:
Bonjour et merci beaucoup, monsieur le président.
C'est un grand honneur d'être ici devant le comité pour vous parler de nos réussites et de notre travail sur les données ouvertes pour le gouvernement.
[Traduction]
Je suis ravie d'être ici aujourd'hui avec mes deux collègues pour discuter des données ouvertes. Je vous présente Stephen Walker, qui est directeur principal de la Division de la gestion de l'information et qui est chargé également du gouvernement ouvert au Secrétariat du Conseil du Trésor. Il est accompagné de Sylvain Latour, qui est directeur du Secrétariat du gouvernement ouvert au Secrétariat du Conseil du Trésor.
Voici comment nous nous proposons de fonctionner ce matin: nous avons une présentation en deux parties, et une démonstration. Nous commencerons par la première partie de notre présentation.
[Français]
Vous avez devant vous une présentation qui, je pense, constituera une synthèse des concepts clés sur les données ouvertes.
[Traduction]
Commençons par une introduction aux données ouvertes; nous en expliquerons les concepts clés, puis nous ferons une pause pour vous faire une démonstration. Vous aurez remarqué les écrans dans la pièce. Nous ferons une démonstration en direct. Stephen et Sylvain se rendront sur notre portail de données ouvertes et vous montreront des exemples de données, ainsi que le fonctionnement du portail. On reprendra ensuite la présentation pour vous donner un résumé des diverses initiatives en cours au sein du gouvernement fédéral et des autres administrations du pays, de même que de nos initiatives à l'échelle internationale en matière de données ouvertes. Évidemment, nous serons ravis de répondre à vos questions.
Voilà l'approche en trois volets que nous vous proposons. Avant de commencer la présentation, j'aimerais préciser que nous venons de clore une fin de semaine remarquable. Le 28 février, le a lancé l'Expérience des données ouvertes canadiennes, soit un défi appathon qui a réuni, au final, 927 participants enregistrés de partout au Canada et d'universités de toutes les provinces en vue de voir le genre d'applications qu'on pouvait élaborer en utilisant les données ouvertes du Canada publiées sur notre portail.
C'était une fin de semaine formidable, et des rapports préliminaires portent à croire qu'au final plus de 100 différentes applications ont été créées. Elles seront validées, vérifiées, puis se livreront une vive concurrence. La finale de l'EDOC se tiendra le 28 mars, à Toronto, où les 15 finalistes vanteront leurs applications auprès des juges. Les finalistes recevront un prix.
C'est très intéressant, parce qu'il s'agit de notre premier appathon EDOC national. Des provinces et des villes en ont déjà tenu quelques-uns, et de telles initiatives ont déjà eu lieu partout au pays, mais c'est la première fois qu'on tient une telle activité sur une base pancanadienne. La réussite de l'EDOC témoigne bien de l'enthousiasme et de l'intérêt manifestés à l'égard du portail de données ouvertes du Canada et des renseignements que nous rendons accessibles aux Canadiens.
Maintenant, entamons la présentation, en espérant démystifier le tout. Il s'agit de la section 1.
La page 3 s'intitule « Les données ouvertes — Notions de base ». Je suis désolée si certains d'entre vous sont déjà au courant, mais nous n'en étions pas certains, alors nous voulions nous assurer que tout le monde possède certaines connaissances.
En quoi consistent les données brutes?
Les données brutes sont des données lisibles par machine, au niveau d'intégration le plus bas, qui peuvent être réutilisées en soi ou regroupées — c'est le terme employé — à d'autres données de façons novatrices. Le gouvernement génère ou recueille et regroupe de vastes quantités de données brutes. Les données météorologiques que nous recueillons grâce aux capteurs, aux radars et à divers autres outils en sont le meilleur exemple. Nous transformons le tout en données brutes numérisées que nous rendons ensuite accessibles en vue d'un traitement ultérieur.
En quoi consistent les métadonnées? Il s'agit de données au sujet des données. Elles sont la pierre angulaire du potentiel des données ouvertes. Sans elles, les très nombreux jeux de données et renseignements disponibles perdent de leur utilité.
