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Bonjour, chers collègues.
Conformément à l'article 81(5) du Règlement, nous examinons le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2014-2015: crédit 1b sous la rubrique Centre de la sécurité des télécommunications, crédit 1b sous la rubrique Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire, crédits 1b et 10b sous la rubrique Défense nationale, renvoyés au comité le mercredi 5 novembre 2014.
Nous accueillons le ministre de la Défense nationale, l'honorable Rob Nicholson, député du Parti conservateur.
Monsieur le ministre, merci beaucoup de vous joindre à nous.
Les témoins du ministère de la Défense nationale sont: Richard Fadden, sous-ministre; le lieutenant-général Guy Thibault, vice-chef d'état-major de la défense; le contre-amiral Patrick Finn, chef d'état-major, Groupe des matériels; Kevin Lindsey, sous-ministre adjoint, dirigeant principal des finances, et Jaime Pitfield, sous-ministre adjoint, Infrastructure et environnement.
Du Centre de la sécurité des télécommunications, nous accueillons John Forster, administrateur général et chef.
Monsieur Nicholson, vous avez la parole pour votre déclaration liminaire.
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Merci, monsieur le président. C'est un honneur pour moi d'être parmi vous aujourd'hui afin de discuter du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'année 2014-2015.
Je suis accompagné aujourd'hui de: Richard Fadden, sous-ministre de la Défense nationale; de John Forster, chef du Centre de la sécurité des télécommunications; du Lieutenant-général Guy Thibault, vice-chef d'état-major de la défense; de Kevin Lindsey, sous-ministre adjoint, Finances et services du ministère; de Jamie Pitfield, sous-ministre adjoint, Infrastructure et environnement; et du Contre-amiral Patrick Finn, chef d'état-major, Groupe des matériels.
Permettez-moi d'abord de dire que je suis toujours très impressionné par le travail quotidien des Forces armées canadiennes et des employés du ministère de la Défense. Toute l'équipe de la Défense abat un travail phénoménal au nom de toute la population canadienne. Les défis uniques d'un ministère d'une telle envergure sont évidents et l'ampleur de nos responsabilités ainsi que les efforts qu'elles nécessitent peuvent s'avérer extrêmement complexes.
Passons maintenant aux points du Budget supplémentaire des dépenses (B) que nous avons devant nous. Je vous assure, monsieur le président, que la Défense nationale continue d'exercer une rigoureuse gestion financière et une administration judicieuse de ses ressources. Ainsi, nous optimisons l'utilisation de chaque dollar et exerçons des efforts concertés pour soutenir l'objectif du gouvernement d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2015.
Dans le Budget supplémentaire de dépenses (B), nous demandons un peu plus de 913 millions de dollars en nouveaux crédits. Au coeur de ce budget se retrouve l'engagement continu du présent gouvernement de veiller à ce que les hommes et les femmes des Forces armées canadiennes puissent compter sur le bon équipement pour effectuer les tâches difficiles qui leur sont assignées. De cette somme, 652 millions de dollars seront versés pour le maintien en puissance et l'état de préparation opérationnelle des Forces armées canadiennes, en appui à la mise en oeuvre continue de notre politique de base, la Stratégie de défense Le Canada d'abord.
Ce montant comprend les éléments suivants: maintenir les exigences opérationnelles de l'hélicoptère CH147 Chinook; moderniser notre flotte de frégates de la classe Halifax et de sous-marins de la classe Victoria; un avion Aurora de patrouille maritime; des véhicules blindés légers, ainsi que l'entretien et les réparations de l'infrastructure; l'instruction et le soutien du personnel.
De plus, la Défense nationale joue son rôle légitime en tant que gardienne de l'environnement. Nous demandons un financement de 55 millions de dollars pour l'évaluation, la gestion et l'assainissement des sites contaminés fédéraux qui seront effectués dans le cadre du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux. Monsieur le président, nous demandons également 15 millions de dollars pour réinvestir les recettes tirées de la vente ou du transfert de biens immobiliers. Il s'agit ici du réinvestissement des recettes découlant de la vente du parc Downsview et des terrains du quartier Stanley Green à Toronto.
Monsieur le président, il existe un autre élément important lié à un nouveau programme, pour lequel nous demandons un financement d'environ 700 000 $. Il s'agit du Programme de dédommagement des employeurs de réservistes au Canada.
[Français]
Les réservistes jouent un rôle important quand vient le temps de répondre aux besoins des Forces armées canadiennes et de relever les défis opérationnels auxquels elles font face.
