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Bonjour mesdames et messieurs les membres du comité.
J'aimerais simplement vous présenter un petit graphique très bien conçu, d'après la motion de monsieur Perron, qui m'a permis de mieux comprendre son propos. C'est beaucoup plus facile à l'aide de ce petit graphique qu'avec mon stylo, comme j'ai essayé de le faire la dernière fois, pointant celui-ci comme un cadran solaire vers les différentes personnes qui ont pris la parole. Bref, ce sont souvent des petites choses toute simple qui nous permettent de faire un pas de plus dans la bonne direction.
Conformément à l'article 108(2) du Règlement, nous avons une étude sur la Déclaration des droits des anciens combattants. Nous avons nos témoins du ministère qui sont venus nous rencontrer et qui nous honorent de leur présence. Voici Verna Bruce, sous-ministre associée, à qui je vais céder la parole, car je crois qu'elle veut nous présenter son collègue.
La parole est donc à vous, madame.
La parole est donc à vous, madame.
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Merci beaucoup, monsieur le Président.
J'aimerais seulement vous dire que c'est un réel plaisir que de nous retrouver parmi vous cet après-midi. Bien sûr, notre objectif est de servir les anciens combattants canadiens et nous sommes très honorés d'accomplir ce travail. J'ajouterai que nous sommes également très fiers de faire partie du ministère des Anciens Combattants.
Nous voulons consacrer du temps cet après-midi aux travaux que nous avons amorcé sur une Déclaration des droits et un ombudsman des anciens combattants. Nous préparons le terrain, nous venons tout juste de commencer. Alors nous en sommes à essayer de comprendre les différentes options qui s'offrent à nous et ce qu'il nous faudra faire pour atteindre nos objectifs.
Nous avons demandé à Keith Hillier, notre sous-ministre adjoint des services ministériels, notre grand argentier, de se charger de ce dossier. Ce dossier nous tient à coeur et nous voulions qu'il soit géré par un sous-ministre adjoint qui n'ait aucun service direct à assurer auprès des citoyens, si bien qu'il ne pourra se retrouver pas dans une situation de conflit d'intérêt en élaborant une déclaration des droits pour des services qu'il a lui-même eu à offrir.
Donc, sans plus attendre, je cède la parole à Keith. Nous avons un mémoire et, monsieur le Président, nous aimerions vous poser des questions.
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Merci, monsieur le Président.
Je suis heureux de prendre la parole aujourd'hui devant le comité et je vous remercie de me donner l'occasion de vous présenter deux importantes initiatives qui sont mises en oeuvre par Anciens Combattants Canada.
Je commencerai par vous expliquer la raison d'être d'une Déclaration des droits des anciens combattants et d'un bureau d'ombudsman des anciens combattants, et je serai ensuite heureux de répondre à vos questions.
La création d'une Déclaration des droits des anciens combattants et d'un bureau d'ombudsman des anciens combattants revêt une importance particulière pour le gouvernement du Canada. Ce dernier a confié au Ministère le mandat de mettre en oeuvre ces deux initiatives peu de temps après son entrée en fonction, et depuis, le personnel d'Anciens Combattants Canada s'emploie à faire progresser ces deux dossiers. La déclaration des droits et le bureau d'ombudsman des anciens combattants permettront au gouvernement de mettre en valeur le rôle des anciens combattants.
Plusieurs textes législatifs, politiques et normes de service ont trait aux droits des anciens combattants. La déclaration des droits des anciens combattants ne les modifiera aucunement. Il s'agit plutôt d'un document qui énoncera de façon claire, simple et sans équivoque ce à quoi les anciens combattants et les autres clients du Ministère peuvent s'attendre, lorsqu'ils traitent avec Anciens Combattants Canada.
Le bureau de l'ombudsman des anciens vétérans se concentrera sur les questions ayant trait aux services qui ne peuvent être réglées à la satisfaction du client dans le cadre actuel des mécanismes de recours. Le Ministère disposera ainsi d'un niveau de responsabilité supplémentaire pour assurer l'application de la Déclaration des droits des anciens combattants.
Nous examinons présentement divers modèles d'ombudsman en vigueur dans des institutions canadiennes et d'autres compétences dans le monde. Il s'agit d'un volet important de notre recherche visant à mettre au point un modèle qui saura le mieux répondre aux besoins des anciens combattants.
Anciens Combattants Canada est très fier des relations qu'il entretient avec ses partenaires et reconnaît l'importance de leur contribution et de leur soutien. Il est essentiel de maintenir un processus significatif de consultations continues avec les principales organisations d'anciens combattants pour obtenir leur appui et s'assurer que la Déclaration des droits des anciens combattants et le bureau d'ombudsman des anciens combattants contribuent vraiment à l'amélioration des services du gouvernement fédéral aux anciens combattants.
