Monsieur le président, membres du comité, c'est avec plaisir que je suis ici au nom de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ou TPSGC, pour parler du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2014-2015 et du Rapport ministériel sur le rendement de 2013-2014.
Je suis accompagné de Mme Nancy Chahwan, qui est sous-ministre adjointe de la Direction générale de la Cité parlementaire; de Mme Claire Caloren, qui est sous-ministre adjointe déléguée de la Direction générale des approvisionnements; et de M. Pierre-Marc Mongeau, qui est sous-ministre adjoint de la Direction générale des biens immobiliers.
TPSGC assume des responsabilités qui vont de la conservation des édifices patrimoniaux situés ici, sur la Colline du Parlement, au versement de chacun des paiements du gouvernement du Canada. Il fournit également des services d'appui aux parlementaires, aux fonctionnaires ainsi qu'aux ministères et organismes dans le cadre de l'exécution de leur mandat auprès de la population canadienne.
En ce qui concerne le Budget supplémentaire des dépenses (B), le ministère désire obtenir 136,3 millions de dollars afin de couvrir les besoins en locaux loués et les besoins visant les immeubles appartenant à l'État.
Cette demande s'inscrit dans le droit fil du financement annuel du programme et est conforme aux pratiques de gestion du portefeuille immobilier des années précédentes.
[Traduction]
De ce montant 80 millions de dollars assureront une source stable de financement pour l’aménagement des locaux du portefeuille de TPSGC. Ce montant s'ajoutera au budget d'aménagement actuel du ministère et permettra à TPSGC de mettre en oeuvre un cycle d'aménagement de 20 ans visant son inventaire des locaux.
Le nouveau budget d'aménagement est permanent et remplace la demande annuelle visant à obtenir des fonds supplémentaires en cours d'année.
Un montant de 56,2 millions de dollars couvrira les augmentations des dépenses non discrétionnaires associées aux édifices appartenant à l’État et aux locaux loués, et ce montant est ventilé comme suit: un montant de 31 millions de dollars assurera une source stable de financement pour le répertoire de locaux à bureaux de TPSGC et remplacera les précédentes demandes annuelles de financement visant à pallier les fluctuations relatives aux locaux, et un montant de 25,2 millions de dollars couvrira le coût de l'inflation pour le portefeuille immobilier de TPSGC.
Le taux d'inflation de 2014-2015 est estimé à 1,6 % pour un budget de fonctionnement de 1,6 milliard de dollars.
Cette demande de financement est cohérente avec les années précédentes et permettra de couvrir l’augmentation du coût des services publics, de la sécurité, des loyers et des taxes foncières.
TPSGC rembourse également un montant net de 11,1 millions de dollars à d'autres ministères, essentiellement en raison de la réduction de leurs besoins en locaux.
Ainsi, compte tenu des éléments que je viens de présenter, le montant net demandé dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) est de 125,2 millions de dollars, ce qui représenterait un crédit net de 2,9 milliards de dollars.
Monsieur le président, j'aimerais maintenant parler du rapport ministériel sur le rendement de TPSGC.
Ce rapport souligne qu'en 2013-2014, le ministère a déployé la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense afin de fournir aux Forces armées canadiennes l’équipement dont elles ont besoin en temps opportun et de façon rentable, tout en créant des emplois et en stimulant la croissance économique au profit de la population canadienne.
TPSGC a soutenu les petites entreprises canadiennes au moyen du Programme d'innovation Construire au Canada, dans le cadre duquel il a accordé un total de 77 contrats afin de soutenir la mise à l'essai d'innovations à l'étape de la précommercialisation.
Enfin, TPSGC a poursuivi les travaux de réhabilitation des édifices du Parlement.
Le ministère a accompli toutes ces choses tout en réalisant des économies budgétaires cumulatives planifiées de 154,7 millions de dollars en 2013-2014, ce qui met en évidence notre engagement à l'égard d'une saine gestion des finances dans l’ensemble de nos activités.
Nous sommes parvenus à réaliser des économies dans chacun des secteurs de l’organisation. Par exemple, au cours des quatre dernières années, TPSGC a réduit ses dépenses de voyage de moitié et a plutôt misé sur le recours aux technologies.
[Français]
En respectant les priorités du gouvernement que sont la création d'emplois, la croissance économique et la prospérité à long terme au profit de la population canadienne, le ministère favorise la prestation constante de services de grande qualité à l'intention de la population canadienne, tout en accordant une valeur mesurée aux dollars qu'on lui confie.
Je vous remercie, monsieur le président et membres du comité.
Mes collègues et moi-même serions heureux de répondre à vos questions.
:
Merci, et bonjour à tous.
Je suis ici aujourd'hui pour parler du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2014-2015, ainsi que du plus récent rapport ministériel sur le rendement, celui de 2013-2014, de Services partagés Canada. Je vais vous présenter les principaux résultats que nous avons obtenus à ce jour, ainsi que les grandes lignes de certaines des prochaines étapes qui attendent SPC.
[Français]
Je suis accompagnée aujourd'hui de deux de mes collègues du ministère. Il s'agit de Peter Bruce, qui est sous-ministre adjoint principal, Projets et relations avec les clients. Il pourra répondre aux questions portant sur les projets et la transformation de la technologie de l'information. Je suis aussi accompagnée de Manon Fillion, qui est adjointe à la dirigeante principale des finances.