[Traduction]
Et nous dépendons du soutien des employeurs et du milieu des affaires quand les employés-réservistes sont prêtés pour des affectations militaires. Naturellement, les employeurs souhaitent être en mesure de soutenir leurs employés pendant qu'ils servent le Canada, mais il est devenu clair qu'une certaine forme de dédommagement était nécessaire. Dans le budget de 2012, le gouvernement annonçait qu'il voulait créer un nouveau programme pour aider à diminuer les coûts pour l'employeur, et le Programme de dédommagement des employeurs des réservistes permet de respecter cet engagement.
Monsieur le président, dans le total de la somme demandée, nous incluons 37 millions de dollars en transferts nets venant d'autres ministères. La grande partie, 28,6 millions de dollars, sert à l'évaluation, à la gestion et à l'assainissement des sites contaminés fédéraux. D'autres transferts à la Défense nationale comprennent des fonds réservés pour la recherche, ainsi que le soutien en matière de recherche et de technologie, et des services logistiques. Cela, monsieur le président, vient réduire notre demande globale de nouveau financement à 876 millions de dollars. Si la demande est approuvée, ces fonds augmenteraient les autorités à ce jour du ministère à environ 19,8 milliards de dollars, alors que nous disposions avant d'une somme d'un peu moins de 18,9 milliards de dollars.
Monsieur le président, comme je l'ai décrit, la plus grande partie de ce nouveau financement sera affecté au maintien en puissance et à l'état de préparation opérationnelle des Forces armées canadiennes pour appuyer la mise en oeuvre de la Stratégie de défense Le Canada d'abord, ce qui nous permettrait de soutenir de nouvelles opérations. En fait, l'instabilité politique dont nous sommes témoins en Ukraine et en Irak montre amplement le grand besoin pour les Forces armées canadiennes d'être prêtes à répondre à l'appel et à contribuer à la paix et à la stabilité internationales.
Ces deux conflits internationaux ont nécessité deux opérations majeures des Forces armées canadiennes. L'opération Réassurance appuie les mesures d'apaisement de l'OTAN en Europe par le déploiement de moyens militaires pour l'entraînement, les exercices, les démonstrations et les tâches assignées par l'OTAN en réponse aux actes d'agression militaire perpétrés par le régime Poutine dans la région. Les Forces armées canadiennes contribuent à la planification opérationnelle au grand Quartier général des Puissances alliées en Europe, et nos soldats prennent part régulièrement aux exercices d'instruction de l'OTAN afin de renforcer notre niveau d'interopérabilité avec nos alliés de l'OTAN.
Le NCSM Toronto mène des opérations dans le cadre du Groupe maritime permanent OTAN 2 en Méditerranée et la Force opérationnelle aérienne se déploie en Lituanie, pour aider à protéger l'espace aérien de l'OTAN en Europe, dans le cadre de la mission de police aérienne dans les pays baltes.
Ces activités s'ajoutent à celles visant à apporter une aide financière, humanitaire et militaire non meurtrière. Monsieur le président, cette année, nous avons aussi assisté à l'émergence de l'État islamique de l'Irak et du Levant, ou EIIL, qui constitue clairement une menace à la sécurité locale, régionale et internationale. Ce groupe terroriste constitue une menace directe; il a lancé des appels en vue d'attaques ciblées contre plusieurs pays, dont le Canada.
Il y a plusieurs mois, nous avons pris la décision que nous ne pouvions pas simplement rester spectateurs. Et le gouvernement a annoncé notre participation à l'opération Impact, l'appui des Forces armées canadiennes à la coalition internationale qui prête main-forte aux forces de sécurité en république d'Irak qui luttent contre l'EIIL. Le Canada a contribué six CF-18 Hornet, deux CP-140 Aurora et un avitailleur CC-150T Polaris pour aider aux frappes aériennes visant à détruire l'infrastructure et l'équipement de l'EIIL — privant ainsi les terroristes des moyens militaires voulus pour attaquer les forces de sécurité irakiennes ou les ressources de la coalition.
En outre, près de 600 membres des Forces armées canadiennes ont été déployés dans le cadre de l'opération Impact, contribuant ainsi aux frappes aériennes ainsi que sous la forme d'éléments de soutien comme le commandement et le contrôle, le personnel médical et la logistique. Le Canada a aussi fourni plus de 28 millions de dollars pour répondre aux besoins d'aide humanitaire en Irak. Nous allons continuer de surveiller et d'évaluer la situation, et d'apporter une aide supplémentaire au besoin, en compagnie de nos alliés.
