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Nous sommes le Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international. Aujourd'hui, le 29 avril 2010, nous tenons notre séance n
o 11.
[Traduction]
Nous effectuons actuellement une étude de l'examen périodique universel. Nous recevons aujourd'hui deux témoins, que je vais vous présenter dans un instant.
Je tiens à rappeler à tous les membres du comité que, comme prévu, nous allons réserver aujourd'hui les 10 dernières minutes de la réunion aux affaires du comité, à moins qu'il y ait objection à cela. Je le signale à votre attention parce que, bien sûr, si vous trouvez que ce n'est pas approprié, nous pouvons toujours modifier notre horaire. Ce qui est prévu, c'est de réserver les 10 dernières minutes de la réunion aux affaires du comité. Nous devrons discuter des motions qui nous ont été présentées.
Après ce préambule, je vous présente nos témoins: Tom Scrimger, sous-ministre adjoint, Citoyenneté et patrimoine; Liane Venasse, gestionnaire, Programme des droits de la personne.
Vous pouvez tous les deux présenter vos observations, mais j'aimerais savoir si vous comptez faire deux déclarations distinctes ou une seule?
Merci, monsieur le président. Je suis ravi d'avoir l'occasion de vous parler du suivi de l'Examen périodique universel du Canada. Comme vous le savez, le rapport contenant 68 recommandations diverses a été publié par l'ONU à la suite de la présentation faite en février 2009 par le gouvernement du Canada au Groupe de travail sur l'Examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
Dans sa réponse au rapport du groupe de travail envoyée à l'ONU en juin 2009, le Canada souligne lesquelles de ces 68 recommandations il accepte, intégralement ou partiellement.
[Français]
Compte tenu de l'étendue des enjeux soulevés dans ces recommandations, la réponse a été préparée conjointement par de nombreux gouvernements et de nombreux ministères provinciaux et territoriaux. La réponse s'appuyait notamment sur des consultations menées auprès d'organisations autochtones et de la société civile, ainsi que sur des discussions tenues avec ce comité et le Comité sénatorial permanent des droits de la personne.
[Traduction]
L'envoi de la réponse du Canada à l'ONU n'a évidemment pas mis fin au processus d'EPU. Nous devons mettre en œuvre les recommandations acceptées et remplir les engagements additionnels mentionnés dans la réponse.
Tout au long du processus d'EPU, le ministère du Patrimoine canadien joue essentiellement un rôle de coordonnateur.
[Français]
Les enjeux soulevés par les recommandations et les engagements sont variés. Ils touchent non seulement de nombreux ministères, mais aussi de nombreux gouvernements.
Nous continuons de présider au comité interministériel fédéral qui s'occupe de la mise en œuvre des recommandations et des engagements. Ce comité, qui se réunit une fois par mois, est en fait un forum où les fonctionnaires fédéraux peuvent discuter des recommandations et des engagements, échanger de l'information à ce sujet et, s'il y a lieu, proposer des solutions à soumettre aux hauts fonctionnaires et aux ministres.
[Traduction]
Au cours des prochains mois, nous informerons le Comité des sous-ministres sur les droits de la personne des progrès réalisés. Nous tenons également des discussions semblables avec nos collègues des provinces et des territoires par l'intermédiaire du Comité permanent des fonctionnaires chargés des droits de la personne.
Je parlerai de ce comité plus tard, mais j'aimerais souligner que de nombreux forums intergouvernementaux traitent d'enjeux soulevés par les recommandations et les engagements. Citons, par exemple, les comités fédéraux-provinciaux-territoriaux sur la justice, la condition féminine et les avantages sociaux.
[Français]
La participation des organisations autochtones et de la société civile est un aspect important de l'Examen périodique universel, y compris de la mise en œuvre des recommandations qui ont été acceptées et des engagements additionnels qui ont été pris.
Nous sommes actuellement en train d'étudier diverses options visant à favoriser la participation de ces organisations. Ainsi, mardi dernier, le 20 avril, des fonctionnaires de Patrimoine canadien, du ministère de la Justice, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international ainsi que du ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada ont rencontré des représentants d'organismes non gouvernementaux afin de connaître leur avis sur la façon dont elles pourraient contribuer à ce processus.
[Traduction]
Nous planifions également, pour juin prochain, une réunion entre des ministères fédéraux, des organisations autochtones et de la société civile, pour discuter de la mise en œuvre des recommandations et de la concrétisation des engagements qu'a pris le Canada.
Patrimoine canadien fait aussi des recherches sur les consultations tenues dans le passé auprès de la société civile au pays et à l'étranger, pour trouver des modèles efficaces et prendre une décision éclairée sur le processus à adopter. Beaucoup auraient souhaité que la mise en œuvre des recommandations se fasse plus rapidement, mais n'oublions pas que nous avons aussi fait des progrès au chapitre des engagements additionnels.
