[Traduction]
Je remercie tous les membres du comité.
Je voudrais, pour commencer, vous remercier de votre rapport et des commentaires des différents partis, que j’ai eu le plaisir de lire, parce que nous comptons sur des observations de ce genre pour nous améliorer et mieux répondre à vos besoins et à ceux du monde des affaires.
J’ai un bref exposé à présenter, après quoi mes collègues et moi-même serons heureux de répondre à vos questions ou de discuter de tout sujet qui vous intéresse. Le président a déjà présenté les deux collègues qui m’accompagnent aujourd’hui. Nous pouvons donc parler de toute question sur laquelle vous souhaitez avoir des précisions.
S’il avait été assis dans cette chaise, mon prédécesseur d’il y a dix ans aurait profité de l’occasion pour vous parler des exportations. Toutefois, comme vous le dites dans votre récent rapport, le monde est plus compliqué aujourd’hui. On parle plutôt d’échanges, d’investissements bilatéraux, d’innovation et de chaînes de valeurs mondiales. Tout cela a grandement influencé la nature de nos fonctions, notre façon de travailler, l’endroit où nous travaillons et les partenaires que nous choisissons.
Dans le passé, nous avions l’habitude de concentrer notre attention sur la concurrence entre sociétés. Nous le faisons encore dans le marché mondial, mais, comme l’a signalé le ministre Emerson, nous devons, dans le cadre d’une stratégie commerciale mondiale, insister davantage sur la concurrence entre gouvernements.
Au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, nous travaillons avec nos partenaires en vue de coordonner et de gérer la démarche pangouvernementale relative à la politique commerciale du Canada, à la promotion du commerce et au secteur de la promotion de l’investissement. Cela signifie que nous collaborons avec un certain nombre de groupes, notamment les entreprises, les autres ministères fédéraux ainsi que les provinces et les territoires, afin d’élaborer la politique commerciale, de déterminer les priorités relatives aux marchés et aux négociations, d’aider les entreprises et les investisseurs à tirer parti des débouchés mondiaux et de promouvoir la présence commerciale du Canada dans le monde.
Nous nous appuyons sur nos grands intervenants des associations commerciales, comme Manufacturiers et Exportateurs du Canada, la Chambre de commerce du Canada et l’Association canadienne des importateurs et des exportateurs, des associations régionales, comme les associations Canada-Chine, Canada-monde arabe, Canada-Afrique, Canada-Inde et d’autres. Tous ces groupes constituent collectivement notre équipe.
Nous avons des associations industrielles dans les secteurs du plastique, de l’acier, de l’aérospatiale et de la technologie de pointe. Leurs membres étant nos clients, nous partageons les mêmes objectifs. Je crois que cela est vraiment important. En effet, il y a 10 ans, nous n’avions pas cette action collective des associations industrielles et commerciales et des organismes gouvernementaux en faveur de ce que nous pouvons faire à l’étranger pour aider nos entreprises.
Nous collaborons ici, au Canada. Nous collaborons sur les principaux marchés aux quatre coins du monde. Et nous collaborons grâce à des moyens électroniques innovateurs, comme le Délégué commercial virtuel, dont je parlerai dans un moment. Mais commençons d’abord au Canada. Nous avons dans le pays 12 bureaux régionaux qui ont pour mission première de trouver des gens d’affaires désireux de profiter des débouchés commerciaux internationaux que leur offrent nos missions à l’étranger, et de travailler avec eux.
