:
Merci, monsieur le président. C'est moi qui ferai notre déclaration liminaire. Je vous remercie de nous donner la possibilité de vous parler aujourd'hui d'une Déclaration des droits des anciens combattants.
Je m'adresse à vous à titre de sous-ministre adjoint des Services aux anciens combattants pour exposer ma position sur l'adoption d'une Déclaration des droits des anciens combattants et sur sa relation avec les services que nous leur offrons. Dans ce contexte, j'aborderai donc les questions relevant de mes compétences qui assureront la mise en oeuvre d'une telle Déclaration. En ma qualité de SMA des Services aux anciens combattants, je peux vous dire qu'une Déclaration des droits constituerait un nouvel élément important dans l'approche de notre ministère envers le service axé sur le client, que nous désignons souvent l'ASAC. Cette approche a été adoptée il y a déjà quelques années afin d'assurer un service de qualité uniforme à tous les clients, quel que soit leur point de contact.
[Français]
À titre informatif, j'aimerais dire que les services en question ont trait à la prestation des pensions d'invalidité mensuelles, aux avantages médicaux comme les soins de longue durée, au Programme pour l'autonomie des anciens combattants et aux prestations de traitement, ainsi qu'au soutien financier et à l'ensemble des programmes prévus dans le cadre de la nouvelle Charte des anciens combattants.
[Traduction]
Tous ces programmes sont dispensés selon l'approche du service axé sur le client, laquelle est centrée sur un plan d'intervention dressé par du personnel hautement qualifié, avec la pleine collaboration du client et de sa famille. Cela encourage le client à prendre des décisions éclairées pour assurer son bien-être et favorise chez lui un sentiment d'indépendance et de dignité, à une étape de sa vie où il se sent très vulnérable.
[Français]
Sachez que ce plan sera modifié si les besoins du client changent. Le plan peut permettre à des spécialistes de plusieurs disciplines de travailler ensemble. Et au besoin, les besoins du client seront satisfaits en faisant appel à l'expertise et aux ressources des partenaires locaux et provinciaux.
[Traduction]
Notre réseau comprend 48 équipes de prestation de services au client réparties dans tout le pays. Pour mieux préciser ce que nous pouvons faire et comment nous le faisons, le ministère a déjà élaboré des normes de service contenant des lignes directrices sur la qualité, l'accessibilité et l'opportunité de ses programmes et services.
Pour l'information des membres du comité, je voudrais expliquer en quelques minutes quelques-unes de ces normes de service qui sous-tendent nos activités quotidiennes. Tout d'abord, les normes indiquent clairement que le client peut s'attendre à être traité avec courtoisie, équité, justice, respect et sensibilité. Elles indiquent au client qu'il faut compter 24 semaines pour qu'une décision soit rendue sur sa demande de pension. Dans l'ensemble, 95 p. 100 des demandes sont traitées en 24 semaines et, en fait, le délai moyen est de 16 semaines.
Les normes indiquent également au client qu'il faut compter 8 semaines pour obtenir une décision sur une demande de révision ministérielle. Si un client interjette appel devant le Tribunal des anciens combattants (révision et appel), il obtiendra une décision dans les 30 jours suivant la date d'audience. Si un client à revenus modiques formule une demande d'allocation d'ancien combattant, nous lui garantissons qu'il aura une décision dans les 30 jours.
Dans tous les cas, nous promettons au client de respecter ses renseignements personnels, sans aucune exception. Nous déployons des efforts considérables pour communiquer nos programmes et services en termes simples et clairs.
Depuis cinq ans, nous publions un journal que nous adressons à chacun de nos clients ainsi qu'à d'autres personnes s'intéressant aux préoccupations des anciens combattants. Nous tirons aujourd'hui à 260 000 exemplaires et avons des lecteurs dans le monde entier. Ce journal, comme toutes nos autres publications, est publié dans les deux langues officielles et sous plusieurs formats différents à l'intention des personnes ayant des problèmes visuels ou auditifs.
Pour assurer continuellement le respect de ces normes, nous menons des enquêtes de satisfaction auprès de nos clients. La troisième et dernière, réalisée en mai et juin 2005, a montré que 84 p. 100 des clients sont satisfaits des services qu'ils obtiennent d'Anciens combattants Canada. C'est l'un des taux de satisfaction les plus élevés de tout le gouvernement.
Nous menons également chaque année une enquête auprès des clients résidant dans des établissements de santé de longue durée. Cette enquête porte sur les 10 normes de service concernant par exemple la qualité de la nourriture, la qualité des soins ou l'accès à des services tels que les services religieux. La dernière enquête a révélé que 96 p. 100 des répondants sont satisfaits à cet égard.