Il est extrêmement important de décrire le contenu d'un jeu de données et le type de renseignements contenus dans chaque champ, afin que les créateurs d'applications qui les consultent sachent qu'ils ont accès au jeu de données et au type de renseignements adéquats et qu'ils puissent interpréter les différents champs. C'est un aspect important de l'utilisation efficace des données. Au Canada, pour rendre nos données accessibles dans un portail de données ouvertes, il faut tout d'abord produire des métadonnées dans les deux langues officielles, afin que les créateurs d'applications puissent comprendre rapidement la nature du jeu de données et l'utiliser adéquatement.
Finalement, en quoi consistent les données ouvertes? Il s'agit de la pratique qui rend les données brutes et les métadonnées accessibles par l'entremise d'un portail, à l'instar de donnees.gc.ca. On permet ainsi aux utilisateurs de chercher les jeux de données pertinents dans le portail, de parcourir les données et de les télécharger dans des formats exploitables par machine. Ils peuvent ainsi créer des programmes et des systèmes d'information pour traiter les données et leur trouver d'autres utilisations et avantages.
Le mouvement relatif aux données ouvertes est maintenant bien établi. En octobre 2013, McKinsey Global a déclaré que les données ouvertes ont le potentiel de générer une valeur économique appréciable. C'est le point de vue de McKinsey. En effet, grâce aux initiatives à cet égard aux États-Unis, au Royaume-Uni et maintenant au Canada, de même que partout dans le monde, on a constaté la multiplication d'entreprises qui créent des applications qui utilisent des données ouvertes et qui sont maintenant offertes en grand nombre dans divers magasins en ligne, part exemple. Tous les grands cabinets d'experts-conseils, y compris Deloitte, disent que les données sont la nouvelle ressource de l'économie mondiale et que la capacité d'exploiter les grandes quantités de données que nous générons présente un fort potentiel pour le Canada et la société dans son ensemble.
Permettez-moi de vous donner un bref historique. Le Canada génère et regroupe depuis longtemps des données. En fait, le concept des données ouvertes a pris naissance environ en 1995 avec les énormes quantités de données géophysiques et environnementales que nous recueillons et traitons déjà à RNCan et à Environnement Canada.
Évidemment, aux États-Unis, surtout en Californie, en 2007, le mouvement relatif aux données ouvertes a pris de l'ampleur. En fait, au cours du premier mandat du président Obama, on a connu ce qu'on pourrait appeler la première incursion importante dans le monde des données ouvertes avec la politique obligatoire sur la divulgation des données ouvertes. La publication de cette directive américaine a sans nul doute stimulé la tendance à l'ouverture des données au Royaume-Uni et dans le reste du monde. Au Canada, nous avons aussi considéré qu'il s'agissait d'un mouvement important auquel il convenait de nous rallier. Ce mouvement connaît depuis une croissance très rapide et est grandement alimenté au Canada par les villes — qui sont très actives à l'égard des données ouvertes au Canada —, de même que les provinces et le gouvernement fédéral.
Le concept des données ouvertes est maintenant bien établi à l'échelle internationale. Comme vous le savez sans doute, le Partenariat pour un gouvernement transparent, lancé en 2011 par ses coprésidents, les États-Unis et le Brésil, établit un cadre solide pour promouvoir les données ouvertes, de même que des gouvernements responsables, ouverts et redevables à l'égard des citoyens. Dans le même ordre d'idées, la Banque mondiale a également rendu accessibles ses données, son corpus de connaissances et ses recherches et appuie ardemment le concept des données ouvertes et tous nos efforts.
L'Open Knowledge Foundation est une organisation de la société civile consacrée à la promotion des données ouvertes et du contenu ouvert. L'OCDE a aussi emboîté le pas à ce sujet et a participé à la conférence de 2013 du Partenariat pour un gouvernement transparent, qui s'est tenue au Royaume-Uni.
Bien sûr, la World Wide Web Foundation croit fermement à l'idée des données ouvertes.
Je voudrais simplement vous donner une idée de données ouvertes au Canada, car nous sommes très fiers du progrès qu'a fait le Canada en ce sens. Quatre provinces — la Colombie-Britannique, l'Alberta, l'Ontario et le Québec — ont des portails de données ouvertes, tout comme plus de 30 villes. En fait, Vancouver était l'un des chefs de file en matière de données ouvertes au Canada et continue de travailler d'arrache-pied à cet égard, mais nous sommes ravis de toutes les initiatives dans les municipalités, y compris la ville d'Ottawa, qui travaille aussi très fort dans ce domaine.
