C'est la séance numéro 28 du Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Nous sommes aujourd'hui le mercredi 3 juin 2009.
Vous avez l'ordre du jour sous les yeux. Nous avons trois questions à examiner. Malheureusement, nous commençons en retard et nous n'irons probablement pas plus loin que le premier sujet. Nous pourrons peut-être aborder brièvement le troisième, qui est une réunion de planification à huis clos. Pendant la première heure, nous allons étudier, conformément à l'ordre de renvoi, le projet de loi C-26, Loi modifiant le Code criminel (vol d'automobile et trafic de biens criminellement obtenus).
Pour nous aider à examiner le projet de loi C-26 sur le vol d'automobile et de biens, nous recevons de nouveau le ministre Nicholson, qui est le ministre de la Justice et procureur général du Canada. Le ministre est assisté de William Bartlett et Paula Clarke, de la Section de la politique en matière de droit pénal du ministère de la Justice.
Monsieur le ministre, nous nous réjouissons de vous revoir ici encore une fois. Vous disposez de 10 minutes.
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Merci beaucoup. J'ai l'impression d'être de nouveau membre de ce comité, monsieur le président. Je l'ai été pendant neuf ans et j'ai l'impression d'être de retour. C'est comme un poste permanent.
Je vous remercie de m'avoir invité à venir parler du projet de loi C-26, Loi modifiant le Code criminel (vol d'automobile et trafic de biens criminellement obtenus). C'est un projet de loi important. Il démontre, je pense, que nous voulons sérieusement prendre des mesures pour nous attaquer aux crimes contre les biens, et surtout au vol d'automobile.
Le vol d'automobile continue de poser un grave problème au Canada. C'est une des formes les plus répandues de crimes contre les biens dans notre pays. C'est un des types d'infraction les plus fréquents. Dans son rapport de décembre 2008 sur les vols de véhicules à moteur, Statistique Canada signale qu'en 2007, environ 146 000 vols de véhicules à moteur ont été déclarés à la police dans l'ensemble du pays. Cela représente en moyenne 400 vols par jour.
Les vols de véhicules automobiles ont d'importantes répercussions, comme vous vous en doutez, pour les propriétaires, les responsables de l'application des lois et le secteur de l'assurance. Le Bureau d'assurance du Canada estime que le vol d'automobiles coûte aux Canadiens plus de 1,2 milliard de dollars chaque année. Cela comprend le coût des services policiers et des soins de santé ainsi que le coût des vols de véhicules non assurés, les frais juridiques et les sommes à débourser notamment pour les primes d'assurance et les franchises. Cela pose également un problème de sécurité publique étant donné que les véhicules volés sont souvent impliqués dans des poursuites policières ou des situations de conduite dangereuse risquant de blesser ou de tuer des victimes innocentes.
Comme vous le savez, le projet de loi C-26 propose une réforme dans trois domaines clés: la création d'une infraction distincte pour le vol d'un véhicule à moteur; une nouvelle infraction pour l'altération, l'oblitération ou la suppression d'un numéro d'identification d'un véhicule; et des nouvelles infractions pour le trafic et la possession en vue du trafic de biens criminellement obtenus, y compris l'importation et l'exportation de ces biens.
[Français]
La création d'une infraction distincte pour le vol de véhicules indiquera clairement aux voleurs que le système de justice est résolu à lutter contre le vol d'automobiles au Canada.
[Traduction]
Nous proposons de créer une infraction mixte qui sera passible d'une peine maximale de 10 ans d'emprisonnement par mise en accusation et de 18 mois d'emprisonnement sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire. Dans le cas d'une troisième infraction et de toute récidive subséquente, le projet de loi prévoit une peine minimale de six mois d'emprisonnement.
Tel qu'il est actuellement libellé, le projet de loi prévoit que ces trois infractions seront poursuivies par mise en accusation. Nous proposerons un amendement pour que les deux premières infractions soient poursuivies soit par procédure sommaire soit par mise en accusation, mais que la troisième infraction soit poursuivie par mise en accusation afin d'être passible de la peine minimale obligatoire.
