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Merci, madame la présidente.
Bonjour, monsieur. Bonjour, madame.
Je ne suis pas membre de ce comité. Je suis membre du Sous-comité des droits internationaux de la personne, et nous avons entrepris une étude portant sur la violence sexuelle faite à l'égard des enfants et des femmes dans les pays en conflit.
La semaine dernière, nous avons reçu à ce comité deux experts, soit Mme Joanne Lebert, du Centre de recherche et d'enseignement sur les droits de la personne de l'Université d'Ottawa, et une dame chercheure et analyste du Centre Pearson pour le maintien de la paix. Ces deux personnes nous ont mentionné, entre autres, qu'on avait évacué la notion de sexospécificité, et qu'on ne parlait plus de l'égalité des genres, mais plutôt de l'égalité entre hommes et femmes.
Ça a vraiment un impact. La notion de sexospécificité ne peut plus servir pour mesure et indicateur pour évaluer les programmes selon qu'ils atteignent ou non les cibles ou les objectifs que s'est donnés le gouvernement.
Je vais seulement rapporter les propos de Mme Lebert à ce sujet. Elle disait que ça l'inquiétait beaucoup, car il ne s'agit pas seulement de la question d'égalité. L'égalité, c'est important. Toutefois, la question du genre est aussi vraiment importante, puisque c'est une question d'identité. Si on ne considère pas la notion d'identité dans les analyses, on ne peut pas comprendre les rapports de pouvoir qui existent entre les membres d'une communauté. Sans ce genre d'analyse plus approfondie, c'est très difficile. On a besoin de bons outils analytiques, pour ainsi obtenir des informations et mieux comprendre les situations.
Dans le même ordre d'idées, dans le plan d'action que le gouvernement a proposé pour faire suite à la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU sur la violence sexuelle, encore une fois, le même phénomène se produit. À aucun endroit dans le plan d'action on ne fait référence à la sexospécificité. C'est un peu inquiétant.
Comme je l'ai dit précédemment, c'est un outil essentiel pour mesurer. Le fait de faire disparaître ou d'évacuer cette notion, au ministère des Affaires étrangères, pose problème.
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Merci, madame la présidente.
Je connais fort bien Alex Neve. J'ai travaillé en très étroite collaboration avec Amnistie. J'ai défendu aussi le gouvernement du Canada lorsqu'Amnistie Internationale a porté plainte contre lui. Je suis parfaitement au courant des préoccupations exprimées, mais je demanderais à Alex Neve de bien préciser quelle terminologie a changé. Je pourrais moi aussi exprimer toutes sortes de préoccupations; je pourrais le faire tous les jours en me levant. Mais j'aimerais qu'Alex Neve explique de quoi il parle exactement.
Je viens de vous lire la terminologie qu'emploie un ministre, laquelle est utilisée par ce gouvernement. Alex Neve sait très bien ce que signifie « droit humanitaire international ». Cela touche le droit de la guerre; c'est le cadre juridique que nous utilisons, la structure de gouvernance que nous employons en Afghanistan et ailleurs. L'expression « droit international » a une portée beaucoup plus générale.
Je sais très bien tout cela. C'est la raison pour laquelle je vous demanderais de me fournir des exemples précis, car je ne peux travailler à partir de quelque chose qui n'est que pure conjecture ou d'exagérations...
Pour ce qui est de l'expression « enfants soldats » par rapport à « enfants dans les conflits armés », je viens de dire clairement qu'« enfants soldats » est une expression familière. Le terme correct que nous utilisons, qui est d'ailleurs dans l'instrument international, est « enfants dans les conflits armés ». Peut-être que c'est simplement l'avocat en moi qui aime utiliser la terminologie exacte qui a été négociée, parce que tout le monde s'est entendu là-dessus, les 180 représentants ont convergé dans la même direction. Lorsqu'on commence à utiliser d'autres termes, l'avocat en moi s'affole un petit peu. Vous êtes libres d'utiliser d'autres termes, mais le gouvernement du Canada emploiera la terminologie qui a été négociée, que l'on entend dans toutes les discussions et que l'on retrouve dans les instruments internationaux.