[Traduction]
Monsieur le président, un peu plus de trois années se sont écoulées depuis la création de Services partagés Canada. En août 2011, SPC s’est vu confier le mandat d’assurer le fonctionnement et la transformation de l’infrastructure de TI qui soutient l’exécution des programmes et la prestation des services relevant des 42 ministères et organismes.
Les objectifs sont clairs: regrouper, normaliser et transformer la prestation des services de courriel, de centres de données et de réseau du gouvernement du Canada. Autrement dit, SPC s'emploie à planifier et à gérer l'infrastructure de TI au nom du gouvernement du Canada dans le but de réaliser des économies et d'accroître l'efficacité, et ce, tout en éliminant les chevauchements. SPC sécurise les systèmes tout en bâtissant une plateforme de TI moderne qui aidera les ministères à procurer des avantages à la population canadienne. Il s'agit donc de mettre en place dans l’ensemble du gouvernement des solutions qui sont à la fois modernes et durables.
Comme le décrit en détail le plus récent rapport ministériel sur le rendement de SPC, nous progressons dans l’atteinte de ces objectifs. SPC a déjà réalisé des économies de l'ordre de 150 millions de dollars par année en regroupant des contrats, en modernisant les services téléphoniques, ainsi qu'en limitant ses frais généraux à l'interne. De plus, le ministère économisera la somme de 50 millions de dollars en instaurant un système imparti de courriel unique au sein des différents ministères du gouvernement. SPC réalisera aussi des économies de 8,7 millions de dollars en regroupant l’acquisition des technologies en milieu de travail.
[Français]
Ainsi, quatre activités feront l'objet de changements profonds qui se traduiront par des améliorations majeures, par une optimisation des ressources, ainsi que par une amélioration de la sécurité.
Premièrement, parlons du système de courriel. Services Partagés Canada, ou SPC, remplacera les 63 systèmes déjà existants dans l'ensemble du gouvernement pour les remplacer par un système à la fois sécurisé, robuste et moderne. Vous avez sûrement entendu dire que le déploiement de ce système accuse certains retards.
SPC continue de collaborer avec ses fournisseurs afin de relever les défis et d'offrir une solution de courriel regroupée au gouvernement du Canada. Nous prenons le temps qu'il faut pour faire correctement les choses et pour nous assurer d'instaurer un système sécurisé.
Deuxièmement, pour ce qui est des centres de données d'entreprise, deux d'entre eux sont maintenant en fonction. Pendant ce temps, nous avons fermé 18 centres de données existants. Lorsque nous aurons achevé notre transformation, notre empreinte diminuera pour passer de 485 à 7 centres de données d'entreprise. Ces centres de données, à la fois sécurisés et modernes, pourront fournir au gouvernement du Canada la technologie nécessaire pour répondre aux exigences de l'ère des données volumineuses.
[Traduction]
Troisièmement, nous « coupons le cordon » des téléphones du 20e siècle. Dans le cadre du Plan d'action économique du gouvernement du Canada, SPC a lancé l’Initiative des services téléphoniques économiques. À ce jour, plus de 37 000 lignes terrestres ont été retirées pour laisser la place à des services de voix sur IP et des services cellulaires dans le but de produire ainsi des économies annuelles dépassant les 28 millions de dollars dès 2015.
SPC procède également à la modernisation de ses systèmes de vidéoconférence afin d'offrir des solutions de rechange efficaces aux déplacements et de permettre la tenue de réunions à distance.
Quatrièmement, il y a les appareils à l’intention des utilisateurs. SPC réduit aussi les coûts en regroupant et en normalisant l’acquisition des appareils technologiques en milieu de travail. Ce travail de regroupement et de normalisation a été annoncé dans le budget de 2013. Les logiciels pour appareils technologiques en milieu de travail sont les logiciels d'exploitation et les applications bureautiques de base, comme les logiciels de traitement de texte. Le gouvernement consacre environ 660 millions de dollars par année à cela. SPC négocie de nouveaux contrats et achète maintenant ces outils essentiels en grande quantité, ce qui se traduit par des économies de 2,1 millions de dollars pour le dernier exercice, et de 8,7 millions de dollars cette année.
[Français]
Comme vous pouvez le constater, ce travail est d'envergure colossale. SPC ne ménage aucun effort pour offrir un service efficace et s'assurer que le travail que nous réalisons aujourd'hui se poursuivra à l'avenir. À l'heure actuelle, nous offrons des services de TI, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à 43 ministères et organismes partenaires fédéraux. Cela comprend l'entretien de 2 100 systèmes différents qui sont essentiels à la mission du gouvernement du Canada.
SPC s'emploie à répondre rapidement et efficacement aux enjeux, malgré la croissance et l'augmentation de ses responsabilités. Par exemple, les problèmes résolus au cours de la dernière année ont évolué au même rythme que les nouveaux. Cet aspect est significatif, car nous avons dû régler ces problèmes tout en assumant un bon nombre de nouvelles tâches. Parmi les interruptions de service survenues, 75 d'entre elles étaient attribuables à des changements prévus par SPC et le reste aux changements prévus par les partenaires.