J'aimerais maintenant faire le point avec vous sur les progrès réalisés au sujet de la nouvelle Charte des anciens combattants qui, comme vous le savez peut-être, est en vigueur depuis avril 2006. Elle représente la réforme la plus exhaustive des prestations et services dispensés aux anciens combattants depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Il s'agit d'un ensemble complet de programmes de bien-être conçu pour procurer aux anciens combattants et à leurs familles le moyen de réussir la transition à la vie civile de manière indépendante et productive. La Charte indique clairement que l'ancien combattant typique de notre époque a en moyenne 36 ans et qu'il a le droit de s'attendre à des programmes et services dispensés de manière opportune et répondant à ses besoins particuliers.
Depuis l'entrée en vigueur de la Charte, il y a neuf mois, nous avons recueilli des données confirmant que notre approche est la bonne et que les programmes qu'elle comprend sont efficaces. L'un des exemples les plus frappants de son succès concerne notre programme de réadaptation. Jusqu'à présent, 94 p. 100 des demandes formulées à ce sujet ont été approuvées. Cela veut dire que près de 800 clients des Forces canadiennes reçoivent déjà l'aide médicale, psychosociale ou professionnelle dont ils ont besoin. Facteur encore plus encourageant, le délai d'approbation des demandes présentées dans le cadre de ce programme est en moyenne de 38 jours seulement, ce qui veut dire que les gens ayant besoin d'aide l'obtiennent tout de suite. Cela est très important car nos recherches nous ont montré que plus les gens reçoivent de l'aide rapidement, meilleures sont leurs chances de rétablissement.
Après l'adoption de la nouvelle Charte des anciens combattants, nous pensons que l'adoption d'une Déclaration des droits des anciens combattants constitue une suite logique.
[Français]
Notre croyons que notre approche, les normes que nous préconisons en matière de service et une nouvelle déclaration des droits des anciens combattants auront pour effet de consolider la longue tradition du Canada, c'est-à-dire de prendre soin des anciens combattants.
[Traduction]
Je vous remercie de votre attention et M. Miller et moi-même sommes à votre disposition pour répondre à vos questions.
Merci.
:
C'est entre le début et la fin, M. Cuzner.
Si vous me permettez de revenir un peu sur le passé, c'est en 1995 qu'il y a eu un changement législatif important à l'égard des pensions des anciens combattants. Cette réforme avait été lancée par le ministère parce que le délai moyen entre le dépôt d'une demande et l'octroi du premier paiement était 18 mois. À ce moment-là, le ministère s'est fixé un objectif de neuf mois et s'est demandé comment l'atteindre. En fait, quand le nouveau système a été pleinement mis en oeuvre, en 1996, le ministère a commencé presque immédiatement à atteindre cet objectif.
Au cours des années, nous avons constaté une augmentation énorme du nombre de demandes de pension. À l'époque dont je parle, nous en recevions en moyenne 8 000 ou 9 000 mais, l'an dernier, nous en avons reçu plus de 28 000. Malgré cette augmentation, nous avons pris un certain nombre de mesures pour rehausser notre productivité, par exemple en utilisant des nouvelles technologies et en mettant sur pied des équipes d'intervention spéciales. Nous ne pouvions pas réduire les délais en ayant recours aux méthodes du passé. Nous avons donc réussi à réduire les délais malgré cette augmentation et cela constitue un succès remarquable du ministère.
Voici peut-être ce à quoi vous songez, M. Cuzner. À une époque, nous avions une norme de service exigeant que toutes les informations soient disponibles. Si tel était le cas, nous nous engagions à rendre une décision dans les quatre mois. Nous avons décidé de retourner à cette autre norme simplement parce qu'il n'y a vraiment personne qui soit responsable de la collecte de ces informations tant que nous n'assumons pas la responsabilité d'aider les anciens combattants à les obtenir. Nous voulions que cela soit reflété selon le principe que quelqu'un assume la responsabilité de tout le processus, c'est-à-dire refléter ça dans nos délais pour les normes de service officielles.
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Comme je l'ai dit dans ma déclaration liminaire, mon témoignage d'aujourd'hui sera centré sur certains des services dispensés par le ministère et sur la manière dont, selon nous, une Déclaration des droits nous aidera globalement à améliorer le système de prestation des services. De fait, la Déclaration des droits ajoutera une dimension importante à notre approche axée sur le service au client.
Je ne suis pas en mesure de vous donner d'autres informations aujourd'hui sur ce processus, si ce n'est pour vous dire qu'il est en cours et qu'il avance bien. Je suis sûr que mon collègue, M. Hillier, qui assume la responsabilité de ce dossier, sera très heureux de revenir devant votre comité pour faire une mise à jour.
Je dois préciser qu'il fait cela parce que nous tenons à assurer une clarté absolue en ce qui concerne un examen indépendant du système de prestation de services sous cet angle, afin que chaque prestation individuelle complète, sous la responsabilité du SMA des Services aux anciens combattants, ne soit pas perçue comme gérant également ce processus qui est géré par mon collègue, le SMA des Services ministériels.
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Votre remarque est tout à fait pertinente car le rôle des familles est crucialement important.
