:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je suis heureuse de vous présenter le Budget principal des dépenses et le rapport sur les plans et les priorités pour l'exercice 2015-2016 de chacun de mes deux ministères. Je suis accompagnée du sous-ministre George Da Pont, et du dirigeant principal des finances Alex Lakroni, de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
De Services partagés Canada, se joignent à moi Liseanne Forand, présidente, ainsi qu'Elizabeth Tromp, sous-ministre adjointe principale par intérim, Services ministériels, et dirigeante principale des finances.
[Français]
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et Services partagés Canada fournissent tous deux des services essentiels aux autres ministères. Ils appuient aussi l'engagement de notre gouvernement à créer des emplois et à favoriser la croissance et la prospérité de l'économie.
[Traduction]
Les dépenses nettes prévues dans le Budget principal des dépenses 2015-2016 de Travaux publics devraient augmenter de 30,6 millions de dollars par rapport à l'exercice précédent. Cette augmentation s'explique principalement par le transfert des responsabilités de l'ancienne Société d'expansion du Cap-Breton à Travaux publics, ainsi que par la réhabilitation des édifices du Parlement, y compris l'aménagement de locaux provisoires pour le Sénat.
Dans le cas de Services partagés Canada, le Budget principal des dépenses 2015-2016 s'élève à 1,444 milliard de dollars, soit une baisse de 127,8 millions de dollars par rapport à l'exercice précédent. La baisse est surtout attribuable aux économies générées par diverses initiatives de transformation clés et une réduction de 63,4 millions de dollars en financement pour les projets et les initiatives des partenaires.
[Français]
Au cours de la prochaine année, TPSGC compte franchir plusieurs étapes importantes.
[Traduction]
La semaine dernière, , ma collègue et députée de Miramichi, a officiellement lancé la construction du nouveau Centre des services de paye de la fonction publique. Voilà une illustration éloquente des progrès que nous avons réalisés dans l'Initiative de transformation de l'administration de la paye. La construction du nouvel immeuble créera 200 emplois, sans compter les 550 employés présentement en poste au centre provisoire. En fait, d'ici la fin de l'année, le nouveau centre administrera plus de 140 000 comptes de paye.
En regroupant les services de paye dans un seul immeuble, nous générerons des économies annuelles d'environ 70 millions de dollars dès l'exercice 2016-2017. Ce sont manifestement de bonnes nouvelles pour les contribuables et pour la collectivité de Miramichi.
Le programme d'innovation Construire au Canada, ou PICC, comme nous l'appelons affectueusement, est une autre grande initiative de Travaux publics que vous connaissez peut-être déjà. Par l'intermédiaire de ce programme, le gouvernement donne un coup de pouce aux entreprises canadiennes en les aidant à faire passer leurs produits et services novateurs du laboratoire au marché.
[Français]
La plus grande difficulté d'une entreprise qui met au point un nouveau produit est de faire sa première vente. Comme vous le savez, il est parfois difficile de convaincre quelqu'un de prendre le risque d'acheter un produit ou un service non testé.
[Traduction]
Les propriétaires d'entreprises canadiennes m'ont dit des centaines de fois que, lorsqu'ils tentent de vendre leurs produits à l'étranger, on leur demande d'entrée de jeu si le gouvernement du Canada est l'un de leurs clients. Quand la réponse est non, ils ont de la difficulté à conclure la vente. Ainsi, c'est par l'intermédiaire de ce programme que le gouvernement fédéral joue le rôle de premier acheteur de nouvelles technologies. Il importe de souligner qu'il ne s'agit pas d'un programme de subventions. Les entreprises et leurs innovations sont jumelées à des ministères fédéraux qui pourraient utiliser ces innovations pour satisfaire un besoin opérationnel.
[Français]
Toutefois, les ministères ne sont pas que de simples clients. Après avoir testé l'innovation, ils transmettent une évaluation concrète et des commentaires au fournisseur, qui peut ensuite apporter des améliorations. Toutes les entreprises s'entendent pour dire que ces commentaires sont très utiles.
[Traduction]
Une fois qu'elles ont conclu une vente avec le gouvernement du Canada, les entreprises peuvent démontrer la valeur de leurs produits et services aux clients potentiels au Canada et ailleurs dans le monde. Le programme a permis d'attribuer 100 contrats depuis 2010, ce qui représente un puissant encouragement pour les entreprises canadiennes.
Par ailleurs, nous nous attendons à réaliser d'autres progrès dans le cadre de notre Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale. Au cours du prochain mois, Vancouver Shipyards commencera la construction du navire hauturier de science halieutique de la Garde côtière canadienne, tandis qu'Irving Shipbuilding, à Halifax, lancera les travaux sur le navire de patrouille extracôtier de l'Arctique destiné à la Défense nationale.
