:
Parfait. Nous allons donc tous nous servir de cela comme référence.
Je vais simplement lire l'article 3 :
La présente Loi vise à définir le cadre juridique pour l'élaboration et la mise en oeuvre d'une stratégie nationale de développement durable qui permettra de hâter considérablement l'élimination des principaux problèmes environnementaux, et à rendre le processus décisionnel quant aux questions relatives à l'environnement plus transparent et assorti de l'obligation d'en rendre compte devant le Parlement.
L'amendement que j'ai présenté vise à remplacer le mot « national » par le mot « fédéral ». Un certain nombre de témoins nous ont mentionné que c'était un changement qu'ils recommandaient. Lorsque nous avons entendu M. Martin lundi de cette semaine, il a abordé expressément cet aspect dans son allocution. Il a déclaré que le mot « national » impliquait une participation directe des provinces.
Comme nous le savons tous, il n'y a pas eu de participation directe des provinces. Nous n'avons pas encore eu les provinces, à part le Nouveau-Brunswick. C'est une des questions que M. Bigras a porté à notre attention lorsque nous examinions l'horaire de notre premier groupe de témoins. Je ne sais pas s'il parlait de turbidité ou de densité, ou quel était le sujet qu'avait soulevé M. Bigras, mais il a porté à l'attention du comité un aspect très important, à savoir les répercussions du projet de loi sur les provinces.
Je vais vous indiquer, pour rappeler ce que M. Martin a dit, que premièrement, le projet de loi exige l'élaboration d'une stratégie nationale et non fédérale de développement durable—et pour gagner du temps, au lieu de dire « stratégie de développement durable », je parlerai simplement de « SDD » à partir de maintenant.
Comme le comité le sait, la Loi constitutionnelle ne précise pas quel est le gouvernement qui est responsable de l'environnement. Progressivement, on a mis sur pied différents mécanismes visant à faciliter la collaboration fédérale-provinciale pour améliorer la qualité de l'environnement au Canada, et toute une série de mesures ont été prises sous l'autorité du Conseil canadien des ministres de l'environnement.
En pratique, si nous voulons que les provinces participent volontairement et pleinement à la mise en oeuvre d'une stratégie nationale de développement durable, il serait important de les inviter à participer à son élaboration, y compris à la définition de ses objectifs et cibles ainsi qu'à une discussion au sujet du palier de gouvernement qui assumera la responsabilité de leur réalisation.
L'autre personne dont j'aimerais rapidement lire une citation est, M. Pierre Sadik, membre de notre premier groupe de témoins, qui a déclaré dans son exposé :
En vertu de la Constitution, ce projet de loi s'applique uniquement aux questions qui relèvent de la compétence fédérale.
Le développement durable touche tous les paliers de gouvernement et doit toucher tous les niveaux de la société canadienne, que ce soit de façon positive ou négative. Je pense que l'auteur du projet de loi, M. Godfrey, espère obtenir des résultats positifs d'un projet de loi positif et avoir des effets positifs sur une stratégie de développement véritablement durable.
J'ai commencé mes commentaires en proposant de modifier le projet de loi pour qu'il parle de stratégie « fédérale » au lieu de « nationale ». C'est le sens de la motion.
J'ai une autre motion que je présenterai plus tard.
Le projet de loi utilise l'adjectif « nationale » pour cette stratégie dans l'ensemble du texte. Nous examinons le premier article, et c'est la raison pour laquelle c'est la première fois que nous pouvons aborder cet aspect.
Dans le projet de loi, à mesure que nous procéderons à l'étude article par article, chaque fois qu'on trouve le mot « nationale », je présenterai un amendement. Mais après avoir commencé avec celui-ci, il me paraît tout à fait évident que nous voulons que tous les ministères fédéraux soient responsables de la mise en oeuvre de ce texte.
Comme nous le savons, lorsque le commissaire à l'environnement a présenté son rapport, nous l'avons reçu en octobre. Nous avons obtenu ensuite un rapport, je crois que c'était, en mars. En fait, c'était le rapport du mois de mars qui mentionnait que sur 14 ministères, neuf avaient obtenu des résultats non satisfaisants et cinq des résultats satisfaisants. Pendant des années—pendant plus d'une dizaine d'années—nous avons eu des problèmes parce que les différents ministères ne faisaient pas le travail qu'ils devaient faire dans ce domaine. J'espère qu'ils vont recentrer leur action, pour qu'elle vise le gouvernement fédéral et non pas national et pour que le gouvernement fédéral et ses ministères soient obligés de rendre des comptes à ce sujet.
