:
Merci, monsieur le président.
[Français]
Bonjour, et merci de m'avoir invité de nouveau. Je vais m'en tenir à des commentaires brefs et très précis.
Lors de ma dernière visite, en mars dernier, où il était question de l'accès des entreprises au crédit, vous vous souviendrez peut-être que j'ai déclaré qu'en raison de la crise du crédit, nous avions augmenté nos activités de prêt traditionnel et que nous allions incessamment faire parvenir notre rapport annuel au ministre de l'Industrie, afin qu'il le présente à la Chambre. Bien que je ne puisse pas encore parler en détail des chiffres précis du rapport, celui-ci indiquera que notre portefeuille de prêts s'est accru de plus de 1 milliard de dollars au cours du dernier exercice, ce qui représente une augmentation d'à peu près 11 p. 100 par rapport à l'an dernier.
Vous vous rappellerez peut-être aussi que j'avais fait mention de deux nouvelles initiatives, la première étant le Programme de crédit aux entreprises et la deuxième, la Facilité canadienne de crédit garanti. Ces deux initiatives sont sur pied et à la disposition du marché. Je vais commencer par vous décrire le PCE et ensuite passer à la deuxième initiative.
[Traduction]
Le PCE est un programme dans le cadre duquel la BDC, EDC et des institutions financières du secteur privé collaborent pour faire en sorte qu'au moins 5 milliards de dollars en prêts et en soutien au crédit soient offerts aux entreprises solvables dont l'accès aurait été par ailleurs limité. Il est plus facile de le concevoir comme un programme qui permet d'augmenter dans une large mesure le nombre de référencements entre la BDC, EDC et les banques afin de financer, en collaboration, les clients solvables. Pour nous, le programme permet également d'offrir de nouvelles possibilités de financement aux entreprises canadiennes.
La façon dont nous procédons dépend des besoins de chaque entreprise. Dans le cas des grandes sociétés, nous prenons part à des syndicats financiers pour remplacer les prêteurs qui se retirent. Pour ce qui est des prêts aux moyennes entreprises, les institutions financières prennent part à un nombre croissant de transactions hypothécaires commerciales pari passu, c'est-à-dire avec partage du risque avec la BDC. Lorsqu'il s'agit de petits prêts hypothécaires, dont la gestion des documents administratifs pourrait s'avérer inefficace ou coûteuse, la BDC acquiert une participation de 50 p. 100 dans les portefeuilles hypothécaires. Le prêteur initial maintient et gère la relation avec le client, puis perçoit les paiements, qu'il remet à la BDC. Cette démarche est beaucoup plus simple pour le client: un enregistrement, une convention, un prêt à négocier et un paiement, et elle fournit les fonds indispensables aux projets de développement commercial.
Vous devez également savoir que nous avons terminé les travaux préparatoires afin de lancer une nouvelle garantie de marge de crédit d'exploitation. Elle vise à soutenir les entreprises canadiennes qui sont freinées par un accès réduit au crédit de fonds de roulement, et à partager le risque avec d'autres banques. Conformément aux objectifs du PCE, elle propose un financement additionnel aux entreprises solvables en leur évitant les diminutions de la ligne de crédit d'exploitation ou en permettant aux entreprises à croissance rapide d'avoir accès à une ligne de crédit d'exploitation plus importante.
La nouvelle collaboration établie dans le cadre du PCE donne de bons résultats. Les entrepreneurs ont davantage d'occasions de présenter leurs projets, des transactions éventuelles font l'objet de référencements et les entreprises en profitent. Grâce au PCE, BDC a fourni, depuis février, plus de 600 millions de dollars en nouveau financement aux entreprises canadiennes.
Quant à la Facilité canadienne de crédit garanti, également prévue dans le budget, le gouvernement nous a demandé d'établir et de gérer cette facilité, la FCCG, pour laquelle il nous a alloué jusqu'à concurrence de 12 milliards de dollars. L'objectif principal est de stimuler l'activité économique au Canada en soutenant la vente et la location de véhicules et de matériel grâce à l'achat de titres adossés à des créances mobilières par la BDC. Elle a pour second et très important objectif de donner un regain de confiance aux investisseurs dans le marché des titres adossés à des actifs, de même que dans le financement des véhicules et du matériel de façon plus générale.
