:
M. Sorbara propose que Mme Shanahan soit élue première vice-présidente du Comité.
Y a-t-il d’autres motions?
Plaît-il au Comité d’adopter la motion?
(La motion est adoptée.)
La greffière: Je déclare Mme Shanahan dûment élue première vice-présidente du Comité.
Félicitations.
[Français]
Conformément à l'article 106(2) du Règlement, le second vice-président doit être un député de l'opposition provenant d'un parti autre que celui de l'opposition officielle.
Je suis maintenant prête à recevoir des motions pour l'élection du second vice-président.
Madame Shanahan, vous avez la parole.
:
Puisque plus d’un candidat a été proposé, conformément à l’ordre de la Chambre adopté le mercredi 23 septembre 2020, toute motion reçue après la première doit être traitée comme un avis de motion, et ces motions seront soumises au Comité l’une après l’autre jusqu’à ce que l’une d’elles soit adoptée.
[Français]
La motion proposée par Mme Shanahan portant que Mme Gaudreau soit élue seconde vice-présidente du Comité a été reçue comme une motion. La motion proposée par M. Fergus portant que M. Angus soit élu second vice-président du Comité a été reçue comme un avis de motion.
Plaît-il au Comité d'adopter la motion de Mme Shanahan portant que Mme Gaudreau soit élue seconde vice-présidente?
Conformément à l'ordre de la Chambre du mercredi 23 septembre 2020, je vais maintenant procéder à un vote par appel nominal.
[Traduction]
Que tous ceux qui sont en faveur de l’élection de Mme Gaudreau à la seconde vice-présidence du Comité veuillent bien dire oui lorsque leur nom sera appelé, et veuillez dire non si vous n’êtes pas en faveur de la motion.
(La motion est adoptée par 8 voix contre 2.)
La greffière: Je déclare la motion adoptée et Mme Gaudreau dûment élue seconde vice-présidente du Comité.
Je cède maintenant la parole au président.
:
Il n'y a pas de problème.
Si les coordonnées du personnel de votre bureau ont changé — et cela vaut surtout pour ceux qui ont déjà siégé au Comité —, je suis sûr que la greffière aimerait en être informée. De cette façon, nous nous assurerons que vous et votre personnel obtiendrez les renseignements pertinents dès qu'ils seront disponibles.
Avant de passer en revue certaines règles de base, chers collègues, permettez-moi de vous remercier de votre confiance. Je ferai tout mon possible pour m'assurer, dans un premier temps, que nous servirons collectivement les citoyens canadiens, ainsi que la Chambre des communes. C'est notre mandat. De même, je ferai tout ce que je peux pour gagner votre confiance. Je veux dire par là que j'essaierai de veiller au bon déroulement de chaque séance. Je crois que personne ici n'est ministre; c'est donc la seule occasion qui nous est donnée d'affirmer notre position et de représenter activement nos concitoyens. J'en suis bien conscient. J'ai présidé deux autres comités dans le passé, ceux des anciens combattants et de l'industrie. Je ferai tout mon possible pour que votre voix soit entendue, et ce, de manière équitable. Vous avez été dûment élus par vos concitoyens et vous avez prêté serment à la Reine. C'est d'une importance cruciale, d'où ma responsabilité de vous donner la possibilité de défendre votre position et d'agir en toute équité.
Cela dit, passons maintenant à quelques questions d'ordre administratif. Pour assurer le bon déroulement de la séance, j'aimerais vous présenter quelques règles à suivre.
Pour la vidéoconférence, les services d'interprétation fonctionneront à peu près comme pour une réunion de comité ordinaire. Au bas de votre écran, vous pouvez choisir entre le son du parquet, l'anglais ou le français. Lorsque vous avez la parole, si vous voulez passer d'une langue à l'autre, vous devez également changer de canal d'interprétation pour que celui-ci corresponde à la langue dans laquelle vous vous exprimez. Il serait bon de faire une courte pause entre les deux langues afin de vous assurer que la transition se fait en douceur. Avant de parler, veuillez attendre que je vous nomme.
Bien entendu, chers collègues, tout cela est nouveau pour nous. Croyez-moi, je risque de commettre des bévues, auquel cas je vous prie de ne pas m'en tenir rigueur. Il faudra tout simplement que je m'habitue à présider une réunion à distance, car c'est différent des réunions en personne. Par contre, je dois avouer qu'une des difficultés que j'ai toujours éprouvées en tant que président, c'était de pouvoir nommer les intervenants pendant les échanges rapides. En tout cas, je peux maintenant voir tous les noms clairement; c'est donc un des avantages des vidéoconférences que j'apprécie beaucoup.
Chers collègues, lorsque vous êtes prêts à parler, vous pouvez cliquer sur l'icône du microphone pour activer votre micro. Je vous rappelle que toutes les observations doivent être adressées à la présidence. Si vous avez besoin de l'aide de la greffière, veuillez en faire la demande par mon entremise également. Ainsi, la greffière ne se sent pas déconcentrée ou tiraillée de tous bords lorsque nous débattons d'un sujet et que quelqu'un pose une question. C'est surtout le cas lors des réunions en personne, mais je sais que la greffière nous en sera reconnaissante.
Si un député souhaite réagir au rappel au Règlement d'un de ses collègues, il doit utiliser la fonction « Lever la main », ce à quoi je devrai m'habituer, moi aussi. Je saurai ainsi que vous voulez prendre la parole. Pour ce faire, vous n'avez qu'à cliquer sur l'icône « Participants » au bas de votre écran. Quand la liste apparaît, vous verrez, près de votre nom, une icône pour lever la main. Lorsque vous prenez la parole, veuillez vous exprimer lentement et clairement. C'est utile non seulement pour nous tous, mais aussi pour les interprètes.
L'utilisation d'un casque d'écoute est fortement recommandée. En cas de difficultés techniques — par exemple, en ce qui concerne l'interprétation ou l'audio —, veuillez en aviser immédiatement la présidence, et l'équipe technique tâchera de régler le problème. Les techniciens sont en ligne avec nous en ce moment même. Il est à noter que nous pourrions devoir suspendre nos travaux en pareil cas, car nous devons nous assurer que tous les députés peuvent participer pleinement à la séance.
Avant de commencer, je demanderais à chacun de bien vouloir cliquer dans le coin supérieur droit de son écran pour s'assurer d'être en mode « vue d'ensemble ». Vous devriez ainsi voir tous les participants dans une grille, et tous vos collègues pourront faire de même.
Si le Comité le veut bien, nous allons maintenant passer aux motions de régie interne. Êtes-vous d'accord?
Des députés: D'accord.
Le président: Très bien.
Chers collègues, vous devriez avoir sous les yeux une copie des motions de régie interne que la greffière nous a fait parvenir. Nous allons les examiner une à la fois. Comme je l'ai dit, s'il y a des interventions, je ferai de mon mieux pour m'assurer de traiter tout le monde équitablement, en fonction de l'ordre dans lequel les mains électroniques s'afficheront.
:
Encore une fois, monsieur Dong, je suis au service du Comité et il en sera toujours ainsi.
Cela dit, j'ai l'habitude de reconnaître les personnes au sein du Comité et non les partis. Cela revient à ma logique du début, à savoir que c’est la seule occasion que vous avez, en tant que député indépendant, de faire entendre votre point de vue. Je pense que certaines personnes auront des motions qui seront dans leur propre intérêt et d’autres qui en auront dans l’intérêt de leur parti.
Je suis assurément à la disposition du Comité. Si vous préférez que je passe d’un parti à l’autre, je suis certain que la greffière et moi serons en mesure de gérer cela entre nous. Encore une fois, je tiens à vous respecter tous en tant que personnes.
S’il n’y a pas d’objection à procéder selon l'ordre où les gens ont mentionné leur motion, je vais laisser la parole à M. Fergus pour que nous puissions commencer les motions de régie interne.
Monsieur Fergus, vous avez la parole.
:
Merci, monsieur le président.
Je suis favorable à la proposition de suivre le précédent créé par le PROC. En ce qui concerne la réduction du temps de parole des témoins, mon expérience des six dernières années au sein de deux comités — et deux comités assez lourds —, c'est que cinq à sept minutes suffisent amplement. Je pense qu'avec le monde virtuel d’aujourd’hui et les décalages que cela implique, nous devons parfois réduire un peu le nombre de témoins afin de laisser à tous les interrogateurs le temps de faire part de leurs réflexions et de leurs idées.