Ainsi, le Canada s'est engagé à combler les lacunes dans les données afin de mieux rendre compte de ses obligations en matière de droits internationaux de la personne. Les chercheurs de Patrimoine canadien évaluent les données disponibles et travailleront avec Statistique Canada et divers ministères au cours des prochains mois à la définition d'exigences précises visant les données sur les traités.
[Français]
Par ailleurs, Patrimoine canadien travaille en étroite collaboration avec les fonctionnaires du ministère de la Justice pour remplir un autre engagement, soit informer la fonction publique fédérale des obligations du Canada en matière des droits internationaux de la personne. Nous sommes en train de déterminer quels outils nous permettront d'atteindre cet objectif et nous espérons mettre en place une stratégie d'ici septembre. Nous étudions aussi les produits et les moyens qui nous permettront de mieux renseigner la population canadienne sur la ratification des traités internationaux relatifs aux droits de la personne.
[Traduction]
Patrimoine Canadien discute actuellement de l'engagement portant sur le dépôt des résultats de l'Examen périodique universel au Parlement. Nous croyons que les documents pertinents seront déposés avant la fin de la session parlementaire.
Compte tenu de l'importance accordée à cet enjeu dans les recommandations sur l'EPU et par les organisations de la société civile, les fonctionnaires portent une attention particulière à l'élaboration de solutions à soumettre aux ministres. Ces solutions visent à améliorer les procédures et les mécanismes existants liés à la mise en œuvre des obligations en matière de droits internationaux de la personne.
[Français]
Cet engagement couvre largement la façon dont nous collaborons au sein du gouvernement, dont les gouvernements collaborent entre eux et dont nous interagissons avec la société civile. De nombreuses parties participent à l'élaboration des solutions, et un grand nombre d'enjeux et de mécanismes doivent être pris en compte.
Des discussions ont déjà lieu avec d'autres ministères fédéraux ainsi qu'avec les représentants du Comité permanent des fonctionnaires chargés des droits de la personne. Nous cherchons à comprendre comment fonctionnent les mécanismes interministériels et intergouvernementaux. Nous tentons aussi de déterminer s'ils doivent et peuvent être améliorés pour nous assurer que les liens nécessaires sont établis.
[Traduction]
Le Comité permanent des fonctionnaires chargés des droits de la personne est l'un des principaux mécanismes fédéraux-provinciaux-territoriaux qui se penchent sur les obligations en matière de droits internationaux de la personne et qui présentent des rapports à cet effet à l'ONU. Il est important de comprendre ce que fait le comité et ce qu'il ne fait pas.
Le comité est un mécanisme de coordination grâce auquel le gouvernement du Canada consulte les gouvernements provinciaux et territoriaux sur les traités internationaux relatifs aux droits de la personne. C'est aussi un forum où les gouvernements peuvent fournir de l'information sur les mesures touchant les obligations en matière de droits internationaux de la personne mises en application dans leur province ou leur territoire.
Le comité n'est pas un organisme décisionnel. Il ne peut dicter aux ministères et aux provinces les mesures à adopter. Les représentants fédéraux, provinciaux et territoriaux conseillent simplement leurs collègues et leur gouvernement respectif sur les enjeux abordés. Il incombe ensuite aux gouvernements de prendre les décisions qui s'imposent et d'en rendre compte au public.
[Français]
Nous estimons que le Comité permanent remplit son mandat de façon efficace. Le comité a appuyé le Canada dans la ratification de six traités internationaux relatifs aux droits de la personne avec l'aide et l'appui des provinces et territoires. Les gouvernements ont échangé de l'information importante sur les mesures de mise en œuvre. Cette information rappelle les obligations liées aux traités et peut influencer l'élaboration des politiques dans les provinces et les territoires.
Le Canada a soumis des rapports détaillés aux Nations Unies sur les mesures adoptées par tous les gouvernements.
[Traduction]
Actuellement, le comité n'est pas chargé de consulter les organisations de la société civile, ni de rendre compte publiquement de ses activités. Cependant, nous comprenons que des représentants de la société civile et d'autres personnes veulent que le mandat du comité soit élargi, ou qu'un nouveau mécanisme soit créé.
[Français]
Dans la foulée de l'Examen périodique universel, le Comité permanent est à revoir son rôle et ses activités. Les opinions exprimées à ces propos par ce comité et par la société civile guideront ses discussions. Des recommandations seront soumises par la suite aux ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables des droits de la personne.