Notre deuxième grande tâche est d’aider les provinces et les municipalités à attirer des investisseurs au Canada. La présence de bureaux régionaux dans chaque province rapproche le Service des délégués commerciaux de la communauté des gens d’affaires et nous permet de cerner les sous-secteurs industriels clés qui sont compétitifs à l’échelle internationale. À l’heure actuelle, quelque 107 employés travaillent dans les régions à établir l’importante présence nationale qu’il nous faut pour nouer des liens avec les clients. Tous les bureaux régionaux, sauf un, partagent les locaux d’Industrie Canada. Dans certains bureaux, des représentants du ministère du Patrimoine canadien collaborent avec nous. Dans le cadre d’un projet pilote mis en œuvre à Montréal, des agents des bureaux régionaux effectuent, pour la Corporation commerciale canadienne, le travail de première ligne au chapitre de la promotion et de la prestation de conseils. Ce n’est pas simplement une question de regroupement sous un même toit des services que nous avons en commun avec d’autres ministères. C’est aussi une question de collaboration. Je tiens à faire la distinction entre les deux.
Les bureaux régionaux et les provinces coprésident un réseau commercial régional qui se sert d’une approche stratégique axée sur l’esprit d’équipe en matière de commerce, d’investissement et de sciences et technologie. Le réseau se compose du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, des provinces, des ministères fédéraux partenaires, comme Industrie Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada et Patrimoine canadien, ainsi que d’organismes de développement économique, comme l’Initiative fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario, ou FEDNOR, Exportation et Développement Canada, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique et l’Agence de développement économique de l’Ouest. Nous avons donc une équipe complète dans chaque province.
Ensemble, nous coordonnons des plans stratégiques, comme les voyages des premiers ministres provinciaux en Chine ou en Inde. Nous collaborons dans le cadre d’importantes activités, comme les missions commerciales étrangères au Canada et nos missions commerciales à l’étranger. Nous échangeons de l’information sur les capacités des principales entreprises et le financement disponible pour mettre en œuvre des initiatives internationales. Une telle démarche coordonnée est extrêmement utile pour faire découvrir aux entreprises les débouchés mondiaux.
Passons maintenant au reste du monde et à notre présence internationale. L’ensemble des bureaux nationaux et étrangers, ainsi que la présence au pays et à l’étranger d’un Service des délégués commerciaux dont le but est d’aider les entreprises, représentent un important progrès par rapport au passé. C’est en fait ce lien, cette coordination entre ce que nous faisons à l’étranger et ce que nous faisons au Canada, qui nous rend plus efficaces.
Comme vous le savez, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international gère 168 missions dans 111 pays. Nous avons 128 consuls honoraires et 16 autres bureaux qui offrent des points de service. Au total, nous avons 312 points de service dans 159 pays. Notre Service des délégués commerciaux a des activités dans plus de 140 villes du monde. Le Ministère compte environ 250 délégués commerciaux canadiens, 350 délégués commerciaux recrutés sur place et entre 200 et 250 employés de soutien.
Nous subissons d’importantes pressions pour répondre aux besoins actuels et réussir sur les marchés mondiaux nouveaux ou élargis. Nous devons à cette fin concentrer nos efforts, redistribuer nos ressources et mettre l’accent sur les résultats. Cette présence nous offre bien des occasions de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires sur les plus importants marchés du monde.
J’aimerais illustrer mes propos par un exemple, celui de l’Initiative de représentation accrue aux États-Unis. Les États-Unis sont, de loin, notre plus important partenaire commercial et d’investissement. En fait, sur les quelque 20 000 sociétés inscrites au Délégué commercial virtuel, prés de 16 000 explorent le marché américain chaque année.
L’Initiative de représentation accrue regroupe le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et six autres ministères et organismes: Industrie Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, l’Agence de développement économique du Canada, Diversification de l’économie de l’Ouest et le Conseil national de recherches du Canada.
Ensemble, les partenaires de l’Initiative sont chargés de surveiller un réseau de 22 consulats généraux, consulats et bureaux commerciaux nouveaux et existants, et de doter tous les postes en veillant à ce que les programmes offerts par les missions aux États-Unis reflètent les priorités communes et une approche de collaboration.