En ce qui concerne le deuxième tour, nous avons tous beaucoup de temps pour poser des questions au fur et à mesure que nous avançons. Cela ne me pose aucun problème. Je considère qu’il s’agit en quelque sorte d’un réarrangement des chaises, mais les chaises seront toujours utilisées et tout le monde pourra poser ses questions aux témoins et faire part de ses réflexions.
Je pense que nous pouvons aller de l’avant sur ce point. Si nous pouvons réduire à cinq minutes le temps accordé aux témoins, ce serait parfait.
:
Il y a deux choses. En ce qui concerne l’ordre, le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique n’obtiennent pas de temps supplémentaire. Cela ne fait que modifier l’ordre dans lequel nous parlons.
La motion de Mme Shanahan pour les cinq à sept minutes est différente de la motion du PROC, qui disait cinq minutes. Pour notre comité, je suis assurément d'accord avec cette plage de cinq à sept minutes, parce qu'il arrive que des personnes extrêmement importantes prennent la parole et que, parfois aussi, nous recevons un certain nombre de personnes. Je préfère les cinq à sept minutes de Mme Shanahan.
Ensuite, au deuxième tour, c’est le Parti conservateur, cinq minutes; le Parti libéral, cinq minutes; le Bloc québécois, deux minutes et demie; le Nouveau Parti démocratique, deux minutes et demie; le Parti conservateur, cinq minutes; et le Parti libéral, cinq minutes. Puis, dans l'éventualité de troisième et quatrième tours, la répartition se répéterait.
Je pense que ce serait assez simple. Si nous réduisons le temps de parole des orateurs, cela donne une chance à tout le monde.
:
Je veux apporter quelques précisions.
Parce que nous nous réunissions par Zoom, il est malheureusement arrivé à plusieurs reprises que, par souci d'équité, le deuxième tour n'ait pas lieu, et ce, malgré le très bon travail des présidents.
Je crois donc que cette proposition au sujet du deuxième tour va permettre une équité tout à fait légitime. Je propose que nous évitions de répéter le processus que le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre a suivi et que nous lui fassions confiance. Je crois que nous pourrons constater non seulement que nous serons plus efficaces, mais que nous ne serons pas aussi à cheval sur le temps, puisque nous devons parfois nous arrêter pendant que des témoins répondent. C'est arrivé à plusieurs reprises.
C'est donc par souci d'équité et d'efficacité que j'appuie ce que le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre a proposé.
:
Chers collègues, approuvons-nous la motion sur les repas de travail?
De plus, chers collègues, compte tenu de la pandémie, laissons ces décisions à la discrétion de la greffière au lieu d'essayer de nuancer grandement la formulation de la motion, car il y a quelques complications relatives au restaurant parlementaire, etc.
Si vous planifiez d'être à Ottawa et d'assister à la réunion hybride, faites de votre mieux pour en informer la greffière. Évidemment, si vous participez à la séance au moyen de Zoom, nous aurions du mal à vous faire parvenir un repas de travail de toute manière. Cependant, si vous procédez de cette manière, cette motion devrait suffire à satisfaire à tous nos besoins nutritionnels.
:
Oui, tout à fait. Je souhaitais simplement m'assurer de connaître les enjeux sur le plan de la santé et de la sécurité, afin de pouvoir nous orienter à l'avenir.
Ces chiffres sont-ils acceptables pour tous?
(La motion est adoptée.)
Le président: Comme je l'ai dit, du point de vue de la santé et de la sécurité, je sais que, lorsque nous avons des réunions hybrides, le nombre de personnes qui peuvent se trouver dans la salle de réunion est limité, et nous devrons donc traiter ces situations au cas par cas. Si vous êtes à Ottawa et que vous prévoyez assister à la réunion, il est fort probable qu'au lieu d'être présent dans la salle, votre personnel devra participer à la séance au moyen de Zoom, si la séance se poursuit à huis clos.
Veuillez aller de l'avant, monsieur Fergus.
:
Maintenant que la séance a repris, je vais m'exprimer de nouveau.
Je vous remercie, monsieur le président, de voyager avec nous. J'imagine que vous n'êtes pas le conducteur, mais plutôt la personne qui nous emmène là où nous devons aller. Vous êtes le navigateur, si je peux utiliser ce terme.
Comme je l'ai déclaré il y a quelques secondes, cette motion de régie interne a été rédigée sur la recommandation du greffier en chef. Il ne s'agit en aucun cas d'une question partisane. À mon avis, elle vise à apporter des précisions et peut-être à éviter à l'avenir toute conséquence involontaire que nos huis clos pourraient produire.
Je pense que les quatre points, qui vont de (a) à (d), intègrent ce à quoi M. Angus faisait allusion lorsqu'il parlait des scénarios qui pourraient nous forcer à siéger à huis clos, et ils traitent des situations qui pourraient survenir au cours des séances de notre comité. Je pense que cette motion de régie interne est tout à fait inoffensive, ou que le but des motions de régie interne est tout à fait inoffensif et assez explicite.
Je crois que nous devrions adopter la motion comme le greffier en chef l'a recommandé.
Merci.
:
Merci infiniment, madame Shanahan.
Il n'y a personne d'autre sur ma liste d'intervenants, et j'ai l'impression qu'il y a consensus sur la version que M. Fergus a lue, soit sur la version la plus récente, bien sûr, qui correspond à celle que la greffière vous a fait parvenir. Est-ce que cela convient à tout le monde?
(La motion est adoptée. [Voir le Procès-verbal])
Le président:Très bien, merci. La greffière apportera les modifications voulues; la motion est adoptée.
Monsieur Fergus, la prochaine motion que vous lirez est-elle celle sur les « ordres de renvoi »?
:
Merci, monsieur le président.
J'aimerais, par votre intermédiaire, demander une précision à la greffière. Je me rappelle que mon collègue, , avait proposé un amendement la dernière fois que nous avons examiné ces motions, et je me demande si c'est la version que vous proposez ici. J'ai l'impression que le libellé proposé ici répond à l'objectif qu'il souhaitait atteindre.
Encore une fois, par votre intermédiaire, monsieur le président, ce libellé a-t-il le même effet que celui recherché à la dernière session? Le but étant que lorsqu'il n'est pas possible de téléviser la séance, elle soit webdiffusée, et quand ce n'est pas possible, ce n'est pas possible.
Je suis heureuse de le faire maintenant, puisque nous étions déjà en train de nous questionner sur la reprise des travaux. J'aimerais déposer une proposition ayant pour objectif l'efficacité, mais qui tient compte également des besoins criants découlant de la pandémie que nous vivons et de ce qui a déjà été proposé au cours des mois précédents et qui vise à ce qu'on effectue le travail que nous achevions avant la prorogation. Sachez, chers collègues, qu'il y aura éventuellement trois autres propositions de motions. Vous ne serez pas surpris. Je voulais simplement vous mettre la puce à l'oreille. Cependant, je vous parlerai précisément de la motion principale.
Tout d'abord, il y aura certainement une disposition visant à prévenir les conflits d'intérêts. Je compte déposer une motion visant à ce qu'une étude soit réalisée au cours de cette législature afin de nous assurer que tous les documents relatifs aux politiques du gouvernement fédéral, que ce soit en ce qui a trait aux marchés, aux contrats, aux subventions ou aux contributions, comportent un lien pour prévenir les conflits d'intérêts.
Une motion sera aussi déposée à propos des pouvoirs du commissaire aux conflits d'intérêts. On en a beaucoup parlé durant l'été.
Ensuite, évidemment, il y aura la motion que j'avais déjà déposée touchant le souci que nous avons quant à la protection des renseignements personnels. Elle a été un peu modifiée afin d'être plus efficace quant à la protection des renseignements personnels.
Ce à quoi je veux en venir aujourd'hui, c'est l'efficacité. J'ai demandé si on avait déjà joint l'utilité à l'efficacité, et on m'a répondu que oui. Je suis une nouvelle députée, j'ai donc beaucoup de questions à poser, mais j'ai aussi des recommandations à faire. Je propose donc aujourd'hui la création d'un comité spécial sur la conception et la création d'une bourse canadienne pour le bénévolat étudiant.