[Traduction]
En conclusion, monsieur le président, d'importants progrès ont été accomplis au cours des derniers mois, même s'il reste encore beaucoup à faire. Soyez assurés que les fonctionnaires concernés ne ménagent pas leurs efforts pour remplir le mandat qui leur a été confié.
Nous répondrons maintenant avec plaisir à vos questions.
Merci beaucoup de votre présence. C'est une question qui nous préoccupe depuis déjà quelque temps. Depuis le dépôt du rapport sur l'Examen périodique universel à tout le moins, certains d'entre nous ont des préoccupations, que nous souhaitons vous exposer. C'est M. Marston, en fait, qui a présenté une motion au comité pour inviter le ministère à témoigner.
En passant, j'ai toujours trouvé bizarre — je ne vous demande pas nécessairement une réponse, à moins que vous vouliez en fournir une — que ce soit Patrimoine canadien qui doive s'occuper du rapport de l'Examen périodique plutôt que, disons, le ministère de la Justice ou celui des Affaires étrangères. Je n'ai jamais très bien compris pourquoi, mais c'est déjà dans les annales.
Je suppose que nous voulons tous qu'un processus soit en place, et qu'il soit transparent tout en mettant à contribution la société civile. Nous avons entendu de nombreux dirigeants de la communauté qui s'intéressent tant aux recommandations formulées qu'aux mesures qu'adoptera le gouvernement pour composer avec ces enjeux.
Voici donc ma question. Depuis le rapport, qu'est-ce qui s'est passé, c'est-à-dire sur quel plan le gouvernement a-t-il agi ou a-t-il pris des mesures? À quoi travaille-t-il? Qu'attendez-vous de cette conférence dont vous avez parlé, la conférence de juin avec la société civile?
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Pour ce qui est de l'Examen périodique universel, une grande partie du travail se fait entre les trois ministères, c'est-à-dire le ministère de la Justice, évidemment, celui des Affaires étrangères et du Commerce international et le nôtre, compte tenu de notre rôle de coordination entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Voilà pour l'historique.
Pour ce qui est des progrès réalisés à l'égard de chacune des 68 recommandations, je ne suis pas vraiment en mesure de vous donner une idée d'où en sont les principaux ministères avec les recommandations dont ils traitent.
Je peux néanmoins vous parler des engagements qu'a pris Patrimoine canadien relativement à son rôle de président du comité permanent, à la promotion des droits de la personne auprès du grand public et à sa collaboration avec le ministère de la Justice pour trouver un mécanisme permettant de mieux sensibiliser la famille fédérale aux droits. Nous examinons les exigences que nécessitent les traités. De plus, nous avons accepté de veiller à ce que les documents soient déposés à la Chambre par l'intermédiaire de notre ministre.
Par contre, s'il doit y avoir des questions précises de suivi, je n'estime pas être en mesure de traiter de points relevant d'un autre ministère. J'en prendrai volontiers note pour communiquer vos questions à mes collègues, si vous le souhaitez.
Pour ce qui est de la participation de la société civile, nous comprenons très clairement que la société civile souhaite jouer un rôle plus important. Notre travail, je pense, consiste à proposer des solutions aux ministres sur la manière d'accroître ce rôle éventuellement.
Le mandat actuel du comité permanent nous a été confié spécifiquement par tous les ministres participant au processus. C'est quelque chose que notre ministre doit partager avec tous ses collègues, parce que c'est un mécanisme fédéral-provincial-territorial.
Voici la question qui se pose alors: Existe-t-il d'autres mécanismes? Est-ce que nous créons un mécanisme distinct? Ce n'est pas tant de savoir si nous avons un processus pour assurer une plus grande collaboration et une meilleure consultation de la société civile; il faut surtout en choisir un qui sera le plus efficace pour tous les intéressés.
Comme je l'ai dit, nous avons rencontré un petit groupe de représentants de la société civile la semaine dernière. Nous prévoyons une plus vaste consultation pour juin. Nous devons rencontrer nos collègues fédéraux, provinciaux et territoriaux en mai. Après cela, je pense que nous pourrons assez rapidement formuler les solutions à l'intention des ministres.
Je vous remercie infiniment de comparaître devant nous aujourd'hui. Nous vous en sommes reconnaissants.
Nous avons entendu plusieurs témoins de la société civile. C'est moi qui ai déposé la motion pour examiner l'EPU, le comité permanent et le processus, parce qu'un assez grand nombre de préoccupations nous ont été exprimées, ponctuées de mots comme « impénétrable ». Il était clair qu'il fallait décortiquer le processus pour que les gens puissent comprendre, d'abord, le processus: qui assume quelles responsabilités, et où.
