nos programmes.
[Français]
En terminant, nous jouons également un rôle actif en appuyant le traitement des demandes lors de situations d'urgence telles que le typhon qui a récemment frappé les Philippines. Nous prenons au sérieux notre rôle en appuyant les Canadiens dans les zones affectées. Nous offrons un traitement prioritaire à tous les types de demandeurs. Cela inclut les nouvelles demandes de visa de résidence temporaire de personnes, dans les zones touchées, qui sont membres d'une famille de Canadiens ou de résidents permanents.
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Merci, monsieur le président.
Je m'appelle Carol McKinney et je suis gestionnaire du programme d'immigration au bureau des visas de Chandigarh. J'aimerais vous présenter un bref aperçu des activités du bureau de Chandigarh en ce qui concerne la prestation du programme des visas dans cette région.
[Traduction]
Le bureau des visas de Chandigarh est un bureau satellite du bureau de New Delhi et traite les demandes de résidence temporaire des états du Nord de l'Inde, principalement le Pendjab et Hariana. Le bureau compte 6 employés canadiens et 19 employés recrutés sur place.
En 2012, nous avons délivré un nombre record de visas: 18 088, soit presque trois fois plus qu'en 2005, avec un taux d'acceptation de 53 %. Non seulement le nombre de demandes reçues a augmenté, mais notre taux d'approbation, qui était de 38 % en 2004, année d'ouverture du bureau, a également augmenté.
Nos délais de traitement se sont également améliorés: 80 % des demandes de visa de résident temporaire sont traitées conformément à notre norme de service à la clientèle, qui est de 14 jours civils.
Malgré la croissance économique de l'Inde, on incite fortement les résidents du Pendjab à chercher de meilleures possibilités économiques à l'étranger. La grande communauté pendjabie au Canada est un important facteur d'attrait, notamment chez les jeunes sans emploi ou sous-employés. Comme bon nombre d'entre eux ne satisfont pas aux exigences du Canada en matière de visas, les représentants du Canada et des pays partenaires clés sont très préoccupés par les cas de plus en plus nombreux de fraude et de fausse déclaration.
Le bureau de Chandigarh est conscient des risques de fraude dans tous ses secteurs d'activité. En 2012, 329 demandes ont été refusées en vertu de l'article 40 de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés en raison de fausses déclarations découvertes dans le cadre de vérifications. Toutefois, de façon générale, nous estimons qu'entre 15 et 20 % des demandes que nous refusons contiennent de fausses déclarations. Parmi les documents frauduleux que nous recevons de la part d'étudiants, il y a notamment de fausses lettres d'acceptation, des certificats de tests linguistiques, des dossiers scolaires, des lettres de référence et des documents d'identité.
Les travailleurs étrangers temporaires fournissent souvent de faux avis relatifs au marché du travail d'EDSC et de fausses lettres de confirmation d'emploi en Inde. La fraude associée aux demandes de visa de visiteur met souvent en cause de faux relevés bancaires de l'Inde ou de faux documents canadiens, comme des invitations provenant de Canadiens qui n'existent pas ou de fausses lettres de salons funéraires concernant des funérailles qui n'auront pas réellement lieu.
Bien que certaines fraudes soient commises par des demandeurs de leur propre initiative, il arrive fréquemment que des conseillers sans scrupules exploitent le désir de certaines personnes d'aller au Canada et qu'ils les dupent. Les représentants soumettent un certain nombre de demandes comportant de fausses déclarations similaires sans indiquer qu'ils représentent les demandeurs, tel que l'exige la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Les éléments communs et les documents frauduleux que l'on trouve dans diverses demandes distinctes sont clairement la preuve qu'une même source a soumis toutes les demandes. Malheureusement, ces demandes ne contiennent pas de renseignement concernant le représentant; il est donc difficile de l'identifier et de le retracer. De nombreux demandeurs se fient aux conseils qui leur sont donnés par leurs représentants et malheureusement, ils se font duper. Les représentants demandent généralement qu'une partie importante de leur rémunération leur soit payée au début du processus, ce qui signifie qu'ils tirent un bénéfice même si un pourcentage élevé de clients sont déboutés.
