Maintenant que la Chambre a été saisie du projet de loi, il faut passer à autre chose. C'est du passé. Nous devons nous tourner vers l'avenir et discuter de l'évolution future de l'accord, de la composition du conseil binational, du rôle joué par le Canada dans les dossiers particulièrement importants. La question intéresse divers autres comités. En fait, les séances d'information auxquelles j'ai assisté m'ont permis de constater qu'il existe d'autres domaines où nous pouvons, en tant que comité, intervenir de façon très concrète. Je songe, par exemple, aux étapes à franchir au cours des sept à neuf prochaines années.
Nous pourrions peut-être convoquer des représentants du ministère pour qu'ils nous donnent un aperçu des mesures qu'ils entendent prendre, et aussi quelques conseils sur les points que nous devrions examiner. Quant aux attachés de recherche, ils pourraient peut-être voir si un conseil binational a déjà existé dans le passé, nous donner une idée de sa composition et de son rôle pour que nous puissions faire des recommandations à ce sujet au gouvernement. À mon avis, le comité ne devrait pas se déplacer pour discuter du passé, de points qui ont déjà été abordés.
Notre leader parlementaire est contre l'idée que le comité se déplace. Je crois comprendre qu'il faut l'accord de tous les leaders parlementaires pour que le comité puisse voyager. Si me je trompe, corrigez-moi, mais en ce qui me concerne, je suis contre. Le projet de loi a été déposé. Nous devons aller de l'avant et nous pencher sur les étapes à venir. Je me suis entretenue avec le ministre et il est prêt à nous rencontrer à nouveau. Nous pourrions peut-être, lors de notre prochaine réunion, inviter les représentants du ministère à venir nous parler des étapes à franchir, nous donner quelques conseils. Nous pourrions peut-être prévoir du temps pour les attachés de recherche pour qu'ils puissent, eux aussi, nous exposer leurs vues sur la question. Nous pourrions ensuite convoquer le ministre, lui poser quelques questions au sujet des renseignements et des conseils donnés par les attachés de recherche et les fonctionnaires.