Le processus de consultation concernant la Déclaration des droits des anciens combattants est bien amorcé. Jusqu'ici, nous avons tenu des discussions avec les importantes organisations d'anciens combattants et la réponse a été très positive. Les commentaires et les informations reçus jusqu'à présent témoignent d'un fort appui à l'égard du concept d'une Déclaration des droits des anciens combattants. Pour les organisations d'anciens combattants, la question de l'ombudsman et celle de la Déclaration des droits des anciens combattants sont intimement liées et vont de pair.
Nous examinons encore les diverses options quant à l'objectif et au fonctionnement d'un bureau d'ombudsman. Comme il n'existe aucun modèle clair sur lequel nous pouvons nous fonder, jusqu'ici nos discussions avec les divers intervenants on servi à recueillir les points de vue de chacun au sujet de la création d'un poste d'ombudsman. Il serait prématuré de parler d'un quelconque consensus pour le moment.
Je manquerais sérieusement à mon devoir si je ne mentionnais pas l'importance de l'appui d'un deuxième groupe d'intervenants. La participation et le soutien du personnel d'Anciens Combattants Canada sont intimement liés au succès de ces initiatives. Il est important de reconnaître que ce sont les employés du Ministère qui assurent la prestation quotidienne des programmes et des services à nos anciens combattants, à leurs familles et aux dispensateurs de soins.
Anciens Combattants Canada est fier de figurer en tête de liste de tous les ministères du gouvernement du Canada en ce qui a trait à la satisfaction des clients. Cela témoigne clairement du dévouement et de l'engagement de notre personnel. La Déclaration des droits des anciens combattants servira à rappeler cet engagement constant qui est de servir les anciens combattants.
Nous sommes confiants que ces initiatives auront pour effet d'améliorer la capacité du Ministère de répondre rapidement et adéquatement aux préoccupations des anciens combattants, de donner suite rapidement et de juste façon aux doléances des anciens combattants.
Je sais que le ministre Thompson doit comparaître devant le comité la semaine prochaine et je suis persuadé qu'il abordera la question de la Déclaration des droits des anciens combattants et celle du bureau d'ombudsman.
Je vous remercie encore de m'avoir donné l'occasion de vous présenter cet exposé. Je serai heureux d'entendre vos commentaires et de répondre à vos questions.
Merci monsieur Rota, merci monsieur le Président.
J'aimerais vous dire à tous, et à nos nouveaux députés plus particulièrement, que les trois personnes ici présentes, de même que Louise à l'arrière, sont parmi les meilleurs employés du gouvernement du Canada. J'ai travaillé avec eux à de nombreux dossiers au fil des ans, sur les anciens combattants, notamment, sur des mesures législatives, et ils retournent invariablement tous les appels qu'ils reçoivent, assurent d'emblée que le travail peut se faire ou qu'il ne peut se faire ou ils proposent telle ou telle approche, et je les en félicite. La nouvelle charte des anciens combattants n'aurait pas été possible sans leur indéfectible soutien.
Toutefois, ma question concerne le poste d'ombudsman. En examinant les fonctions de l'ombudsman militaire, je constate que dans biens des cas on ne sait pas vraiment à qui s'adresser. Dans le cas de l'Agent Orange, par exemple, on nous dit que cette question relève de la Défense, mais nous traitons avec des anciens combattants qui sont aux prises avec ce problème en tant que personnes.
Ne serait-il pas possible d'élargir le rôle de l'ombudsman militaire pour y inclure les questions qui touchent les anciens combattants et lui fournir les ressources humaines et financières nécessaires pour assumer ces deux rôles, plutôt que de créer un bureau distinct. Avez-vous à tout le moins envisagé cette possibilité?
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Très bien. Merci, monsieur le Président.
Nous devons examiner les divers postes d'ombudsman qui existent dans le monde. Les postes d'ombudsman au Royaume-Uni, et en Australie plus particulièrement, sont les plus souvent cités en exemple. En Australie, il n'existe pas d'ombudsman exclusivement rattaché aux militaires ou aux anciens combattants. Ses fonctions couvrent à peu près tous les domaines. Je dois dire en toute justice à l'égard de M. Stoffer que la question que j'avais à l'esprit était très similaire à la sienne, à savoir, à quel moment un gouvernement doit-il mettre un terme à la création de nouveaux ministères ou de nouveaux ombudsmans?
J'aimerais que vous m'expliquiez, car après avoir examiné le fonctionnement du Tribunal des anciens combattants (révision et appel), je constate qu'il joue en quelque sorte le rôle d'un ombudsman. Si un citoyen est insatisfait, il va au Tribunal des anciens combattants (TACRA) pour obtenir un règlement quelconque.
Pourriez-vous m'expliquer la différence entre le poste d'ombudsman et le TACRA et où tout cela nous mènera? Je crois comprendre que nous n'en sommes qu'aux discussions préliminaires et, avec ce que j'en sais, il m'est difficile de formuler ma question, mais peut-être pourriez-vous simplement comparer les deux fonctions. Nous pourrions opter pour un ombdusman général qui toucherait à tout, comme en Australie, ou encore pour un nouvel ombudsman dont le rôle s'apparenterait à celui du TACRA.