SPC s'efforce de créer une infrastructure de communication centralisée et sécuritaire qui appuie directement la Stratégie de cybersécurité du Canada. Nous travaillons étroitement avec le Centre de la sécurité des télécommunications Canada et d'autres partenaires à maintenir l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement en répondant de manière coordonnée aux enjeux comme la faille Heartbleed, l'incident au Conseil national de recherches du Canada et, plus récemment, le processeur Bash.
[Traduction]
Dans cet ordre d'idées, j'aimerais maintenant vous parler en détail des aspects budgétaires qui concernent notre exercice financier 2014-2015.
Le Budget supplémentaire des dépenses (B) de SPC présente une augmentation des niveaux de référence de SPC de l'ordre de 58,6 millions de dollars. Cette augmentation est attribuable au nouveau financement de 18,1 millions de dollars et aux 40,5 millions de dollars en transferts nets, soit 38,6 millions de dollars en redressements nets requis de la part des ministères et organismes partenaires en guise de contribution à la réalisation du mandat de SPC, et 1,9 million de dollars destinés à divers projets et initiatives.
Le nouveau financement de 18,1 millions de dollars comprend 10,8 millions de dollars en vue de l’infrastructure de TI qui permettra l’exécution du programme du Recensement de la population de 2016 de Statistiques Canada; 5,1 millions de dollars destinés à la revitalisation des services météorologiques du Canada par Environnement Canada; 1,8 million de dollars destinés aux activités favorisant la mise en oeuvre des programmes de l’Agence du revenu du Canada identifiés dans la Loi d’exécution du budget de 2013 et de 2014; et 400 000 $ consacrés à la nouvelle solution « L'Entrée express » de Citoyenneté et Immigration Canada.
[Français]
Un montant de 40,5 millions de dollars a servi aux transferts nets provenant des ministères et organismes partenaires dont les transferts devant appuyer les postes de TI dans les missions à l'étranger et les ajustements attribuables à la création de Services partagés Canada.
Je vous remercie, monsieur le président.
Mes collègues et moi serons heureux de répondre à vos questions.
Les indicateurs de performance que nous utilisons nous permettent de nous positionner par rapport au marché et à ce que fait le secteur privé. Ils sont basés sur les tendances des dernières années de même que sur les baux que nous signons en général et ceux que nous avons signés au cours des dernières années.
De plus, nous travaillons avec des compagnies qui nous permettent de faire des prévisions sur ce que seront les portefeuilles immobiliers des diverses compagnies. De cette façon, nous pouvons établir des prix. Pour ce qui est de notre objectif de 323 $ du pied carré, nous nous sommes rendu compte, après avoir fait le bilan de l'année dernière, que nous nous situions à 332 $. Autrement dit, nous avions légèrement dépassé l'objectif.
Quels facteurs entraînent une augmentation de ce genre? Ce sont d'abord les marchés. Comme l'a mentionné M. Trottier, ils sont à la hausse dans certains secteurs alors qu'ils sont à la baisse dans d'autres secteurs. À Toronto, Vancouver ou Calgary, les prix risquent d'augmenter plus rapidement. Les prévisions que nous faisons un an à l'avance ne reflètent pas toujours la réalité qui prévaut un an ou un an et demi plus tard, lorsque le temps des budgets arrive. Par conséquent, les loyers peuvent être beaucoup plus élevés dans certaines villes, et certains aménagements peuvent être plus chers que prévu, selon le marché. On en arrive donc à des chiffres de ce genre.
Je dois préciser, par contre, que la différence de 8 $ ou de 9 $ du mètre carré n'est pas énorme. Cela indique que nous sommes passablement près de l'objectif que nous nous étions fixé. Ce que nous faisons, c'est qu'au cours des années suivantes, nous continuons à essayer d'améliorer les négociations. Notre objectif, il ne faut pas l'oublier, est que nos bâtiments soient occupés à 100 %. Le taux de vacance de ces derniers se situe chaque année entre 2,5 % et 3 %. Nous sommes donc très efficaces quant à l'utilisation de nos espaces, mais dans certaines grandes villes, nous sommes liés au marché. C'est la raison pour laquelle cette cible est légèrement dépassée. Quoi qu'il en soit, nous sommes déjà en train d'envisager des stratégies en vue de la diminuer. Je tiens tout de même à répéter que 8 $, ce n'est pas énorme.
:
Bienvenue à nos témoins.
Il faut que je dise pour commencer que, même si nous apprécions l'expertise dont nous bénéficions en ce moment — et nous ne doutons pas d'avoir les bonnes personnes pour répondre aux questions très techniques touchant le Budget supplémentaire des dépenses —, il aurait été bon que la ministre vienne parler du Budget supplémentaire des dépenses. Je pense, comme le secrétaire parlementaire, que c'est un énorme portefeuille et qu'il est, comme il l'a dit, très compliqué. Ce qu'il y a d'ironique, c'est que la seule personne qui puisse mettre la ministre sur la sellette au sujet de ce portefeuille complexe, c'est le secrétaire parlementaire. Il n'a pas à poser des questions aux conseillers qui sont ici aujourd'hui, parce qu'il peut parler à la ministre quand il le souhaite. Nous ne le pouvons pas. Je signale que la est allée parler de son Budget supplémentaire des dépenses devant son comité permanent. Le a comparu dans le comité des ressources humaines. Le a comparu devant le comité des ressources naturelles. La a comparu devant le comité du patrimoine canadien. Le a comparu devant le comité des affaires autochtones. Mais nous ne pouvons pas poser ces questions complexes à notre ministre.