L’Initiative constitue une grande partie de nos efforts visant à entretenir des relations commerciales fortes et dynamiques avec les États-Unis. Mais ce n’est pas tout. Nous étudions la possibilité de transformer l’Initiative en plate-forme nord-américaine à laquelle participeraient d’autres ministères fédéraux comme l’Environnement, les Ressources naturelles, la Défense nationale et le Patrimoine canadien.
Je voudrais prendre quelques instants pour vous donner quelques chiffres sur nos partenaires. Je commencerai par le partage des locaux. Par exemple, l’Agriculture a 17 postes dans nos missions à l’étranger. Les Ressources naturelles en ont 3, Exportation et Développement Canada 12, l’Agence spatiale canadienne 3. L’Agence canadienne d’inspection des aliments a des employés dans quatre de nos missions. Le Patrimoine canadien en a 6. L’Ontario a détaché 10 employés dans nos missions, le Québec 8, sans compter 21 bureaux distincts, l’Alberta en a 7 dans nos ambassades et 2 à l’extérieur. Par conséquent, c’est du travail d’équipe partout.
Dans le cadre de notre Stratégie commerciale mondiale, nous avons ce que nous appelons des plans de marché. Il s’agit d’un moyen d’examiner un pays donné pour décider des outils dont nous devons nous servir. Cela se retrouve d’ailleurs dans votre rapport Vers une meilleure politique commerciale – Dix étapes. En effet, quand on examine un marché, il est nécessaire de cerner l’ensemble d’outils dont on a besoin pour s’y établir. Cela s’applique aussi bien à l’accès aux marchés qu'au libre-échange, à la protection des investissements étrangers ou à la négociation d’accords aériens.
Il nous arrive trop souvent, par exemple, de nous concentrer sur un seul aspect des outils stratégiques à utiliser. Ainsi, dans le cas de la Chine, notre plus grande réalisation réside dans la négociation d’accords aériens, qui nous ont permis de passer de 15 ou 16 vols à 66 vols par semaine. De cette façon, nos sociétés n’ont pas à passer par Beijing et Shanghai pour gagner l’intérieur du pays et aller, par exemple, à Wuhan ou ailleurs.
Je suis donc soumis à d’intenses pressions parce que le Service des délégués commerciaux s’occupe essentiellement de contacts et de réseaux locaux. Autrement dit, nous ne pouvons pas limiter nos activités aux ambassades et à quelques consulats. Comment faire pour assurer une plus grande mobilité à nos gens? Comment peuvent-ils s’occuper d’affaires dans d’autres régions d’un pays? Je me sers de cela comme exemple.
Nous cherchons également des moyens de faire du Canada un partenaire de choix pour les grandes sociétés internationales. Nous examinons les incidences réglementaires. Quels effets aura notre action sur les démarches provinciales? Nous essayons en outre de trouver des moyens d’établir des contacts avec les sociétés canadiennes pour les faire profiter d’occasions mondiales.
Au sujet des liens avec les entreprises, je vais prendre quelques instants pour parler d’un nouveau projet. Pour nos clients, c’est-à-dire les entreprises et les provinces, le plus important est d’accéder aux services fédéraux, quel que soit le ministère ou le partenaire qui les offre. Ce qui compte à leurs yeux, c’est d’avoir accès à un guichet unique qui les aide à saisir les occasions mondiales de la manière la plus innovatrice possible.
C’est dans cet esprit que nous travaillons avec l’Agriculture, le Patrimoine canadien, Exportation et Développement Canada et la Corporation commerciale canadienne pour mettre au point ce que nous appelons le Délégué commercial virtuel, en vue de répondre plus efficacement aux besoins en information commerciale des entreprises canadiennes œuvrant dans le domaine du commerce international. Comme vous le savez sans doute, le Délégué commercial virtuel permet aux entreprises canadiennes inscrites d’obtenir auprès de tous les ministères et organismes participants de l’information sur un pays ou un secteur particulier. II s’agissait donc d’un pas dans la bonne direction pour répondre aux besoins des entreprises. Et nous faisons encore des progrès.