Les deux chantiers navals emploient des centaines de travailleurs hautement qualifiés et ont attribué à 256 entreprises de partout au pays des contrats dont la valeur atteint plus de 900 millions de dollars. Voilà des résultats concrets de notre Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale, qui contribue à la remise sur pied d'une industrie navale canadienne solide et d'une industrie maritime, ce qui permettra de créer environ 15 000 emplois dans les 30 prochaines années.
Une telle approche à long terme de construction de navires garantira de bons emplois, une forte croissance économique, la stabilité de l'industrie et la fourniture de l'équipement essentiel aux femmes et aux hommes de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne. Nous avons également hâte de faire progresser davantage la nouvelle Stratégie d’approvisionnement en matière de défense du gouvernement.
[Français]
Cette stratégie représente le plus important changement en 30 ans dans la façon dont le gouvernement fédéral achète du matériel militaire.
[Traduction]
Celle-ci comprend trois objectifs importants. Tout d'abord, fournir rapidement l'équipement approprié aux Forces armées canadiennes. Ensuite, utiliser ces achats pour favoriser la création d'emplois et la croissance. Enfin, simplifier les processus d'approvisionnement. Même si nous avons fait des progrès dans la mise en oeuvre de cette stratégie, j'ai hâte de passer aux étapes suivantes. Nous commençons à appliquer le principe des propositions de valeur aux approvisionnements et nous continuerons de le faire de façon systématique à l'avenir.
Si vous me le permettez, j'aimerais maintenant parler de Services partagés Canada. SPC poursuit la modernisation et le regroupement de l'infrastructure de technologie de l'information du gouvernement.
[Français]
Par ailleurs, le regroupement des centres de données se poursuivra au cours de l'exercice financier. Plusieurs centres seront fermés et remplacés par un petit nombre de centres modernes, sécuritaires et à haut rendement.
[Traduction]
En comptant sur un nombre réduit de centres de données, nous éliminerons les chevauchements, nous normaliserons les processus et, surtout, nous accroîtrons la sécurité. Au cours des deux dernières années, nous avons mis sur pied trois centres de données et nous en avons fermé 57. Des économies de 14,5 millions de dollars ont déjà été dégagées au moyen du regroupement et de la renégociation des contrats existants liés aux centres de données dans le cadre du Plan d'action économique de 2012.
Au cours de la mise en oeuvre de cette partie du plan, SPC a recensé plus de 200 centres de données supplémentaires. Dans la grande majorité des cas, il s'agissait de petites salles dans des immeubles à bureaux. Même si, au départ, nous comptions remplacer 485 installations vieillissantes par tout au plus sept centres modernes, sécuritaires et fiables, en raison de certaines occasions qui se sont présentées, notamment le prix plus bas que prévu et la possibilité de recourir à l'infonuagique, Services partagés Canada sera en mesure de regrouper plus de 700 centres de données dans quatre ou cinq centres d'ici 2020.
De plus, SPC contribue à la modernisation de notre système téléphonique en remplaçant, dans la mesure du possible, les téléphones de bureau conventionnels coûteux par des téléphones cellulaires ou par la téléphonie par voix sur le protocole Internet. Croyez-le ou non, l'opération a déjà permis de générer des économies récurrentes d'environ 28,8 millions de dollars par année.
[Français]
La sécurité des Canadiennes et des Canadiens demeure l'une des priorités absolues du gouvernement. Services partagés Canada construit une infrastructure de communication qui s'inscrit directement dans la Stratégie de cybersécurité du Canada. Aussi, le ministère travaille en étroite collaboration avec les partenaires du gouvernement en matière de sécurité pour protéger ce dernier contre les cybermenaces et les intrusions.
[Traduction]
Chaque fois que de nouveaux projets seront mis de l'avant, Services partagés Canada consultera des experts de l'industrie pour connaître les approches et les pratiques exemplaires en mettant en place une infrastructure de technologie de l'information sécuritaire, économique et robuste.
SPC donne aux ministères partenaires les moyens de réaliser leurs priorités et d'améliorer la prestation de leurs services et programmes à la population canadienne. Les économies annuelles totales générées depuis la création de SPC atteignent aujourd'hui 209 millions de dollars. De cette somme, 150 millions de dollars sont attribuables au regroupement des services existants et à la réduction des coûts indirects, 50 millions découlent de la transformation des services de courriel et 9 millions proviennent de la centralisation des achats de matériel et de logiciels liés aux appareils technologiques en milieu de travail.
[Français]
Monsieur le président, TPSGC et Services partagés Canada se voient confier des responsabilités complexes et très variées. Malgré les difficultés qui se présentent, je suis très satisfaite dans l'ensemble des progrès réalisés par les deux ministères au cours du dernier exercice financier.
[Traduction]
J'entrevois une autre année de progrès soutenus dans la réalisation d'économies, l'amélioration des services et le renforcement de la sécurité pour le gouvernement du Canada et ses citoyens.
Merci beaucoup. Nous avons hâte de répondre à vos questions.