Tout le monde autour de la table peut répondre aux questions techniques portant sur la véracité des documents qui nous ont été transmis au sujet du Budget supplémentaire des dépenses et des rapports ministériels sur le rendement, mais aucun ne peut répondre aux questions portant sur le portrait global, sur ce que le gouvernement fait, sur les raisons, sur ce qu'il cherche à accomplir et sur la faisabilité de ce qu'il veut faire. Ils n'ont pas la permission de répondre à de telles questions, alors nous sommes handicapés. Nous avons les mains liées. Notre travail est entravé parce que la ministre n'a pas assez de respect pour notre comité parlementaire pour venir demander les centaines de millions de dollars qu'elle veut dépenser au moyen du Budget supplémentaire des dépenses.
Il faut que je dise au nom de l'opposition officielle à quel point je suis mécontent que le comité soit traité de cette façon. Cela n'enlève rien au respect que j'éprouve envers nos témoins, dont j'en connais plusieurs très bien, et j'apprécie l'expertise technique dont nous disposons autour de la table, mais c'est la ministre qui devrait être ici pour défendre son Budget supplémentaire des dépenses. À l'avenir, j'espère qu'il en sera ainsi.
Puisque nous sommes dans une situation étrange où le secrétaire parlementaire dirige les questions au nom des membres conservateurs, vous pourriez passer ce message à la ministre en notre nom. Ce pourrait aussi être le représentant du BPM qui se trouve dans la pièce.
Ma question, s'il me reste du temps, est très précise.
Une voix: Non.
M. Pat Martin: Mon temps est-il écoulé? Je pense que j'ai plus confiance en notre greffière qu'en mes collègues.
:
Merci de cette question, monsieur le président.
En effet, comme vous l'avez souligné, la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense a été annoncée en février 2014. Ses trois principaux objectifs sont de fournir le bon équipement aux Forces armées canadiennes et à la Garde côtière canadienne, de tirer parti de nos achats de matériel de défense pour créer des emplois et assurer la croissance économique au Canada, et de simplifier les processus d'approvisionnement en matière de défense.
La Stratégie d'approvisionnement en matière de défense représente en soi, comme vous l'avez dit, une nouvelle approche pangouvernementale dont le but est de garantir la livraison d'équipement en temps opportun à nos forces armées. Le financement de la stratégie relève des niveaux de référence ministériels existants, de sorte que les divers ministères qui participent à la mise en oeuvre de la stratégie — bien entendu, le ministère de la Défense nationale, Industrie Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, le ministère des Affaires étrangères et le ministère des Pêches et des Océans, la Garde côtière — misent tous sur les niveaux de référence actuels.
Un Secrétariat d'approvisionnement en matière de défense intérimaire a été créé à TPSGC, avec un effectif prévu de quelque 20 ressources pour l'exercice en cours. Encore là, le secrétariat est financé à l'intérieur des niveaux de référence actuels du ministère.
Des éléments particuliers de la stratégie, comme l'institut d'analyse de la défense, dont vous avez parlé, monsieur Martin, pourraient avoir besoin de financement, et les besoins en ressources du modèle de financement de cet institut seront établis une fois que le gouvernement aura pris une décision sur le mandat et la structure de cet institut.
:
Oui. Je vous remercie de la question.
Vous avez premièrement demandé de l'information sur le Recensement de la population de 2016. Bien sûr, c'est le programme de statistique le plus important de Statistique Canada. Il sert à recueillir des données qui permettent de redresser les estimations de la population et de fournir de l'information sur les caractéristiques socio-économiques. Le rôle de Services partagés Canada à cet égard sera de veiller à ce que l'infrastructure des TI et les services de communication requis pour soutenir le recensement soient assurés conformément aux exigences de Statistique Canada. De plus, Services partagés Canada soutiendra le courriel, le centre de données, les réseaux et l'infrastructure de télécommunication à cet égard.
Il y a ensuite les 5,1 millions destinés à la modernisation des services météorologiques du Canada. Il s'agit du renouvellement de leur solution de superordinateur à Environnement Canada. Encore là, le rôle de Services partagés Canada est de veiller au processus d'approvisionnement concernant la prochaine génération d'infrastructure de superinformatique.
Le montant suivant est lié aux améliorations à apporter au programme de vérification de la non-conformité et au financement de l'ARC, je pense. Il doit compenser nos coûts de prestation de services essentiels de technologie de l'information liés à ces initiatives.
De même, en ce qui concerne le projet de loi d'exécution du budget, il s'agit de fournir les services d'infrastructure de technologie de l'information et de téléphonie à l'appui des mesures qui se trouvaient dans les lois d'exécution du budget.
:
Je vous remercie de votre question.
Nous avons acheté ce complexe il y a presque trois ans. Le coût était excessivement bas; c'était une très bonne affaire. On a aussi réussi à économiser en achetant ce complexe. En effet, nous allons consolider dans cet espace une quarantaine de baux disséminés partout à Ottawa et dans les environs. Sur une période de 25 ans, nous allons économiser environ 750 millions de dollars, ce qui est très intéressant. Les travaux de réaménagement sont maintenant en cours pour permettre à des bureaux de la Défense nationale de s'y installer.