Je ne sais pas quoi ajouter d'autre.
Pour ce qui est de l'impunité, une fois de plus, je ne comprends pas très bien en quoi il y a une différence entre les mots et les actions. Je crois vous avoir également lu certains communiqués de presse ainsi que les propos des ministres lorsqu'ils parlaient de traduire les criminels en justice. Combattre l'impunité et traduire les criminels devant la justice signifient essentiellement la même chose. Par conséquent, je ne vois pas très bien où est la différence.
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Merci beaucoup, madame la présidente.
Monsieur Kessel, madame Bejzyk, merci d'être ici.
Je ne ferai pas référence à plusieurs articles d'Embassy écrits en 2009. Je ferai plutôt référence à un rapport de 2010 de l'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale et au Congrès du travail du Canada, qui représentent quand même quelques millions de personnes. Alors, je crois qu'ils ont quand même une certaine crédibilité, vous l'admettrez.
Ces deux organismes ont affirmé que les changements qui s'opèrent dans la terminologie de la politique étrangère pourrait indiquer « un désengagement délibéré à mettre en oeuvre les normes internationales, y compris le droit international humanitaire et les normes relatives aux droits humains des femmes ».
Même M. Stephen Brown, qui est professeur à l'Université d'Ottawa, estime que les changements terminologiques sont révélateurs de l'évolution de la politique du gouvernement, car ils s'appliquent à un ministère, le MAECI, et à un organisme gouvernemental, l'ACDI.
D'ailleurs, je ne tire pas ça d'Embassy , mais d'un rapport qui a été écrit en 2010, et non en 2009, qui a suivi l'évolution des choses au ministère des Affaires étrangères. Ce n'est donc pas seulement à partir d'un article qui a été écrit dans un magazine que vous voulez obscur, et d'un article que vous voudriez obscur également, mais plutôt à partir d'organismes qui ont suivi l'évolution de la terminologie au cours des quatre dernières années. Ils établissent véritablement comment la politique s'est déterminée au cours de ces années et comment les mots on disparu, les mots ont changé, la terminologie a changé, et comment ça s'est exprimé et a pris forme sur le terrain.
Comme ma collègue le disait plus tôt, en changeant les mots, on change la façon dont la politique se pratique sur le terrain et la façon dont les femmes sont défendues, dont les enfants sont défendus sur le terrain. En enlevant le mot « impunité », en République du Congo, on enlève en même temps à ces femmes qui sont violées tous les jours une façon de plus de se défendre. On enlève à ces femmes une façon de plus de pouvoir demander qu'on les entende et qu'on les défende.
Alors, quand vous dites qu'il ne faut pas prendre ça au sérieux parce que ça provient seulement d'Embassy , je lis le rapport de l'Alliance canadienne féministe et je me dis qu'il faut écouter et prendre ça au sérieux avant que ça ne soit rapporté par WikiLeaks.
La majeure partie des 10 minutes qui me sont allouées sera consacrée à ma déclaration préliminaire, mais si les membres du comité me le permettent, j’aimerais présenter les gens qui m’accompagnent aujourd’hui.
Je suis accompagnée de Linda Savoie, directrice générale du Programme de promotion de la femme, de Sébastien Goupil, que quelques-uns d’entre vous ont rencontré lors d’une comparution précédente sur le recensement je crois, et de Johanne Tremblay, qui est DPF pour l’organisme.
[Français]
Merci, madame la présidente. C'est avec plaisir que je viens vous parler du Budget supplémentaire des dépenses de Condition féminine Canada. À l'approche du premier anniversaire de ma nomination à titre de coordonnatrice, je suis étonnée de constater la vitesse avec laquelle l'année a filé et tout ce que nous avons pu accomplir.