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Certainement. Je vais d'abord aborder votre deuxième question et je demanderai à Keith de répondre à la première.
Pour ce qui est du Tribunal des anciens combattants (révision et appel) vous avez tout à fait raison. Nous avons un tribunal indépendant. Nous avons une équipe d'avocats qui représentent leurs clients devant le tribunal. Nous sommes le seul ministère des Anciens Combattants dans le monde à offrir ce service, mais il a pour unique vocation de gérer un régime de prestations d'invalidité.
Les anciens vétérans reçoivent également toute une gamme de services de soins de santé du Ministère, allant du Programme pour l'autonomie des anciens combattants à des services de placements dans les établissement pour soins de longue durée. Présentement, les mécanismes mis en place pour les causes qui n'ont pas été réglées à la satisfactions des clients sont tous internes. Un ombudsman pourrait peut-être intervenir à ce niveau.
D'autres questions d'ordre plus général pourraient être soumises à un ombudsman, notamment sur la manière dont les gens sont traités par le personnel du ministère ou sur des questions plus larges qui ne relèvent pas du Tribunal des anciens combattants.
J'ai répondu à votre seconde question. Je laisse maintenant à Keith le soin de répondre à votre question au sujet du modèle australien.
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Vous avez tout à fait raison au sujet de certains modèles que nous avons vus, et ce, sans faire le tour du monde! Mais nous avons discuté avec des collègues et nous avons fait des recherches sur Internet et qu'est-ce que vous... C'est une question intéressante et elle doit s'inscrire au nombre des options que nous soumettrons en bout le ligne au Cabinet. Nous avons des ombudsmans qui travaillent actuellement pour le compte du gouvernement canadien. Hier justement, j'ai discuté avec des représentants de quelques ministères à ce sujet.
C'est une option qu'il faudra certainement prendre en considération. Que nous décidions ou non d'opter pour un ombudsman pour l'ensemble du Canada d'ici la fin de la journée... Nous effectuons des recherches, nous travaillons, nous regroupons certaines options et, en bout de ligne, le ministre et nos collègues du Cabinet décideront de l'orientation à prendre.
Le modèle australien est assez intéressant. On voit que vous avez bien travaillé de ce côté. Vous verrez aussi, lorsque vous creuserez plus en profondeur, que l'ombudsman de l' Australie est également considéré comme l'ombudsman des anciens combattants ou de la défense. Il semble porter de multiples chapeaux.
Nous avons examiné ce modèle en particulier, mais nous avons également cherché à comprendre ce qui se fait au Canada à ce chapitre. Le Service correctionnel du Canada a un ombudsman. Service Canada a également un poste qui s'apparente à celui d'un ombudsman. Puis, généralement parlant, si vous examinez les fonctions du commissaire à la protection des renseignements personnels ou celles du commissaire aux langues officielles, ce ne sont pas des ombudsmans, mais en réalité ils agissent à ce titre au nom de l'ensemble des Canadiens.
Cela fait partie des options, mais il nous faut certainement examiner... Quand on aborde ces questions, et plus particulièrement une fois que les consultations sont amorcées, il faut avoir l'esprit ouvert, car si on dit aux gens qu'on voit les choses de telle ou telle manière, ils nous tourneront le dos et nous diront qu'on aurait pu éviter de leur faire perdre leur temps, puisque notre idée était faite au départ.
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Je vais être bref alors.
Je suis content d'entendre ce genre d'observations, parce que ce que je craignais, c'était de voir un ombudsman pour à peu près tous les ministères ou presque, et si tel était le cas, il y aurait à mon avis une multitude de recoupements administratifs, et éventuellement, tous travailleraient en vase clos. Vous avez une approche d'ouverture et je vous en félicite.
C'est peut-être une option que nous pourrions défendre et appliquer à la grandeur du pays, si bien que nous aurions un ministère de l'ombudsman avec différentes directions. Cela pourrait être une possibilité. Bref, je suis ravi de voir que vous avez l'esprit ouvert et que vous entendez prendre des mesures dans ce sens.
Merci.
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Je crois que Verna dit que cela reste à définir.
Fait intéressant, lorsque j'ai discuté avec les organisations d'anciens combattants, au tout début du processus, et que je leur ai demandé comment ils envisageaient le rôle de l'ombudsman, leurs réponses ont été très variées. Le mot « ombudsman » est assez... Différentes idées, différentes images viennent à l'esprit des gens.
En fin de compte, l'une des fonctions clés attribuée à l'ombudsman est de répondre aux demandes de ceux qui ont le sentiment de ne pas avoir obtenu des services appropriés d'un ministère. L'ombudsman s'occupe généralement des questions qui ont trait aux services, des personnes qui ont le sentiment de ne pas avoir obtenu un traitement équitable d'un ministère, qui ne sont pas d'accord avec une de ses décisions, etc.