Par contraste, à la page 8, nous examinons comment se faisaient les choses avant l'arrivée des données ouvertes et comment la société civile pouvait avoir accès aux jeux de données que le gouvernement avait créés, regroupés et rendus disponibles. Auparavant, le gouvernement publiait déjà des données, mais il le faisait de façon différente et à plus petite échelle et de façon moins accessible. Les données atmosphériques d'Environnement Canada sont disponibles depuis un certain temps, et il en va de même pour les cartes de Ressources naturelles Canada.
Ce que vous voyez à la droite du diagramme est l'un des problèmes fondamentaux. Chaque ministère recueillait et préparait les données, puis les mettait à la disposition du public sur son propre site Web, mais ce n'était pas toujours fait de façon évidente. Souvent, il n'y avait pas suffisamment de métadonnées normalisées pour décrire le contenu et il n'y avait pas toujours de moteurs de recherche adéquats en vue d'y avoir accès.
Pour l'utilisateur, il n'était pas simple de connaître le type de données gouvernementales disponibles sur un sujet donné. Les utilisateurs devaient parcourir régulièrement de multiples sites et les fouiller de façon exhaustive, et ces données n'étaient parfois pas assimilables par machine. Même si les utilisateurs pouvaient voir l'information, ils n'étaient pas vraiment en mesure de l'utiliser afin de créer un système d'information.
Enfin, les utilisateurs à l'époque étaient aux prises avec un autre problème. Les données étaient mises à la disposition des gens sur divers sites Web aux termes de certaines modalités de licence légèrement différentes. Ces modalités de licence sont essentielles pour les données ouvertes. La capacité d'avoir une licence ouverte reconnue partout au Canada qui permet l'utilisation et la réutilisation des données sans restriction aux termes des mêmes modalités est un élément crucial.
Voilà la situation concernant les données avant les données ouvertes.
En 2009, nous avons commencé à aborder ces questions en travaillant sur une première version d'une licence et d'un portail qui donnerait accès à ces données.
Pourquoi les données ouvertes sont-elles importantes pour le gouvernement du Canada? Nous croyons fermement que les données ouvertes aident au renforcement de la reddition de comptes et à la réalisation du programme du gouvernement. Nous sommes convaincus que cela produit une valeur économique pour les Canadiens. Cela s'arrime avec notre stratégie numérique, tout en travaillant avec nos collègues de partout au sein du gouvernement. C'est également un moteur clé de l'innovation, de la science et de la technologie. Nos partenaires internationaux sont de la partie, et le succès de l'EDOC, à mon avis, tend à montrer que les Canadiens le sont également.
J'aimerais simplement souligner les jalons clés de l'optique du gouvernement sur les données ouvertes. En mars 2011, le gouvernement a annoncé sa première initiative pour un gouvernement ouvert et le premier portail de données ouvertes. C'était notre premier projet pilote. Nous l'avons lancé avec beaucoup moins de jeux de données et la première version de la licence.
En avril 2012, le Canada s'est officiellement joint au mouvement international Partenariat pour un gouvernement transparent et a dévoilé son premier plan d'action pour un gouvernement transparent à ce moment. Ce plan d'action comprend, bien sûr, un certain nombre d'engagements sur les données ouvertes.
En juin 2013, le premier ministre a officiellement adopté la Charte sur les données ouvertes avec d'autres dirigeants du G8 au Sommet de Lough Erne, en Irlande du Nord.
Pour résumer cette partie de la présentation et avant de passer à la démonstration du portail, j'aimerais simplement vous dire que nous continuons de travailler très fort relativement aux données ouvertes depuis que nous nous sommes joints au Partenariat pour un gouvernement transparent.
En fait, en juin dernier, nous avons lancé la plateforme de seconde génération de données ouvertes. Nous avons maintenant environ 200 000 jeux de données de 27 ministères. Nous avons débuté avec six ministères et leurs jeux de données. Notre capacité de recherche est à la fine pointe, et nous avons inclus des caractéristiques relatives aux médias sociaux sur le site; nous sommes donc ravis de notre nouveau portail.