Madame la greffière, vous avez reçu une copie de ma proposition. J'aimerais donc la lire tranquillement. Normalement, j'aurais aimé la déposer par la suite, puisqu'elle est maintenant en bonne et due forme. Nous n'aurions pas pu le faire avant, évidemment, pas même 48 heures à l'avance. Je vais maintenant vous la lire. S'il y a quoi que ce soit, vous pouvez...
:
Non, vous pouvez la faire circuler pendant que je la lirai, puisque cela prendra quelques minutes. Je vous remercie beaucoup.
Je commence.
Que le Comité fasse rapport à la Chambre de la recommandation suivante: Que le Comité recommande à la Chambre la création d’un comité spécial chargé de tenir des audiences servant à examiner tous les aspects de la conception et la création de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant, y compris ceux qui ont trait: à l’examen des mesures pour prévenir les conflits d’intérêts dans les politiques de dépenses du gouvernement fédéral; aux dépenses engagées par le gouvernement, Mouvement UNIS et la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant; à la décision du gouvernement d’avoir choisi UNIS, organisme unilingue anglophone pour la mise en œuvre de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant; ainsi qu’à l’administration de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant et de l'organisme UNIS:
Il y a quelques points de précision. C'est très clair et précis.
1. Que le comité soit composé de 11 députés, dont cinq députés du gouvernement, quatre de l'opposition officielle, un du Bloc Québécois et un du Nouveau Parti démocratique;
2. Que les changements apportés à la composition du Comité entrent en vigueur dès le dépôt de l’avis du whip auprès du greffier de la Chambre;
3. Que les membres du Comité puissent se faire remplacer au besoin, conformément à l'article 114(2) du Règlement;
4. Que les membres soient nommés par le whip de leur parti respectif par dépôt, auprès du greffier de la Chambre, de la liste des membres qui siégeront au Comité au plus tard trois jours suivant l’adoption de cette motion par la Chambre;
5. Que le greffier de la Chambre convoque une réunion d'organisation du Comité au plus tard cinq jours suivant l’adoption de cette motion par la Chambre;
6. Que le comité soit présidé par un député de l'opposition officielle;
7. Que, nonobstant l’article 106(2) du Règlement, outre le président, le Comité compte un vice-président de l’Opposition officielle, un vice-président du Bloc Québécois et un vice-président du Nouveau Parti démocratique;
8. Que le quorum du Comité soit conforme aux dispositions de l’article 118 du Règlement, et que le président soit autorisé à tenir des séances afin de recevoir et de publier des témoignages en l’absence de quorum, si au moins quatre membres sont présents, dont un membre de l’opposition et un membre du gouvernement;
9. Que le Comité dispose de tous les pouvoirs que le Règlement confère aux comités permanents, ainsi que le pouvoir de voyager, accompagné du personnel nécessaire, à l’intérieur et à l’extérieur du Canada;
10. Que le Comité dispose du pouvoir d’autoriser la diffusion vidéo et audio d’une partie ou de la totalité de ses délibérations;
11. Que le comité spécial reprenne l’ensemble des travaux des comités suivants: le Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique, le Comité permanent des finances, le Comité permanent des langues officielles ainsi que le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, et que les documents et les témoignages reçus sur chacun de ces comités soient réputés avoir été reçus dans le cadre des travaux du présent comité;
12. Que le premier ministre, la vice-première ministre et ministre des Finances, la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse, et le Leader du gouvernement à la Chambre soient au nombre des témoins à être convoqués pour témoigner devant le Comité, au moment qui conviendra au Comité.
En quelques mots, pouvons-nous poursuivre l'objectif fondamental du comité de l'éthique avec ce que nous avons déposé au préalable et mettre en place un comité spécial pour continuer à faire la lumière sur cette question? Pouvons-nous faire cela, mais en n'y consacrant pas tout notre temps, étant donné la situation que nous vivons? Nos concitoyens nous demandent d'avancer, car il y a des enjeux criants autres que la pandémie. Ce serait tout à notre honneur de réussir à faire cela et à traiter toutes les motions qui seront déposées, lesquelles sont extrêmement importantes pour nos concitoyens. Cela finaliserait ce que nous avions commencé cet été, avant le 13 août.
Je vous remercie.
:
Chers collègues, j'aimerais faire une suggestion pratique. Il est 12 h 39. La séance doit se terminer à 13 heures.
Nous n'avons entendu qu'une motion jusqu'à maintenant, celle de Mme Gaudreau. Il y a encore cinq personnes inscrites à la liste des intervenants, et quatre autres veulent présenter des motions.
J'aimerais vous faire une proposition, et bien sûr, si vous n'êtes pas d'accord, nous continuerons simplement comme nous avons commencé. Il s'agirait d'entendre toutes les motions d'un trait, brièvement, puis de les examiner une à une à la prochaine séance, dans l'ordre, pour débattre de chacune.
Dites-moi si c'est une idée qui vous plaît.
:
Je vous remercie de votre motion, c'est très intéressant.
À mon avis, il faut d'abord savoir si notre comité a le pouvoir de créer un nouveau comité. [Difficultés techniques] les leaders de chaque parti pour ce plan. Je trouve donc cette motion intéressante, mais je pense qu'il est possible qu'une telle motion soit aussi proposée au Comité permanent des finances.
[Traduction]
Cette motion me plaît. Il y a toutefois un certain nombre de choses qui me titillent. Encore une fois, je ne sais pas si le comité de l'éthique a le pouvoir de créer un comité spécial, mais je pense que c'est ce que nous voudrions. Je pense que la création d'un comité spécial dégagerait nos comités, pour qu'ils puissent faire leur travail. En ce moment, il y a quatre comités qui se penchent sur le scandale UNIS. Je crois que le libellé adopté par le comité des finances inclut davantage d'autres questions financières, si bien qu'il rend le mandat du comité plus large et plus fort, donc j'aimerais beaucoup que nous reprenions le libellé de ce comité.
J'ai peur que si nous adoptons une motion aujourd'hui afin de réclamer que la Chambre crée un comité spécial, cela nous prenne beaucoup de temps, qu'il faille négocier beaucoup. Je ne voudrais pas interrompre ainsi nos travaux. Je pense qu'il est important que nous puissions toujours examiner les documents que nous avons reçus et entendre les témoins de la liste, telle qu'elle a été établie.
Si la députée est prête à ajouter à sa motion qu'entretemps, nous continuerons d'examiner les documents, cela permettrait aux leaders à la Chambre de se pencher sur la question. Je pense que ce serait une proposition très intéressante afin de clarifier les choses pour les quatre comités très occupés avec le scandale UNIS, pour qu'ils puissent également se pencher sur d'autres questions. Comme Mme Gaudreau le disait, il y a beaucoup d'enjeux très importants, mais j'aimerais savoir si elle serait prête à ajouter à sa motion que le Comité demande que les documents obtenus soient redéposés. Nous pourrions ensuite avoir une discussion à part sur la façon dont nous pourrons y accéder, puis redéposer la liste des témoins et continuer, jusqu'à ce que les leaders à la Chambre aient pris une décision. Pour moi, ce serait l'idéal.
Concernant la différence de libellé entre ce que le comité des finances envisage et ce que la députée du Bloc propose, je pense que si nous déposons une motion, puis que le comité des finances dépose la sienne, les leaders à la Chambre pourront négocier afin de trouver un compromis que tous les partis pourront peut-être trouver acceptable.
Cela m'intéresse beaucoup, mais je tiens à m'assurer que si les négociations s'étirent, nous pourrons tout de même finir nos travaux. Si un plus vaste comité est créé, alors concernant le transfert de documents et d'information à ce comité de la part du nôtre, je serai absolument ravi de laisser ce nouveau comité spécial se pencher sur les questions en suspens tant qu'il demeurera actif.
:
Merci, monsieur le président.
Je remercie ma collègue Mme Gaudreau, surtout pour ce qu'elle a dit concernant le travail important que nous avons à faire ici, au Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique. Nous avons déjà adopté, au début de la dernière session, quelques motions très intéressantes. J'ai hâte de voir si nous pourrons les récupérer.