Je vais vous répondre de deux manières. Il y a certainement, en vertu de la nouvelle Charte, des avantages qui reviennent aux membres des familles mais j'aimerais en parler d'abord du point de vue de l'implication des membres des familles dans le processus de décision, avec l'ancien combattant lui-même.
Il faut d'abord comprendre que, quand on parle de la réadaptation d'un ancien combattant, c'est-à-dire de sa situation personnelle, c'est lui-même qui doit approuver la participation de la famille. C'est une chose que nous encourageons vivement lorsque l'ancien combattant discute avec son conseiller régional ou son gestionnaire de cas afin de faire le point sur ses besoins particuliers, sur la nature de son invalidité et sur le genre de services dont il a besoin. Nous encourageons vivement la famille à participer à cette étape car ces divers facteurs auront souvent une incidence sur la famille elle-même.
Nous avons aussi constaté que les membres de la famille ont souvent un autre point de vue à offrir. Parfois, si l'ancien combattant ne veut pas discuter de certaines choses, les membres de la famille peuvent le faire à sa place. Si l'ancien combattant est d'accord avec cette partie du processus, cela peut nous aider considérablement à mieux cerner ses besoins et à lui offrir certaines prestations. Il s'agit là d'une contribution officieuse de la famille.
Sur le plan officiel, pour en revenir à mon argument que cela peut avoir une incidence sur les membres de la famille, nous avons créé un certain nombre de prestations par le truchement de la nouvelle Charte.
Tout d'abord, si l'invalidité de l'ancien combattant est telle qu'il ne pourra tirer parti du programme de réadaptation, ces prestations deviendront des prestations directement dispensées à la conjointe. Autrement dit, nous avons conçu le système de manière à ce que, si l'ancien combattant ne peut bénéficier d'une prestation, nous allons essayer d'aider la famille.
Il y a également toute notre gamme de prestations comprenant des choses telles que l'accès à des conseils si les membres de la famille s'occupent eux-mêmes des problèmes et, bien sûr, des prestations de décès très exhaustives si, comme cela peut malheureusement arriver, la famille a besoin d'un remplacement de revenu et d'indemnités pour la perte d'un de ses membres. C'est une intervention assez exhaustive.
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Je peux dire que, du point de vue du ministère, nous pensons que la Déclaration constituera un complément important des services que nous offrons actuellement.
Comme vous le savez, nous avons actuellement un certain nombre de mécanismes. Nous avons des normes de service qui sont énoncées dans la brochure que nous avons apportée aujourd'hui, intitulée À votre service. Je peux vous la lire, si vous voulez, mais nous avons cet élément particulier des normes de service existantes qui est déjà établi au sein du ministère.
Nous avons un certain nombre de mécanismes de prestation de services, comme notre réseau national de centres d'appel. Nous avons un centre de soins des blessés, avec le ministère de la Défense nationale. Nous avons le Bureau de services juridiques des pensions qui peut offrir de l'aide et des services juridiques gratuits. Nous avons donc un large éventail de mécanismes.
Selon nous, la Déclaration des droits sera une autre voix importante pour exprimer les préoccupations des anciens combattants. Je sais que votre comité a apporté une contribution exceptionnelle au cours des années. Notre objectif à tous est d'améliorer le plus possible les services aux anciens combattants et je crois que tout ce qui peut y contribuer sera considéré comme étant exceptionnellement bénéfique par ceux qui ont un rôle de prestation de services au ministère. C'est là que nous plaçons l'idée d'une Déclaration des droits.
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Monsieur Ferguson, vous jouez au politicien: vous étirez le temps.
J'ai des problèmes. J'aimerais avoir des réponses brèves. Je pose mes questions, mais je ne dispose que de sept minutes et demie, et si vous en prenez huit pour broder, je ne pourrai poser beaucoup d'autres questions.
Je me questionne. J'ai un exemple frappant à vous donner et je ne veux pas que cela se reproduise dans l'étude que nous commençons aujourd'hui. En ce qui concerne l'ombudsman, vous avez rencontré les associations des anciens combattants et vous leur avez suggéré trois possibilités d'ombudsman: celui qui deviendrait un haut gradé de la fonction publique; celui qui se rapporterait au ministre et qui serait choisi par ce dernier; ou celui qui serait choisi par le ministre et qui se rapporterait à un organisme des anciens combattants.
Comment se fait-il qu'on n'en ait pas entendu parler? Il aura fallu que cela vienne des gens de notre entourage. Ne pourriez-vous pas nous donner une séance de briefing régulièrement pour nous dire où vous en êtes rendus au regard de votre vision de l'ombudsman et où vous allez vous rendre quant à votre vision de la déclaration des droits des anciens combattants?
On fait le travail en double. Les gens qui viennent témoigner ici sont allés témoigner chez vous. À moins qu'il n'y ait que le ministre qui le sache! Toutefois, nous, comme simples députés, ne sommes pas au courant des informations que vous avez eues et des consultations que vous avez engagées. Nous n'en savons rien. En avez-vous tenu, des consultations, sur la déclaration des droits des anciens combattants? Si oui, peut-on avoir une copie de ce qui est ressorti lors de ces rencontres, s'il vous plaît?