Je serais heureux d'entendre vos commentaires mais je pense que le fait de substituer le mot « fédérale » au mot « nationale » est un pas dans la bonne direction.
:
Monsieur le président, je serai bref.
C'est la voie que nous privilégions depuis le début de l'étude du projet de loi en comité. Nous croyons que des efforts doivent être fournis par les ministères fédéraux. M. Warawa a mentionné des éléments du rapport de la commissaire à l'environnement. On y mentionne que des efforts doivent être réalisés dans de nombreux ministères fédéraux. Il faut, naturellement, que le Canada se dote d'une stratégie de développement durable, mais nous croyons que les premiers efforts doivent être fournis par le fédéral.
En ce sens, nous appuyons l'amendement présenté par le gouvernement.
:
Je vais attendre M. Warawa pour être sûr que je procède de la façon appropriée.
Monsieur Warawa, nous modifions la ligne 42 du projet de loi. Nous disons que « la stratégie fédérale de développement durable », à la ligne 41, qui rendra « le processus décisionnel quant aux questions relatives à l'environnement », et nous supprimons ensuite les lignes 1 et 2 « plus transparent et assorti de l'obligation d'en rendre compte devant le Parlement ».
Nous avons donc en fait supprimé la ligne 42 et ensuite, de l'autre côté, repris les lignes 1 et 2, de sorte que ce texte se lirait maintenant, compte tenu de l'amendement précédent :
Stratégie fédérale de développement durable qui permettra de rendre le processus décisionnel quant aux questions relatives à l'environnement plus transparent et assorti de l'obligation d'en rendre compte au Parlement.
Monsieur Godfrey.
:
Nous avons l'amendement du gouvernement G-7, qui se trouve à la page 15. Un autre commentaire à ce sujet. Si l'amendement G-7 est adopté, alors il ne sera pas possible de présenter l'amendement libéral 19 à la page 38. Je vais vous donner un instant pour vérifier ces choses.
L'amendement G-7 est celui que nous examinons actuellement; il concerne l'article 6. Si cet amendement est adopté, alors le L-19 de la page 38 ne pourra être présenté parce qu'il fait référence également au comité et au secrétariat. Par conséquent, si nous adoptons l'amendement G-7, nous ne pourrons pas examiner l'amendement L-19; je voulais que tout le monde le sache au moment où nous examinons cet amendement. Est-ce clair pour tout le monde?
Nous examinons l'article 6 et l'amendement G-7, qui figure à la page 15 et je vais demander à M. Warawa de bien vouloir nous expliquer l'amendement G-7.
Je présente l'amendement G-7.
Étant donné que ce projet de loi vise uniquement la Couronne fédérale, il convient d'en formuler le titre et la portée en tenant compte de cet élément.
Il est tout à fait inhabituel qu'un projet de loi crée un comité du Cabinet. Il n'y a à l'heure actuelle qu'un seul comité du Cabinet qui ait été créé par une loi, et c'est le Conseil du Trésor. Étant donné que les décisions concernant la structure du gouvernement et du Cabinet ont un rôle déterminant sur la capacité du premier ministre de remplir son mandat comme chef du gouvernement et de mettre en oeuvre le programme de son gouvernement, il serait préférable d'exiger qu'« un comité du Conseil privé de la Reine »—je crois que c'est le titre juridique du Cabinet et je vais demander des précisions à ce sujet, mais c'est la raison pour laquelle nous supprimons le mot « Cabinet » et le remplaçons par « Conseil privé de la Reine »—soit chargé de la surveillance, et je pense que « surveillance » est le mot clé, de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la stratégie fédérale, cela constituerait une de ses fonctions, et qu'Environnement Canada crée un bureau chargé de surveiller et de faire rapport sur la mise en oeuvre de la stratégie.
Excusez-moi un instant.
Je suis désolé; c'est le deuxième amendement.