Je ne suis pas au fait de toutes les discussions entourant l'idée de créer un comité spécial, mais pour reprendre ce que disait mon collègue M. Angus, d'après ce que je sais des mandats des comités, c'est plutôt le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre qui s'occupe de cela. Les autres comités qui ont été créés par le passé ont toujours été créés par celui-ci. Je dois donc voter contre cette motion, puisque je ne pense pas que cela fasse partie de notre mandat.
Toutefois, je suis d'accord pour que le Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique se penche sur les questions de confidentialité et de fraude identitaire, ainsi que sur les enjeux entourant la technologie numérique. Je pense que c'est le but de ce comité.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie Mme Gaudreau de sa motion.
J'aimerais revenir sur trois éléments.
D'abord, M. Angus a demandé si le Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique avait le droit de créer un nouveau comité. Je ne pense pas que ce soit le cas. C'est plutôt le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, même si je crois que mon collègue s'est trompé en parlant du Comité permanent des finances — il me le confirme —, qui a le pouvoir de créer un nouveau comité pour examiner ces dossiers.
Ensuite, si nous décidons de revenir en arrière et de reprendre le travail qui a été fait au cours de la session précédente, j'imagine que toutes les dispositions qui ont été adoptées et le contexte qui a été établi pour l'examen de ces documents vont également être complètement rétablis tels qu'ils étaient avant la prorogation. J'aimerais donc avoir des précisions de la part de la greffière au sujet de ces deux éléments.
Par ailleurs, l'idée d'avoir un tout nouveau comité pour examiner cela n'est pas mauvaise. Toutefois, je crois qu'il revient aux leaders parlementaires à la Chambre de négocier cela, comme ils le font pour la création de n'importe quel autre nouveau comité. Si c'est possible, il faudra donc mettre cela en attente pour le moment et laisser les pourparlers se poursuivre.
Finalement, je dois dire que j'étais impatient d'étudier un dossier que nous avons fait ressortir tout de suite après l'élection. C'est un dossier extrêmement important, surtout pour les Canadiens noirs, les Autochtones et les personnes racisées. Il s'agit de l'identification numérique des visages. Mme Gaudreau, M. Angus et moi-même avons longuement parlé de ce dossier. Nous sommes chanceux dans notre malchance, car les compagnies n'y ont pas beaucoup travaillé ces derniers temps, puisque tout le monde avait besoin de masques. Cependant, à un moment donné, cette trêve va prendre fin et elles vont recommencer à y travailler.
Des études ont démontré que les gens à la peau brune et les Noirs sont grandement désavantagés par ce genre de technologie. C'est un dossier où notre marge de manœuvre rétrécit. En tant que membres du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique, il faut que nous nous penchions là-dessus le plus tôt possible. Si nous ratons notre coup maintenant, les pratiques de l'industrie vont prendre trop d'avance et nous n'arriverons jamais à les encadrer.
Pour toutes ces raisons, j'aime l'idée qu’il y ait des négociations sur la création d'un tout nouveau comité par le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. Laissons le Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique faire son travail. Celui-ci aura une incidence profonde sur les gens racisés de partout au Canada, alors que le développement de cette nouvelle technologie va bientôt redémarrer.
:
Merci, monsieur le président.
Il est très difficile de bien comprendre cette motion, que je n'ai reçue qu'il y a quelques minutes, d'en saisir toute l'essence, de bien en analyser le libellé pendant que j'écoute mes collègues présenter leur point de vue sur cette motion, mais je fais de mon mieux.
La première chose qui me vient à l'esprit, c'est que je suis d'accord avec mes collègues, M. Fergus et Mme Shanahan, sur la question de savoir si notre comité a ou non le pouvoir de créer un comité spécial. Je pense que M. Angus en a parlé lui aussi. Je viens toutefois d'entendre le président nous dire que nous pourrions en faire la recommandation.
Bien entendu, tout cela est nouveau pour moi. Si la greffière pouvait clarifier la chose ou relire le mandat du Comité pour que nous puissions comparer des pommes avec des pommes, je l'apprécierais beaucoup. Si ce n'est pas trop compliqué, la greffière peut-elle nous rappeler, ou me rappeler à tout le moins, le mandat du Comité?
Encore une fois, il y a beaucoup d'éléments dans cette motion. J'aurais besoin de temps pour la digérer.
La prorogation est terminée, et nous sommes toujours en pleine pandémie de COVID. La motion que je déposerai bientôt vise à ce que le Comité étudie les effets de la nouvelle frontière pour la monnaie numérique. Nous avons constaté, pendant la pandémie, une augmentation importante du recours aux services en ligne dans le domaine financier et d'autres domaines aussi. Je pense qu'après la pandémie, certains de ces secteurs seront prêts à exploser, et le Canada bénéficie le plus souvent des avancées technologiques. D'ailleurs, notre PIB témoigne bien du fait que la technologie est un secteur de premier plan au Canada.
Il me semble assez urgent d'étudier cette réalité omniprésente tant dans la vie quotidienne des Canadiens et leurs comportements de consommation qu'à l'échelle internationale. Nous n'avons rien à perdre. C'est un domaine très concurrentiel, et nous devons demeurer à l'avant-garde pour que la vie privée des Canadiens et des entreprises canadiennes soit bien protégée, puis que la transparence des transactions soit maintenue. Comme la COVID a exposé l'urgence de nous en occuper, je pense que notre comité doit aux Canadiens de commencer à creuser le sujet ou à tout le moins d'entendre des témoins de ces différents secteurs, afin de pouvoir faire des recommandations fortes à la Chambre.
J'aurais juste besoin d'un peu plus de temps pour bien examiner cette motion. En même temps, j'espère que la greffière pourra clarifier le mandat du Comité pour que nous puissions bien comparer des pommes avec des pommes.
Merci, monsieur le président.
:
Lorsque nous avons traité de ces questions lors de la session précédente, nous avons présenté une motion proposant que l'examen de ces documents se fasse à huis clos. Je n'ai pas cette motion sous les yeux, mais j'aimerais, si vous le permettez, que nous puissions interrompre nos travaux pendant cinq minutes. Nous pourrions ainsi tirer les choses au clair quant à savoir si les décisions prises lors de la session précédente vont bel et bien continuer de s'appliquer dans leur totalité, le tout bien sûr avec l'accord de mes collègues du Comité.
Nous avons longuement traité du caractère privé et confidentiel de ces documents personnels concernant des individus qui ne sont pas des députés, mais des proches d'un député, et de l'importance d'en assurer la protection à tous les égards. Je pense que tous les participants à la présente séance — aussi bien ceux qui étaient là lors de la session précédente que les nouveaux membres du Comité — sont à même de comprendre que notre comité n'est pas la tribune appropriée pour mettre sur la sellette des personnes simplement en raison d'un lien familial ou autre avec un député.
J'estime en outre que le code d'éthique définit de façon très précise quels membres de la famille peuvent être visés par une enquête. Je pense qu'il est primordial que nous prenions en considération tous ces paramètres et que, si le Comité décide de reprendre l'examen des documents en question, il le fasse de la manière qui a été convenue lors de la dernière session.
Je vous demanderais donc de bien vouloir interrompre la séance pendant cinq minutes de telle sorte que nous puissions examiner ces différents éléments pour en arriver peut-être à un amendement à l'amiable à la motion proposée.
Merci, monsieur le président.
Je vais tenter d'apporter certains éclaircissements. Je comprends certes les arguments mis de l'avant par Mme Shanahan et M. Angus. Je dois toutefois vous dire, monsieur le président — car c'est votre toute première réunion dans ce rôle, ce que personne ne peut vous reprocher —, que nous avons mis beaucoup de temps à dégager de peine et de misère un consensus quant à la façon, comme l'ont souligné M. Angus et Mme Shanahan, de respecter le caractère privé de ces documents qui nous sont soumis. À la faveur de votre longue expérience parlementaire et d'un instinct qui vous a bien servi, vous avez à juste titre fait ressortir cet enjeu du traitement équitable.
M. Angus a bien raison de dire que la situation n'est plus la même en raison de la pandémie. C'est justement dans le contexte de cette pandémie que je me demande si une interruption de cinq minutes sera vraiment suffisante pour pouvoir mettre directement la motion aux voix sans bien considérer tout notre processus de réflexion de la dernière session parlementaire quant à la façon dont nous voulons traiter ces documents tout en veillant à nous acquitter efficacement de notre mandat.