Je veux tout d'abord vous signaler que nous célébrons actuellement les 16 jours d'activisme contre la violence faite aux femmes, qui ont débuté le 25 novembre dernier par la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Cette période est une occasion d'accroître la sensibilisation au problème persistant de la violence faite aux femmes et d'encourager la population canadienne à prendre des mesures concrètes pour en éliminer toutes les formes.
[Traduction]
Condition féminine Canada s'emploie à promouvoir l'égalité des sexes au Canada. La recherche de résultats concrets et tangibles à cet égard est une responsabilité partagée. Il nous faut opérer des interventions stratégiques, de concert avec d'autres organismes fédéraux, comme le MAECI, qui a comparu devant vous aujourd'hui, ainsi que des intervenantes et intervenants de tout ordre, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du gouvernement.
Une organisation ne saurait prétendre à elle seule régler tous les problèmes qui touchent les femmes. Au cours de l'année écoulée, nous avons déployé beaucoup d'efforts pour forger des partenariats. Condition féminine Canada agit à titre de catalyseur, de facilitateur et de courtier du savoir, tout d'abord au sein de la famille fédérale et d'organismes fédéraux, mais aussi bien au-delà, auprès de gouvernements provinciaux et territoriaux, d'ONG, d'universitaires et d'autres parties intéressées.
Condition féminine Canada, particulièrement le Programme de promotion de la femme, intervient dans trois grands domaines pour faire progresser l'égalité des sexes et éliminer les obstacles à la participation des femmes à la société. Ces domaines sont l'accès aux postes de responsabilité et de décision, la sécurité et la prospérité économiques et, ce qui est très important, la fin de la violence contre les femmes, particulièrement dans les régions éloignées, dans les collectivités autochtones et immigrantes.
Par l'entremise de son travail d'orientation des politiques, Condition féminine Canada cherche à influencer et à appuyer le travail de ses partenaires. Nous nous efforçons d'aider d'autres intervenants à comprendre leur rôle dans l'avancement des femmes et à tirer parti des possibilités ouvertes par la poursuite de l'égalité, que leur mandat porte sur le développement économique, l'application de la loi, le logement social ou la prévention de la violence.
La dernière fois que j'ai comparu devant ce comité, j'ai indiqué que j'avais amorcé des discussions avec Statistique Canada en vue de la publication de la sixième édition de Femmes au Canada. En fait, le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2010-2011 inclura à cette fin un transfert de 129 000 $ au budget de fonctionnement de Condition féminine Canada.
Je suis fière de vous annoncer aujourd'hui que le premier chapitre, portant sur le travail rémunéré, sera publié en décembre; les autres seront publiés au cours de la prochaine année. Il s'agit là d'un bel exemple du rôle essentiel que joue Condition féminine Canada afin d'assurer qu'on dispose de données ventilées selon le sexe pour éclairer l'élaboration des politiques et des programmes.
Plus d'une douzaine d'organismes fédéraux ont participé à cette initiative, tant sur l'aspect financier que sur le plan des conseils et de consultations. Je profite de l'occasion pour les remercier.
[Français]
L'analyse comparative entre les sexes qui, comme vous le savez, a fait l'objet d'une attention bien méritée au cours de l'année écoulée, est un autre outil essentiel au progrès de l'égalité entre les sexes. La mise en oeuvre du plan d'action ministériel pour l'analyse comparative entre les sexes représente, pour les organismes fédéraux, une occasion de réfléchir aux moyens à prendre pour généraliser les pratiques durables qui sont nécessaires à la prise de décisions éclairées.
Condition féminine Canada s'emploiera sans relâche à assurer la pertinence du cadre et des outils, particulièrement dans les domaines où l'on tient trop souvent pour acquis que les lois, les politiques et les programmes sont non discriminatoires. Il m'apparaît en outre important de relever l'intérêt de plus en plus marqué que les autres comités de la Chambre portent à l'analyse comparative entre les sexes et aux questions connexes.