Mais une autre préoccupation est revenue régulièrement sur le tapis. Des questions ont été soulevées au fil du temps sur le rendement du Canada en matière de droits de la personne et sur l'absence ou la quasi-absence — à ce qu'on trouvait — de reddition des comptes aux Canadiens à propos des points pour lesquels nous avons convenu d'agir. C'est devenu un problème par rapport au suivi, dans le sens où ces points n'étaient pas inclus.
Maintenant, bien entendu, c'est un comité attaché à un ministère, qui est composé principalement de bureaucrates. Il ne semble pas avoir reçu le mandat initial de consulter la société civile C'est ce que vous avez évoqué, je crois, dans vos commentaires du début. Je suis heureux de vous entendre dire que vous envisagez un processus, un moyen, pour faire participer la société civile.
Avant aujourd'hui, des groupes de la société civile nous ont dit que les rapports dont ils entendaient parler ne contenaient pas une analyse suffisante leur permettant de mieux les comprendre. Évidemment, en tant que député, je tiens notamment à ce que mes électeurs et moi comprenions ce qu'il faut faire pour s'acquitter de ses obligations en matière de droits de la personne. Est-ce que des changements sont prévus pour corriger ce manque apparent d'analyse dans les rapports?
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Les questions que vous venez de soulever comportent un certain nombre d'aspects.
Si je peux revenir sur le sujet, l'un des aspects, c'est que je crois que peu importe le domaine de la politique publique dans lequel j'ai travaillé, partout, la société civile d'aujourd'hui cherche à jouer un rôle plus actif et intégré. Je crois que nous comprenons et respectons cela.
Je dois souligner que le comité permanent n'est pas simplement un organisme du ministère du Patrimoine canadien. C'est un outil fédéral-provincial-territorial pour lequel les ministres de tous les paliers ont prévu un mandat. C'est pourquoi je veux me montrer très prudent en disant qu'il n'est pas simple — et je n'insinue pas que c'est simple — de modifier des mandats, mais c'est peut-être plus compliqué parce qu'il nous faut trouver quelque chose qui plaira aux 14 gouvernements autour de la table, c'est-à-dire un rôle pour le comité permanent que tous les gouvernements trouveront adéquat.
Peu importe le rôle que nous donnerons au comité permanent, je m'attends à ce que, à certains égards, le travail au niveau fédéral-provincial-territorial soit toujours effectué à huis clos ou de façon confidentielle, tout simplement en raison de la nature de ce travail. La question est de déterminer si l'on peut utiliser ce même outil pour les autres objectifs, et de déterminer quand ce ne sont que les gouvernements, et ensuite, quand la société civile entre dans ce processus. C'est un équilibre délicat à trouver. Je ne dis pas qu'il est impossible de trouver cet équilibre, mais qu'il est délicat, et qu'en quelque sorte, il nous faut faire cela.
En ce qui a trait à la question de savoir s'il y a eu des changements dans la façon de faire rapport, je vais laisser à Liane le soin de répondre.
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Encore une fois, pour revenir à l'examen du Canada, je crois que vous avez fait référence aux 68 commentaires qu'on a fait sur le Canada. Comme je l'ai déjà indiqué à ce comité, bon nombre de ces commentaires ont été faits par des alliés historiques du Canada.
Certaines personnes ont cherché à présenter l'EPU comme quelque chose qui est loin de la réalité — des pays qui, de toute façon, sont prédisposés à ne pas voir le Canada d'un bon oeil — mais lorsque nous nous penchons sur les préoccupations qui ont été soulevées, je dirais que la façon d'évaluer le Canada a été raisonnable. Ce qui est très troublant, à mon avis, pour toutes les personnes dans la salle, c'est que les commentaires portaient sur les collectivités autochtones, comme vous l'avez mentionné dans votre exposé.
Mais, un élément déterminant a mis le comité permanent dans une mauvaise position, pour ainsi dire, en raison de cette distance: on coupe la société civile de ce qui touche sa collectivité. Aussitôt, on ouvre la porte aux soupçons, aux questions et aux problèmes.
Nous devons trouver un moyen d'ouvrir la porte à la société civile et de lui accorder une place dans le processus, pour tenter d'aider le gouvernement au moment où nous traitons de ces préoccupations, en particulier lorsqu'elles sont légitimes, lorsqu'elles ont une certaine légitimité. Je comprends les 14 gouvernements avec qui vous devez traiter, et j'ai entendu certaines des raisons pour lesquelles ils ne veulent pas s'attaquer à certaines choses, mais nous parlons tout de même du processus.
L'une des choses que j'ai proposées auparavant en ce qui a trait au processus, c'était de présenter le rapport au comité, plutôt qu'au Parlement, pour qu'il soit examiné, et ensuite le remettre au Parlement. Qu'en pensez-vous?