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Oui, ils participent aux enquêtes que j'ai mentionnées.
Quand nous obtenons les résultats des enquêtes, M. Stoffer, la première chose que nous faisons est de chercher les faiblesses. Comme nous en avons déjà effectué plusieurs, nous avons mis sur pied un plan d'amélioration des services dans le cadre duquel nous discutons dans tout le ministère avec les services responsables de la prestation des services dans tout le pays. Les gens proposent des idées pour apporter des améliorations et nous avons donc un processus continu et très actif d'auto-amélioration, si vous voulez, fondé sur les résultats de ces enquêtes.
Les enquêtes sont un trésor de données utiles parce qu'elles ont été élaborées par des professionnels. C'est une société indépendante qui s'en occupe, pas mon organisation. Elles sont gérées au palier ministériel et nous en assurons le suivi. Voilà pourquoi je pense qu'il est important de signaler que nous avons un processus pour essayer de faire le mieux possible dans le cadre des lois du Canada.
L'une de nos responsabilités consiste évidemment à respecter les lois et règlements existants. Quand nous pensons qu'il y a des choses à améliorer, nous le disons. Nous formulons des remarques, et des comités comme le vôtre, qui ont apporté des changements de fond au cours des années, ont été une source extrêmement précieuse à cet égard.
Je ne sais pas si cela répond à votre question.
Je ne veux pas contester votre statistique indiquant que, sur 10 personnes prenant contact avec le MAC, 8,4 sont complètement satisfaites. Je ne nie pas cela mais, si l'on inclut toutes les personnes ayant un problème avec le ministère... Je pourrais vous envoyer quelques centaines de dossiers de personnes complètement insatisfaites. J'en connais très peu disant qu'elles sont complètement satisfaites. Évidemment, les personnes qui m'appellent ne le font pas pour dire de bonnes choses mais parce qu'elles ont une plainte à formuler, et il y en a énormément.
Donc, si l'on ajoute toutes les personnes qui ont essuyé un refus ou qui n'ont pas obtenu d'audience parce qu'elles n'avaient pas de dossier médical... Dans les années 40, un canonnier ayant perdu l'ouïe et dont la demande a été rejetée; une femme essayant d'obtenir des services du PAAC mais dont le mari ne voulait pas présenter de demande parce qu'il était trop fier et têtu; ou le RARM. Je pourrais vous donner une liste de noms et je ne vois pas ces gens, 8,4 d'entre eux, disant qu'ils sont satisfaits. Ce n'est pas ce qu'ils me disent.
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Eh bien, il est méchant, aujourd'hui.
Merci beaucoup de votre présence.
J'avais un certain nombre de questions en tête, notamment au sujet des 24 semaines qu'il faut pour obtenir une réponse mais je pense que vous avez bien expliqué la situation. Je conviens que c'est une amélioration considérable, même si j'estime que c'est encore très long.
Ce que je veux vous demander... Je suis désolé, ce sera peut-être un peu difficile. Nous avons parlé de clients individuels et de la manière dont ils sont traités. Vous avez dit qu'un des éléments centraux de l'approche axée sur le service au client est l'élaboration d'un plan de gestion par du personnel hautement qualifié, avec la pleine participation du client et de sa famille. Pourriez-vous prendre un scénario hypothétique — et je suis sûr que vous avez toutes sortes de données à votre disposition — où le sergent John Smith a été gravement blessé, a pris contact avec vous et a une famille qui est absolument catastrophée. Quel est le processus? Que faites-vous du début jusqu'à la fin pour qu'il ait quelque chose de totalement adapté à ses besoins et à ceux de sa famille? Comment est-ce que ça se passe?
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Je vais expliquer la première étape et M. Miller expliquera les suivantes.
S'il a été gravement blessé, un rapport de blessure a été préparé par le MDN. Le MDN lui a affecté un gestionnaire de cas et nous lui en affectons un aussi.
Quand il était encore au MDN, on aura fait tous les efforts possibles pour le réaffecter au sein de l'armée si l'on considérait qu'il était bon pour le service. Nous savons que le MDN fait beaucoup d'efforts en ce sens.
Si je prends votre exemple, Mme Hinton, l'étape suivante intervient au moment où le client passe sous notre responsabilité parce que le MDN l'a libéré pour raison médicale. Dans ce cas, le gestionnaire de cas du MDN nous envoie les informations pertinentes et nous menons une entrevue de transition. Durant cette entrevue, notre personnel pose au client diverses questions sur sa santé, ses besoins, ses perspectives d'emploi — toutes les questions possibles avant de formuler son plan individuel.
Je demande maintenant à Ken de continuer avec les étapes suivantes.
Comme le dit M. Ferguson, il n'y a pas de formule unique pour tout le monde. Tout dépend de la gravité de la blessure.