Pour ce qui est des données sur la gestion des ressources du gouvernement du Canada, la base de données sur les dépenses a été lancée en avril 2013 pour offrir aux Canadiens des renseignements financiers sur les dépenses ministérielles au cours des trois dernières années, et nous continuons d'ajouter des jeux de données concernant tous les domaines.
Nous travaillons à l'heure actuelle d'arrache-pied sur une directive sur le gouvernement transparent. Cela aidera les ministères et les organismes à mieux répertorier les jeux de données et les renseignements à publier et établira l'échéancier de mise en oeuvre à respecter. Ce sera une partie importante des engagements pris dans le cadre du plan d'action pour un gouvernement ouvert, et nous espérons le voir au cours du prochain exercice.
Enfin, notre nouvelle licence de gouvernement transparent, soit la seconde version qui a été émise en juin dernier, s'arrime à la licence Creative Commons. C'est rédigé en langage simple. On y explique clairement les conditions aux fins de la réutilisation des données, et cela concorde avec les pratiques exemplaires à l'échelle internationale.
Voilà une explication rapide des données ouvertes. Avant de passer à la démonstration, avez-vous des questions?
[Français]
Je me demande si les membres du comité veulent poser des questions.
:
Je vais commencer par la page que vous voyez actuellement à l'écran. Il s'agit de la page d'accueil de donnees.gc.ca. C'est un guichet unique pour toutes les données ouvertes que le gouvernement du Canada rend accessibles en tout temps aux citoyens, aux chercheurs, aux organisations bénévoles, au secteur privé et aux médias. Ce site donne accès à toutes les données ouvertes. Il permet aussi d'effectuer d'autres activités liées au gouvernement ouvert, mais je mettrai essentiellement l'accent sur les données ouvertes.
La page a été conçue avec de grandes rubriques, comme vous pouvez le voir, afin de vous permettre de facilement prendre connaissance de toutes les fonctions du site et ainsi d'accéder rapidement à l'information que vous cherchez. Selon moi, l'élément clé pour notre conversation d'aujourd'hui est la rubrique dans le coin supérieur gauche qui s'intitule « Recherche de données ».
Je vais procéder comme si j'étais un utilisateur de données moyen. Je clique sur « Recherche de données ». Aux fins de la démonstration, je vais faire semblant de vouloir m'acheter une nouvelle maison et je cherche plus particulièrement à connaître le niveau de sécurité du quartier dans lequel je songe à acheter cette maison. Je commence donc par taper le mot « crime », par exemple. On clique sur « Rechercher », et toutes les données actuellement disponibles en provenance du gouvernement du Canada ayant trait aux crimes s'affichent.
Bien souvent, il y a beaucoup de données. Il faut donc être en mesure d'aider l'utilisateur à se servir de filtres pour réduire le nombre de résultats et lui permettre de trouver plus rapidement ce qu'ils cherchent. Je peux donc trier les jeux de données par ordre alphabétique ou en fonction de la date de modification ou bien en fonction de leur pertinence. Je vais laisser le filtre à pertinence pour l'instant.
Le côté gauche de l'écran présente une série de filtres pouvant être utilisés pour resserrer les résultats de la recherche. Je vais poursuivre comme si je cherchais à obtenir de l'information sur la sécurité du quartier. Un peu plus bas, sous « Sujet », je clique sur « Droit ». Le nombre de jeux de données est maintenant réduit, mais il en reste encore beaucoup; toutefois, si j'examine les jeux de données en allant vers le bas à la recherche de l'information qui m'intéresse, je constate qu'il y a des statistiques sur la criminalité au Canada, dans les provinces et les territoires, et je sais qu'il s'agit de l'information que je recherche.
Je clique donc sur ce jeu de données, et voici les métadonnées. Cette page présente toute l'information que comprend le jeu de données, à savoir l'éditeur — dans le cas présent, il s'agit de Statistique Canada —, le sujet sous lequel l'information est classée, la date de publication, ainsi qu'une courte description et le titre du jeu de données. Voilà les champs de métadonnées que les ministères ou les organismes qui rendent disponible l'information doivent remplir.