Cette sanction représente une approche équilibrée et modérée vis-à-vis de graves infractions répétitives. Cela vise à faire comprendre que le système de justice pénale ne tolérera pas le vol d'automobile, et l'inclusion d'une peine minimale obligatoire en cas de récidive aidera à rétablir la confiance du public dans notre système de justice pénale.
Nous proposons également de créer une infraction pour la modification, l'oblitération ou la suppression totale ou partielle d'un NIV — le numéro d'identification du véhicule — d'un véhicule à moteur. En vertu de ces nouvelles dispositions, toute personne déclarée coupable d'avoir modifié un NIV sera passible d'une peine de prison maximale de cinq ans, par mise en accusation ou de six mois ou d'une amende maximale de 2 000 $, ou les deux, par procédure sommaire.
L'avantage que présente la nouvelle infraction concernant la modification du NIV et la nouvelle infraction distincte pour vol de véhicule à moteur sur l'infraction qui couvre actuellement ces activités et qui est celle de « possession de biens obtenus criminellement », est que le casier judiciaire d'une personne condamnée pour cette nouvelle infraction témoignera plus clairement et plus précisément de sa participation à un réseau de voleurs d'automobiles. Je crois que c'est très important pour les procureurs de la Couronne de tout le pays. Cela aiderait également la police à mieux cibler ces contrevenants lors des enquêtes et poursuites ultérieures.
Je vais laisser de côté le vol d'automobile pour parler maintenant des infractions de trafic. Ces infractions que nous proposons visent à mieux cibler toute la chaîne de commercialisation des produits du vol et des autres crimes contre les biens tels que la fraude. Cela permettra également de s'attaquer au problème du vol d'automobile: le trafic des biens criminellement obtenus comprend le trafic des automobiles volées et de leurs pièces. C'est le domaine dans lequel le crime organisé est le plus actif, par l'entremise de ses réseaux de voleurs d'automobiles, des ateliers de cannibalisation qui démontent les véhicules volés pour en récupérer les pièces, de la modification du NIV d'une automobile pour maquiller son identité ou des filières internationales qui expédient les automobiles de luxe volées au Canada vers des destinations lointaines en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, pour n'en nommer que quelques-unes.
À l'heure actuelle, l'article 354 du Code criminel, qui prévoit l'infraction générale de possession de biens criminellement obtenus punissable d'une peine d'emprisonnement maximale de 10 ans pour les biens évalués à plus de 5 000 $, constitue la principale disposition du Code criminel utilisée contre le trafic de biens criminellement obtenus. Cette infraction de simple possession ne couvre pas adéquatement tout la gamme d'activités associées au trafic. Les infractions de trafic s'appliquent à tous ceux qui participent à une opération de trafic, par exemple un atelier de cannibalisation, tandis que l'infraction de possession de biens criminellement obtenus s'applique uniquement à ceux qui sont en possession de biens volés tels que des automobiles. En raison de leur nature même, les ateliers de cannibalisation maintiennent un inventaire aussi limité que possible afin d'éviter d'être repérés et de faire l'objet de chefs d'accusation multiples en cas d'arrestation.
Les deux nouvelles infractions de trafic qui sont proposées seront également punies par des sanctions plus lourdes que l'infraction existante de possession de biens criminellement obtenus, car le trafic est une infraction plus grave que la simple possession. Si la valeur de l'objet trafiqué dépasse 5 000 $, la sanction maximale sera de 14 ans de prison. Si elle est inférieure à 5 000 $, il s'agira d'une infraction mixte passible d'un emprisonnement maximal de cinq ans par mise en accusation ou de six mois de prison sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
Je me réjouis de ce que les infractions de trafic conféreront également à l'Agence des services frontaliers du Canada les pouvoirs nécessaires pour bloquer les biens, y compris les automobiles volées sur le point d'être exportées, afin de déterminer s'ils sont volés et de permettre au service de police compétent de les récupérer. Je pense que c'est un énorme progrès.