Tant que le client reste sous l'uniforme, il relève du MDN. Une fois qu'il quitte l'uniforme, il passe sous notre responsabilité. Toutefois, quand il devient évident que nous avons un grand blessé, nous recevons un préavis. Si c'est une situation très grave, notre gestionnaire de cas commence à travailler avec le gestionnaire de cas du MDN. Au bout d'un moment, le MDN prendra la décision de libérer le client pour raison médicale et, à ce moment-là, nous en assumerons la responsabilité première.
L'entrevue de transition est l'étape à laquelle tous les différents besoins et problèmes sont identifiés. Elle peut se tenir avant ou après la libération, tout dépend des circonstances.
Dans le cas d'un grand blessé, la norme est de tenir l'entrevue avant la libération , comme étape préparatoire, afin que nos professionnels se préparent à lui venir en aide. Autrement dit, nous ne voulons pas qu'il y ait de hiatus entre les prestations du MDN et celles du MAC.
Une relation sera établie avec un conseiller primaire du bureau de district le plus proche de la résidence du client. On évaluera les besoins et, si le client est un candidat à la réadaptation, ce qui est le cas de la plupart des grands blessés, les prestations débuteront immédiatement. Les décisions de cette nature sont prises très rapidement. J'oublie le chiffre exact mais nous pouvons mettre en place ces prestations dans un délai d'environ quatre semaines après le dépôt de la demande — et beaucoup plus vite dans le cas des grands blessés.
N'oubliez pas qu'il n'est pas nécessaire, en vertu de la nouvelle Charte des anciens combattants, que nous ayons une décision de droit à une prestation ou à une pension d'invalidité pour faire démarrer ces prestations. Elles deviennent immédiatement disponibles.
La personne bénéficiant de ce programme est admissible à des prestations pour perte d'ouïe égales à 75 % du salaire avant la libération. Ces prestations commencent à être payées à ce moment-là.
Dans un cas normal, au bout d'un certain temps — généralement deux ans mais ce n'est pas une période fixe — la personne est réadaptée. Tout d'abord, son état médical va se stabiliser et on s'occupera ensuite de ses problèmes psychosociaux puis d'une réadaptation professionnelle — il s'agit des mesures nécessaires pour une réintégration, ce qui suppose que celle-ci est possible. Dans le cas contraire, s'il y a une invalidité permanente, les professionnels de l'adaptation décideront au bout d'un certain temps s'ils ont fait tout ce qui était possible et, à ce moment-là, le client deviendra admissible à des indemnités continues de perte de salaire jusqu'à l'âge de 65 ans ainsi qu'à tout autre prestation, de santé ou autre, à laquelle il a droit.
Il peut y avoir des scénarios très différents, selon la gravité de la blessure. Dans les cas les plus graves, nous essayons d'intervenir dès que possible et de fournir les prestations le plus rapidement possible.
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Merci, monsieur le président.
Compte tenu de vos chiffres, à votre place, j'arrêterais de chercher des graphiques et ainsi de suite, parce que 84 p. 100 de vos clients sont satisfaits.
J'ai été administrateur dans le domaine de la santé. Lorsqu'on atteignait 70 p. 100, c'était quasiment un record. Or, vous obtenez 96 p. 100 sur le plan des soins reçus. C'est quasiment la perfection.
Vous ne pourrez jamais améliorer cela, c'est impossible. Ou alors, expliquez-moi comment vous allez faire pour améliorer ces résultats.
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Comme je l'ai dit plus tôt, nous ne sommes pas satisfaits de 84 % même si c'est 84 %. Nous voulons continuer à travailler dur pour voir si nous pouvons améliorer cela grâce au programme d'amélioration du service que nous lançons après chacune des enquêtes. Nous cherchons des idées dans tous les ministères sur la manière d'améliorer les services, en demandant aux gens de faire des suggestions et en utilisant d'autres sources.
Si nous recevons une plainte, par exemple, nous ne faisons pas qu'y répondre, nous essayons de voir s'il y a un problème sous-jacent afin d'essayer de le régler. Chaque fois que nous recevons une plainte, nous essayons d'avoir cette attitude — et je crois qu'elle est omniprésente au sein de l'organisation — en considérant que c'est moins une critique personnelle qu'une critique du système, et nous essayons de réparer le système. Nous y consacrons beaucoup d'efforts.
En ce qui concerne les 96 %, nous travaillons continuellement avec les établissements de soins de longue durée pour essayer d'améliorer les services que nous y offrons. Les enquêtes qui y sont réalisées le sont actuellement, sous contrat, par la Légion royale canadienne, pour ce qui est des petits établissements. Ces enquêtes ne sont pas réalisées par nous mais par des gens de l'extérieur.
Nous essayons constamment d'améliorer le service et nous sommes toujours très heureux de recevoir des suggestions à ce sujet. Nous essayons de les analyser et de voir si nous pouvons faire mieux.
L'autre jour, je suis allé visiter le Centre de santé Perley-Rideau pour anciens combattants. Une personne m'a dit que tout y était parfait, sauf la nourriture. Je lui avais donné ma carte, et elle m'a envoyé un courriel.