La FCCG est maintenant opérationnelle. Nous avons déjà affecté près de 11 milliards de dollars à deux groupes distincts. Le premier est celui de la tranche des titres de grandes entreprises: il a reçu 10 milliards de dollars. Suivant un processus de détermination des prix, nous avons envoyé le 15 mai des lettres d'engagement à 15 émetteurs admissibles qui ont l'expérience de la conversion de prêts cotés AAA en titres négociables, la titrisation. La transaction devait avoir une valeur minimale de 300 millions de dollars.
Le second est celui de la tranche des titres de petites entreprises, représentant 1 milliard de dollars. Nous avons envoyé des lettres d'allocation dernièrement et enverrons les lettres d'engagement officielles aujourd'hui, 11 juin. Dans la seconde tranche, les émetteurs ne sont pas tenus d'avoir l'expérience de la titrisation. La transaction doit avoir une valeur minimale de 100 millions de dollars et une valeur maximale de 300 millions de dollars.
Cette seconde tranche met fin à notre première allocation. Nous nous attendons à une deuxième série en août. Dans le cadre de cette série, nous prévoyons affecter le reste du montant disponible, établi à au moins 1 milliard de dollars. Ces allocations étant bien définies, nous nous attendons à ce que les premiers chèques soient émis dans quelques semaines.
En somme, donc, la BDC élargit réellement l'accès des entreprises au crédit. Nous intensifions nos activités de prêt habituelles et continuons d'investir dans nos entreprises technologiques et nos fonds de capital de risque. Nous faisons également les deux choses que le gouvernement nous a demandé de faire: prendre une part active au PCE, puis établir et gérer la FCCG. Par le truchement du PCE, nous avons fourni aux entreprises canadiennes 600 millions de dollars en nouveau financement en un peu plus de quatre mois. Au moyen de la FCCG, nous affectons 12 milliards de dollars au rétablissement des liquidités et de la confiance dans le marché des titres adossés à des actifs. Nos employés comprennent l'importance de ce qui se produit dans l'économie, et ils se sont montrés à la hauteur.
[Français]
Je vous remercie de votre attention. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.
[Traduction]
Merci d'avoir pris le temps de m'écouter. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.
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Merci, monsieur le président.
...Je suis très heureux d'avoir l'occasion de rendre compte aux membres du comité des progrès réalisés par EDC pour faciliter l'accès au crédit pour les entreprises canadiennes.
Depuis que notre président vous a rencontrés, en mars, notre demande d'assurance-crédit, en particulier, a augmenté à un rythme encore jamais vu à EDC. Ainsi, à la fin d'avril, nous avions déjà émis plus de polices d'assurance-crédit que pendant toute l'année 2008.
[Français]
Comme vous le savez, Exportation et développement Canada soutient les entreprises canadiennes en leur fournissant de l'information spécialisée et des outils financiers qui les aident à se développer à l'étranger et à restreindre les risques de crédit. Vu l'actuelle crise du crédit et la marge de manoeuvre restreinte des institutions financières traditionnelles, nos services sont plus importants que jamais.
[Traduction]
En ce qui concerne le financement, EDC fournit des prêts et des lignes de crédit aux entreprises étrangères qui achètent au Canada; des prêts pour soutenir les projets ou les activités d'entreprises canadiennes à l'étranger; des garanties aux banques, ce qui les incite à prêter plus facilement à des entreprises exportatrices; du financement par actions, soit directement aux entreprises canadiennes, soit par l'intermédiaire de capitaux privés.
Fait important, l'assurance-crédit d'EDC est doublement utile pour les entreprises, car elle les protège contre le risque de non-paiement et leur sert de sûreté auprès des banques, ce qui les aide à accroître leur pouvoir d'emprunt.
Nous offrons tous nos services directement et en partenariat avec les institutions financières du secteur privé. Et nous le faisons selon les modalités commerciales, sans crédits parlementaires annuels.