Une fois que nous nous serons entendus sur les prémisses de base — et je suis convaincu qu'au cours de vos audiences les organisations des anciens combattants vous feront part de leurs positions, alors je ne veux pas parler en leur nom — je peux vous assurer que les points de vue divergent, mais fondamentalement, je pense que les organisations d'anciens combattants sont d'accord avec la création d'un poste d'ombudsman. Elles ne sont pas du même avis quant au rôle qu'il pourra jouer, et c'est la raison d'être du processus de consultation, mais je pense que tous visent un même objectif, qui est de créer un poste d'ombudsman afin d'améliorer les services offerts aux anciens combattants, tant sur une base individuelle que sur une base élargie qui recoupe l'ensemble du système.
Les points de vue divergent quant au rôle que devrait jouer un ombudsman. Je ne pourrais pas vous dire aujourd'hui s'il y a consensus chez les organisations d'aciens combattants, ni même parmi nous probablement.
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Tu prends une trop grande part du temps qui m'est imparti pour poser mes questions. Tes réponses sont trop longues.
Est-ce que je peux vous donner ma définition rapidement? L'ombudsman n'est-il pas un chien de garde, un défenseur de la veuve et de l'orphelin, comme on dit au Québec? N'est-il pas une personne qui joue le rôle de défenseur de ceux qui sont opprimés, qui ont des ennuis? Il s'agit là de ma définition. Je ne sais pas si vous la faites vôtre.
À qui se rapportera l'ombudsman? Qui sera son patron? Il ne peut pas être sous la responsabilité du ministre, parce qu'il ne peut pas se prononcer contre la personne qui le nourrit. On ne mord pas la main de la personne qui nous nourrit. Donc, il va falloir qu'il se rapporte à la Chambre.
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J'ai un autre problème. J'en ai beaucoup cet après-midi; ça va mal pour vous.
Il y a la Charte des anciens combattants, qui a été adoptée au mois de mai de l'année dernière, il y a la Déclaration des droits des Anciens Combattants, à laquelle vous êtes en train de travailler, il y a l'ombudsman, poste sur lequel vous vous penchez, il y a le Tribunal des anciens combattants et il y a la Cour fédérale du Canada.
Mais comment parviendra-t-on à mettre tout cela dans le même engrenage et à faire en sorte que tout baigne dans l'huile?
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Je voudrais simplement ajouter quelques mots aux commentaires de Verna. Pour ce qui est des ressources, il faut d'abord préciser le modèle, mais nous avons examiné la question des ressources dans une approche à deux volets.
Il faut absolument que le bureau de l'ombudsman soit financé indépendamment du ministère, qu'il ait ses propres mécanismes de contrôle financier, etc. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les demandes adressées au bureau de l'ombudsman seront très nombreuses dans sa phase initiale et que le ministère devra alors avoir les ressources humaines et financières pour répondre à ces demandes.
Par exemple, si un ancien combattant loge une plainte au bureau de l'ombudsman, en raison des délais pour une demande d'indemnité, de service, etc. et s'il constate que le délai d'exécution au bureau de l'ombudsman est aussi long — soit par manque de personnel ou parce qu'il n'y a pas suffisamment de personnel au ministère pour le traitement d'un dossier, alors nous ne serons guère avancés. Je crois que l'ancien combattant porterait sur nous un regard cynique et dirait probablement que le bureau de l'ombudsman ne vaut guère mieux que le groupe sur lequel il porte plainte.
Il est vraiment important de bien faire les choses dès le départ et je crois qu'il nous faut être réaliste et nous attendre à qu'il y ait un afflux de demandes au tout début, comme cela se produit généralement dans ces situations.
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Merci, monsieur le Président.
Je remercie les témoins d'être ici pour débattre de cette importante question.
J'aimerais d'abord faire quelques commentaires au sujet du bureau d'ombudsman pour les anciens combattants. J'ai écouté attentivement mes collègues et je conviens que nous voulons éviter le travail en vase clos et l'isolement des ombudsman. Non seulement cette approche ajoute-t-elle aux coûts, mais elle n'est pas propice aux échanges, et ainsi de suite.
Ceci dit, je crois personnellement qu'il devrait y avoir un ombudsman exclusivement pour les anciens combattants, que cette fonction ne devrait pas être ajoutée à celle de l'omudsman de la Défense, tout simplement parce que les problèmes auxquels sont confrontés les anciens combattants diffèrent de ceux du personnel en service et qu'ils requièrent toute l'attention d'un ombudsman.
Peu importe que l'on appuie un ombudsman à Anciens Canadiens, ou à la Défense ou à quelque autre ministère, je pense qu'il faudrait créer une sorte de secrétariat des ombudsmans ou un poste d'ombudsman général, je ne sais pas. Je pense surtout que nous avons besoin d'un ombudsman qui se consacre exclusivement aux anciens combattants. Quant aux questions de financement, à mon avis, elles sont secondaires; elles pourront être abordées une fois que nous aurons réglé la question des anciens combattants.