Afin d'améliorer le traitement des demandes de visiteurs authentiques, le bureau des visas de Chandigarh a commencé à travailler avec les institutions religieuses canadiennes. Notre bureau a maintenant une procédure simple qui nous permet de confirmer les invitations des travailleurs religieux sikhs authentiques. C'est un exemple des efforts du bureau de Chandigarh pour travailler conjointement avec les institutions canadiennes de confiance afin d'offrir des services de qualité aux clients.
Pour lutter contre la fraude au sein du programme de visa, un nouveau poste d'agent de lutte contre la fraude a été créé en septembre 2012 au bureau de Chandigarh. Ce poste a accru notre capacité d'effectuer des vérifications sur le terrain dans les cas de fraude présumée, notamment pour les cas qui nous sont référés par le bureau de New Delhi pour une enquête locale. L'appui précieux obtenu du bureau de Chandigarh permet à l'agent de lutte contre la fraude du bureau de New Delhi d'enquêter dans les autres régions de l'Inde.
En plus d'aider le bureau de New Delhi, le nouvel agent de lutte contre la fraude du bureau de Chandigarh fournit également un soutien aux agents locaux d'application de la loi qui ciblent, en particulier dans le Penjab, les consultants non enregistrés et non autorisés. Les missions canadiennes en Inde participent également à des initiatives conjointes avec les services de police locaux et nos proches partenaires internationaux — l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis — dans le cadre de notre lutte pour mettre fin aux activités des représentants sans scrupules.
Par exemple, grâce à l'information fournie par le Canada et ses partenaires, le 6 mai 2013, les bureaux de six consultants établis à Jalandhar ont fait l'objet d'une perquisition par les policiers du Pendjab. Les propriétaires de cinq entreprises de consultation ont été arrêtés et les policiers ont également saisi des devises équivalant à 36 000 $ CA, 42 passeports et 152 dossiers de demandeurs potentiels de visa contenant de faux documents présumés.
Nous espérons que ces efforts permettront de réduire le nombre de demandes frauduleuses que nous recevons au bureau de Chandigarh. Cela favoriserait la hausse continue des taux d'acceptation de la mission et nous permettrait de continuer de faciliter les déplacements des nombreux demandeurs authentiques qui obtiennent déjà notre approbation.
C'est ainsi que prend fin mon intervention. Je cède maintenant la parole à ma collègue Catherine Bailey, qui se trouve à Manille.
Je m'appelle Catherine Bailey et je suis la gestionnaire du programme d'immigration au bureau de Manille.
Je crois savoir que le Comité mène une étude sur les visas de résident temporaire pour les visiteurs. Mes remarques porteront donc sur les demandes de résidence temporaire et sur ce que nous faisons pour relever certains des défis particuliers auxquels nous sommes confrontés.
Le bureau des visas de Manille est un centre important, à la fois pour la migration permanente et pour la migration temporaire. Notre bureau est actuellement composé de 19 agents canadiens, dont deux médecins et un agent de liaison de l'ASFC. On y retrouve aussi 77 employés recrutés sur place, dont 10 ont pour mission de rendre des décisions relatives aux demandes de visa.
Nous sommes responsables d'un vaste territoire qui englobe les Philippines, le Japon, la Corée du Sud, ainsi qu'un grand nombre de petites îles du Pacifique.
[Français]
Voici quelques informations qui vous permettront de vous faire une idée de la taille de notre programme et de mettre celui-ci en contexte. Nous recevons 30 000 demandes de visa de résidence temporaire par année. Depuis deux ans, nous avons pris en charge les travaux qui étaient jusque là confiés au bureau des visas de Tokyo et de Séoul, qui ont fermé leurs portes dans le cadre d'un plan d'action du gouvernement visant à réduire le déficit. Cela a entraîné une nette augmentation du nombre d'étudiants et de travailleurs étrangers temporaires.