Monsieur le président, mon gouvernement tient à prendre les mesures nécessaires pour combattre les crimes contre les biens, surtout le vol d'automobile et cette loi sera une mesure énergique pour aider la police et les procureurs à arrêter et poursuivre les criminels impliqués dans le vol d'automobiles ou le trafic de biens criminellement obtenus.
Les Canadiens veulent que ce projet de loi soit adopté et j'espère que nous travaillerons en collaboration pour assurer son adoption rapide.
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, je vous remercie pour votre présence ici.
Nous avons déjà abordé ce sujet au cours de la dernière législature. Je vais simplement essayer de résumer. Si j'ai bien compris, nous avons eu le projet de loi C-53 et le projet de loi C-64 au cours de législatures précédentes. Le projet de loi C-26 cherche à associer les dispositions du projet de loi C-53 qui portaient sur le vol d'automobile et le trafic et du projet de loi C-64, qui concernait le numéro d'identification du véhicule. Je crois qu'en fait ce projet de loi modernise l'article 183 du Code criminel en permettant d'intercepter des communications privées ou d'exercer une surveillance électronique pour fournir à la police un outil supplémentaire à l'article 333.1 proposé, dont il est question ici. Bien entendu, la dernière fois, nous avons fait comparaître des témoins de diverses municipalités, du Bureau d'assurance et des forces policières qui étaient tous pour ce projet de loi. Les principes sur lesquels repose cette mesure sont généralement acceptés.
J'essaie plus ou moins de résumer et de comprendre ce que ce projet de loi ajoute aux deux autres projets de loi que j'ai mentionnés et j'aurais peut-être des questions mineures à poser au sujet de celui qui oblitère innocemment un NIV. La défense d'apparence de droit permet de reconnaître qu'une personne a pu oblitérer, par erreur ou de bonne foi, une partie ou la totalité d'un NIV. C'était plus précis dans la loi précédente que ce ne l'est ici. Peut-être pourriez-vous nous dire, monsieur le ministre, comment cette défense est protégée. Personne ne voudrait, j'en suis sûr, qu'une personne ayant une excuse valide pour avoir oblitéré une partie d'un NIV tombe sous le coup de cette loi.
Également, comme il est question des ateliers de cannibalisation du crime organisé, un grand nombre de pièces d'automobiles portent un numéro d'identification. Pourquoi ne pas appliquer la loi aux pièces d'automobiles? Le NIV ne se trouve qu'à un endroit, à ma connaissance, mais ce n'est pas vraiment mon domaine. Il est situé près du pare-brise. S'il se trouve un peu partout dans le véhicule, cela répond sans doute à ma question. Je pense avoir lu quelque part que ce n'est pas le cas, mais qu'il figure sur certaines pièces. Il n'est pas clair dans la loi si cela s'applique à toutes les pièces du véhicule.
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Merci d'être venu, monsieur le ministre.
Je viens de recevoir un article de journal qui met en lumière les raisons pour lesquelles nous avons besoin de ce genre de loi. Pas plus tard qu'hier soir, quatre personnes ont été blessées lorsqu'un VUS volé a brûlé un feu rouge et est rentré dans un abri de bus de la TTC, dans le centre-ville de Toronto. Juste avant, il y a eu un autre accident impliquant ce véhicule volé. C'était une collision et non pas un accident. Des personnes ont été blessées. Des policiers de Toronto patrouillent en bicyclette et deux policiers en bicyclette ont donc cherché à arrêter le VUS. Vous pouvez imaginer la gravité des blessures que cela a pu causer. Ceux qui s'imaginent que les crimes contre les biens ne risquent pas de blesser des gens devraient garder à l'esprit le bulletin de nouvelles qu'ils vont probablement voir ce soir.