Parmi les différents modèles que vous avez observés ailleurs, s'agissait-il d'ombudsmans de la Défense et des anciens combattants et d'ombudsmans pour anciens combattants seulement?
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D'accord. Je suis content que l'on ait tiré cela au clair.
Alors, d'après cette réponse, il n'y aura même pas de relation pointillée entre le bureau de l'ombudsman et ces gens. Le terme “ avocat “ sous-entend la défense des besoins des anciens combattants, tandis que le rôle d'un ombudsman est de défendre... Je ne suis pas certain. J'imagine que leurs prises de position de peuvent être biaisées... parce que les anciens combattants se présentent avec une plainte. Quoi qu'il en soit, je suis content d'avoir tiré cela au clair.
Le dernier point que j'ai soulevé l'autre jour avec un autre témoin, et que j'aimerais soulever à nouveau, est que les anciens combattants de la Deuxième guerre mondiale et de la guerre de Corée, qui sont évidemment beaucoup plus vieux, et les anciens combattants de l'ère moderne qui s'ajoutent au fur et à mesure que les membres du personnel actuel prennent leur retraite, non seulement appartiennent-ils à une autre génération, mais les expériences qu'ils ont vécues varient considérablement. Les expériences des membres qui ont fait la Deuxième guerre mondiale et la guerre de Corée sont très différentes des expériences que vivent actuellement les membres de notre personnel. Les paradigmes ont changé.
Tenez-vous compte, dans la conception d'un bureau d'ombudsman, que de nouveaux paradigmes ont émergé et que les gens qui s'adresseront à vous n'auront pas vécu les mêmes expériences? Lorsque j'ai soulevé ce point l'autre jour, j'ai cité en exemple un ancien combattant qui s'était blessé au cours d'un exercise d'entrainement en 1943, peu après s'être enrôlé. Les demandes auxquels un ombudsman doit répondre peuvent varier considérablement. Tenez-vous compte de ces changements dans les paradigmes intrinsèques aux anciens combattants?
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Merci et soyez les bienvenus.
La charte des anciens combattants a été conçu précisément pour ce que vous venez de décrire et l'objectif de la Déclaration des droits a, à mon avis du moins, été conçue pour garantir aux anciens combattants les services auxquels ils peuvent s'attendrent à recevoir d'Anciens Combattants Canada. À mon sens, la Déclaration des droits et l'ombudsman sont liés l'un et l'autre. À défaut d'une Déclaration des droits, que peut faire l'ombudsman? C'est comme ça que je vois les choses en tout cas.
Dans vos discussions avec les organisations d'anciens combattants, avez-vous pu déterminer quels étaient les éléments qu'elles considéraient comme les plus importants d'une Déclaration des droits? Par exemple, sur quels aspects insistent-elles et comment l'entrevoient-elles? Voilà ma première question.
Et deuxièmement, je sais que nous en sommes encore aux premiers stades de développement, mais comment prévoit-on choisir l'ombudsman? Sera-t-il nommé ou si on ira en appel d'offres?
J'attends maintenant les réponses.
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C'est intéressant tout cela. Nous avons eu des entretiens avec les six principales organisations d'anciens combattants et j'ai eu des discussions bilatérales avec cinq d'entre elles. Je pense que certains de leurs messages sont très éloquents, mais effectivement, en prenant du recul, il ressort qu'elles souhaitent d'abord et avant tout que nous options pour une approche simple. On nous demande de ne pas compliquer les choses. En clair, cela veut dire que nous devons nous assurer que les anciens combattants puissent bien comprendre ce qu'il en est. Elles disent vouloir regrouper les normes de services que nous offrons en un seul et même endroit.
Je peux affirmer qu'il y a consensus sur l'importance de traiter les anciens combattants avec respect, d'assurer des services rapides et de communiquer avec eux en termes simples et clairs. Ce sont là les éléments clés. Certains aspects, bien sûr, ne font pas l'unanimité et c'est d'ailleurs pourquoi nous organisons des consultations; cela nous permettra d'aller de l'avant.
La plupart des organisations d'anciens combattants semblent considérer qu'un bureau d'ombudsman pourrait servir de tremplin pour la défense de la Déclaration des droits, ainsi que vous l'avez suggéré. La charte des anciens combattants a été un premier pas, la Déclaration des droits en a été un autre, et enfin, la création d'un poste d'ombudsman est une autre étape qui s'incrit dans ce long périple.
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En fin de compte, c'est une question de jugement professionnel. Il faudra effectuer une certaine recherche afin de connaître le volume de travail ailleurs, examiner le type de clientèle et le volume qui existait au départ. À partir de là, la première chose est de vraiment bien comprendre combien de personnes on pourrait desservir, mais il est également très important, surtout au départ, d'élaborer un système doté d'une certaine élasticité, parce qu'il se pourrait que l'on se retrouve avec un volume supérieur, et ce, malgré la qualité de la recherche effectuée ou la compétence du jugement professionnel au moment de prendre ces décisions. Il faut être en mesure de prendre de l'expansion.