Des études menées en 2005 et 2006 ont révélé que les services et les renseignements que recherchaient les entreprises se trouvaient sur 23 sites Web différents du gouvernement fédéral. Dans certains cas, les entreprises devaient sans cesse fournir les mêmes renseignements ou des renseignements semblables pour s’inscrire. Cela n’était pas efficace et n’aidait certainement pas les entreprises. C’est pour régler ce problème que nous travaillons en étroite collaboration avec un certain nombre de ministères et d’organismes pour développer les Services commerciaux du gouvernement en direct. Il s’agit d’un projet qui vise à déterminer la meilleure façon d’offrir les services commerciaux du gouvernement fédéral à nos clients, selon leurs besoins plutôt qu’en fonction de la structure organisationnelle du gouvernement fédéral. C’est Exportation et Développement Canada qui dirige ce projet innovateur en notre nom.
Je crois savoir que le comité projette de visiter plusieurs pays d’Asie du Sud-Est et du Moyen-Orient en juin. Je vous engage à vous entretenir avec les responsables des sociétés canadiennes qui ont des activités dans ces marchés pour apprendre d’eux de quelle façon nous pouvons mieux les servir et favoriser la prospérité et la création d’emplois au Canada. J’espère que vous serez en mesure de nous aider en recommandant une approche pour l’avenir qui ne se limite pas à ce que nous avons aujourd’hui. Il n’y a pas de doute que le gouvernement a un rôle important à jouer s’il veut aider les entreprises et les investisseurs canadiens à réussir sur les marchés mondiaux. Au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, nous sommes déterminés à travailler avec nos partenaires à tous les niveaux afin de trouver la manière la plus efficace de leur offrir ces services.
Monsieur le président, permettez-moi d’ajouter, avant de conclure, que le monde a changé radicalement dans les 10 dernières années. Le nombre de ministères et d'organismes fédéraux qui s’intéressent aux questions internationales a considérablement augmenté. Il y a 10 ans, quelqu’un dans mon poste aurait limité ses efforts aux exportations. Si je le faisais aujourd’hui, la plupart des gens riraient de moi. Le fait est que chacun a des intérêts qu’il est essentiel de coordonner.
Je voudrais citer ici l’exemple du développement du commerce autochtone international. Nous travaillons avec les minorités visibles et différents autres groupes et, depuis quelques années, avec les Autochtones, pour trouver des moyens de faire participer un plus grand nombre d’entre eux au commerce international. Notre ministère ne peut pas s’en occuper tout seul. Nous devons avoir des partenariats pour le faire.
Je pourrais recourir à 10 autres exemples pour vous montrer qu’un seul ministère ne suffit plus à la tâche. La collaboration horizontale, le travail avec les collègues revêtent de plus en plus d’importance, de même que le travail effectué pour le compte des entreprises. Et si les efforts ne sont pas axés sur les résultats, rien de tout cela n’a vraiment de l’importance.
J’ai autre chose à vous offrir. Lorsque votre comité partira en voyage, j’espère que nous aurons la possibilité de vous présenter quelques séances d’information. Cela relève de mes collègues. De plus, nos délégués commerciaux s’occuperont de votre programme sur place. Nous vous procurerons des profils de pays et des renseignements généraux sur les grandes questions d’actualité ainsi que sur certaines de nos difficultés.
Nous ne sommes pas très bien représentés dans certains des marchés auxquels vous vous intéressez. Nous sommes même absents pour le moment dans quelques-uns d’entre eux. Nous serons donc très heureux d’avoir votre point de vue sur ce que nous pouvons faire et sur la façon d’améliorer nos services.
Monsieur le président, je vous remercie. Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions.
Le début de mon exposé a porté sur l’appareil gouvernemental. Nous aurions pu en dire davantage à ce sujet, mais j’ai pensé que nous pourrons mieux le faire en répondant à vos questions.