Il y a trois phases. Les premiers déménagements officiels pourront commencer à partir de décembre 2015 et s'échelonneront jusqu'à juin 2016. De 3 000 à 3 500 personnes s'installeront dans ce complexe. À la fin de 2015, l'installation de ces gens commencera. Voilà pour la première phase.
La deuxième phase commencera un an et demi plus tard, alors que 3 000 personnes de plus déménageront dans ce complexe. La dernière phase se tiendra en 2019. À ce moment, il y aura 8 500 personnes dans ces installations.
Les travaux sont déjà en cours et les délais sont respectés. À partir de décembre 2015, soit au moment du premier déménagement, on verra plus d'autos dans le stationnement.
:
Je vous remercie. C'est la question fondamentale que nous nous posons chaque fois que nous devons répondre à des besoins provenant de divers ministères.
Nous avons déjà un portefeuille, soit environ 350 immeubles, répartis dans l'ensemble du Canada, qui appartiennent à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Lorsque de nouveaux besoins d'un ministère sont approuvés par le gouvernement, le premier choix consiste toujours à essayer de trouver de l'espace dans nos bureaux.
Tout cela, nous le faisons à partir d'une analyse de l'investissement. Nous soumettons les besoins qui nous sont communiqués à une analyse de l'investissement et nous évaluons, sur une base de 25 ans, quelle serait la meilleure solution. Celle-ci peut consister à utiliser un de nos édifices que nous devrons alors rénover; elle peut aussi se résumer simplement à un bail. Les taux peuvent être très élevés à certains endroits et plus bas ailleurs; ce facteur compte dans notre analyse de l'investissement. Nous tenons compte également des fluctuations possibles des marchés, comme je viens de le dire.
Nous pouvons aussi opter pour divers types de constructions. Par exemple, à Surrey, en Colombie-Britannique, nous avons établi un PPP. Dans ce contexte, c'est l'entrepreneur qui assume la construction et l'entretien par la suite, puis, après un certain nombre d'années, nous récupérons l'immeuble. C'est aussi une solution. Elle nous permet de répartir nos dépenses en capital et en opérations sur une période plus longue.
C'est à partir de ces analyses de l'investissement que nous pouvons trouver, selon l'endroit et l'environnement, la meilleure solution possible. Cela nous donne une moyenne. Environ 55 % de nos immeubles sont loués et 45 % sont des propriétés que nous possédons. Nous nous fondons toujours sur une analyse de l'investissement qui tient compte des besoins locaux et du marché local, surtout. C'est la façon dont nous en arrivons à notre solution.
Ma prochaine question porte sur le rendement.
Le Rapport ministériel sur le rendement 2013 2014 de Services partagés Canada montre que 6 006 employés équivalents temps plein travaillaient au ministère en 2013-2014 alors que leur nombre prévu était de 6 450 — il y a donc une différence de 444 employés —, et que « les réductions prévues pour l’exercice financier 2014- 2015 sont de 50 ÉTP ».
Pourtant, à la page 13 du même rapport, qui analyse les risques, l’un des principaux risques identifiés est que le ministère « ne disposera pas du personnel adéquat pour accomplir son mandat ».
Existe-t-il une contradiction entre, d’une part, le fait ne pas utiliser le personnel prévu et de réduire le nombre d’employés, et, d’autre part, le fait de trouver que le manque d’effectif adéquat constitue un risque important?
Je ne sais pas qui voudrait répondre à cette question.
Madame Tromp, souhaitez-vous y répondre?
:
Je vous remercie de la question, monsieur le président.
Je vais vous donner un peu d'information générale avant de vous donner des exemples de réussite dans le cadre de ce programme.
On a lancé le Programme d'innovation Construire au Canada, le PICC, dans le but de soutenir l'innovation et de favoriser la croissance économique. Il donne aux innovateurs canadiens la possibilité de vendre leurs produits et services précommercialisés au gouvernement fédéral au moyen d'un processus d'approvisionnement concurrentiel. En novembre, aujourd'hui, 156 innovations ont été présélectionnées et un total de 80 contrats ont été octroyés à 74 entreprises différentes à l'appui de la mise à l'essai de ces innovations au cours de la durée de ce programme. Le PICC aide les entreprises canadiennes à l'étape de la précommercialisation en achetant leurs projets, produits et services novateurs qui en sont aux dernières étapes du développement afin que le gouvernement fédéral les mette à l'essai.
Le programme comporte deux volets, soit un volet standard et un volet militaire. Les secteurs prioritaires du volet standard sont l'environnement, la sécurité et la protection, la santé et les technologies habilitantes. Certains des exemples que je vais vous donner bientôt sont liés à ces secteurs. Le volet militaire couvre la sécurité de l'Arctique et la sécurité maritime, la protection des soldats, le commandement et le soutien, la cybersécurité, les systèmes d'entraînement et le soutien en service. À ce jour, 21 ministères fédéraux ont participé à la mise à l'essai de telles innovations.
Je vais maintenant vous parler des réussites. Le premier exemple que je veux vous donner est celui du Scout d'Aeryon. C'est un véhicule aérien télécommandé qui a été mis à l'essai par le ministère de la Défense nationale. Cela permet à l'entreprise de trouver de nouveaux marchés pour sa technologie, laquelle a récemment été vendue à l'armée des États-Unis, à l'armée de la Corée du Sud et à plusieurs pays du Moyen-Orient.