Lorsque nous sommes allés à Sainte-Anne, nous n'avons parlé à personne parce que nous étions toujours suivis par beaucoup de monde. Il y avait là le conseil d'administration. En fait, tout le monde y était.
Ma question est simple, j'aimerais bien voir le sondage qui mesure les 10 normes de service. Serait-il possible de voir ce sondage? Pourriez-vous l'envoyer au comité?
J'aimerais avoir non seulement les normes, mais bien le sondage qui suit cela.
Je regarde votre petit livre. Les personnes âgées de plus de 80 ans doivent éprouver de la difficulté à lire tout cela. Je vous l'assure, car je ne le lirais peut-être pas et je suis plus jeune. En effet, si vous faites un sondage à un moment donné, il faut que la personne qui le lit soit capable d'y répondre.
En ce qui concerne les raisons, nous n'en avons eu aucune. Vous me demandez pourquoi le monde n'est pas satisfait, alors que tout le monde l'est dans une proportion de 96 p. 100. Que voulez-vous de mieux? Cent pour cent? S'il fallait que le gouvernement ait actuellement un taux de satisfaction de 96 p. 100, il ferait ce qu'il voudrait. Je vous assure qu'il ne s'occuperait pas des 4 p. 100, ni des 16 p. 100, le cas échéant. J'ai de la difficulté à comprendre cela.
Merci beaucoup. Vous me dites 96 p. 100.
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Il y a beaucoup d'informations à recueillir pour une première demande et je dois préciser que nous faisons mieux que cette norme. À l'heure actuelle, nous obtenons en moyenne quatre mois. C'est une norme que nous devrions probablement revoir, étant donné les améliorations que nous avons mis en oeuvre. La raison pour laquelle elle a été fixée — c'était un objectif exigeant à l'époque — était que nous ne voulions pas induire nos clients en erreur. Je pense qu'il serait bon de revoir les normes. De toute façon, nous le faisons régulièrement.
Si vous me demandez pourquoi il faut si longtemps quand quelqu'un présente une demande de pension d'invalidité en vertu de la nouvelle Charte des anciens combattants ou de pension en vertu de l'ancienne Loi sur les pensions, c'est parce qu'il faut recueillir les informations nécessaires pour déterminer si la personne était admissible au moment où elle a été blessée — c'est-à-dire qu'elle était bien dans l'armée — ou si elle a été blessée à un moment où elle était dans l'armée. Il faut obtenir des dossiers. Il faut procéder à une analyse pour s'assurer que la blessure a été causée par le service militaire. Ensuite, il faut obtenir des informations médicales sur la gravité de la blessure et déterminer si elle est permanente afin de pouvoir établir le niveau de paiement admissible.
Dans certains cas, c'est difficile, avec des gens ayant plus de 80 ans, de retrouver des dossiers vieux de 60 ans. Nous faisons tous les efforts possibles pour les retrouver et, dans certains cas, ils ne contiennent pas beaucoup d'informations et nos employés doivent donc tenter de reconstituer le dossier le mieux possible à partir des souvenirs des gens. C'est un travail très intensif, cette collecte de renseignements, car il ne faut pas se tromper afin de pouvoir les présenter de manière crédible aux arbitres — qui, soit dit en passant, ne prennent pas très longtemps pour décider. C'est vraiment la collecte des renseignements qui est le goulot d'étranglement de tous le système et ce n'est pas un problème facile à surmonter mais nous y travaillons très fort.
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Je peux essayer de clarifier cela pour vous, monsieur Shipley.
En ce qui concerne la manière dont le ministère applique ce concept, c'est un concept qui est dans la législation et que nous appliquons fréquemment. Toutefois, je crois qu'il est juste de dire que, parfois, le client ne comprend pas vraiment ce qu'il signifie et pense qu'il s'agit du bénéfice du doute en l'absence de toute information. Ce n'est pas cela.
Cela veut dire que, si vous avez des informations qui semblent raisonnables et ne sont pas contredites, même si elles ne sont pas dans le rapport de blessure ou dans un document aussi officiel, vous aurez le bénéfice du doute. Il pourra s'agir — et cela arrive constamment dans notre processus d'arbitrage — d'une déclaration d'un camarade ou d'un ami qui était présent, ou de quelqu'un qui peut confirmer l'événement ou la blessure. Chaque fois que nous pouvons accorder le bénéfice du doute, nous le faisons.
Je reviens à votre statistique de 84 p. 100. Je ne sais pas si les gens qui ont présenté des réclamations au sujet de l'Agent Orange seront très contents de l'entendre. Je ne sais pas si les gens qui ont demandé de l'intérêt sur l'argent de la Première Guerre mondiale seront très contents. Et je pense qu'il y a un assez grand nombre de femmes qui ont présenté une demande au titre du PAAC et à qui on a répondu que leur mari n'avait pas présenté de demande ou n'était pas décédé dans le cadre législatif qui ne seront pas très contentes non plus.