Grâce aux pratiques financières prudentes appliquées dans une économie plus prospère, EDC a pu assumer un rôle élargi au cours de la seconde moitié de 2008, enregistrant le volume d'activité le plus important de son histoire. L'an dernier, elle a servi plus de 8 300 entreprises, soit 11 p. 100 de plus qu'en 2007, et elle a facilité des exportations et des investissements totalisant 86 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de plus de 23 p. 100 par rapport à 2007.
[Français]
Comme vous le savez, le gouvernement a demandé à EDC de contribuer à combler les lacunes de notre marché du crédit. Il a majoré notre capital-actions et pourra injecter d'autres capitaux, au besoin. Il a en outre élargi notre mandat et notre marge de manoeuvre pour une période de deux ans. De plus, le gouvernement a relevé le plafond du Compte du Canada de 13 milliards de dollars, qui est passé à 20 milliards de dollars. Le Compte du Canada sert à appuyer des transactions réputées servir l'intérêt national. Ces transactions sont facilitées par EDC.
[Traduction]
Par exemple, au 31 mai, les engagements de prêt d'EDC dans le cadre du Compte du Canada s'élevaient à environ 12 milliards de dollars, dont 8 milliards pour le financement de General Motors et de Chrysler, afin de les aider à se restructurer.
Fait important, nos activités sur le marché intérieur sont menées avec la collaboration du secteur financier privé et de la BDC. En avril et en mai derniers, EDC a pris des arrangements avec les principales banques, sociétés de cautionnement et sociétés d'assurance-crédit au Canada afin d'améliorer le secteur canadien du cautionnement et de l'assurance-crédit par des mécanismes de réassurance et de garanties.
Ces arrangements devraient permettre d'accroître la capacité financière du marché intérieur de 3 milliards de dollars pour aider les entreprises canadiennes à traverser la récession.
Voici, en gros, comment ces arrangements fonctionnent. EDC établit un contrat de réassurance ou une garantie pour une partie de la transaction. De ce fait, la banque ou l'assureur n'ont pas à affecter aux réserves une aussi grande proportion de leur capital, et ils peuvent ainsi offrir plus de crédit à leurs clients existants ou nouveaux.
[Français]
De plus, EDC et la BDC travaillent de concert avec les banques canadiennes à accroître la capacité financière du marché grâce au Programme de crédit aux entreprises, le PCE. Ensemble, nous émettons des prêts au taux du marché à des entreprises qui présentent des modèles de gestion viables, mais dont l'accès au financement est restreint.
[Traduction]
Nous rencontrons aussi régulièrement des représentants du ministère des Finances et de la Banque du Canada afin de mettre de l'information en commun et de chercher des moyens de collaborer plus efficacement.
Je voudrais maintenant vous proposer un instantané de l'activité d'EDC au cours des quatre premiers mois de l'année. Les services de financement et d'assurance que nous avons fournis aux entreprises canadiennes se sont chiffrés à 22,5 milliards de dollars, soit un peu plus que pendant la même période l'an dernier. L'assurance-crédit est de loin l'outil le plus important; les activités dans ce domaine ont atteint 16,4 milliards de dollars pendant cette période, soit près de cinq fois notre volume de transactions de financement. Nos activités sur les marchés émergents ont atteint près de 5,6 milliards de dollars. C'est très proche de ce que nous avions à cette même date l'an dernier, même si l'économie actuelle est plutôt chancelante.
Quelques secteurs ont eu de lourds défis à relever. Dans le secteur forestier, EDC a fourni des services à 446 entreprises pour un total de 2 milliards de dollars. Près de la moitié de ces entreprises sont situées au Québec. Dans le secteur de l'automobile, ses activités ont atteint presque 1,4 milliard de dollars, dont près de 1 milliard en assurance des comptes clients.