Avant d'examiner en détail l'information liée à ce jeu de données, parce que je veux vous signaler certaines des caractéristiques des jeux de données, je veux vous montrer la licence, qui se situe ici. La licence est un progrès important pour les gens qui travaillent avec les données ouvertes.
Comme l'a dit Corinne, auparavant, les divers ministères rendaient leur information et leurs données disponibles en vertu d'une multitude de licences, dont la plupart faisaient plusieurs pages et qui étaient écrites dans un jargon juridique qui était très difficile à comprendre pour le commun des mortels et qui contenaient bien souvent des restrictions précises concernant la réutilisation des données. Par exemple, la plupart du temps, on ne pouvait pas réutiliser les données à des fins commerciales.
Notre nouvelle licence est maintenant écrite dans un langage simple. En fait, c'est extrêmement simple. Nous nous sommes servis des pratiques exemplaires en matière de licences ouvertes à l'échelle internationale. Nous partageons cette licence avec d'autres administrations au Canada et nous faisons la promotion de son adoption dans l'ensemble du Canada. Ainsi, les utilisateurs de données seront en mesure de recueillir des données provenant de différentes administrations au Canada en vue de les regrouper.
Je vais revenir au jeu de données et vous présenter d'autres fonctions.
Avant de lancer la version la plus récente de donnees.gc.ca au cours de l'été dernier, nous avons organisé une série de rencontres partout au Canada avec des représentants de la collectivité des données ouvertes pour entendre ce qu'ils aimeraient le plus voir dans la version révisée du portail de données ouvertes.
Ils voulaient avoir la capacité de coter les jeux de données eux-mêmes et de nous dire ce qu'ils pensaient des données. Ils voulaient être en mesure de formuler des commentaires individuels sur les données dans l'espoir que nous puissions les améliorer. Ils voulaient pouvoir facilement partager les données avec d'autres.
Toutes ces fonctions ont été intégrées au nouveau donnees.gc.ca. Comme vous pouvez le voir ici du côté droit, il est possible de coter le jeu de données. Il s'agit d'une échelle de cinq feuilles d'érable. Il suffit de choisir la cote que l'on veut attribuer aux données. Il est aussi possible de formuler des commentaires personnels en dessous et d'envoyer le tout; cela fait ensuite partie de l'évaluation continue des données par les consommateurs. On peut diffuser les données grâce à Facebook, à Google ou à Twitter. On peut publier des commentaires sur les données et les communiquer aux autres utilisateurs de ces données.
Pour télécharger les données, il suffit de cliquer sur l'un de ces boutons. Les données sont disponibles dans différents formats de fichier afin d'en faciliter l'utilisation par les utilisateurs. Les jeux de données sont disponibles en français et en anglais, et nous offrons aussi de la documentation d'appui pour aider les utilisateurs des données, et tout est accessible à partir d'un bouton. Vous n'avez qu'à cliquer sur le bouton, et les données se téléchargeront. Je ne le ferai pas pour l'instant.
Avant de quitter cette page, j'aimerais signaler qu'il y a au bas de la page une cote sur le degré d'ouverture des données. Nous avons intégré une échelle d'ouverture internationale qui est utilisée par d'autres administrations pour indiquer le degré d'ouverture des jeux de données. Il s'agit d'une échelle de cinq étoiles. La plupart des données que nous publions sont cotées trois étoiles ou plus. Cela indique si les données sont disponibles dans un format bien structuré ou si vous avez besoin d'un logiciel exclusif pour lire les données plutôt qu'un logiciel libre. C'est l'échelle qui est utilisée au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, ainsi que dans une multitude d'autres pays.
Si je reviens à la page des résultats de recherche et que je fais comme si je n'avais pas été en mesure de trouver le jeu de données souhaité, vous voyez en haut à droite qu'il y a le bouton « Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez? » Nous voulons obtenir de la rétroaction et de l'information de la part des utilisateurs de données ouvertes potentiels quant aux données qu'ils aimeraient obtenir, mais que nous n'avons pas encore rendues disponibles. Cela nous aide à établir l'ordre de priorité de notre travail en collaborant avec les divers ministères pour rendre ces données disponibles. Donc, si vous ne trouvez pas vos données et que vous cliquez sur ce bouton, vous voyez les jeux de données qui ont déjà été suggérés. Vous pourriez d'abord jeter un coup d'oeil pour voir si les données que vous recherchez ont déjà fait l'objet d'une demande. Si vous trouvez ce que vous cherchez, vous pourriez ajouter votre voix à celles des personnes ayant déjà demandé cette information.