Nous avons apporté, cette année, des changements aux Fonds communautaires pour les femmes. Ces changements permettront aux organismes de collaborer plus étroitement avec Condition féminine Canada pour créer un milieu propice à la promotion de l'égalité des sexes dans notre pays.
De plus, d'autres ministères fédéraux interviennent à présent dans l'examen des demandes, ce qui permet de profiter d'un plus vaste éventail de savoir-faire et de trouver d'éventuels partenaires financiers. Comme je l'ai mentionné, Condition féminine Canada a concentré une bonne partie de ses énergies et de ses ressources au problème de la violence faite aux femmes. Pourquoi? Parce qu'aujourd'hui, une femme sur deux sera victime de violence au cours de sa vie et parce qu'en 2008, 146 femmes ont été assassinées au Canada, dont 45 ont été victimes d'homicide conjugal.
Les jeunes femmes connaissent les taux de violence les plus élevés. Les filles de moins de 18 ans sont agressées sexuellement par des membres de leur famille à un taux quatre fois supérieur à celui des garçons. Comme on le sait, les femmes autochtones connaissent encore des taux élevés de violence et d'homicide. Une telle situation demeure inacceptable.
Cette violence a de multiples répercussions. Elle est dévastatrice pour la victime, mais aussi pour sa famille, pour notre société, pour notre économie et pour notre système de soins de santé. Condition féminine Canada collabore avec des organismes de toute l'administration fédérale. Par exemple, nous nous sommes associés à la Gendarmerie royale du Canada pour former du personnel apte à mieux repérer et aider les victimes de la traite des personnes.
Nous sommes l'un des partenaires de l'Initiative de lutte contre la violence familiale, une initiative pangouvernementale présidée par l'Agence de la santé publique du Canada, dans le cadre de laquelle nous venons de commencer à dresser l'inventaire des interventions du gouvernement dans ce domaine.
Nous reconnaissons aussi le caractère essentiel de notre collaboration avec nos partenaires provinciaux, territoriaux et communautaires pour assurer le succès de la lutte contre la violence à tous les niveaux.
[Traduction]
Parmi les travaux de collaboration en cours, mentionnons l'octroi de financement par Condition féminine Canada au Newfoundland Aboriginal Women's Network pour mettre en oeuvre une initiative communautaire de prévention et de sensibilisation en matière de criminalité qui cible la violence envers les femmes. Ce projet se démarque en ce qu'il reconnaît qu'un changement durable exige la participation d'un éventail complet des intervenantes et intervenants de la collectivité.
La sécurité et la prospérité économiques sont un autre domaine prioritaire. À vrai dire, la principale priorité du gouvernement est une saine économie pour toute la population canadienne. Les femmes jouent un rôle décisif dans la prospérité économique du Canada.
Et malgré de nombreux progrès en ce qui a trait à la participation des femmes à la population active, le travail n'est pas terminé. Par exemple, de plus en plus de femmes s'orientent vers des domaines tels que les ressources humaines et le commerce, mais elles demeurent sous-représentées en sciences, en génie et dans les métiers.
Les emplois traditionnellement masculins offrent de formidables possibilités aux femmes. Le comité a réalisé des travaux importants sur cette question, et sur la façon d'encourager les femmes à faire carrière dans des domaines où l'on prévoit des pénuries de main-d'oeuvre et où la rémunération est intéressante.
Au cours des dernières semaines, la ministre Ambrose a annoncé l'octroi de financement à certains projets prometteurs et innovateurs tels que Women in SETT Leadership — les femmes comme chefs de file en sciences, en génie, dans les métiers et en technologies —, du Women in Science, Engineering, Trades and Technology Centre, qui favorisera la participation active des femmes, surtout les Autochtones et les immigrantes, aux métiers et professions traditionnellement dominés par les hommes ainsi que leur accès aux postes de responsabilité.