Dans le G-7, notre premier amendement à l'article 6—permettez-moi de jeter un coup d'oeil au projet de loi—le mot « Cabinet » est supprimé et nous parlons alors de « comité du Conseil privé de la Reine ». C'est tout simplement le nom officiel du Cabinet.
L'article 6 original énonçait : « Le gouverneur en conseil constitue un comité du Cabinet chargé du développement durable, présidé par le ministre ». Cela devient « un comité du Conseil privé de la Reine pour le Canada—c'est le nom officiel du Cabinet—composé de membres du Conseil privé, l'une d'eux agissant comme président » assure la supervision de l'élaboration de », et il n'y a plus le mot « nationale »; ce serait « de la stratégie fédérale de développement durable ».
Il faut que le premier ministre conserve la prérogative de créer ou modifier les organes du gouvernement.
Cela nous fait penser à une autre citation qui nous vient de M. Mitchell et je vais vous la présenter. Il y a en fait plusieurs citations intéressantes. Il a déclaré :
Je ne pense pas qu'il soit utile ou productif que le Parlement dise au gouvernement : c'est ainsi que vous allez faire votre cuisine interne, et nous allons vous obliger à nous répondre de la façon dont vous avez administré ce travail de cuisine. Ce qui doit vous intéresser, c'est ce qui sort de la cuisine. Quels sont les résultats concrets, sous forme d'engagements en matière de politiques et de programmes, de dépenses et de changements fondamentaux?
Il a également déclaré :
Je ne vous conseillerais pas de créer un comité distinct qui serait chargé du développement durable, car ces questions qui sont abordées dans le projet de loi et dont nous parlons aujourd'hui sont à ce point fondamentales et liées les unes aux autres, qu'il conviendrait, à mon avis, qu'elles soient examinées par un comité supérieur du Cabinet, comme le Comité des priorités et de la planification. C'est le premier organe décisionnaire central qui devrait être chargé d'examiner ces questions et de prendre les décisions qui s'imposent.
Avec cet amendement, nous proposons de substituer au mot « Cabinet » l'expression « Conseil privé de la Reine » et là encore, une stratégie fédérale; nous proposons également que le Conseil privé de la Reine surveille l'élaboration et la mise en oeuvre de la stratégie.
:
J'accepte la définition. Pour résumer ce qu'a dit le secrétaire parlementaire, je préciserai que l'utilisation des expressions « le Conseil privé de la Reine pour le Canada », « le président » et « les membres du Conseil privé de la Reine pour le Canada » désignent les membres actuels du Cabinet. Elles ne désignent pas tous les anciens membres du Conseil privé, y compris nous-mêmes.
Je pense que vous avez déclaré pour le compte rendu que vous vouliez parler du Cabinet, du Cabinet actuel composé des ministres actuels. Je me demande s'il existe une expression qui permet de faire la différence entre les deux. Il y a en réalité deux conseils privés de la Reine, le Cabinet actuel, et également, comme le site Web du gouvernement du Canada le mentionne, le Conseil privé de la Reine pour le Canada, qui comprend non seulement les ministres actuels mais également les anciens ministres et d'autres personnes éminentes.
Je ne sais pas s'il existe une expression qui rend clairement cette différence mais puisque vous avez indiqué pour le compte rendu que vous faisiez référence au gouvernement du jour, au ministre du jour, nous sommes satisfaits de cette définition.
:
Merci. Je propose le G-8.
Cet amendement modifierait le début du texte du nouvel article 6.1. Il deviendrait le paragraphe 6.1(1) et au lieu de lire « gouverneur en conseil » il se lirait ainsi « le ministre constitue, au sein de son ministère, un bureau du développement durable ». Le mot « secrétariat » serait supprimé. Comprenez-vous?
L'article se lirait ainsi :
Le ministre constitue, au sein de son ministère, un bureau du développement durable...
... en supprimant le bureau du Conseil privé pour appuyer les activités de...
Vous ai-je perdu?
:
Par conséquent, « gouverneur en conseil » est supprimé et devient « ministre ». Le mot « secrétariat » est supprimé. C'est « au sein du ministère de l'Environnement » au lieu du « Bureau du Conseil privé ». Nous supprimons « pour soutenir les activités du comité du Cabinet chargé du développement durable », parce qu'il n'est plus pertinent.