Merci beaucoup.
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Nous devons bien sûr être prudents et clairs, mais il est essentiel de préserver notre crédibilité. Des témoins sont venus nous présenter de longues dissertations et ont répondu à beaucoup de questions, mais l’essentiel de ce qu’ils ont dit relevait de la conjecture. Il n’y avait rien de concret. On nous a parlé de craintes, d’inquiétudes, de préoccupations, mais tout cela n’était pas très concret.
Voilà l’exemple classique de la personne qui est angoissée parce qu’elle a entendu parler d’une réunion où quelque chose pourrait avoir été discuté. On nous a peut-être donné un peu plus de détails que cela, mais pas tellement plus. Nous avons eu deux, peut-être trois témoins de ce genre. Tout cela est très indirect et plutôt bénin.
Comme l’a signalé le secrétaire parlementaire, je crois que la crédibilité du comité est en jeu. Nous sommes partis à la chasse aux fantômes. Nous allons concentrer toutes les ressources et tous les efforts du comité sur un fantôme qui n’a rien de réel. C’est seulement une chose que quelques témoins ont mentionnée. Cela portera atteinte à notre crédibilité. Les gens se diront : « Que fait donc ce comité? Pourquoi perdez-vous du temps sur cette affaire quand vous avez du travail plus important à faire, comme d’étudier l’appareil gouvernemental. » Voilà qui est bien concret.
Nous pouvons formuler des recommandations précises et améliorer la façon dont le gouvernement élabore sa politique commerciale, dont il cible certains pays ou dont il collabore avec le secteur privé au lieu d’aller à la chasse aux fantômes.
Si nous nous lançons à la poursuite de ce fantôme de l’eau, qui est déjà exclue de l’ALENA, qu’allons-nous faire ensuite? D’autres témoins viendront peut-être nous parler d’autre chose. Faudra-t-il chaque fois déposer une motion et tourner en rond?
Nous avons un programme à suivre. Nous avons été accommodants au sujet du Partenariat pour la sécurité et la prospérité. Nous avons eu des séances télévisées, des réunions supplémentaires et un plus grand nombre de témoins. Maintenant, nous voulons prendre une autre direction, qui mène je ne sais où.
Cela m’inquiète parce qu’à titre de députés, nous devons être crédibles. Notre comité est chargé de tâches importantes pour le gouvernement et pour le Canada. Cela nous écarte de notre chemin et nous envoie dans une direction indéterminée. Voilà ce que je voulais dire.
En fait, j’ai invité mes collègues libéraux à se rendre compte de la situation. Je ne comprends pas l’appui qu’ils accordent à une motion de ce genre. Je ne le dis pas dans un esprit partisan. C’est vrai que je ne comprends pas. Je suis tenté de regarder mes collègues libéraux dans les yeux et de leur dire : « Ne convenez-vous pas avec moi que nous sommes en train de nous égarer? »
Je ne sais pas pourquoi ils ne veulent pas préciser davantage leur position, monsieur le président.
Nous l’avons déjà vu dans le cas des témoins qui ont parlé du Partenariat pour la sécurité et la prospérité, quand M. Julian a... Combien de témoins vouliez-vous convoquer? En tout cas, c’était un grand nombre, et les libéraux avaient essentiellement cédé à un autre parti leur pouvoir de convoquer des témoins.
Je dirais donc à mes collègues libéraux : « Jetez donc un coup d’œil à ceci et pensez aux témoins qui ont comparu devant nous et à ce qu’ils ont dit. » Vous vous rendrez compte alors que ce ne sont, au mieux, que des conjectures. Le comité est en train d’être détourné de son chemin sur la base de conjectures.
Je trouve cela inquiétant, et mes collègues aussi. J’espère que mes collègues libéraux s’en rendront compte eux aussi.
Merci, monsieur le président.