[Traduction]
La mise sur pied de centres de réception des demandes de visa, ou CRDV, constitue une initiative importante de CIC qui nous permettra d'offrir un meilleur service à nos clients. Le CRDV qui existait à Manille a été remplacé par un nouveau centre en juillet 2013. De nouveaux CRDV ont également ouvert leurs portes à Cebu, Tokyo et Séoul l'été dernier. Ces centres offrent des services plus personnalisés, notamment la possibilité pour les demandeurs de recevoir des services dans leur propre langue.
L'un des principaux défis que le bureau de Manille doit relever est la capacité de communiquer rapidement et efficacement avec les demandeurs. Les infrastructures aux Philippines sont désuètes, en particulier en dehors des grands centres, et nos clients sont disséminés sur un vaste archipel, ce qui rend la communication avec eux plus difficile.
Le recours à des messages textuels de masse est une solution qui donne de bons résultats. Cette approche nous permet à la fois de joindre un grand nombre de demandeurs en même temps et d'économiser le précieux temps du personnel de l'ambassade. Cet outil a été employé avec succès par la mission au lendemain du passage du typhon Haiyan.
Bien qu'il doive continuellement relever des défis, le bureau des visas de Manille saisit les occasions d'amélioration telle la mise en oeuvre de la plateforme eMédical. Cette technologie facilite le traitement des résultats d'examens médicaux non seulement en expédiant directement les résultats du médecin aux systèmes de CIC, mais également en automatisant plusieurs parties de l'examen. Le système eMédical est utilisé depuis le début de 2013 dans la plupart des pays desservis par le bureau médical régional de Manille. Le système eMédical a permis de réduire les délais de traitement, en particulier pour les demandes de visa de résident temporaire. Malgré le fait que l'examen médical représente souvent la composante la plus longue du processus de traitement des demandes de visa pour non-immigrant, la protection de la santé publique au Canada est inestimable, en particulier compte tenu du haut taux de prévalence de la tuberculose dans certaines régions des Philippines.
[Français]
Une autre technologie qui a porté ses fruits au bureau de Manille est la demande en ligne. Ce nouvel outil a été bien accueilli par les visiteurs, les étudiants et les travailleurs étrangers temporaires. Depuis la mise en place de la demande en ligne, près de la moitié des demandes de permis d'études nous sont parvenues par ce mode de présentation des demandes, qui offre des avantages comme l'accroissement du partage des tâches et la réduction du fardeau administratif.
[Traduction]
Nous sommes conscients qu'il existe de la fraude en ce qui concerne les documents liés à l'éducation et à l'emploi dans le programme des visas à Manille. Pour la combattre, le personnel de la section des visas à Manille se livre régulièrement à des activités sur l'intégrité des programmes, notamment à des exercices d'assurance de la qualité. Ces exercices nous permettent de détecter les vulnérabilités et les risques et de les atténuer. L'une des principales préoccupations demeure la qualité des soi-disant « écoles de bonnes d'enfants ». Notre personnel déploie d'importants efforts, de concert avec les autorités locales, pour s'assurer que ces écoles dispensent une formation authentique conforme à nos exigences.
Comme je l'ai indiqué, la charge de travail liée aux travailleurs étrangers temporaires au bureau de Manille a nettement augmenté depuis 2011, notamment en raison de la fermeture des bureaux des visas de Tokyo et de Séoul. Le bureau de Manille a non seulement absorbé leurs programmes Expérience internationale Canada, ou EIC, mais il a également dû gérer un nombre accru de demandes présentées par des employeurs canadiens qui cherchent à embaucher des travailleurs étrangers.