Monsieur le président, cette mission entraînera des coûts marginaux, comme c'est le cas pour n'importe quelle mission. Et nous allons faire rapport des coûts exacts de l'Opération Impact, par le biais des mécanismes parlementaires existants, une fois le tout finalisé. Mais comme l'indiquent les rapports de Human Rights Watch et d'autres sources, ne rien faire entraîne des coûts sur le plan humain. Ce groupe terroriste commet des atrocités de masse, y compris l'enlèvement, la torture et l'asservissement de femmes et d'enfants innocents. Je sais que nos militaires, hommes et femmes, continueront de faire preuve d'excellence opérationnelle, pendant que le Canada se bat avec nos partenaires de la coalition contre la violence de l'EIIL.
Je peux vous assurer que, à mesure que nous avancerons dans la présente année financière, le ministère continuera à contrôler ses besoins financiers, et il continuera à assurer une bonne utilisation de l'argent des contribuables, et continuera à servir la population canadienne selon le standard le plus élevé que possible, tout en assurant la sécurité de notre pays.
[Français]
Je suis certain que les membres du comité auront des questions à poser sur le Budget supplémentaire des dépenses et je serai heureux d'y répondre.
[Traduction]
Je vous remercie.
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Monsieur Chisu, merci d'avoir posé cette question.
Les réservistes ne devraient pas être obligés de choisir entre servir leur pays et conserver un emploi à temps plein. Voilà le principe de base. Comme vous le savez, les réservistes constituent un élément important lorsqu'il s'agit d'appuyer les efforts militaires du Canada et nous savons depuis des dizaines d'années qu'ils constituent une partie essentielle et intégrale du maintien des capacités de nos forces armées. Je soutiens bien sûr nos réserves et je sais que vous les soutenez également.
Nous voulons être en mesure d'aider les entreprises et les institutions où travaillent les réservistes qui sont affectés à des missions opérationnelles à temps plein, que ce soit au Canada ou à l'étranger. Nous voulons être en mesure de les aider. Les mesures que j'ai annoncées vont permettre à ces employeurs de compenser les coûts associés aux réservistes qu'ils emploient. Nous savons en effet que la plupart des employeurs souhaitent soutenir les réservistes qu'ils emploient, tout comme bien sûr, ils soutiennent notre pays, les valeurs qu'il représente et les opérations que nous avons entreprises comme nation. C'est la façon dont le gouvernement souhaite les aider, alléger quelque peu leur fardeau, et cela est bon pour tout le monde.
Je suis convaincu que les réservistes apprécient également cet appui. Les entreprises elles-mêmes l'apprécient et, en fait, tous les Canadiens apprécient la contribution de nos réservistes. Je connais le colonel Opitz et je sais qu'il fait partie d'une unité de réserve dans mon petit coin du pays à moi. C'est lui, je crois, le mieux placé pour vous dire toute l'importance d'avoir des réservistes et d'appuyer leurs activités. Je n'ai pas besoin de vous dire toute l'importance du rôle qu'ils ont joué dans notre mission en Afghanistan. J'ai rencontré de nombreux réservistes qui m'ont dit qu'ils avaient été déployés dans ce pays et qu'ils étaient très fiers d'avoir servi leur pays. Cela fait partie de l'énorme soutien que nous accordons à nos militaires et encore une fois, j'ai été très heureux de pouvoir annoncer ces mesures.
Merci d'être tous là aujourd'hui, et je remercie mon ancien chef, le général Thibault, merci encore, monsieur.
Tout d'abord, pour ce qui est des réservistes, je remercie le ministre d'avoir concrétisé son engagement envers les réservistes avec la mesure qu'il a annoncée aujourd'hui qui permettra d'indemniser des employeurs de façon à aider les réservistes qui sont envoyés en mission. Comme vous le savez, 25 % environ des soldats qui participent à la plupart des missions sont des réservistes, ce qui est très important pour la capacité des Forces armées canadiennes d'effectuer des missions à l'étranger. Les réservistes sont à la hauteur de nos attentes, ils ont la volonté d'apporter leur contribution à ces missions et ils font un excellent travail professionnel. Ce faisant, nous aidons également des organismes très utiles, comme la Canada Company's Captains of Industry, qui est à l'origine d'un bon nombre des initiatives lancées par les intéressés et qui poursuit ses activités ainsi que des groupes qui font un travail extraordinaire comme le Treble Victor Group et la True Patriot Love Foundation, qui viennent de donner, hier encore, 5 millions de dollars pour les soins destinés à nos vétérans.