J'essaie simplement de voir comment nous devrions nous y prendre. Je ne crois pas qu'une interruption de cinq minutes sera suffisante, mais je ne veux pas non plus retarder indûment les choses, même si je suis persuadé que M. Barrett croit que c'est là mon intention. J'essaie en fait de bien comprendre de quoi il en retourne, et je pense qu'il faut un certain temps pour ce faire.
Le fait que nous devons maintenant travailler en ligne a rendu les choses beaucoup plus complexes. C'est d'ailleurs dans ce sens que vont nos arguments. Nous ne voulons pas que ces documents soient transmis par voie électronique, parce qu'ils deviennent dès lors pour ainsi dire publics. C'est la raison pour laquelle nous avons proposé ces mesures spéciales dans le but de respecter la vie privée des gens auxquels nous avons demandé ces documents.
J'essaie de voir comment nous pouvons trouver un juste équilibre, monsieur le président. Je m'en remets à vous et à notre greffière. Je peux toutefois vous garantir que nous ne tirerons pas les choses au clair en cinq minutes à peine. Je ne sais pas ce qu'il faudrait faire maintenant.
Un député: Voter.
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Oui. Merci, monsieur le président.
Mon intervention ne concerne pas l'amendement que vient de présenter M. Barrett. Je voulais seulement vous faire part de mes observations en tant que nouvelle membre du Comité. Je conviens tout à fait de la nécessité d'aller de l'avant aussi efficacement que possible, mais je suis d'avis que mes collègues doivent tenir compte du fait qu'il y a deux nouveaux membres au sein de ce comité.
Au cours de la session précédente, des décisions ont été prises, des points de vue ont été échangés et des motions ont été présentées alors que je ne faisais pas partie de ce comité. Je suis consciente de la portée de la motion présentée par M. Barrett. Les membres du Comité peuvent bien présenter toutes les motions qu'ils estiment utiles, mais je crois qu'il est de notre devoir de consacrer à chacune de ces motions le temps nécessaire pour bien l'examiner.
Si j'ai bien entendu, M. Barrett a proposé d'ajourner le débat sur la motion de Mme Gaudreau, ma collègue, parce qu'elle méritait qu'on prenne le temps de l'étudier adéquatement. La motion dont nous sommes maintenant saisis porte sur les documents personnels de particuliers, et j'estime que nous serions mal avisés de procéder aussi rapidement sans avoir la possibilité de l'examiner à fond, ce qui est certes nécessaire dans mon cas, pour nous faire tout au moins une meilleure idée de la genèse de cette motion.
Je n'ai pas participé à ces discussions, mais je me suis bien préparée à la séance d'aujourd'hui pour ce qui est des motions que je voulais présenter et du mandat de notre comité. J'avais en main tous les documents nécessaires à ce sujet. Je n'avais toutefois ni document ni information pouvant m'aider à comprendre la teneur de la nouvelle motion présentée ce matin par mon collègue, M. Barrett, et à me prononcer concernant cette motion.
Pour toutes ces raisons, je proposerais, comme M. Barrett l'a fait pour la motion de Mme Gaudreau, que nous ajournions le débat sur cette motion-ci de telle sorte que j'aie tout au moins la possibilité d'examiner le tout de plus près en prévision de la prochaine séance du Comité pour pouvoir prendre une décision en toute connaissance de cause.
Je vais m'efforcer de prendre en compte les préoccupations soulevées au départ par Mme Shanahan, car j'estime qu'elles sont d'une importance capitale.
Il est vrai que nous avons vivement débattu de la question lorsque nous avons demandé qu'on nous fournisse ces documents. Je suis désolé que les nouveaux membres du Comité n'aient pas eu l'occasion de prendre connaissance de nos délibérations, mais je précise qu'il s'agissait d'abord et avant tout de nous assurer que ces documents sont traités de façon appropriée. Il a été convenu de les conserver dans le bureau de notre greffière, ce qui demeure à mes yeux un principe très important.
L'amendement à l'amiable proposé par M. Barrett prend toute son importance du fait que les documents seraient conservés dans le bureau de la greffière. En revanche, comme nous nous réunissons maintenant en mode virtuel et qu'il n'est pas nécessairement possible pour certains députés de différentes régions du pays de se déplacer jusqu'à Ottawa, les seuls qui pourraient consulter ces documents au bureau de notre greffière — et M. Barrett me corrigera si j'ai tort — sont les membres du Comité qui seraient en mesure de se rendre au bureau en question, ou un représentant désigné par chacun de ces membres.
C'est une situation que nous avons déjà connue dans d'autres comités. L'accès à ces documents serait limité du fait que nous ne les affichons pas en ligne et que nous ne les transmettons pas en mode virtuel, mais il n'en demeure pas moins qu'un député... À titre d'exemple, s'il m'était impossible de quitter le nord de l'Ontario pour aller consulter les documents, je serais dépouillé de mon privilège, mais si je peux désigner un membre de mon personnel, il pourra y aller à ma place et me faire rapport. Ainsi, les documents ne seraient pas accessibles en mode virtuel ni diffusés publiquement. Je crois que nous démontrerions de cette manière que l'ensemble du Comité comprend qu'il est important de respecter la vie privée des gens et de pouvoir rendre des comptes à ce sujet.
C'est la façon dont je vois l'amendement à l'amiable proposé par M. Barrett à sa propre motion. Si mon interprétation est correcte, je serais prêt à voter de telle sorte que nous puissions aller de l'avant et nous préparer pour la période des questions.
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Ce petit amendement me pose problème, car il n'est pas assez précis. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé la suspension et le report des délibérations plus tôt. C'est parce que nous voulons l'examiner de plus près.
J'ai pu trouver la motion sur la protection des renseignements privés en huis clos... que nous avons adoptée cet été, et j'aimerais la lire afin que les gens comprennent que la motion adoptée par le Comité est le fruit d'une mûre réflexion.
Elle se lit comme suit:
« En ce qui concerne la motion adoptée le mercredi 22 juillet 2020 pour garantir la protection et la sécurité des renseignements personnels des Canadiens, le Comité adopte les procédures suivantes pour le traitement de ces documents:
« Que les documents ne soient pas envoyés par courriel aux députés, au personnel ou à toute autre personne;
« Que, pour l'étude des documents pendant les réunions à huis clos, des copies papier numérotées soient remises aux membres du Comité par le greffier au début de toute réunion pendant laquelle les documents seront étudiés et que ces copies soient remises au greffier à la fin de la réunion;
« Qu'aucun membre du personnel ne soit autorisé à participer aux réunions à huis clos et qu'aucun appareil mobile ou électronique ne se trouve dans la salle pendant celles-ci;
« Que les documents soient conservés au bureau du greffier et qu'en dehors des réunions à huis clos, les députés puissent seulement consulter les documents au bureau du greffier, et qu'aucun appareil mobile ou électronique ne se trouve dans la pièce pendant la consultation des documents. »
On voit bien les efforts consentis pour parvenir à la motion, et je comprends que nous avons une difficulté supplémentaire, à savoir que ce ne sont pas tous les membres qui peuvent se rendre ici. C'est la raison pour laquelle j'aimerais que nous réfléchissions davantage à la motion et à l'amendement proposé.
Je demande respectueusement à tous les membres du Comité d'en tenir compte. Ce que nous faisons ici aura une incidence sur des gens. Je ne crois pas que quiconque ici voudrait faire du mal par inadvertance à des personnes qui, comme je l'ai indiqué plus tôt, se sont retrouvées malgré elles dans cette situation.
Je ne sais pas quoi faire dans le cas du personnel. J'aimerais bien comprendre qui sera désigné. Ces employés sont-ils assujettis aux mêmes contraintes que nous? Ont-ils la cote « secret »? Ce sont des aspects sérieux qu'il faudra aborder, et probablement pas juste pour cette motion, mais pour tout autre dossier ou travail pour lequel le Comité doit consulter des documents confidentiels, comme il lui arrive de temps en temps.
C'est donc pour cette raison que je ne peux appuyer l'amendement proposé par M. Barrett.