Cela signifie que nous avons eu besoin d'organiser et d'assurer la transmission des renseignements et des directives aux clients en japonais et en coréen, l'acquisition d'une expertise des cultures coréenne et japonaise au sein de la section des visas, et la gestion des attentes des clients coréens et japonais qui s'étaient habitués au service personnalisé fourni par les anciens bureaux des visas. Bien que le traitement des cas dans le cadre du programme EIC se fera désormais au Canada, ce qui réduira la charge de travail de nos bureaux et permettra d'améliorer le temps de traitement pour les demandeurs, le bureau de Manille continuera d'offrir un service à la clientèle exceptionnel.
Les Philippins continuent néanmoins de représenter le plus grand pan du programme des travailleurs étrangers temporaires de Manille. Ils se destinent à une diversité de secteurs, des postes peu qualifiés dans les services de restauration aux métiers hautement qualifiés et aux professions médicales.
Les travailleurs philippins peuvent être engagés un à la fois par un employeur ou en grands groupes, selon le besoin. Les groupes qui sont embauchés par un seul employeur sont suivis par le personnel afin de déterminer s'il y a un engorgement dans le processus, de simplifier les procédures dans les bureaux en conséquence et d'évaluer les besoins des employeurs. La collaboration avec Philippine Overseas Employment Administration est essentielle à la mise en oeuvre efficace de notre programme des travailleurs étrangers temporaires.
[Français]
Le Programme des aides familiaux résidants pour les employeurs et les aides familiaux étrangers est un segment important du Programme des travailleurs étrangers temporaires de Manille et a ses propres enjeux. Il importe de signaler qu'étant donné que la majorité des demandes d'aide familiaux résidants dans le monde proviennent des Philippines, le bureau de Manille partage son expertise et son savoir avec d'autres bureaux des visas et apporte son aide pour la vérification des documents en provenance des Philippines.
[Traduction]
En guise de conclusion, monsieur le président, je dirai que les multiples réformes importantes qui ont eu lieu à CIC depuis quelques années permettront à Manille et à d'autres éléments de notre réseau de rationaliser leurs activités et d'utiliser nos moyens limités avec plus d'efficacité. Un tel changement ne se produit jamais sans heurts; toutefois, je suis fermement convaincue que nous réalisons d'importants progrès. Notre objectif reste de fournir des services de qualité à nos clients qui ont besoin d'un visa d'immigrant ou de non-immigrant pour venir au Canada, tout en assurant l'intégrité des programmes et la sécurité des Canadiens. C'est ce à quoi nous aspirons et c'est ce qui motive notre travail.
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président. Et merci aux représentants de témoigner devant nous aujourd’hui, qu’ils soient ici à Ottawa, à Chandigarh ou à Manille.
Madame Nicoll, madame Bailey, j’aimerais tout d’abord offrir mes condoléances aux personnes touchées par le typhon Haiyan. Veuillez dire à toutes les personnes avec lesquelles vous êtes en contact que nous pensons à elles en cette période difficile.
J’aimerais maintenant poser quelques questions.
Nous étudions le programme de visa de résident temporaire depuis le printemps. Au cours de cette période, et surtout lorsqu’on parlait d'un refus, certains députés de l’opposition siégeant au comité et témoins ont fait valoir que les décisions étaient complètement arbitraires et qu’on n’avait recours à aucun critère objectif.
Cette situation est quelque peu inquiétante. Pouvez-vous nous dire si elle est réelle? Dans la négative, pourriez-vous nous expliquer les critères qui sont utilisés, et la façon de les appliquer?
Madame Gawel, vous pourriez peut-être répondre en premier.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie tous les témoins d’avoir pris le temps de se joindre à nous. Tout comme mon collègue l’a fait dans son discours préliminaire, je vous souhaite à tous, et surtout à ceux qui travaillent dans des circonstances très difficiles aux Philippines, la meilleure des chances, et j’espère que votre personnel est en sécurité et se porte bien. Nous voulons également exprimer nos sincères condoléances aux Philippins à la suite de cette terrible tragédie qui a frappé le pays.
Comme vous le savez, le Canada compte une très grande communauté philippine dynamique, qui a hâte d’avoir des nouvelles des familles au pays, mais aussi sur le nouveau règlement établi par le gouvernement canadien pour faire face à cette situation extraordinaire.