Je vous remercie, en leur nom, pour tout cela.
Pour un ancien réserviste, comme vous l'avez fait remarquer, il est très satisfaisant de savoir que ce programme existe, parce que, lorsqu'on essaie de... En tant qu'ancien commandant d'une unité, je sais qu'il est parfois très difficile de réunir un contingent en vue d'un déploiement et cela facilitera celui des réservistes, qui pourront faire ce travail et garantir à l'employeur qu'ils vont revenir et obtenir l'assurance qu'ils retrouveront leur employeur.
Pour passer rapidement à l'opération Reassurance, j'ai parlé à certains soldats qui y ont participé. Cette opération nous a apporté des bénéfices intangibles et en plus de l'appui très important que nous avons ainsi donné à nos voisins dans la Baltique, en particulier, à la Pologne, pays où ils sont postés, ce genre de mission va en fin de compte donner une formation vraiment extraordinaire à nos troupes pour ce qui est des contacts avec des collègues, ainsi que de la formation interculturelle qu'ils reçoivent avec la présence de Polonais, de Lithuaniens et d'autres forces armées, tout comme avec celle des Britanniques et des Américains qui sont également postés dans ces pays. C'est là un aspect qui renforce le caractère professionnel de nos troupes à l'étranger. C'est l'impact que nous avons là-bas en ce moment.
J'ai parlé à un général polonais trois étoiles hier soir — qui, je le signale en passant, a appris son anglais ici au Canada — et nous retirons aujourd'hui les bénéfices des relations que nous avons établies avec eux parce que le Canada a aidé de nombreux États baltes grâce au Collège des Forces armées canadiennes, grâce à une formation linguistique et à d'autres types de formation professionnelle, ce qui aide notre armée à interagir et interopérer avec ces États baltes. Je suis donc très heureux que tout cela se fasse, parce que nos troupes vivent une expérience particulièrement enrichissante lorsqu'elles participent à ce genre d'opérations.
Monsieur, nous n'avons pas parlé aujourd'hui des véhicules blindés légers et de la revalorisation des VBL dans le budget. Pourriez-vous nous dire ce que représente pour nos troupes la revalorisation de ces VBL?
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... en tant que colonel du Régiment Lincoln et Welland, ont été très positifs, et nous vous sommes très reconnaissants, non seulement envers vous, mais envers tous ceux qui participent à nos réserves. Je pense que vous l'avez très bien résumé. Ce sont des Canadiens dévoués, très patriotes qui sont prêts à aider leur pays. Ce que nous avons annoncé aujourd'hui et ce que nous avons fait dans le passé sont des activités qui s'intègrent parfaitement, à mon avis, et qui ont pour but de les aider parce que nous leur sommes vraiment reconnaissants pour leur contribution.
Vous avez également fait remarquer que certains éléments du Budget supplémentaire des dépenses (B) permettront de revaloriser les LAV III qui demeureront à la pointe de la technologie. Nous renforçons le blindage. Nous profitons de la technologie existante et de la technologie de pointe pour améliorer la mobilité des véhicules et leur armement. À mon avis et selon celui des Forces armées, cela donnera aux hommes et aux femmes qui portent notre uniforme un véhicule de combat meilleur et plus sûr.
Je pense, au moment où je témoigne devant vous, que ce sont là des investissements utiles, les genres d'investissements que nous devons faire. Nous ne devrions jamais nous retrouver dans la situation qui était la nôtre il y a quelque temps et qui ne nous permettait pas de préserver cette capacité, dans laquelle nous ne consacrions pas de fonds au matériel ni à la technologie de pointe. Nous devons faire davantage que ça pour les hommes et les femmes qui portent l'uniforme et nous devons à notre pays d'être en mesure d'intervenir lorsqu'on nous invite à le faire parce que nous ne savons jamais à quel moment il faudra agir.
Nous avons beaucoup parlé de deux opérations, les opérations Impact et Reassurance, mais le Canada ne reste pas sur la touche. Ce serait conforme ni aux traditions ni aux valeurs canadiennes; c'est pourquoi nous devons continuer à investir dans notre armée.
C'est la raison pour laquelle je suis tellement heureux et fier d'être là, encore une fois, pour vous présenter le budget supplémentaire pour être sûr que nous pourrons préserver la capacité des membres de nos forces armées.