D'un autre côté, si l'on n'obtient pas le volume attendu, alors, compte tenu d'une utilisation efficace des ressources gouvernementales, il faut pouvoir réagir à la situation. Il y aura naturellement des coûts fixes pour la mise sur pied du bureau; ces étapes peuvent se révéler assez fastidieuses, mais elles sont réalisables. Je peux vous le dire, parce que je travaille pour le gouvernement depuis un bon nombre d'années et que j'ai participé à la mise sur pied de nouvelles activités. Des spécialistes peuvent faire ce genre de planification pour nous. J'ai l'impression que l'on risque de se tromper en voulant s'assurer de disposer d'une capacité suffisante pour s'occuper du volume.
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Merci, monsieur le président, et merci aux témoins de s'être présentés devant nous aujourd'hui. C'est la première fois que je vous rencontre, et que j'ai l'occasion de vous poser quelques questions.
Je suis heureux de vos commentaires concernant les difficultés que la mise sur pied de ce nouveau bureau entraînera et l'importance de faire les choses convenablement, parce que nous entendons encore parler dans nos circonscriptions du mécontentement des anciens combattants. Vous avez mentionné le Tribunal des anciens combattants (révision et appel). Au fil du temps, nous avons pu nous rendre compte, particulièrement en ce qui concerne les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale, qu'ils ne sont pas très satisfaits de la manière dont leurs cas sont réglés. Cette situation nuit à votre crédibilité, aussi je suis heureux d'entendre que, d'entrée de jeu, vous avez l'intention de vous y prendre correctement et de préserver ce poste des influences extérieures afin qu'il conserve son indépendance.
Je souligne en passant que l'ombudsman de la Défense nationale et des Forces canadiennes avait signalé au comité en 2005 que les militaires se plaignaient d'avoir accès à l'ombudsman seulement pendant qu'ils étaient dans les Forces, et de n'avoir aucune ressource une fois qu'ils les avaient quittées. Donc, le moment est bien choisi. Je ne suis pas nécessairement d'accord avec Mme Hinton, mais le fait est que nous sommes ici pour que les choses bougent, aussi j'espère que nous irons rapidement de l'avant.
J'aimerais vous poser une question au sujet de l'Hôpital Sainte-Anne et du fait que cet hôpital dispose déjà d'un ombudsman qui est responsable des soins de santé. Pouvez-vous nous dire s'il y aura une interaction entre ces deux ombudsmans ou alors, l'un aura-t-il préséance sur l'autre? Pouvez-vous m'éclairer sur ce que fera exactement cet ombudsman?
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J'espère qu'ils deviendront vos clients, parce que s'ils ne le deviennent pas, c'est tout simplement qu'ils auront disparu. Donc il est à espérer qu'ils deviennent vos clients.
Nous avons déjà pris connaissance de certains commentaires. Chaque fois que l'on s'efforce de démarrer quelque chose de nouveau, cela suscite toutes sortes de problèmes, de discussions et de controverses. Comment procédez-vous pour régler ces controverses? Est-ce que vous consultez davantage les membres de la Légion, par exemple, ou tous ceux qui entretiennent des inquiétudes au sujet de vos projets? Je pense que la plupart d'entre nous trouvent que c'est une mesure positive et qu'il faut y donner suite, mais étant donné que la mise sur pied d'un nouveau programme suscite toujours des controverses, comment comptez-vous procéder pour les régler et pour vous assurer de la participation des personnes?
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Je peux vous dire ce que j'en pense. Comme Verna l'a mentionné, nous ne disposons pas pour le moment d'estimations chiffrées, mais si au bout du compte, — et je pense qu'il y aura une pointe au début — il faut ajouter davantage de personnel au bureau de l'ombudsman, ce n'est pas nécessairement dans cette direction que nous souhaitons aller, parce que cela pourrait indiquer l'existence d'autres problèmes.
Si nous en arrivions au point où tous ceux qui s'adressent à nous pour obtenir des services devaient présenter une plainte au bureau de l'ombudsman... Je pousse un peu les choses à l'extrême pour vous faire comprendre mon point de vue, mais il se trouve que nous n'avons pas l'intention d'ajouter davantage de personnel au bureau de l'ombudsman; il faudra plutôt chercher à comprendre les raisons systémiques pour lesquelles les personnes souhaitent s'adresser à ce bureau.
Il y aura toujours un groupe de personnes persuadées de n'avoir pas reçu un traitement équitable, pour n'importe quel type de service ou de prestation dans notre société. Mais il est certain que l'objectif du Ministère est de bien faire les choses, d'entrée de jeu, et de s'occuper par la suite des cas qui, malheureusement, n'auront pas été réglés à la satisfaction des clients, soit en raison d'une erreur humaine ou autre. Il y aura toujours des cas de mécontents qui refusent d'accepter une décision si elle est défavorable.