Un autre exemple que je veux vous donner est celui du détecteur de rayonnement Speedbump, de Bubble Technology Industries. C'est un détecteur dissimulé dans un dos d'âne qui sert à déceler la présence de matières radioactives illicites. L'entreprise a trois innovations qui ont été présélectionnées dans le cadre du programme. Elle a vendu ses innovations à de nombreux organismes d'application de la loi au sud de la frontière et a de solides possibilités d'affaires avec des organismes de défense et d'application de la loi à l'échelle internationale.
Il y a de nombreux exemples. Comme je l'ai dit, nous avons octroyé 80 contrats à ce jour, en application de ce programme.
Le dernier exemple est le CargoKeeper, de l'entreprise TekTrap. Le CargoKeeper est un dispositif électronique invisible miniature facile à installer qui combine un GPS et un dispositif de lecture des verrous de portes qui, par communication sans fil ou par satellite, permet de suivre à distance l’état et la position de conteneurs maritimes dans le monde entier. Trois ministères l'ont essayé. Il peut servir à des fins militaires et civiles. Les agents des douanes peuvent s'en servir pour accroître la sécurité et l'efficacité des opérations douanières, et les militaires canadiens peuvent l'utiliser pour suivre du matériel de nature délicate. La participation de TekTrap au Programme d'innovation Construire le Canada a également donné lieu à plusieurs nouveaux débouchés dans des marchés autres que celui de la sécurité, tant au Canada qu'à l'étranger. Dans le sillage de la vente de sa technologie au gouvernement du Canada, l'entreprise a maintenant un contrat avec les douanes des États-Unis qui souhaitent utiliser la technologie à des fins de sécurité. L'entreprise a aussi vendu son innovation à des organismes d'application de la loi aux États-Unis.
Ce sont des exemples de réussites dans le cadre de ce programme.
Monsieur le président, nous avons eu un certain nombre de rappels au Règlement qui évoluent généralement vers un rappel basé sur la pertinence. Il revient à celui qui invoque le Règlement de préciser la nature de son rappel lorsqu'il le fait. C'est ce qui sépare le débat du Règlement et des conventions généralement acceptées qui régissent les rappels au Règlement.
Vous avez statué tout récemment. Le rappel au Règlement sur la pertinence a été examiné et vous avez statué en faveur de la personne qui l'a invoqué.
M. Martin parle en ce moment du Budget supplémentaire des dépenses et du rôle qu'a la ministre d'y participer. C'est pertinent. Même si je suis d'accord avec vous sur le fait que vous avez beaucoup de latitude dans l'exécution de vos fonctions de président, je pense que nous ne pouvons pas avoir constamment des rappels au Règlement si celui qui l'invoque ne précise pas d'entrée de jeu la nature du rappel, et si vous l'autorisez, il peut ensuite s'exprimer. Je conviens qu'il y a eu des rappels au Règlement dernièrement qui n'étaient pas pertinents, et aussi qu'il y en a eu encore hier qui étaient pertinents sur la question précisément de la pertinence.
Monsieur le président, je vous demanderais d'exercer votre pouvoir discrétionnaire en vous assurant que ceux qui font des rappels au Règlement en mentionnent l'objet d'entrée de jeu, et si vous les autorisez à s'exprimer, ils devraient le faire rapidement.
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Je vous remercie de la clarification.
Monsieur Martin, ce n'est pas un débat, mais un rappel au Règlement.
Effectivement, je ne peux pas deviner à l'avance quel sera le rappel au Règlement. Pour ma gouverne, j'aimerais qu'on me donne d'abord la nature du rappel au Règlement et qu'on l'explique par la suite. Les membres du comité sont tout à fait dans leur droit de faire un rappel au Règlement. Si un rappel n'en est pas un, je vais le dire et passer à autre chose.
Dans ce cas-ci, on a fait un rappel au Règlement au sujet de la pertinence des propos au sujet à l'ordre du jour. M. Martin avait cinq minutes pour parler du Budget supplémentaire des dépenses (B) et des pratiques entourant la présence de ministres au comité pour parler des budgets supplémentaires. Il peut utiliser ses cinq minutes comme il le souhaite, dans la mesure où c'est pertinent au sujet à l'ordre du jour. Dans ce cas-ci, ses propos semblent l'être. Si, dans les cinq minutes dont il dispose, il n'a pas l'intention de poser des questions, c'est son droit. Je ne peux pas l'empêcher de ne pas poser de questions, dans la mesure où son intervention est liée au sujet à l'ordre du jour.
Jusqu'à maintenant, ce qu'il disait durant ses 2 minutes 47 secondes était pertinent à l'ordre du jour. Je vais donc le laisser compléter ses cinq minutes.
Monsieur Martin, il vous reste deux minutes et demie.
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Je vous remercie de la question.
Monsieur le président, nous avons reçu le mandat tout d'abord de nous attaquer à trois éléments, soit les courriels, les centres de données et les télécommunications, puis par la suite, les technologies en milieu de travail. Nous avons réalisé des économies dans les trois.