La disposition se lirait ainsi :
Le ministre constitue, au sein de son ministère, un bureau du développement durable chargé d'élaborer et de maintenir des systèmes et des procédés permettant de contrôler la progression de la mise en oeuvre de la stratégie fédérale de développement durable.
Au moins une fois tous les cinq ans suivant l'entrée en vigueur de la présente Loi, le bureau remet au ministre un rapport sur le progrès réalisé par le gouvernement du Canada dans la mise en oeuvre de la stratégie fédérale de développement durable. Le ministre fait déposer le rapport devant la Chambre des communes dans les 15 premiers jours de séance de celle-ci suivant sa réception.
Environnement Canada doit créer un bureau chargé de surveiller le rapport... et la mise en oeuvre des stratégies. Le bureau du Conseil privé deviendrait automatiquement le secrétariat du comité du Cabinet; il est donc inutile de le préciser dans la loi.
Je pense que c'est une bonne idée de remplacer le secrétariat par un bureau, changement qui aura uniquement pour effet de mieux refléter les fonctions qu'exerce réellement cette organisation. Un secrétariat offre habituellement un soutien à une autre entité. Cela ne refléterait par le rôle donné par les amendements. Le terme « bureau » reflète mieux que celui de « secrétariat » le rôle de surveillance et de contrôle que l'on propose d'attribuer à cet organisme.
Ces changements préservent l'esprit général de l'article tout en préservant les pouvoirs du premier ministre, un aspect essentiel. Le premier ministre doit pouvoir structurer son Cabinet de la façon qui répond le mieux aux besoins de son gouvernement. Il est également logique d'inclure le rôle de surveillance et de présentation de rapport du secrétariat dans cet article plutôt que dans un nouvel article 13, comme le proposait M. Godfrey—et je ne suis pas sûr si cet amendement doit toujours être examiné. Il pourra vous en dire davantage. C'est la raison pour laquelle nous parlons ici de surveillance.
Y a-t-il des questions?
:
Nous acceptons cet amendement. Je dirais qu'il y a une petite question et une grande question, dans laquelle nous pouvons introduire une certaine souplesse. Le paragraphe (2) énonce : « Au moins une fois tous les cinq ans suivant l'entrée en vigueur de la présente loi, le bureau remet ». Il y a que quelques discussions avec l'autre côté au sujet de l'idée de remplacer la période de cinq ans par une période de trois ans, pour la simple raison que cela constituerait un délai plus habituel pour ce qui est des rapports, un délai que comprend fort bien le commissaire à l'environnement.
Ma première question est donc de savoir si le gouvernement accepterait de modifier plus tard cette disposition en remplaçant le chiffre « cinq » par le chiffre « trois ».
Ma deuxième question est relativement brève et porte sur les 15 premiers jours de séance par opposition aux trois premiers. Je n'ai pas d'opinion arrêtée sur cette question. J'aimerais toutefois savoir pourquoi ce chiffre a été modifié.
Le premier point porte sur un aspect plus substantiel, qui consiste à ramener à trois ans le cycle des rapports, parce que je pense qu'une telle période donnerait suffisamment de temps pour élaborer le plan, tout en permettant d'exercer des contrôles plus fréquents.
:
J'allais faire un commentaire semblable. J'allais suggérer qu'il serait plus logique que ce genre de rapport soit préparé pendant que le même gouvernement est au pouvoir.
Compte tenu du fait que le gouvernement a présenté une loi prévoyant la tenue d'élections législatives tous les quatre ans, il serait plus logique que ce genre de rapport soit préparé pendant que le même gouvernement est au pouvoir. Si nous voulons parler de responsabilité, le choix d'une période de cinq ans reviendrait à demander au gouvernement suivant d'assumer la responsabilité de ce qui s'est fait auparavant, ou à peu près. C'est la raison pour laquelle je ne pense pas que cette période de cinq ans soit un choix très logique, d'un côté.
De l'autre, en créant un bureau du développement durable au sein du ministère de l'Environnement, il me semble que cela reviendrait à supprimer le mécanisme indépendant de préparation de rapport qui semblait exister auparavant. Donc là encore, cela semble affaiblir cette fonction considérablement.