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Cela nous faciliterait beaucoup les choses. Autrement, il faut regarder nerveusement autour de la table et chercher un membre du personnel en pensant qui voudra bien s'occuper de ce pavé? Dieu merci, vous l'avez déjà résolu. Excellent.
Je suis tenté de faire deux ou trois commentaires. La question de M. Perron sur les chiens de garde me rappelle les gardes romains, la garde prétorienne, et ensuite la question de M. Gaudet au sujet des déplacements à travers le pays m'a fait penser aux tribunaux d'Alfred le Grand, le premier établissement de... mais peu importe, voilà où mon esprit s'égare mon esprit lorsque je m'arrête à ces questions.
Monsieur Sweet, pour cinq minutes.
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J'aimerais faire une dernière remarque, monsieur le président.
L'une de mes expériences les plus agréables avec un ombudsman s'est déroulée avec celui de l'une de nos cinq grandes banques. Très brièvement, c'est un électeur qui avait des mis de côté certains actifs peu courants, mais néanmoins négociables. En effet, il collectionnait des produits dérivés de StarTrek. Il s'agissait de produits en édition très limitée. Il en possédait vraiment beaucoup, mais lui et sa femme voulaient démarrer une entreprise et il n'arrivait pas à obtenir un prêt de la banque. J'ai téléphoné à l'ombudsman, et à ma surprise, il est intervenu auprès du directeur de la banque et les choses ont débloqué parce qu'elles n'auraient jamais dû être difficiles dès le départ.
Une chose me frappe — et j'ignore quelle est la marche à suivre dans une banque — mais celle-ci ne s'est pas opposée à l'intervention. Peu importe à quelle étape se trouvait la demande de prêt, on ne m'a pas dit : « Nous ne pouvons pas nous mêler de ça, parce que la demande est encore sur le bureau du directeur. » Au contraire, on m'a offert une excellente collaboration.
Peut-on imaginer qu'un ancien combattant ayant présenté une demande d'appel pourrait s'adresser à l'ombudsman pendant le processus ou devrait-il attendre que l'on on prenne une décision avant de pouvoir le faire? Pourrait-il anticiper le problème? J'essaie d'imaginer des situations susceptibles de tomber dans cette catégorie, et je me demande seulement si vous avez l'intention d'imposer certaines restrictions, peut-être nécessaires, aux situations dans lesquelles un ancien combattant pourrait s'adresser à l'ombudsman.
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Je lis que les anciens combattants n'ont pas confiance dans le système et pensent avoir besoin d'un ombudsman. C'est l'énoncé que j'ai sous les yeux. Pensez-vous que cela revient à un échec pour le Ministère?
J'approuve totalement ce qu'a dit M. Stoffer tout à l'heure. Je suis le fils d'un ancien combattant, et mon père a eu une expérience très positive avec Anciens combattants Canada. Ils ont très bien pris soin de lui. C'est ce qui m'a surpris, et je reviens à la question du volume de demandes d'appel. Est-ce que le personnel qui s'y trouve aujourd'hui offre un service légèrement différent, notamment en adoptant un préjugé favorable à l'endroit des anciens combattants afin de réduire le nombre d'appels et la nécessité d'avoir recours à un ombudsman? Si c'est le cas, et comme vous l'avez mentionné, si c'est parce qu'ils n'ont pas confiance, ce n'est pas très bon signe ou alors peut-être que cela veut tout simplement dire que les anciens combattants refusent d'accepter qu'on leur dise « non ».
C'est la difficulté que j'anticipe. Avez-vous une réponse à cette question?
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Certainement. Nous effectuons régulièrement des sondages auprès des clients, et ces sondages révèlent justement un très fort degré de satisfaction, mais il y aura toujours des mécontents — et il arrive que l'on doive dire non.
Comme vous le savez, le processus des pensions est complexe. Même si on vous dit que oui, vous avez droit à une pension, il se peut très bien en revanche que l'on vous dise non, vous n'avez pas droit à 100 p. 100, vous n'obtiendrez que 60 p. 100. Aussi, même si on vous a dit oui, vous êtes admissible à une pension à 60 p. 100, vous avez néanmoins essuyé un non pour la demande à 100 p. 100, et il se pourrait très bien que vous soyez mécontent du résultat.
Personne n'est parfait, et nous insistons auprès de notre personnel pour qu'il ne se montre pas désagréable, mais ce sont des êtres humains, et il arrive que des clients soient mécontents de la qualité du service. Il est important pour eux de pouvoir compter sur un ombudsman et sur une déclaration des droits leur permettant justement de les faire valoir.
Nous pourrions vous raconter des tas d'histoires du genre de la vôtre concernant la qualité du service que nous offrons aux anciens combattants du Canada. Nous prenons très au sérieux la qualité du service que nous offrons et nous en sommes très fiers.
Je suis très heureux. Je sais que nous sommes tous réunis ici dans un but précis — et il s'agit de servir les anciens combattants. On nous a confié l'autre jour que les services devraient être offerts avec équité, rapidité et aménité, et cela, peu importe s'il s'agit de faire appel à un ombudsman ou d'avoir recours au processus d'appel.