Dans les coulisses, nous utilisons cette liste et nous collaborons avec les divers ministères pour trouver les données demandées et essayer de les rendre disponibles; par la suite, nous actualisons cette page, lorsque c'est fait.
Donc, par exemple, pour ce qui est de l'enquête nationale auprès des ménages publiée en mai 2013, si vous cliquez sur ce lien, cela vous mène directement au jeu de données. Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, vous pouvez indiquer le nom d'un nouveau jeu de données, et votre demande s'ajoutera à la liste, et d'autres utilisateurs seraient ensuite en mesure de la voir et d'indiquer qu'ils souhaiteraient aussi obtenir ces données.
Je vais maintenant revenir à la page d'accueil pour vous montrer quelques fonctions propres aux données ouvertes. Commençons par la rubrique « En vedette ». Cette section du site Web sert à présenter des exemples et à illustrer la façon dont on peut utiliser les données ouvertes. Nous avons toute une partie intitulée « Utilisation des données ouvertes », qui fournit de l'information sur des projets précis au sein du gouvernement du Canada, dont la plupart sont réalisés en collaboration avec d'autres administrations et qui utilisent des données ouvertes pour alimenter un secteur stratégique particulier.
Le portail sur la surveillance des sables bitumineux est le résultat d'une initiative commune entre Environnement Canada, soit un ministère fédéral, et le gouvernement de l'Alberta. Le portail met particulièrement l'accent sur les données ouvertes. Ensemble, les deux gouvernements rendent plus de données ouvertes accessibles aux universitaires afin d'appuyer un plus grand nombre de recherches.
Sous la rubrique « En vedette », on retrouve aussi une galerie d'applications qui donne accès à une liste exhaustive des applications rendues disponibles et créées par le gouvernement du Canada grâce aux données ouvertes. Ces applications sont téléchargeables sur les appareils mobiles.
Par exemple, sur le côté gauche, je peux trouver une application précise pour mon téléphone mobile en cliquant sur « Mobile ». Je peux ainsi voir toutes les applications rendues disponibles par le gouvernement du Canada qui peuvent être téléchargées sur les téléphones mobiles. Par exemple, « Rappels et avis de sécurité » est une application qui utilise des données ouvertes que l'on peut télécharger directement à partir du site.
J'aimerais vous présenter quelques autres fonctions du site. Sous « À propos de donnees.gc.ca », il y a toutes sortes d'informations destinées aux personnes qui ne sont pas spécialistes en matière de données ouvertes. Cette information est conçue pour que les gens s'intéressent aux données ouvertes et qu'ils apprennent ce qu'ils peuvent en faire.
Il y a de l'information sur la licence, qui indique clairement aux gens que les données disponibles peuvent être publiées et réutilisées sans restriction. Il y a aussi une foire aux questions, ainsi qu'une section intitulée « L'abc des données ouvertes »; il s'agit d'un guide sur les données ouvertes permettant aux gens qui n'ont pas encore commencé à utiliser ce genre de données à faire leurs premiers pas dans le domaine et à connaître les fondements des données ouvertes, la façon dont on peut s'en servir et la manière de travailler avec de telles données.
À l'autre bout du spectre, nous avons la rubrique « Le coin des développeurs »; cette section ne s'adresse pas aux néophytes et vise plutôt les utilisateurs chevronnés en matière de données ouvertes. Il s'agit de créateurs potentiels, pour la plupart, c'est-à-dire des gens intéressés à créer des applications au moyen de données du gouvernement fédéral seules ou en combinaison avec des données provenant du secteur privé ou d'autres administrations.
On retrouve ici de l'information un peu plus poussée sur la façon de travailler avec des jeux de données et d'utiliser des interfaces de programmation d'applications; il s'agit d'un outil informatique qui donne accès à des données du gouvernement fédéral qui changent fréquemment afin d'en faciliter l'utilisation dans le cas d'une application qui accédera continuellement à ces données. Il y a de l'information sur l'ensemble d'éléments de métadonnées, et il y a aussi la section « L'abc des données ouvertes ».