Vous pourriez peut-être parler aussi de ce qui suit: le Bureau d'assurance du Canada estime que le vol d'automobiles nous coûte à tous plus d'un milliard de dollars chaque année. Cela tient compte des soins de santé, des blessures, du temps des tribunaux, du coût des services de police et des frais juridiques, sans oublier, pour ceux qui ont eu la malchance de se faire voler leur véhicule, la franchise à payer. Ils sont donc doublement pénalisés: leur prime d'assurance augmente ainsi que leur franchise.
J'aimerais également que vous parliez, monsieur le ministre, d'une chose que vous avez mentionnée, je pense, à deux reprises aujourd'hui, à savoir qu'un grand nombre de vols d'automobiles sont directement reliés au crime organisé et que les automobiles de luxe sont placées dans des conteneurs, envoyés dans nos ports et expédiés outre-mer.
Pourriez-vous nous parler de ces deux sujets?
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Vous avez parfaitement décrit la situation, monsieur Norlock. On m'en parle partout où je vais. J'en ai entendu beaucoup parler dans l'Ouest, par exemple, quand j'ai visité un certain nombre de villes de la région. Là-bas, le vol d'automobiles fait partie des principaux problèmes.
Winnipeg et d'autres villes ont adopté certaines méthodes novatrices pour essayer de lutter contre cette activité qui leur pose maintenant un sérieux problème. Nous travaillons main dans la main et les provinces où la situation est la plus grave ont accueilli ce projet de loi très favorablement.
Dave Chomiak, le procureur général du Manitoba, a souligné à quel point certaines des dispositions du Code criminel sont archaïques. Il dit qu'il y a une disposition distincte pour le vol d'une vache, mais rien pour le vol d'une automobile. En tant que membres du Comité de la justice — et moi-même en tant que membre d'office de ce comité, ce dont je vous remercie — nous avons la responsabilité de veiller continuellement à ce que nos lois soient à jour. Je pense donc que cette mesure sera la bienvenue.
En ce qui concerne le crime organisé, on m'a dit que les agents des Services frontaliers du Canada n'ont aucun pouvoir, sauf s'ils croient qu'il s'agit d'une marchandise prohibée. Une automobile dans un conteneur n'est pas une marchandise prohibée, si bien que ces véhicules peuvent entrer et sortir librement. La situation est très problématique, et c'est pourquoi, comme je l'ai dit dans ma déclaration préliminaire, cela fait l'objet d'une mention précise.
Encore une fois, cette mesure ne concerne pas uniquement la justice. Tout ce qui se rapporte à l'Agence des services frontaliers du Canada relève du ministre de la Sécurité publique, mais je pense que ces dispositions ont leur place dans ce projet de loi afin que les agents qui surveillent nos frontières puissent lutter contre ce genre d'activité. Comme pour le vol d'identité, nous nous attaquons de façon plus complète à une situation qui est devenue problématique dans notre pays et les réactions ont été presque entièrement positives.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, je vous remercie, vous et les fonctionnaires qui vous accompagnent, pour votre présence ici aujourd'hui.
Je voudrais certainement féliciter le ministère de la Justice et vous-même, monsieur le ministre, pour tout le travail que vous avez accompli afin de rendre nos rues et nos collectivités plus sûres. Tout comme le comité, vous avez eu une session législative très chargée.
Comme vous le savez, le comité a entrepris d'étudier le crime organisé et nous nous sommes rendus à Vancouver. Conformément à la motion de M. Ménard, nous étudions la possibilité d'identifier certaines organisations criminelles et de les désigner afin que la Couronne n'ait pas à prouver qu'elle se livre à une activité criminelle pour obtenir des condamnations. Par conséquent, je vous adresse mes félicitations. Nous travaillons fort pour nous attaquer au crime organisé.
Ce qu'on nous a dit lorsque nous étions à Vancouver, et ce que nous disent encore la police et les autres experts, c'est que nous devons nous attaquer à la raison d'être de ces organisations. Nous devons priver le crime organisé de ses sources de profit si nous voulons nous y attaquer efficacement.