Nous avons tous notre propre interprétation, comme vous l'avez mentionné. Essentiellement, il y a bien eu une ou deux occasions où... et le personnel doit s'efforcer de faciliter les choses, de répondre à la question lorsque le client se demande où s'adresser? Le personnel comprendra que le client peut s'adresser à un ombudsman, et il l'aidera, lui facilitera les choses et lui expliquera comment procéder. Je pense que c'est l'une des interprétations possibles.
Est-bien ainsi que vous voyez les choses? Pourriez-vous nous donner davantage de précisions à cet égard? Est-ce que cela fait toujours partie de ce que vous êtes en train d'examiner — de la définition? Est-ce que vous examinez aussi la portée de leurs interventions? Avez-vous quelques idées sur le sujet?
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D'abord, je souhaite qu'au fur et à mesure que vous avancerez dans la création de ce nouveau poste d'ombudsman et dans vos efforts pour assurer le respect de la Charte des droits des anciens combattants, vous aurez la décence de nous tenir au courant de vos progrès de façon régulière, nous, les membres du comité.
Monsieur le président, j'espère qu'on va prévoir des rencontres à cet effet dans 6 mois ou dans un an. Vous faites du bon travail. Je crois que vous êtes sur la bonne voie.
J'ai un autre problème qui, je crois, est une question morale. Je ne prétends pas que le Tribunal des anciens combattants fait un mauvais travail, loin de moi cette idée. Par contre, il a une très, très mauvaise réputation, surtout auprès de ceux qui perdent leur cause. Je les comprends, parce que lorsqu'ils arrivent au tribunal, ils se disent que l'avocat qui les représente est payé par ce dernier. On ne doit pas mordre la main qui nous nourrit. Je considère que l'ombudsman devrait enlever cette apparence de conflit d'intérêts avec le Tribunal des anciens combattants. Je crois sincèrement que le poste d'ombudsman ne devrait pas être sous l'aile du ministre des Anciens combattants. Il faudrait même essayer de faire en sorte qui soit logé ailleurs que dans votre édifice à Charlottetown, afin d'empêcher que les gens aient l'impression que l'affaire est biaisée. Ce poste devrait sortir des mains du ministre, et l'ombudsman devrait se rapporter à un comité de la Chambre ou à une autre entité. Vous êtes assez brillants pour trouver une solution.
J'aimerais que notre comité soit impliqué et qu'il aille voir les différentes associations pour leur demander leur avis. Lui fait une consultation, mais on pourrait en faire une autre, parallèle à la sienne. Il y a plus de tête fromagée dans deux têtes de cochon que dans une. Je crois que ce serait une bonne idée que d'assurer une apparence de liberté de cet ombudsman.
Voulez-vous faire des commentaires? J'ai fait les miens de bonne foi et sans malice.
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Oh, je pourrais bien sûr attendre que l'on réponde, mais je tenais seulement à vous dire que je suis de tout coeur avec vous.
Je pense que ce comité a toute latitude pour prendre ses propres décisions, et si ses membres veulent participer à des consultations, alors c'est exactement ce qu'il faut faire. Si nous voulons agir dans l'intérêt de nos anciens combattants, alors il faut consulter de nombreux groupes d'utilisateurs, comme vous le dites, et nous devrions tenir nous-mêmes des consultations et examiner d'autres modèles adoptés ailleurs dans le monde. Autrement, comment être sûrs d'offrir le meilleur modèle qui soit à notre population?
Oui, je suis entièrement d'accord avec vous.
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Si vous le permettez, parce qu'il ne reste plus qu'une minute...
Une voix: Elle est à vous.
Le président: Vous êtes un gentilhomme, monsieur. Je vous remercie infiniment.
Nous avons fait allusion à d'autres pays, et je souligne le travail accompli par des membres de notre personnel à cet effet. En effet, aux États-Unis, il existe un GI Bill of Rights, au Royaume-Uni on a créé la Strategy for Veterans, et le ministère australien des Anciens combattants s'est doté de la Service Charter. J'aimerais beaucoup que l'on se documente davantage sur ces déclarations et que l'on établisse des comparaisons avec celle que nous avons l'intention d'adopter, nous verrons bien ce que cela donnera.
Voici maintenant la période des questions pour les membres du parti libéral. Quelqu'un veut-il prendre la parole? Bon, c'est parfait.
Quelqu'un du parti conservateur a-t-il quelque chose à ajouter? Non, bon très bien.
Et du côté du Bloc? Monsieur Gaudet? Non, très bien.
Je tiens à remercier nos témoins de s'être présentés aujourd'hui. Vous vous êtes montrés très généreux de votre temps, et nous en sommes très heureux.
Comme le faisait remarquer M. Perron : « Il serait très avantageux pour vous de collaborer avec nous dans ce processus. »
Merci beaucoup. La séance est levée.