Je m’adresse d’abord aux gens de Manille; j’aimerais connaître l’incidence du typhon sur vos activités en général, et savoir si vous avez remarqué une augmentation du nombre de demandes de visas de visiteur temporaire depuis la tragédie.
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Merci, monsieur le président.
J'ai plusieurs petites questions à poser, si possible.
Une des situations que nous avons vues dans les bureaux de partout au pays est liée à des funérailles.
Madame McKinney, vous avez parlé de cas frauduleux concernant des funérailles. Je parle de faux positifs. Il y a des personnes — un fils, une fille, voire un parent — qui tentent de venir au Canada pour assister aux funérailles d'un enfant ou d'un parent et qui se voient refuser l'entrée. Cela se produit régulièrement. J'ai vu des cas, tout comme mon collègue de la Colombie-Britannique; il y a beaucoup de cas liés au bureau de Chandigarh. Nous essayons de comprendre pourquoi ces gens ont été refusés.
Y a-t-il des critères précis auxquels ces gens doivent satisfaire pour prouver que leur parent ou leur enfant est réellement décédé et qu'ils ne viennent que pour assister aux funérailles?
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Pour être honnête, je ne suis pas certaine qu'il y a là une réponse que nous pouvons transmettre à nos électeurs.
S'il ne reste qu'un enfant en Inde et que le père est décédé au Canada, nous disons qu'il est possible qu'il ne reste plus de liens familiaux en Inde et que cette personne ne recevra pas l'autorisation d'entrer au Canada pour assister aux funérailles de son père. Ces gens doivent satisfaire aux mêmes exigences que pour un visa de résident temporaire régulier, ce qui signifie qu'ils doivent avoir un emploi adéquat. Cela signifie qu'ils ne peuvent pas venir au Canada pour assister aux funérailles de leur parent parce qu'ils ne travaillent pas. Ils ne sont pas riches; ils ne sont pas issus d'une famille riche. Pour moi, cela n'a aucun sens. C'est ce que j'ai compris de votre réponse.
Plus tôt, un professeur de l'Université de Toronto nous a dit que lorsqu'il y a une nouvelle demande... Vous avez dit que les gens peuvent présenter une demande et qu'il n'y a pas de mécanisme d'appel en cas de refus, de sorte que les gens doivent présenter une nouvelle demande. Cette nouvelle demande serait étudiée en fonction de la validité des renseignements fournis.
Nous avons été informés que toute nouvelle demande est examinée par un autre agent des visas. Si je présentais une demande, qu'elle était refusée et que je présentais une nouvelle demande, la deuxième demande serait étudiée par un autre agent des visas.
Est-ce exact?
:
Merci, monsieur le président.
[Traduction]
Madame Nicoll, madame Bailey, encore une fois, acceptez nos sincères condoléances.
Je suis le député de West Vancouver—Sunshine Coast—Sea to Sky Country, où l'on trouve une communauté asiatique très active et où l'on célèbre la nouvelle année en grandes pompes. J'aimerais que vos collègues, vos amis et vous sachiez que la fête de cette année sera donnée à la mémoire des victimes. Nous allons donner les fonds recueillis aux Philippines.
Je suis certain de parler au nom de tous mes collègues lorsque je dis que tout le monde a le coeur brisé en voyant ce qui se passe là-bas.
[Français]
J'aimerais poser des questions sur les visas de visiteur et les visas d'étudiant. Il vaut la peine de ne pas nécessairement utiliser
[Traduction]
un appareil-photo, mais plutôt une caméra vidéo. Autrement dit, quelle est la tendance?
Je me demande si vous pourriez, en ce qui concerne les visas de visiteur et les visas d'étudiant, établir une comparaison entre les années passées et l'année dernière.
La question s'adresse aux représentants des deux bureaux, à commencer par vous, Mme Nicoll, ou Mme Bailey.