Voici cependant ma question. Vous avez demandé ce qui peut être fait pour aider les anciens combattants, ce dont je vous remercie. L'une des choses à faire serait de veiller à ce qu'il y ait suffisamment de professionnels en psychiatrie dans notre pays car nous n'en avons tout simplement pas assez en Nouvelle-Écosse, et beaucoup de gens, notamment des membres de la réserve, ne peuvent obtenir de services.
Je veux également vous interroger sur autre chose. Si vous pouviez changer le règlement du RARM afin de mettre fin à cette déductibilité, ce serait très utile. Comme vous le savez — c'est plus une question de la Défense et vous pourrez peut-être en parler à vos collègues de la Défense — nous sommes le seul pays de l'OTAN qui déduit certaines sommes des prestations versées à ses soldats, et il serait très utile que vous puissiez mettre fin à cette pratique.
J'en ai d'autres mais je crois que le président va me couper la parole.
Je souhaite également vous signaler une situation. Votre ministère pourrait-il collaborer avec les provinces pour la régler? Je suis certain qu'elle ne se produit pas seulement en Nouvelle-Écosse.
Il y aura mercredi sur la chaîne Global un reportage au sujet d'un ancien combattant qui se trouve à l'hôpital de Halifax. Sa femme est maintenant de santé déclinante aussi et il espérait pouvoir la faire entrer à l'hôpital avec lui mais le règlement ne le permet pas. Il n'y a tout simplement pas assez de temps. je comprends que le MAC a un règlement car c'est d'abord pour les anciens combattants. Le couple pensait pouvoir se rendre dans un hôpital provincial et obtenir le même niveau de soins mais, malheureusement, les soins dispensés par l'hôpital du MAC n'existent pas ailleurs.
Pourriez-vous vous organiser avec les provinces pour faire en sorte qu'aux dernières étapes de la vie, un ancien combattant de 91 ans et son épouse de 89 ans puissent passer leurs derniers jours ou semaines ensemble, car cela ferait beaucoup pour atténuer l'opinion du public que c'est le gros méchant gouvernement qui sépare ces gens, ce qui n'est tout simplement pas le cas.
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Je vous remercie de ce commentaire.
Nous sommes absolument déterminés, tout comme vous, à pouvoir aider cette personne et les autres personnes dans une situation semblable. Nous faisons tous les efforts possibles et continuerons de le faire.
En ce qui concerne les professionnels formés en psychiatrie, nous convenons qu'il faudrait développer cette capacité dans tout le pays. Nous avons observé la même chose que vous. Nous collaborons avec le ministère de la Défense nationale pour dresser une liste de professionnels auxquels nous pourrions faire appel, dans le cadre de la mise en oeuvre de la nouvelle Charte des anciens combattants.
Finalement, je vais devoir vous envoyer des informations sur la manière dont l'enquête a été menée car je ne sais pas si nous avons exclu ce genre de personnes.
:
Je n'en prendrai que trois.
[Français]
Puisque vous excellez en matière de statistiques, j'aimerais que vous m'en avanciez quelques-unes.
Il y a une foule de demandes d'indemnité. Je pense à ces jeunes aux prises avec le stress post-traumatique. Je pense aussi à une indemnité pour un genou ou le dos, etc. Parmi les gens qui font une demande, quel est le pourcentage de ceux qui reçoivent une indemnité?
Je crois que vous n'avez pas cette statistique. Néanmoins, j'aimerais l'avoir, si possible. En tout, combien de demandes d'indemnité recevez-vous annuellement, par exemple?
:
Le mot « pension » est probablement inexact dans ce contexte. C'est une indemnité qui comprend deux volets.
L'indemnité d'invalidité, destinée à compenser la douleur et la souffrance, est non économique. C'est la partie compensatoire correspondant au paiement forfaitaire pouvant atteindre 250 000 $.
L'autre volet est une indemnité économique. Si la personne a subi un préjudice du point de vue du revenu qu'elle peut gagner, cette indemnité entre en jeu. Comme il s'agit de remplacer le revenu potentiel, cela peut être remis en question, comme vous l'avez dit.
La théorie traditionnelle était qu'on prenait sa retraite à 65 ans, ce qui est également l'âge où l'on commence à toucher des prestations de retraite, la retraite complémentaire, etc. Étant donné son objectif, le programme s'applique jusqu'à 65 ans. Si quelqu'un souffre d'une invalidité permanente et ne touche que 75 p. 100 de son revenu jusqu'à l'âge de 65 ans, cela justifie l'octroi de cette somme forfaitaire à l'âge de 65 ans. C'est 2 p. 100 de tout le revenu potentiellement perdu pendant toute la vie.
Il y a également une autre prestation que M. Ferguson n'a pas mentionnée et qui est très importante pour ceux qui souffrent d'invalidité grave. C'est une prestation qui compense la perte de carrière ou de possibilité de carrière à cause de l'invalidité. Il s'agit d'un versement mensuel pouvant correspondre à trois niveaux allant de 500 $ à 1 500 $, selon la gravité du cas, et il est accordé pendant toute la vie, donc au-delà de 65 ans.