Merci.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie ma collègue, Mme Shanahan, de ses observations. Je suis plutôt d'accord avec ce qu'elle a dit au sujet de la motion et de l'amendement de M. Barrett.
Je cherche à comprendre ce qui a été modifié dans la motion qui a été déposée cet été par rapport à la motion devant nous maintenant. Dans la motion déposée cet été, le personnel était expressément exclu, il me semble. Je me soucie grandement du caractère sensible des documents, dont tenait compte notamment la première motion rédigée pendant l'été. Nous allons maintenant permettre à plus de personnes de consulter les documents, du moins on propose de le faire. Cela m'inquiète.
Je tiens compte, bien sûr, des commentaires de M. Angus en ce qui concerne la violation de ses droits ou de son privilège de député, et vous me pardonnerez, monsieur Angus, si j'utilise le mauvais terme. Nous savons, bien sûr, que nous devons, à titre de député parlementaire, être en mesure de nous acquitter de nos fonctions, et évidemment, il ne convient pas de tout simplement déléguer nos responsabilités à nos employés. Nous devons respecter l'esprit de la motion adoptée pendant l'été.
D'après ce que je comprends, la motion se lit comme suit: « En ce qui concerne la motion adoptée le mercredi 22 juillet 2020 pour garantir la protection et la sécurité des renseignements personnels des Canadiens », et je souligne que l'intention est de garantir la protection et la sécurité des renseignements personnels des Canadiens, « le Comité adopte les procédures suivantes pour le traitement de ces documents:
Que les documents ne soient pas envoyés par courriel aux députés, au personnel ou à toute autre personne;
Que, pour l’étude des documents pendant les réunions à huis clos, des copies papier numérotées soient remises aux membres du Comité par le greffier au début de toute réunion pendant laquelle les documents seront étudiés et que ces copies soient remises au greffier à la fin de la réunion;
« Qu'aucun membre du personnel ne soit autorisé à participer aux réunions à huis clos et qu'aucun appareil mobile ou électronique ne se trouve dans la salle pendant celles-ci; »
Je répète cette dernière ligne: « Qu'aucun membre du personnel ne soit autorisé à participer aux réunions à huis clos et qu'aucun appareil mobile ou électronique ne se trouve dans la salle pendant celles-ci; »
La motion se poursuit: « Que les documents soient conservés au bureau du greffier et qu'en dehors des réunions à huis clos, les députés puissent seulement consulter les documents au bureau du greffier, et qu'aucun appareil mobile ou électronique ne se trouve dans la pièce pendant la consultation des documents. »
À l'époque, le caractère sensible et important des enjeux était compris. Je ne connais pas le résultat du vote sur la motion, mais je devine que puisqu'elle a été adoptée, les membres du Comité ont fait preuve de diligence et de jugement à l'époque.
Je m'inquiéterais beaucoup si l'on devait élargir la liste des personnes admissibles. S'il y avait une fuite de la part d'un employé d'un député, quel que soit le parti, il y aurait de graves conséquences pour les personnes mentionnées dans les documents, que ce soit leur vie privée, leurs perspectives de carrière ou encore leur situation financière... Cela toucherait presque tous les aspects de leur vie. Je ne suis pas juriste, il m'est donc impossible d'énumérer toutes les conséquences sérieuses possibles.
Il s'est avéré qu'une fuite a eu lieu lors d'audiences de comité précédentes. Le 14 décembre 2010, des renseignements ont fuité. Un ancien employé d'une députée conservatrice a divulgué un document le 14 décembre 2010. C'était quelqu'un qui travaillait pour l'ancienne députée conservatrice Kelly Block. Nous reconnaissons le travail formidable effectué par nos employés tous les jours. Nous savons que leur travail est ardu, car ils doivent non seulement nous informer, mais également nous faire briller et nous organiser. Nous le comprenons tous, mais malheureusement, il s'est avéré que dans le passé, il y a eu une fuite. Je ne peux pas, en toute bonne conscience, permettre à une situation semblable de se reproduire.
Je ne comprends pas trop pourquoi M. Barrett a proposé cet amendement ou cette motion.
En ce qui concerne le privilège, bien évidemment, nous vivons une période singulièrement extraordinaire. Nous devons veiller à ce que les privilèges de chaque député soient respectés en tout temps, et cette motion a été déposée pendant l'été, alors que la COVID sévissait déjà. Les membres du Comité l'ont adoptée. Je ne comprends pas pourquoi nous reviendrions là-dessus.
Monsieur le président, je m'arrêterai bientôt. Je me méfie grandement des motifs pour lesquels la motion a été déposée de cette façon. Bien évidemment, je ne peux l'appuyer, car si elle avait comme conséquence que des renseignements seraient divulgués par un employé d'un député...
J'ai de grandes réserves. Vu la nature sensible des documents, la responsabilité ne devrait pas être déléguée. C'est la raison pour laquelle nous avons prévu une disposition sur les séances à huis clos dans les motions de régie interne. Seuls les députés parlementaires devraient avoir la responsabilité, c'est clair.
Je vais maintenant céder la parole au prochain, monsieur le président. Merci.
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Merci, monsieur le président.
Il devient évident que les libéraux ne veulent pas que ces documents soient divulgués. Nous le savions, bien sûr. Le a prorogé le Parlement, et a interrompu les travaux des comités ainsi que l'enquête quelques heures seulement avant que les documents ne soient communiqués au Comité.
Personne ne s'étonnera que les libéraux ne veuillent pas que les documents soient divulgués. Or, les membres de l'opposition souhaitent que les documents soient communiqués au Comité. Nous avons un Parlement minoritaire. Les Canadiens ont élu les membres des partis de l'opposition en plus grand nombre que ceux du parti ministériel. L'heure est venue pour que le gouvernement mette fin à ses manigances d'obstruction et permette au Comité de faire son travail important, qui consiste à étudier les documents.
Aucun membre du Comité ne devrait s'en étonner. Je suis un nouveau membre, mais j'ai lu dans les journaux nationaux que le Comité devait étudier ces documents. Les documents se faisaient préparer et à peine quelques heures avant d'être communiqués, le a prorogé le Parlement. Personne n'en est étonné. Ce n'est pas une surprise pour les Canadiens que le Comité demande la divulgation de ces documents.
L'heure est venue pour nous de trouver une façon d'obtenir ces documents. La proposition de mon collègue, M. Barrett, qui est appuyée par M. Angus, c'est que nous trouvions une façon de protéger les renseignements privés des personnes en gardant les documents dans le bureau de la greffière, tout en permettant aux membres du Comité, ainsi qu'aux membres désignés de leurs équipes, l'accès à ces documents. Comme l'ont dit M. Sorbara et d'autres, nous faisons confiance à notre personnel pour ce qui est de la qualité de son travail, et la chose devrait être possible, à mon avis. Nous sommes tous des adultes responsables. Nous avons eu d'autres fonctions, et nous sommes nombreux à siéger au Parlement depuis un certain temps. Les Canadiens trouveraient cela ridicule si nous ne trouvions pas au cours des prochaines heures une façon de confier les documents au Comité.
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Merci, monsieur le président.
Je me souviens que les avis étaient divergents la dernière fois que le Comité a été saisi de la question.
Nous créons un précédent avec cette motion. Combien loin irons-nous dans le cas de la parenté et des amis? J'ai justement posé la question au greffier du Conseil privé et à d'autres experts qui sont venus témoigner après. Nous sommes assujettis au cadre législatif, qui s'applique à tous les députés. En tant que député, il me semble que le Comité n'est soumis à aucune restriction pour ce qui est de faire témoigner un député, des élus, des amis et des membres de famille.
Quoi qu'il en soit, les avis étaient divergents. Je me souviens que la présidente a dû intervenir pour trancher.
Je suis d'accord que les Canadiens ont droit à l'information. Cependant, le Comité est maintenant tenu d'assurer la protection des droits fondamentaux et de la vie privée.
La pandémie sévissait à ce moment-là et elle sévit toujours. Je ne comprends pas pourquoi tout d'un coup nous allons inclure les employés désignés et leur donner l'accès aux documents. Je ne crois pas qu'il y ait eu de précédent dans le passé sur la façon de gérer les fuites. Malheureusement, je ne sais pas si une solution a été proposée ou si la loi a été modifiée. Nous sommes face à une autre situation, et s'il y a des fuites, tous les membres du Comité, notamment ceux qui voteront pour l'amendement, seront tenus responsables.