Nous verrons ce qu'il restera une fois le projet de loi adopté, s'il reste quelque chose.
La politique actuelle est de trois ans et nous avons entendu des intervenants dire qu'un rapport préparé après trois ans ne peut mentionner que les activités en cours et non pas parler du résultat de ces activités. Le développement durable doit s'apprécier sur une certaine période. Si cette période est trop brève, on ne pourra pas voir quels ont été les résultats. C'est ce que je suggère. Le délai actuel est de trois ans et nous entendons certains dire qu'il faudrait le prolonger. C'est la raison pour laquelle l'amendement que nous examinons propose un délai de cinq ans. Si les membres du comité veulent le ramener à trois ans, il faudrait peut-être présenter un sous-amendement et nous pourrions régler cette question de cette façon.
Pour ce qui est du délai de 15 jours, c'est le délai normal. C'est ce qu'on m'a dit, et c'est pourquoi je ne pense pas que nous devrions le modifier.
:
Effectivement, je ne pense pas que cela soit possible.
Par contre, avec une période de cinq ans, qui pourrait chevaucher... Je pense que la plupart des citoyens raisonnables admettraient qu'un tel délai chevaucherait des gouvernements différents alors pourquoi ne pas faire le travail.
Je pense simplement qu'un délai de trois ans est peut-être trop court. Nous avons entendu des critiques à ce sujet. Vous étiez ici et vous les avez entendus vous-mêmes. Ces gens disent que nous nous contentons d'énumérer des activités au lieu de dire si nous avons vraiment atteint certains objectifs fixés. N'importe qui peut énumérer des activités mais je crois que nous exigeons peut-être que l'on fasse davantage ici.
Je voterais contre cette proposition. Je ne sais pas comment voteront mes collègues qui sont de ce côté de la table mais je dirais que je vais rester avec une durée de cinq ans; voilà comment je vois les choses.
:
Monsieur Warawa, je pense que nous examinons les lignes 24 à 27. Si tout le monde regarde les lignes 24 à 27 de l'article 7, celui-ci se lira désormais :
Le ministre constitue un conseil consultatif sur le développement durable, composé d'un représentant de chaque province et de chaque territoire ainsi que de trois représentants de chacun des groupes suivants :
... et la suite.
Il faudrait supprimer les lignes 24 à 27 et les remplacer par :
Le ministre constitue un conseil consultatif sur le développement durable, composé d'un représentant de
... et la suite.
C'est donc un amendement, qui aura un numéro plus tard, mais tout le monde sait où il s'insère.
Y a-t-il des commentaires au sujet de cet amendement?
Pourriez-vous le présenter, monsieur Warawa, et l'expliquer?
:
Merci, monsieur le président.
Cet amendement est présenté grâce à vous et encore une fois, je dois vous dire que j'apprécie beaucoup votre courtoisie.
Il n'est pas nécessaire de demander au gouverneur en conseil d'effectuer ces nominations. En fait, ce pouvoir devrait être accordé au ministre approprié, dans ce cas-ci, le ministre de l'environnement, qui est en fin de compte responsable de la stratégie et qui préside le conseil consultatif.
:
Nous passon à l'article 8. Nous avons ici un certain nombre d'amendements : G-9, G-10, L-10, L-11, L-12, L-13 et L-14.
Nous allons commencer par le G-9 à la page 19. Je devrais ajouter que si le G-9 est adopté, il ne sera pas possible de présenter le G-10. Il y a un problème de ligne. Je ne pense pas que vous allez pouvoir suivre tout cela. Nous allons demander aux greffiers de nous aider à le faire.
Je vais simplement le lire et nous l'examinerons ensuite. Il y a un problème de ligne avec le L-10, le L-11, le L-12, le L-13 et le L-14. Si le G-9 ou le G-10 est adopté, il ne sera pas alors possible de présenter les L-10, L-11, L-12, L-13 et L-14.
Comme je l'ai dit, je pense qu'il n'est pas nécessaire que tout le monde essaie de se souvenir de tout ceci mais nous devrions simplement examiner les amendements un par un. À moins que vous ne vouliez que je répète tout cela beaucoup plus lentement et...
Ces différents amendements soulèvent certains problèmes.