J'ai oublié quel est celui de mes collègues qui a posé la question, mais dans votre réponse, vous avez mentionné qu'il y a une infraction distincte pour le vol d'une vache, mais pas pour le vol d'une automobile. Bien entendu, nous avons actuellement des infractions pour les vols de plus et de moins de 5 000 $. Je voudrais savoir précisément en quoi cette infraction de vol d'automobile, pour laquelle je crois que les sanctions seront plus lourdes, aidera la police dans sa lutte continue contre le crime organisé.
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Bonjour, monsieur le ministre.
Vous avez parlé de la province du Québec, où il y a eu des phénomènes un peu particuliers. Il y a environ un mois ou un mois et demi, on a fait des descentes policières dans certains garages où on démontait des voitures complètes. Il était très difficile de lancer des poursuites parce que toutes les voitures étaient démontées. Même les pièces étaient vendues dans des garages légaux.
Vous avez apporté une modification concernant le comportement des bandits qui volent des voitures, les démontent au complet et enlèvent toutes les marques d'identification. Auparavant, il était très, très difficile de porter de telles causes devant les tribunaux, car il n'y avait pas de texte aussi clair que celui que vous avez déposé. Même si ça existait auparavant, ce texte est plus précis et constitue un grand changement.
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Monsieur Petit, merci beaucoup pour cette question.
Je considère que ce projet de loi met simplement à jour le Code criminel pour répondre aux besoins du XXIe siècle. Il s'agit de voir combien de gens sont en possession de biens volés? C'est un des principaux moyens de s'attaquer à ces personnes. Êtes-vous en possession de biens volés? Vous pourriez avoir 30 personnes impliquées dans cette activité. Combien d'entre elles sont en possession de ces biens? On va vous dire: « C'est Untel le responsable » et Untel répondra « Ce n'est pas moi, c'est quelqu'un d'autre ». C'est très difficile.
Tous les services de police m'ont dit la même chose. En vertu de la loi actuelle, il est très difficile de s'attaquer à ces activités. Par conséquent, comme les projets de loi précédents ont essayé de faire, nous nous attaquons à toute la filière, à tous ceux qui on participé à cette forme de crime organisé, à cette activité de gang et voilà pourquoi nous proposons ces dispositions. Je ne suis pas directement responsable de l'Agence des services frontaliers du Canada, mais nous devons lui donner la possibilité d'intervenir pour mettre un terme à cette activité.
Voilà le problème auquel nous sommes confrontés, monsieur le président, comme je l'ai déjà dit. Notre Code criminel a été compilé en 1892. Comme je le dis souvent, ce n'était pas entièrement nouveau en 1892. Plusieurs lois ont été compilées. Certains des articles dont j'ai parlé à propos d'un autre projet de loi — au sujet des combats concertés, je crois — datent des années 1700. Par conséquent, la difficulté est d'adapter ces lois au contexte actuel. La technologie progresse. Nous avons des gens qui deviennent très habiles dans ce genre d'activité et la difficulté est d'essayer de répondre aux besoins des Canadiens respectueux des lois, ce que nous essayons de faire avec ce projet de loi et tous les projets de loi que nous avons présentés au Parlement.
Nous allons procéder sur cette base.
Je vous ai fait distribuer les notes du comité directeur. Pourriez-vous les examiner d'ici la prochaine séance afin que nous puissions les approuver?
Je voulais également mentionner que nous n'aurons peut-être pas l'occasion d'étudier le Budget supplémentaire des dépenses étant donné qu'il nous restera peut-être un ou deux projets de loi, plus l'étude sur les Hells Angels que nous n'avons pas terminée, ainsi que le projet de loi C-232, qui concerne la Loi sur la Cour suprême. Je tenais seulement à ce que vous le sachiez.
Si vous pensez que le Budget supplémentaire des dépenses est très important, faites-le moi savoir et nous l'intercalerons quelque part. Nous serons peut-être obligés de déplacer autre chose.
Monsieur Ménard.