Je ne comprends pas comment les employés désignés consulteront le document et ensuite en transmettront le contenu aux députés sans recours aux appareils électroniques. Je serais bien reconnaissant si M. Barrett pouvait me l'expliquer. À mon avis, il n'y a aucune façon dans le monde d'aujourd'hui de transmettre ces renseignements sans recours aux appareils électroniques. On pourrait faire un appel téléphonique, mais est-ce complètement sûr?
Je ne comprends pas pourquoi l'amendement a été déposé. À l'époque, on a longuement discuté de la nécessité d'exclure les employés, et voilà maintenant que nous leur donnons l'accès. J'espère que quelqu'un pourra m'éclairer.
M. Barrett rit. Peut-être que lui saura me l'expliquer. J'ai bien hâte.
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Il n'y a aucun problème, monsieur le président.
Je tiens à préciser quelque chose. Je crois que certains très bons points ont été soulevés, mais j'aimerais répondre en particulier à ce que M. Warkentin a dit. Je suis content que M. Warkentin ait suivi les nouvelles au cours de l'été et qu'il ait lu les actualités nationales à ce sujet. J'ose aussi présumer qu'il a suivi les débats que nous avons eus au Comité de l'éthique. Nous avons eu de longues discussions à ce sujet. Ce n'était pas le souhait d'un seul parti. Les membres du Comité souhaitaient majoritairement que l'aspect des séances à huis clos soit encadré.
Cela a été fait pour des raisons extraordinaires. Pourquoi? Les débats ont principalement porté, en fait, sur la notion de ceux qui enquêtent sur les enquêteurs. Autrement dit, qui s'en occupe? Est-ce que des députés devraient enquêter sur d'autres députés et sur leurs familles, et par extension sur leurs amis et ainsi de suite? On a répondu que non. Nous avons un commissaire à l'éthique qui s'occupe de cela. Nous avons approuvé cette motion pour les cas où des députés trouveraient que le commissaire à l'éthique n'a pas un accès complet. Nous avons dit: « D'accord. L'idée initiale était que toute cette information soit transmise au commissaire à l'éthique par l'intermédiaire de la greffière; ainsi, nous n'enquêterions pas vraiment les uns sur les autres ». Des gens se préoccupaient de ce que certains députés veuillent voir cette information, et nous avons par conséquent imposé des limites à cela.
C'était la volonté du Comité, et non la volonté d'un seul parti. L'idée était qu'avec cette information… Nous avons rédigé cela le 22 juillet, il n'y a pas très longtemps, dans des conditions semblables à celles que nous vivons en ce moment, avec un Parlement hybride. Avec la COVID, nous nous sommes dit que nous allions laisser cela ainsi de sorte que les membres du Comité puissent tout examiner, mais que ce serait conservé au bureau de la greffière. Nous allions essayer de restreindre le nombre de personnes à y avoir accès afin de ne mettre personne — nos employés ou toute personne que nous désignons — dans une situation précaire au cas où l'information finirait par être rendue publique. C'est la raison pour laquelle nous avons mis ces conditions en place. C'est ce que le Comité voulait faire.
Je crois que c'était la meilleure chose à faire dans les circonstances. Rien d'autre n'a changé. Aucun autre facteur important n'a changé concernant la capacité des députés de se rendre à Ottawa.
Je sais que nous assurons tous nos fonctions à la Chambre pendant des semaines différentes. Nous discutions de cela hors du champ des caméras, avant le début de la réunion: du fait que nous sommes tous tenus de venir à Ottawa de temps en temps pour nous acquitter de nos fonctions à la Chambre, sans quoi notre participation se ferait en ligne. Je pense que dans le cadre de ces fonctions, c'est exactement ce qui va se produire.
Mes collègues du Parti libéral et moi-même ne nous opposons pas à la présentation de cette information. Nous disons que c'est bien beau, mais qu'il faut la présenter dans les mêmes conditions que celles qui avaient été établies en juillet. Étant donné que nos circonstances n'ont aucunement changé, c'est ce qui devrait continuer de s'appliquer.
Je connais M. Warkentin depuis longtemps. J'aimerais le voir comme un ami, mais je n'ai pas aimé le ton qu'il a pris pour laisser entendre qu'il s'agit d'un enjeu partisan. Ce n'est pas le cas. Je crois que ce comité a très bien veillé à soutenir le travail qui est fait.
Nous savons tous qu'il y a en ce moment des discussions sur la façon de soustraire ce dossier des tâches du Comité de l'éthique afin de le confier à un comité spécial, pour que nous puissions aller de l'avant et exécuter le travail important qui était prévu en février et pour lequel nous savons que le temps est restreint.
Monsieur Barrett, je crois que nous en arriverions rapidement à une entente si vous proposiez les mêmes conditions que nous avions adoptées pour que les membres du Comité puissent examiner ces documents. Proposez les mêmes conditions que nous avions le 22 juillet, et ce sera terminé; nous pourrons passer à d'autres enjeux. Nous savons que le même matériel serait présenté, que les mêmes conditions s'appliqueraient, et nous serions en mesure de nous acquitter de nos fonctions en tant que membres de ce comité.
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président. Il s'est dit beaucoup de choses.
Grâce à notre machine à remonter dans le temps, nous avons retrouvé en 2010 un incident: la fuite d'un document par un membre du personnel. Je ne sais pas si cette personne a été congédiée ou pas.
Mme Shanahan a posé une question sur la cote de sécurité de niveau secret. Aucun des membres de mon personnel n'a de cote de sécurité. Je crois que rien n'est prévu pour que les membres du personnel des députés aient une cote de sécurité, et les députés n'en ont pas non plus, à moins que ce soit exigé. Quand je servais dans les Forces canadiennes, j'avais une cote de sécurité de niveau très secret, mais elle n'est plus valide et ce n'est pas requis. Notre vérification de sécurité se résume à notre assermentation, le jour où nous devenons officiellement des députés. C'est le moment où nous prononçons les mots: « [Je] promets et jure solennellement et sincèrement qu'au mieux de ma compétence et de ma connaissance, j'exécuterai loyalement et fidèlement les pouvoirs et je m'acquitterai des responsabilités qui [me] sont confiées. Ainsi Dieu me soit en aide. » C'est ainsi que se fait notre vérification de sécurité. Quant à nos employés, ils traitent toutes sortes d'informations dans nos bureaux.
Dans le cas présent, nous avons des députés qui ne sont pas en mesure de venir à Ottawa. Nous avons des gens qui doivent mettre un peu d'eau dans leur vin. Cela ne correspond pas à la motion que j'ai présentée initialement l'été dernier. Cependant, certaines choses ont changé. Il y a eu la prorogation. Quand nous avons présenté cela, à l'été, il y a eu une deuxième motion. Des restrictions se sont ajoutées. Je ne cherche pas à créer une structure qui permettrait une fuite.
Si vous aimez la motion, votez pour. Si vous ne l'aimez pas, votez contre, et proposez autre chose. Il y a 50 minutes, tout le monde était très pressé de quitter cette réunion. Tout le monde a déjà vu cette motion. Tout le monde peut la voir maintenant. Le changement que j'ai suggéré est éminemment raisonnable. Sauf le respect que je vous dois, comment votre personnel vous parlerait-il? Rien ne vient jamais restreindre ce dont nous pouvons parler; je peux téléphoner à un autre membre de ce comité, ayant vu les documents avec cette personne dans le bureau de la greffière.
Monsieur Dong, vous et moi pouvons aller au bureau de la greffière et regarder les documents. Vous retournez dans votre circonscription, et moi, je retourne à mon bureau sur la Colline. Nous nous téléphonons et nous en discutons. Nous avons le droit de le faire. Rien ne nous oblige à utiliser des dispositifs de chiffrement. Il ne s'agit pas d'un enjeu de sécurité nationale. Il est question du prénom et du nom de famille d'une personne, de la date à laquelle cette personne a participé à un événement, et du cachet qu'elle a reçu pour ce faire. Il n'est pas dans mon intérêt de révéler cette information. Je ne vois pas l'intérêt de le faire pour quiconque.