Au total, nous avons servi jusqu'à la fin d'avril quelque 7 100 clients, soit environ 600 de plus qu'à pareille date l'an dernier. Comme je l'ai déjà dit, nous avons servi 8 300 clients pendant l'ensemble de l'année 2008. Ce chiffre ne tient pas vraiment compte des transactions sur le marché intérieur, que nous ne faisons que commencer à intégrer à nos activités. Compte tenu du fait qu'on prévoit un fléchissement de 22 p. 100 des exportations canadiennes cette année, cette forte demande des services d'EDC est d'autant plus remarquable.
Enfin, je voudrais vous communiquer les derniers faits importants. Le 18 mars dernier, par exemple, EDC s'est engagée à participer, jusqu'à concurrence de 40 millions de dollars américains, au renouvellement d'une syndication de 180 millions de dollars américains pour New Flyer Industries. L'entreprise, située à Winnipeg, fabrique des autobus à faible consommation d'énergie pour le transport en commun. Le syndicat des prêteurs est formé de la Banque Scotia et de la Banque de Montréal.
[Français]
La semaine dernière, nous avons lancé une aide financière de 57 millions de dollars à Clearwater Seafood, fleuron de l'industrie canadienne des produits de la mer qui a fait sa marque partout sur le globe. Ce financement sera fourni de concert avec la BDC, GE Capital Solutions et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.
Ce ne sont là que deux exemples de la manière dont nous mettons à profit la marge de manoeuvre accrue dont nous bénéficions cette année.
[Traduction]
À la fin de mai, nous avions accordé des prêts d'environ 100 millions de dollars en vertu de nos pouvoirs temporaires sur le marché intérieur, et des prêts de plus de 700 millions de dollars sont actuellement à l'étude. Toujours sur le marché intérieur des services de réassurance et de garanties de cautionnement, les banques et les sociétés de cautionnement ont souscrit, au nom de leurs clients, des garanties totalisant près de 19 millions de dollars. Des transactions représentant plus de 900 millions de dollars font actuellement l'objet d'un examen. Pour ce qui est de l'assurance-crédit, nous sommes en voie de conclure diverses ententes de partenariat, mais nous prévoyons une forte participation.
Comme vous pouvez le constater, EDC fait beaucoup pour aider les entreprises canadiennes pendant cette période de ralentissement économique. Je rappelle que nous évoluons dans un cadre commercial au même titre qu'une banque ou qu'une compagnie d'assurance. Nous n'accordons pas de subventions, sous aucune forme et à aucune industrie; nos clients doivent avoir un plan d'affaires viable montrant qu'ils peuvent respecter leurs obligations financières.
Notre plan d'action pour le reste de l'année consiste à continuer d'aider les entreprises à obtenir le financement dont elles ont besoin pour survivre à la récession et demeurer concurrentielles. Comme toujours, nous gardons en tête notre apport à l'économie du Canada. En 2008, par exemple, EDC a contribué au PIB canadien dans une proportion de 4,4 p. 100 et a favorisé le maintien de 572 000 emplois.
Merci. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.
[Français]
Merci de votre attention. Si vous avez des questions, j'y répondrai avec plaisir.
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Certainement. Lorsque, dans le cycle économique, nous en sommes à l'étape où les risques sont plus élevés, comme en ce moment, les entreprises sont beaucoup plus portées à faire appel aux services d'assurance d'EDC. L'exportation semble chose fort simple. Il s'agit de vendre et de recevoir l'argent en contrepartie. En réalité, il y a entre la vente et le paiement un décalage qui peut durer 60, 90 ou 120 jours, par exemple.
Pendant ce décalage, il y a un risque que l'entreprise ne soit pas payée. C'est comme prêter de l'argent à l'acheteur étranger. Dans une conjoncture comme celle-ci, où le monde entier est en récession, le risque que l'acheteur fasse faillite et ne puisse pas payer ou, tout simplement, qu'il ne paie pas, est beaucoup plus élevé que la normale. Dans ces conditions, les sociétés sont beaucoup plus portées à recourir aux services d'EDC pour assurer les comptes clients. C'est ce que nous avons observé dans tous les autres cycles économiques également. On peut donc dire que, pendant les phases comme celle-ci, EDC est davantage présente dans le domaine de l'exportation.