Nous avons fait de grands pas en matière de participation des femmes au pouvoir. Cette année, le Global Gender Gap Report du Forum économique mondial place le Canada au 20e rang sur 134 pays; comparativement, nous occupions le 25e rang en 2009. En 2010, les femmes occupaient 22 p. 100 des sièges à la Chambre des communes, 34 p. 100 des sièges au Sénat et 27 p. 100 des postes de ministre au sein du cabinet fédéral.
Toutefois, il reste encore du chemin à faire, particulièrement dans certains domaines — par exemple, bien que les femmes composent maintenant 47 p. 100 de la population active, elles sont complètement absentes du conseil d'administration de plus de 40 p. 100 des sociétés privées. À ce sujet, Condition féminine Canada a récemment accordé une subvention au Jeffrey Group pour un projet intitulé The Bottom Line: Gender Diversity at the Board Level — Le résultat net: la mixité des conseils d'administration. Cette initiative prometteuse vise à accroître le nombre de femmes siégeant au conseil d'administration des grandes entreprises figurant au palmarès des 500 conseils d'administration du Financial Post.
[Français]
En terminant, je veux souligner les excellentes relations de travail qu'entretient Condition féminine Canada avec les autres ministères et organismes fédéraux, les autres paliers de gouvernement et la société civile. Notre travail fait nécessairement appel à la collaboration, et nous ne saurions l'accomplir sans l'inestimable appui de nos partenaires et, je dois le dire, de ce comité.
Je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de vous présenter cet exposé. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.
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J'aimerais bien m'attribuer le mérite, mais je ne peux pas.
L'évaluation du Gender Gap Report se base sur quatre facteurs clés. Il y a la participation économique et les possibilités pour les femmes, le niveau d'études, l'émancipation politique, et la santé et la survie. Les domaines dans lesquels le Canada a fait des progrès sont certainement la participation économique et les possibilités, ainsi que l'émancipation politique. Ainsi, les progrès qu'a faits le Canada dans ces deux domaines lui ont permis d'améliorer son rang.
Je crois qu'il nous faut considérer cela comme une grande réalisation, mais en même temps, nous devons nous montrer prudents sur l'importance que nous y accordons. Si les choses changent d'un pays à l'autre, d'une année à l'autre, l'an prochain, nous pourrions nous retrouver au 22e rang. Je suppose que le point à retenir, c'est qu'il nous faut examiner tous les sous-facteurs et tous les sous-indicateurs de ces évaluations pour nous assurer que nous axons toujours nos efforts sur chacun d'eux, car les réussites ne se répéteront pas nécessairement dans les années à venir. Il nous faut donc examiner tous les domaines même si nous réussissons bien.
Pour en revenir à votre premier point sur les femmes et les emplois traditionnellement masculins, je dirais que c'est certainement un enjeu pour le gouvernement et pour Condition féminine Canada. Beaucoup de travail qui est effectué prépare le terrain, si vous voulez, pour des améliorations qui seront apportées dans les prochains mois également. Nous collaborons avec des organismes qui peuvent avoir du poids à long terme, comme les conseils sectoriels à RHDCC, qui travaillent directement avec les employeurs. À notre avis, l'un des problèmes clés concernant les femmes et les emplois traditionnellement masculins, n'est pas nécessairement lié à la capacité des femmes de faire ce travail, mais à la capacité d'assurer le maintien en poste des femmes qui ont la formation et les diplômes requis. Mais, une fois que des femmes sont embauchées, le milieu dans lequel elles travaillent n'est pas nécessairement le plus attrayant, ni le mieux adapté pour elles.
Nous voulons concentrer nos efforts pour faire comprendre aux employeurs comment ils peuvent assurer le maintien en poste des femmes au sein de leur effectif. Par exemple, nous collaborons avec Joanne Stanley, de CATA WIT à cet égard, ainsi qu'avec Mme Orser de l'École de gestion Telfer, pour tenter de trouver des domaines que nous pouvons explorer en tant qu'organisme gouvernemental.