Je vous remercie pour le service que vous avez effectué dans les réserves.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je tiens, par votre entremise monsieur le président, à remercier les témoins d’être venus ici.
Je crois que mes questions s’adressent au général Thibault, mais toute autre personne qui se jugerait plus qualifiée peut répondre.
J’adore les hélicoptères. Je sais que notre expérience en Afghanistan nous a appris que le transport de troupes par hélicoptère évite beaucoup d’accidents comparativement au transport terrestre avec les risques d’EEI, donc j’aimerais parler un instant des hélicoptères.
Premièrement, bien sûr, nous avons acheté quelques EH101. Je crois qu’on en avait commandé une cinquantaine dans les années 1980, puis que nous avions annulé la commande, avec des frais de 500 millions de dollars. Donc, non seulement on n’a pas fait cette dépense, mais le gouvernement libéral de l’époque a dépensé 500 millions pour annuler le contrat, dont nous n’avons rien obtenu. Aujourd’hui, nous les remplaçons. Nous venons d’acheter quelques EH101: je me demandais combien cela a coûté.
Pour en revenir aux Chinooks, j’aimerais savoir où on les a affectés et pourquoi. Je crois que je vous ai donné un indice. Où se trouvent-ils et en quoi les améliorations apportées à l’aéronef faciliteront-elles la réalisation de ce genre de mission?
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Merci de poser cette question, monsieur le président. L’amiral Finn pourrait avoir quelque chose à ajouter ici.
Il est clair que nos hélicoptères, nos moyens en hélicoptères, appuient nos opérations, et pas seulement dans le secteur terrestre, mais aussi, bien sûr, le secteur maritime. En fait, ils sont indispensables aux objectifs opérationnels des Forces canadiennes. Ils offrent des possibilités uniques, ici ou, comme on l’a vu, dans des endroits comme les Philippines par exemple, où toutes sortes d’opérations exigent de la mobilité pour le réapprovisionnement, les secours humanitaires, vraiment, et pour les mesures à prendre en cas de catastrophe. Ici, évidemment, ils sont indispensables comme complément aux opérations de recherche et sauvetage, sur terre et en mer.
Les Chinooks, bien sûr, sont surtout des aéronefs de transport lourd. Non seulement ils transportent du matériel militaire lourd, mais on pourrait les employer dans le Grand Nord. Ils pourraient servir à toutes nos opérations internes. Mais ils pourraient également servir à des opérations internationales.
Ils sont tous regroupés dans une garnison, à Petawawa, un peu au nord d’ici. La raison en est économique. Lorsque nous avons envisagé de les acheter, nous pensions les installer dans deux bases principales, mais nous avons décidé de les grouper pour mieux entretenir la flotte et répondre à tous les besoins opérationnels des Forces canadiennes.
J’aimerais passer la parole à mon collègue, qui pourra vous parler un peu plus de la patrouille maritime et de ce que nous avons fait avec les EH101, pour vous donner une meilleure idée de l’usage de ce matériel et de la façon dont nous mettons la patrouille maritime d’hélicoptères à contribution.
C’est tout pour aujourd’hui, monsieur Norlock.
Je remercie tous les témoins présents.
Maintenant, chers collègues, nous avons entendu le et nous avons entendu les fonctionnaires. Il est temps de nous faire une opinion à transmettre à la Chambre.
CENTRE DE LA SÉCURITÉ DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
Crédit 1b—Dépenses du programme..........9 856 175 $
(Le crédit 1b est adopté avec dissidence.)
COMMISSION D’EXAMEN DES PLAINTES CONCERNANT LA POLICE MILITAIRE
Crédit 1b—Dépenses du programme..........2 381 486 $
(Le crédit 1b est adopté avec dissidence.)
Crédit 1b—Dépenses de fonctionnement et total des engagements..........912 672 021 $
Crédit 10b—Subventions énumérées dans le budget et contributions..........581 066 $
(Les crédits 1b et 10b sont adoptés avec dissidence.)
Le président: Le comité ordonne-t-il au président de faire rapport à la Chambre du crédit 1b sous la rubrique du Centre de la sécurité des télécommunications, du crédit 1b sous la rubrique de la Commission des plaintes concernant la police militaire, et des crédits 1b et 10b sous la rubrique de la Défense nationale?
Des voix: D’accord.
Une voix: Avec dissidence.
Le président: Merci, chers collègues. La séance est levée. Quittons la salle avant de nous occuper des affaires du comité.
[La séance se poursuit à huis clos.]