Je vais commencer par les télécommunications. En regroupant les services de télécommunications du gouvernement du Canada, nous avons atteint un volume qui nous a permis d'obtenir des rabais qu'aucun ministère n'aurait pu obtenir à lui seul et de réaliser ainsi des économies. Nous avons aussi pris l'initiative de supprimer toutes les lignes non utilisées. Lorsque nous avons obtenu une vue d'ensemble, nous nous sommes rendu compte que des lignes téléphoniques, des services Centrex, étaient en place depuis très longtemps. Les gens disposaient maintenant d'un téléphone cellulaire et n'utilisaient plus les lignes Centrex ou n'en avaient plus besoin. Nous fournissons de plus en plus aux fonctionnaires, lorsqu'il est possible et logique de le faire, un seul appareil, soit un téléphone cellulaire ou une ligne terrestre, suivant les besoins. Nous prévoyons des économies de 28 millions de dollars par année pour cette seule mesure.
En ce qui a trait au regroupement des centres de données, nous avons déjà réussi à fermer 10 centres. Nous sommes sur la bonne voie pour en fermer environ 50 cette année. Nous avons créé trois nouveaux centres de données gouvernementaux, qui sont prêts à accueillir la charge de travail des applications du gouvernement du Canada, et nous sommes en mesure d'y transférer la charge de travail des centres de données existants qui utilisaient de vieux équipements déjà en train de se détériorer et qui n'étaient plus fiables et efficaces. Nous réalisons aussi des économies de ce côté.
Les chiffres sont approximatifs. Nous tentons toujours de maintenir un équilibre entre ce que nous louons et ce dont nous sommes propriétaires. Le fait d'être propriétaire nous donne une grande flexibilité. Nous améliorons cette flexibilité en ayant recours au secteur privé pour nos divers loyers et baux, partout au Canada. Nous essayons autant que possible de conserver cet équilibre.
Nous essayons aussi de maintenir un équilibre entre le nombre d'employés qui travaillent à Ottawa, d'une part, et dans la région de Gatineau, d'autre part. C'est un autre pourcentage que nous continuons de surveiller. Il est de 75 % à Ottawa et de 25 % dans la région de Gatineau. Plusieurs indicateurs et indicateurs de performance nous permettent de bien suivre notre situation financière et, surtout, celle de notre portefeuille.
Ce chiffre, monsieur Maguire, varie légèrement selon les années, mais nous essayons toujours de conserver la même proportion. Encore là, cela nous permet de disposer de la plus grande flexibilité possible lorsque de nouveaux programmes sont mis en oeuvre ou lorsque des déménagements majeurs doivent être effectués.
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Monsieur le président, la vision et le plan à long terme, ou comme on l'appelle aujourd'hui, la VPLT , a été revue en 2010 pour permettre la mise en oeuvre des programmes quinquennaux continus. Je peux vous dire que depuis le début des travaux, nous avons investi 1,4 milliard de dollars dans la réfection des édifices du Parlement.
Le gouvernement a approuvé un autre montant de 1,6 milliard de dollars pour la poursuite des travaux qui sont déjà approuvés. Il s'agit principalement de la réfection de l'édifice de l'Ouest, des travaux dans l'édifice de l'Est qui sont en cours, de l'édifice Sir John A. Macdonald, au sud de la rue Wellington, et du 180, Wellington. Nous avons essentiellement six grands chantiers. En plus de ceux que je viens de mentionner, j'ajouterais le Centre de conférences du gouvernement, où seront logés le Sénat et le Centre d'accueil des visiteurs pendant la réfection de l'édifice du Centre.
Pour ce qui est de la date de fin des travaux, cela dépend du chantier. On parle d'une vision à long terme, alors nous procédons à un ordonnancement très complexe des travaux, y compris pour ce qui est des locaux provisoires, afin de pouvoir libérer les édifices et les rénover avant que l'état des installations techniques devienne critique.
Je peux vous donner quelques dates d'achèvement. Nous sommes très heureux d'annoncer que l'édifice Sir John A. Macdonald sera le prochain, en 2015. Nous prévoyons terminer l'édifice du 180, Wellington, y compris les 70 espaces à bureaux et les salles de réunion des comités en 2016. En 2017, il y aura la réouverture de l'édifice de l'Ouest, y compris la salle provisoire. En 2018, ce sera au tour du Centre de conférences du gouvernement.
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On peut anticiper l'inflation par contre. C'est prévisible. Le taux varie de 1 % à 2 % depuis 20 ans.
En fait, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je n'irai pas plus loin. Je crois comprendre où cela mène compte tenu de ce que vous dites.
Pour le temps qu'il me reste, j'aimerais vous poser une question qui porte sur l'un des contrats de travaux publics les plus controversés sur lesquels notre comité a dû se pencher au cours des 10 dernières années, et il s'agit du contrat de service de réinstallation de TPSGC pour la GRC, les forces armées, les fonctionnaires, etc.
Je crois comprendre que le gouvernement du Canada a maintenant dû verser un montant au plaignant, à l'homme qui a toujours maintenu qu'il s'était fait avoir. Nous venons de lui verser 35 millions de dollars. Sommes-nous maintenant prêts à admettre que le gouvernement du Canada avait tort et que cet homme avait raison, que Royal LePage n'aurait jamais dû obtenir ce contrat et que Envoy avait raison de demander qu'on lui accorde un montant en dommages-intérêts parce que Travaux Publics n'a pas bien gérer l'attribution du contrat de façon juste? De plus d'où proviendra le montant de 35 millions de dollars? Proviendra-t-il de votre budget, ou de la GRC, ou de la Défense nationale, ou peu importe l'endroit?