De plus, les sociétés ont maintenant beaucoup d'activités internationales: investir dans des économies étrangères, constituer des chaînes mondiales d'approvisionnement, affirmer leur présence sur des marchés étrangers. Nous parlons à ce sujet de commerce d'intégration, et cet aspect de leur activité, que nous aidons à financer, est distinct, et ne compte pas dans les exportations, bien que, à terme, il favorise les exportations et les importations, le commerce bilatéral.
Par conséquent, le niveau de notre activité générale a augmenté pour plusieurs raisons.
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Merci, monsieur le président
Je tiens à souhaiter la bienvenue à M. Poloz et au président de la BDC, M. Halde. Je vais d'abord m'adresser à lui. J'utiliserai une expression qu'il a employée plus tôt, l'appétit de risque, pour définir la différence entre sa banque et les banques un peu plus classiques que l'on connaît.
J'aurai aussi une deuxième question à lui poser, pendant les sept minutes au cours desquelles j'aurai le plaisir d'échanger avec lui. Je lui demanderais quelles suggestions il a à nous faire. On pose bien des questions et on se fait une idée, mais y a-t-il des choses que les parlementaires pourraient faire éventuellement pour rendre sa vie plus facile et ainsi contribuer davantage à la relance de notre économie?
Un peu plus tôt, il a donné une très bonne explication à M. Wallace. On est prêt à aller jusqu'à la limite, sur le plan du risque. Il se compare notamment aux banques à charte. La BDC a-t-elle réalisé des analyses objectives pour savoir si son appétit de paperasse était plus élevé?
Lors de votre présentation, vous avez dit, relativement aux hypothèques, qu'il ne fallait pas créer à nouveau du papier pour rien. Une des choses que j'entends le plus souvent est que les gens sont très satisfaits quand ils travaillent avec la BDC. D'autre part, ils disent qu'ils aiment le papier. Avez-vous des analyses objectives de la somme de paperasse que l'on doit remplir quand on traite avec la BDC par rapport aux banques à charte? Est-ce tout simplement le reflet du risque accru?
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Monsieur Halde, je voudrais parler de votre rôle ou de votre capacité de prêteur classique, étant donné qu'il y a des plaintes sérieuses selon lesquelles nos cinq grandes banques ne répondent pas à tous les besoins du marché, même si elles ont une certaine capacité.
Je vais prendre un exemple, mais je sais que tous mes collègues ici présents ont beaucoup d'exemples semblables dans leur circonscription. Prenons l'entreprise d'un concessionnaire automobile qui est en affaires depuis plus de 20 ans et est une valeur sûre à tous égards: toujours rentable, jamais un paiement raté, toujours à temps, en excellente situation financière. L'entreprise avait une ligne de crédit de 5 millions de dollars, et voici que la banque lui demande de la réduire à 500 000 $. Combien de véhicules peut-on avoir en stock avec ce montant-là?
Deuxièmement, la banque exigeait toujours un montant additionnel de 100 000 $, mettons, comme dépôt, et voici qu'elle exige maintenant un demi-million de dollars. Drôle de hasard, c'est le même montant que la ligne de crédit offerte. Et bien sûr, au lieu du taux préférentiel plus un ou plus trois quarts auquel l'entreprise a toujours eu droit comme client privilégié, c'est maintenant le taux préférentiel plus cinq. Bien franchement, la banque dit à l'entreprise qu'elle ferait mieux de fermer ses portes.
C'est ce qui se passe dans tout le pays pour ceux qui ne sont pas liés à des sources classiques comme GMAC. Mais ces entreprises ne sont pas acceptées par ces prêteurs parce qu'elles n'étaient pas clientes auparavant. Elles étaient chez une autre société.
Avez-vous un rôle à jouer ou pourriez-vous avoir un rôle, une certaine capacité vous permettant de servir des entreprises comme celle-là, ou nous faut-il attendre jusqu'à un certain point, jusqu'à ce que nous ayons un nouveau moyen d'intervention? Qu'en pensez-vous?