En ce qui concerne les membres du Comité qui étaient follement pressés de s'en aller, il y a 50 minutes, cessons d'en débattre et mettons la question aux voix. Vous pouvez voter contre.
Monsieur Fergus, vous avez parlé de la volonté du Comité. Eh bien, devinez quoi? C'est une nouvelle session parlementaire. Le libéral a prorogé le Parlement pour éviter de rendre des comptes sur la corruption au sein de son gouvernement, et le Comité a maintenant de nouvelles décisions à prendre. Compte tenu de cela, le Comité risque de prendre des décisions différentes de celles qu'il a prises précédemment — lors d'une session antérieure.
Je vais ralentir mon débit, car on m'a demandé dans le passé d'être respectueux de l'excellent travail que font nos interprètes. Je m'excuse auprès des interprètes et de mes collègues qui les écoutent pour avoir la version traduite. Mes collègues font preuve de la même courtoisie quand ils prennent la parole.
Je vais m'en tenir à cela. Mesdames et messieurs, nous pouvons faire traîner cela sur quelques réunions, où nous pouvons mettre la question aux voix aujourd'hui. Si la volonté du Comité ne change pas par rapport à la session précédente, la motion sera rejetée, et il sera possible de proposer une nouvelle motion. S'il est dans l'intérêt des membres du Comité d'obtenir l'information, ma foi, ne serait-ce pas une belle surprise si un membre libéral du Comité présentait une motion visant à exiger que Speakers' Spotlight produise les documents, et ce, dans des conditions qu'ils jugent favorables, pour voir si les députés de l'opposition voteraient pour?
J'encourage tous les membres à opter pour que nous mettions la question aux voix sans plus tarder.
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La raison pour laquelle ces documents ont été demandés est qu'en plus des définitions de « famille » et de « parent », en vertu de la Loi sur les conflits d'intérêts, il y a également l'article 5, selon lequel le est tenu de gérer ses affaires personnelles de manière à éviter de se trouver en situation de conflit d'intérêts.
Ce sont des questions importantes, car après que M. soit devenu premier ministre, l'Organisme UNIS s'est mis à verser aux membres de sa famille des sommes extraordinaires pour qu'ils travaillent pour eux, et ils ont initialement nié cela. Ils ont dit qu'aucun montant n'était versé. Quand nous avons demandé à la présidente du conseil d'administration de l'organisme, l'ancienne présidente de l'Organisme UNIS, si elle avait su que les membres de la famille Trudeau se faisaient payer, elle a indiqué qu'on leur avait bien dit que les membres de la famille Trudeau n'étaient pas payés. Il y a la question de la crédibilité de l'information que nous avons eue.
Quand nous avons demandé aux Kielburger de préciser pourquoi les membres de la famille Trudeau étaient payés alors que des personnalités très connues comme Mme Jully Black et M. Theo Fleury n'étaient pas payées, ils nous ont dit qu'ils n'étaient pas payés pour donner des conférences, mais pour travailler aux activités organisationnelles qui suivaient.
Cela place le en situation de conflit d'intérêts. C'est la raison pour laquelle ces documents sont importants. La question est… Si les documents concordent avec tout ce qu'on nous a dit, c'est très bien. Si les documents contredisent ce qui a été affirmé publiquement et sous serment au Comité, nous avons un très grave problème.
Je dirais qu'il s'agirait simplement de mettre cela aux voix maintenant. Je viendrai à Ottawa pour regarder les documents, puis j'en discuterais avec mon personnel. J'aurais préféré éviter de me rendre à Ottawa à cause de la COVID, et éviter cela à mon personnel également, mais j'accepterais les modalités initiales que nous avions concernant la restriction de l'accès aux documents si les libéraux acceptaient de voter maintenant, avant 14 heures, de sorte que nous puissions confier ces documents aux bons soins de la greffière et nous mettre au travail.
Si M. Barrett retire son amendement, Mme Shanahan a dit qu'elle…
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Merci, monsieur le président.
Grâce aux discussions que nous avons eues, j'ai été agréablement surprise d'apprendre que les modalités adoptées en juillet semblent être tout à fait contraires à l'amendement que mon collègue nous a soumis. Je réitère qu'il est important que nous ayons une bonne idée de ce qui s'est passé dans le passé pour prendre des décisions claires et nettes. Le but n'est absolument pas de brider le travail du Comité; le but est de nous mettre au travail en faisant preuve de diligence raisonnable.
C'était l'objet de mon intervention antérieure; je répète mes arguments, et il n'était pas question de l'ajournement de la motion, car d'après ce que j'ai compris, nous avions mis cela aux voix. En raison de la nouvelle information que nous a lue ma collègue, Mme Shanahan, vous comprendrez qu'en tant que membres du Comité, nous avons droit à toute l'information nécessaire pour nous acquitter de nos responsabilités et prendre de bonnes décisions.
Je vais proposer encore une fois que nous ajournions le débat sur cette motion. Je comprends que ce que mon collègue cherche aussi… À la lecture très rapide de la motion, je vois de nombreuses similitudes entre cette motion et la motion de ma collègue, Mme Gaudreau, concernant la création d'un nouveau comité. Prenons le temps d'examiner cela avec rigueur et prudence, de sorte que nous puissions prendre la bonne décision. L'objectif n'est aucunement d'empêcher un collègue de présenter une motion et d'ainsi ne pas prendre de décision à son sujet. L'objectif est de nous donner l'occasion de l'examiner convenablement.
J'aimerais ajouter quelque chose au sujet de notre prestation de serment et de notre engagement à ne pas divulguer l'information que nous recevons. D'après ce que je comprends, les membres du personnel n'ont pas la même obligation de prêter serment. Pour toutes ces raisons, je ne suis pas prête à voter sur cette question, ou du moins à ne pas voter pour.
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En fait, monsieur le président, c'est l'un des points de mon intervention. Pour une raison quelconque, nous avons eu des problèmes de connectivité récemment et aujourd'hui, j'ai un problème avec mon microphone, ce qui nuit à ma capacité de participer à la réunion.
Je comprends que notre travail ici est important, et j'y accorde beaucoup de valeur. C'est pour cette raison, en sachant que d'autres conversations ont lieu en ce moment pour traiter de cette même question... En fait, j'ai entendu quelqu'un en parler plus tôt pendant la réunion et dire que les travaux du Comité ne seraient pas perdus, mais seulement transférés à une autre entité qui les poursuivrait. Nous avons convenu d'ajourner le débat sur la motion de Mme Gaudreau parce qu'elle traitait de l'étude de ces sujets sur une base continue... mais est-ce qu'un comité spécial s'en chargerait? Est-ce que le Comité peut faire une telle demande?
Ce sont toutes des questions importantes. J'aimerais rappeler aux membres du Comité qu'il s'agit de notre première réunion. Ce n'est certainement pas la dernière. Nous avons l'occasion de présenter nos motions. C'est ce qu'a proposé le président au début de la réunion. Je suis tout à fait d'accord avec lui. Je crois que c'est au coeur des travaux dont nous voulons continuer de débattre ici.
Je comprends les préoccupations de mon collègue, M. Angus. J'ai entendu les préoccupations de mes collègues au sujet des enjeux en matière de protection de la vie privée. Je crois que nous devons aborder la question plus en détail. Il faut en tenir compte. Bien que les comités soient les maîtres de leur destinée, nous devons tout de même agir de bonne foi au nom des Canadiens. Je crains qu'il y ait des fuites de renseignements par inadvertance; je le dis en sachant que nous avons tous eu des problèmes techniques. Je crois qu'il faut une étude plus approfondie, et que les divers leaders de la Chambre seraient mieux placés pour la réaliser, afin de déterminer comment nous pouvons maximiser le temps dont nous disposons.
J'aimerais faire une petite remarque au sujet des ressources technologiques — je suis très consciente du travail des interprètes, et je suis désolée si je nuis à ce travail —, j'ai commandé d'autres écouteurs. Je crois qu'on tente de me les livrer, mais je ne suis pas là pour les recevoir. Sur le plan physique, tout cela deviendra impossible à gérer à un moment donné. Je demande donc au président de faire preuve d'indulgence et de nous permettre d'ajourner le débat.
Je demande à ce qu'on ajourne le débat sur cette question afin que nous puissions donner avis d'autres motions.
Merci, monsieur le président.