Nous avons un programme de sécurité pour les gens de plus de 65 ans, âge auquel s'arrête l'indemnité de perte de revenus. Si ce sont des gens à revenus modiques qui n'ont pas d'autres sources de retraite, ce qui est le cas de la plupart d'entre eux, ils deviennent admissibles au soutien du revenu des Forces canadiennes. C'est un soutien relativement modique mais il continue indéfiniment, quel que soit l'âge.
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Nous avons essayé d'intégrer cela le plus possible aux activités normales de prestation des services afin que ce ne soit pas détaché de l'aspect opérationnel, si je puis dire. Il y a évidemment le service des communications du ministère, qui produit pour nous la revue
Salut!, notre journal. Notre service des communications nous aide dans la conception des documents que nous produisons, comme
À votre service.
La force de l'activité émane en vérité de ce que nous appelons notre cadre intégré de prestation de service, qui se compose des 48 équipes de service au client et bénéficie de l'appui des centres d'expertise dans les secteurs de notre réseau national de centres d'appels, des centres de gestion des comptes de traitement, répartis dans tout le pays, de notre centre d'arbitrage, à Charlottetown, et de nos opérations en pays étranger, ici même, à Ottawa. il y a toute une série de domaines spécialisés où il est préférable de faire le travail centralement qui sont en contact avec ce réseau intégré de prestation de service à l'échelle nationale. Le réseau intégré de prestation de service garantit qu'une équipe interdisciplinaire dotée de toutes les compétences voulues peut agir partout au pays. Son travail consiste en réalité à rester en contact avec les clients et à répondre à leurs besoins quand ils s'adressent à nous.
Nous avons aussi un centre de triage proactif dont vous avez peut-être entendu parler. Il se trouve à Charlottetown et nous nous demandons actuellement si nous devrions l'agrandir. C'est un centre qui appelle proactivement les clients pour savoir s'ils vont bien, sur la base de notre évaluation des clients à risques. Au moyen d'un outil de contrôle largement accepté, le centre détermine si le client connaît des difficultés ou non et, dans l'affirmative, le conseiller local et l'équipe locale de service vont le voir pour savoir s'il y a quelque chose qui ne va pas — et c'est généralement le cas. Il peut arriver, par exemple, que le client connaisse un début d'Alzheimer et qu'il faille le faire hospitaliser.
Par le truchement de ce réseau, nous essayons d'établir le plus de contacts possibles avec nos clients, et nous ajoutons ensuite le magazine Salut! et les autres mécanismes de communications. Voilà donc, en quelques mots, la méthode que nous utilisons.
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Oui, et j'allais vous en parler.
L'enquête dont j'ai parlé est une enquête générale sur les activités du ministère. Nous avons aussi des enquêtes particulières sur les soins de longue durée. Ces enquêtes-là sont réalisées de trois manières. Nous avons un contrat avec le Conseil canadien de l'agrément des services de santé, qui s'occupe de l'accréditation des établissements de tout le pays et des provinces. Selon une entente passée avec lui, il utilise nos 10 domaines de résultats quand il est appelé à accréditer un établissement de soins pour anciens combattants.
Le deuxième aspect concerne les établissements à accès prioritaire. Notre personnel se sert du même questionnaire pour procéder à l'évaluation des établissements locaux.
Le troisième aspect de cette enquête sur les établissements de longue durée est assuré par la Légion royale canadienne, sous contrat, avec l'aide de bénévoles et en utilisant les mêmes outils que le Conseil canadien, mais pour procéder à l'évaluation des établissements communautaires, plus petits.
Tels sont donc les trois mécanismes fondamentaux. Nous effectuons une enquête générale pour tous les services et nous avons ensuite ces trois mécanismes pour les établissements dispensant des soins de longue durée.
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Nous retournons maintenant aux Conservateurs pour continuer les questions.
Il n'y en a plus? Très bien.
Il nous reste sept minutes et nous avons une autre question à régler avant de conclure.
En ce qui concerne la réunion de mercredi, M. Gaudet, du Bloc, m'a dit qu'il souhaite qu'elle soit annulée. Je crois comprendre — ce n'est qu'une rumeur car je n'ai aucune information officielle — que la Chambre partira probablement en congé mercredi. Ce n'est qu'une rumeur...
Veuillez m'excuser, j'aurais dû vous laisser partir. Merci beaucoup, messieurs. Vous pouvez partir quand vous voulez.
Je les faisais attendre sans raison.
Quoi qu'il en soit, on prévoit que la Chambre suspendra ses travaux mercredi après la Période des questions. Normalement, nous aurions une réunion de 15 h 30 à 17 h 30. Je ne suis pas certain de ce qui va se passer à la Chambre mais c'est ce que j'ai entendu dire.
M. Gaudet a indiqué qu'il ne souhaite pas cette réunion et nous pouvons en discuter.
M. Stoffer.