Voilà ce qui met fin à notre visite du site.
:
Merci, monsieur le président.
[Traduction]
Sur ce, passons à la dernière partie de la présentation. Sautons à la page 18 pour vous résumer les principales initiatives sur lesquelles nous travaillons avec nos collègues du gouvernement fédéral.
Il existe trois principales initiatives internationales. Nous avons un petit peu parlé du G8, du Partenariat pour un gouvernement transparent et de l'Initiative internationale pour la transparence de l'aide.
Le Partenariat pour un gouvernement transparent est de loin la première initiative internationale à laquelle nous ayons participé en signant la Charte et en nous joignant au partenariat. Ensuite, en juin, il y a eu le G8. Il faut souligner que le Royaume-Uni coprésidait le Partenariat pour un gouvernement transparent en 2013 et qu'il était également bien entendu l'hôte du sommet du G8. Il y a des partisans très assidus des données ouvertes, et nous avons vu le travail sur la charte, qui a été très fructueux.
Pour ce qui est de l'initiative de l'IITA, l'ACDI travaille à cette initiative internationale, et nous sommes très heureux de mettre en valeur le travail réalisé à cet égard sur le portail des données ouvertes. À la page 18, vous voyez les sujets qui présentent une grande valeur à l'échelle internationale; donc, la mise en commun de données scientifiques est en fait très importante sur la scène internationale.
Je suis très heureuse d'indiquer que le Canada fait partie des chefs de file à l'échelle internationale en matière de données ouvertes. Nous participons au groupe de travail sur les données ouvertes, que nous coprésidons. Ce groupe a été créé en octobre 2013 par le Partenariat pour un gouvernement transparent pour appuyer les activités en matière de données ouvertes des pays membres de l'organisme. Je n'ai pas le nombre exact de pays actuellement membres du Partenariat pour un gouvernement transparent, mais il y en a un peu plus de 60. Les initiatives en matière de données ouvertes de ces pays ne sont pas toutes aussi avancées que celles du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis. Certains pays membres sont notamment de petites économies en voie de développement; ils bénéficient donc quand même beaucoup de notre collaboration à cet égard. Ces travaux portent sur les quatre thèmes.
Dans le cadre du plan d'action du G8 sur les données ouvertes, nous avons un sous-plan d'action concernant la Charte sur les données ouvertes qui a été publié en février 2014. Il s'agit d'un engagement envers la publication proactive de données de grande valeur déterminées par les pays du G8. Nous sommes ravis, parce que la plupart des jeux de données de grande valeur déterminés par le G8 ont déjà été publiés par le Canada, et nous continuons à nous concentrer sur cette liste de jeux de données en vue de réduire l'écart et de collaborer avec la société civile.
Grâce au grand soutien et au parrainage du , nous poursuivons nos travaux sur les données ouvertes. Nous espérons que l'EDOC deviendra un évènement annuel, et nous collaborerons bien entendu également avec nos collègues provinciaux et municipaux dans le cadre de leurs propres appathons, lorsque c'est possible. Nous continuons à faire des progrès et à honorer les engagements que nous avions énoncés dans le premier plan d'action et nous sommes actuellement en train de rédiger la seconde version du plan d'action pour un gouvernement ouvert, ce qui est l'une des conditions de notre adhésion au Partenariat pour un gouvernement transparent. Le plan d'action sera publié vers l'automne.
Les données ouvertes sont un engagement important et ambitieux au Canada. Dans le cadre de notre travail sur le premier plan d'action, on nous avait demandé de prendre un grand engagement envers les données ouvertes au Canada. Nous avions proposé de mettre en place des modalités de licence communes partout au Canada, dans les provinces, les territoires et les municipalités, en ce qui concerne l'utilisation de données ouvertes. Nous avons déjà quatre provinces et un certain nombre de municipalités. Le Québec et ses municipalités ont également annoncé leurs propres initiatives en février, et ils utiliseront la même forme de licence que la nôtre; nous sommes donc sur la même longueur d'onde. Nous continuons de travailler avec les autres provinces, territoires et municipalités pour que les données ouvertes deviennent une réalité au Canada, ce qui nous permettra de véritablement regrouper les données assujetties aux mêmes modalités de licence dans toutes les régions du Canada.