Sur quels critères nous fondons-nous pour prendre d'importantes décisions dans le cadre de notre portefeuille?
D'abord, les décisions relatives aux mandats des autres ministères ne proviennent pas de Travaux publics et Services gouvernementaux, c'est évident. Les autres ministères obtiennent donc des mandats et des programmes, et c'est à ce moment-là qu'ils s'adressent à nous pour nous soumettre l'ensemble de leurs besoins et exigences en matière d'équipement, de personnel et d'espace. Fondamentalement, c'est de cette façon que commence le processus.
À partir de là, comment faisons-nous notre choix?
Un peu comme je l'expliquais plus tôt, nous nous basons sur certains critères. Nous déterminons d'abord dans quel secteur ces services vont être dispensés. Nous considérons aussi toute la question de l'environnement, de la durabilité. Nous tentons d'inclure dans nos processus des exigences en matière d'environnement.
En outre, nous tenons toujours compte, dans nos critères, de la valeur à long terme. Nous déterminons, par exemple, combien nous allons investir aujourd'hui et combien nous allons investir dans l'avenir, si c'est un programme court ou à plus long terme. Pour un programme court, nous allons peut-être opter pour une solution différente.
De plus, nous tenons compte largement des marchés. Par exemple, dans le secteur d'Ottawa, nous étions auparavant beaucoup concentrés au centre-ville. Or depuis quelques années, nous procédons à une expansion vers les banlieues. Pour cette raison, nous avons acheté il y a quelques années le complexe Carling. Ce sont des décisions d'affaires. L'édifice était en vente, il était moins cher, et nous avons pris cette décision.
Nous réunissons tous ces critères. En vue de réduire nos coûts, nous considérons la banlieue, comme je viens de le dire. Nous évaluons s'il est possible de nous éloigner du centre-ville sans que le marché du centre-ville en soit touché. Nous en sommes aussi à considérer le Pré Tunney, dans le secteur d'Ottawa. Nous allons beaucoup développer ce secteur.
Nous possédons aussi un terrain au 530, chemin Tremblay, à Ottawa. Nous considérons ce que nous avons et la situation du marché. Dans chaque cas, des analyses profondes de l'investissement sont réalisées. Comme je le disais plus tôt, il y aussi les différences entre les marchés. Un marché à Toronto ou à Vancouver est complètement différent d'un marché dans les Maritimes. Les prix et les solutions risquent d'être différents.
Nous pensons à tous ces éléments avant de faire notre analyse financière. Nous obtenons comme résultat la valeur d'un investissement réparti sur 25 ans. C'est en nous fondant là-dessus que nous prenons nos décisions.
Nous ne sommes pas différents des banques ou d'autres grandes institutions qui possèdent de l'équipement et des immeubles, monsieur le président.
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Je vous remercie infiniment de votre présence aujourd'hui.
Si vous avez d'autres informations à transmettre, vous pourrez le faire par l'intermédiaire du greffier, qui se fera un plaisir de les remettre à tous les membres du comité.
Les membre du comité doivent maintenant adopter les crédits. Vous pouvez rester avec nous et vous pourrez ainsi voir si vos demandes de crédits seront adoptés.
Nous passons à la mise aux voix des crédits du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2014-2015.
COMMISSION DE LA FONCTION PUBLIQUE
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Crédit 1b—Dépenses du Programme.......... 1 $
(Le crédit 1b est adopté.)
ÉCOLE DE LA FONCTION PUBLIQUE DU CANADA
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Crédit 1b—Dépenses du Programme.......... 1 $
(Le crédit 1b est adopté.)
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SECRÉTARIAT DU CONSEIL DU TRÉSOR
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Crédit 15b—Rajustements à la rémunération.......... 151 651 354 $
(Le crédit 15b est adopté.)
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Crédit 1b—Dépenses de fonctionnement.......... 4 416 885 $
Crédit 5b—Dépenses en capital.......... 13 613 656 $
(Les crédits 1b et 5b sont adoptés.)
TRAVAUX PUBLICS ET SERVICES GOUVERNEMENTAUX
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Crédit 1b—Dépenses de fonctionnement.......... 56 248 925 $
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Crédit 5b—Dépenses en capital.......... 80 000 000 $
(Les crédits 1b et 5b sont adoptés.)
Plaît-il au comité d'adopter la motion suivante?
Que le président fasse rapport à la Chambre du crédit 1b sous la rubrique COMMISSION DE LA FONCTION PUBLIQUE, du crédit 1b sous la rubrique ÉCOLE DE LA FONCTION PUBLIQUE DU CANADA, du crédit 15b sous la rubrique SECRÉTARIAT DU CONSEIL DU TRÉSOR, des crédits 1b et 5b sous la rubrique SERVICES PARTAGÉS CANADA et des crédits 1b et 5b sous la rubrique TRAVAUX PUBLICS ET SERVICES GOUVERNEMENTAUX.
(La motion est adoptée.)
Le président: Je vais en faire rapport à la Chambre.
Je remercie les témoins qui ont comparu aujourd'hui.
Notre prochaine réunion aura lieu mardi prochain, à 8 h 45.
La séance est levée.