:
Cela concerne l'annexe. Nous avons entendu un certain nombre de témoins. Cela va entraîner des coûts considérables. Je n'ai pas la citation exacte mais il s'agissait d'une somme énorme. En fait la voici. C'est M. Mitchell qui parlait à M. Watson :
Je dirais que l'annexe, telle qu'elle est actuellement formulée, englobe à peu près tout. Si vous vous attendiez à ce qu'une stratégie permette de réaliser tout cela il vous faudrait un plan qui serait trop massif et trop compliqué pour qu'on puisse le gérer, le mettre en oeuvre, le développer et en mesurer les résultats.
Quoi qu'il en soit, cela explique la situation. L'amendement prévoit la préparation de cible à court, moyen et long termes dans ce domaine, comme cela est mentionné dans l'annexe. Il y a environ 400 domaines, avec des stratégies de mise en oeuvre pour chacun et ce serait un processus long, complexe et coûteux. Il aurait de vastes répercussions juridictionnelles et logistiques. De plus, le choix de ces domaines par rapport à d'autres ne repose sur aucune base scientifique rigoureuse. Il serait préférable que la stratégie vise les grandes priorités. Nous avons déjà entendu des témoins nous le dire.
Je pourrais continuer mais je crois que les membres du comité sont prêts à accepter cet amendement ou à amender l'article.
:
Comme l'a fait remarquer M. Godfrey, il s'agit de savoir où cela doit être placé dans le projet de loi. Quel est l'endroit approprié et quelles seraient les conséquences de placer cette expression dans cette partie de l'article?
Si je pouvais avoir une pause de trois minutes pour consulter les spécialistes et revenir ensuite...
Lorsque nous aborderons la définition du principe de la prudence, je vais demander qu'elle soit compatible avec celle de la LCPE 99, pour que les différentes mesures législatives prises dans ce domaine soient compatibles. Elle diffère légèrement de celle de la LCPE 99. Je pense qu'elles doivent être identiques, parce que nous venons de terminer l'examen de la LCPE, opération qui a été très intense.
Pour ce qui est de placer cette définition dans le projet de loi, je tiens pour acquis qu'elle s'y trouve déjà parce qu'il y a une définition. Mais si nous pouvions faire une pause de deux ou trois minutes pour que je consulte... Est-ce acceptable?
:
Étant donné qu'il s'agit d'amendements corrélatifs, les L-10 et L-11 sont supprimés.
Il faut maintenant commencer une discussion. L'amendement L-12 a pratiquement disparu avec la nouvelle version de l'article 8. Mais je vous invite à avoir une petite discussion sur ce point. L'idée de soumettre le projet de stratégie nationale de développement durable au commissaire pour qu'il l'examine et fasse des observations vient du fait qu'il faut se demander si les cibles et les stratégies de mise en oeuvre sont susceptibles d'être évaluées. C'est l'aspect essentiel. L'intention n'est pas de demander au commissaire de les approuver.
Mais il faut se demander s'il est possible de les évaluer de la façon dont elles sont formulées? Lorsque le commissaire l'examine, il doit se demander s'il dispose de suffisamment d'information pour dire que cela est faisable ou s'il dispose des chiffres dont il a besoin. Le commissaire n'a pas à modifier quoi que ce soit ni à faire des commentaires; il doit simplement dire si les cibles et les stratégies sont mesurables. C'est un autre volet de la transparence. L'intention n'est pas du tout d'empêcher le gouvernement de faire ce qu'il veut. Il s'agit simplement de se demander si ces différents aspects sont mesurables.
Vous vous en souvenez certainement, nous avons supprimé un grand nombre de choses. Autrement dit, nous ne visons plus le court, le moyen et le long termes. Nous avons mis de côté les plafonds et les émissions, les instruments économiques et la méthode du coût de revient complet, etc. Nous avons supprimé tout cela.
Nous nous demandons simplement si le gouvernement ne trouverait pas utile que le commissaire fasse des commentaires sur les propositions du gouvernement, du point de vue de savoir si ces propositions sont finalement mesurables? Il ne s'agit pas de savoir s'il est possible d'atteindre les cibles proposées; il faut savoir si les résultats sont mesurables.
Voulez-vous y réfléchir un moment? Je ne sais pas si nous avons quelques...