Le travail de l'Institut des données ouvertes n'a pas encore débuté, puisque sa création vient tout juste d'être annoncée, mais nous collaborons étroitement avec ses fondateurs pour veiller à ce que nous, le gouvernement fédéral, puissions en bénéficier, à l'instar de tous les citoyens.
Nous continuerons de présider le groupe de travail sur les données ouvertes du Partenariat pour un gouvernement transparent et nous poursuivrons nos travaux concernant le G8.
J'ai déjà parlé de l'EDOC; je vais donc passer cet élément.
Nous sommes en train d'élaborer, avec la participation de la société civile, notre deuxième plan d'action relativement au Partenariat pour un gouvernement ouvert. Dans la seconde version du plan d'action, nous nous concentrerons sur la mise en oeuvre de la directive pour un gouvernement ouvert au cours du prochain exercice, la communication accélérée de jeux de données ayant une valeur élevée et la tenue de plus d'appathons.
Si c'est possible, au cours du prochain exercice, nous concevrons probablement une troisième version de notre portail. Il s'agit d'un portail dont le code source est rendu public. Il s'appuie sur le travail qui est fait à l'échelle internationale et en collaboration avec nos partenaires américains et indiens. Nous sommes la source du portail, mais nous travaillons également à l'échelle internationale avec le Royaume-Uni, je crois, sur l'amélioration des capacités de recherche et d'autres fonctions du portail.
Bien évidemment, nous poursuivrons nos travaux sur l'établissement de normes internationales pour les données et les métadonnées et l'interopérabilité des jeux de données entre les administrations.
À la page 23, vous verrez simplement un peu plus de détails sur l'engagement ambitieux que nous avons pris envers les données ouvertes au Canada. Par contre, une fois de plus, il s'agit d'harmoniser nos travaux à l'échelle pancanadienne, et il serait très important pour nous d'y arriver. Il serait certainement très utile pour la société civile d'être capable d'utiliser des jeux de données provenant de partout au Canada sans rencontrer d'obstacles quant à leur utilisation ou à leurs modalités de licence. Nous voulons certainement arriver à une approche nationale de recherche qui permettra à un Canadien d'utiliser, par exemple, le portail de données ouvertes de la Colombie-Britannique ou de l'Ontario pour trouver les bonnes données, qu'elles se trouvent en Ontario, en Colombie-Britannique, au sein du gouvernement fédéral ou d'une municipalité, et de les utiliser.
Ce mouvement a connu un très fort esprit de collaboration. Il s'agit du fondement même des données ouvertes. Il s'agit de collaborer entre les diverses administrations, la société civile et le secteur privé. C'est très emballant, et nous sommes très heureux de nos résultats.
Nous avons parlé de l'Institut des données ouvertes, et nous nous réjouissons des progrès qu'il permettra de réaliser. Il dispose de partenaires, dont OpenText, Communitech et l'Université de Waterloo. Cela inclut certainement le secteur privé, ainsi que le secteur universitaire en vue de faire progresser nos travaux, à l'instar de ce qui a été fait en Angleterre et aux États-Unis.
À la page 25, vous avez un petit aperçu de nos travaux au sein du groupe de travail sur les données ouvertes du Partenariat pour un gouvernement ouvert. Nous avons déjà communiqué notre expérience en matière de données ouvertes avec un certain nombre de pays de l'OCDE. Je crois que nous l'avons fait avec la Colombie, si je me souviens bien, ainsi que le Mexique. En fait, le Canada est vraiment déterminé à poursuivre sa collaboration dans ce domaine. J'ai déjà mentionné les éléments de la page 26.
Je crois que nous avons abordé tous les principaux points concernant nos travaux en matière de données ouvertes. J'espère évidemment que cette présentation vous a permis de mieux comprendre les concepts clés et la valeur de nos travaux, de nos initiatives et de nos réalisations du point de vue du gouvernement fédéral.
Sur ce, nous répondrons avec plaisir à vos questions.