:
Je vous suis vraiment reconnaissante d'avoir posé cette question, car les petites entreprises sont réellement les piliers de notre économie. En effet, neuf emplois sur dix se trouvent dans les petites et moyennes entreprises, les PME, et elles créent trois des nouveaux emplois sur quatre, et nous considérons donc qu'il est très important de les appuyer. En fait, quelque 39 % des approvisionnements effectués par Travaux publics pour le gouvernement proviennent des petites entreprises. J'en suis très fière, car ce taux n'a pas toujours été aussi élevé, mais nous respectons les petites entreprises et nous tentons de veiller à obtenir leur participation. En fait, c'est la raison pour laquelle nous avons fondé le BPME, c'est-à-dire le Bureau des petites et moyennes entreprises.
Le BPME administre le programme d'innovation Construire au Canada, le PICC, auquel vous avez fait référence. Il s'agit d'un programme emballant qui a été mis à l'essai il y a environ deux ans. Depuis, nous l'avons rendu permanent et nous avons doublé son financement; il s'élève maintenant à 40 millions de dollars par année, dont 20 millions de dollars pour le secteur militaire.
Comme je l'ai mentionné dans mon exposé, il s'agit d'un programme, et non d'une subvention, par lequel nous recensons les entreprises qui offrent des produits ou des services très intéressants qui sont ensuite achetés par un ministère pour combler des besoins opérationnels réels. Ces produits ne sont probablement pas prêts pour la vente à grande échelle, mais lorsque les entreprises collaborent avec un ministère, ce dernier met ces produits ou ces services à l'essai et détermine ensuite les améliorations qui pourraient être apportées. Il les communique à l'entreprise, qui corrige son produit, le renvoie au ministère, et ce dernier l'essaie à nouveau. Au moins neuf fois sur dix, c'est une réussite. L'entreprise tire profit de cette exposition au monde réel et de cette mise à l'essai qui lui permet de perfectionner ses produits ou ses services. Le ministère a l'occasion de combler un besoin opérationnel réel avec un tout nouveau produit. L'entreprise peut compter le gouvernement parmi ses clients, ce qui lui donne un certain cachet et lui confère une crédibilité accrue, surtout lorsqu'elle tente de vendre ses produits à l'échelle mondiale.
J'ai rencontré plusieurs propriétaires d'entreprises qui ont inventé ces produits. Certains d'entre eux sont réellement innovateurs. Quelques-unes de ces entreprises sont des chefs de file dans leur secteur, et nous sommes donc très heureux d'être en mesure d'appuyer des entreprises qui génèrent maintenant 80 % de leur revenu à l'étranger. Ce programme donne vraiment un bon coup de pouce au démarrage, et c'est une situation gagnante pour tout le monde.
J'aimerais souligner que le prochain appel de propositions à cet égard se déroulera cet été; les gens peuvent consulter le site Web pour obtenir des renseignements supplémentaires.
:
Merci, monsieur le président. C'est pour moi un plaisir d'être à cette séance du comité.
Madame la ministre, je suis très heureux que vous soyez ici avec vos fonctionnaires aujourd'hui.
J'ai parfois l'impression que les parlementaires n'adressent que des critiques aux ministres. Je pense que c'est normal, quand il y a des problèmes, mais j'aimerais souligner quelques éléments importants pour ma circonscription d'Okanagan—Coquihalla.
Il y a quelques années, j'ai eu l'occasion d'interroger des fonctionnaires de Services partagés Canada sur l'accessibilité des sites Web, en particulier. Un résident aveugle de ma circonscription n'avait les moyens d'utiliser que des logiciels très abordables ou gratuits. Il était vraiment enthousiaste quand Services partagés Canada a entrepris de rendre les sites Web du gouvernement du Canada plus accessibles, parce qu'il sentait qu'il faisait partie intégrante du pays. Il peut désormais poser des questions et chercher de l'information sur les programmes ou les politiques du gouvernement qui le touchent, et c'est évidemment très important. Je tenais à dire que c'est important dans ma circonscription.
Il y a toutefois autre chose. Bien sûr, ce n'est pas de votre ressort, madame la ministre, mais il aimerait que les sites Web du Parlement du Canada soient aussi accessibles. Bien sûr, le Parlement n'est pas un organisme gouvernemental, il a donc ses propres règles de fonctionnement, mais j'inviterais vraiment les responsables de nos sites Web à s'inspirer du travail de Services partagés Canada, parce qu'il se mérite beaucoup de félicitations dans ma circonscription.
Par ailleurs, j'ai eu l'occasion de parler avec une personne qui a travaillé plusieurs années à Ottawa pour un sous-contractant et qui a fait beaucoup de travail militaire. J'ai eu l'occasion de lui demander ce qu'il pensait de la façon de faire de Services partagés Canada et s'il croyait qu'elle nous permettrait d'économiser beaucoup d'argent, madame la ministre.
Votre exposé d'aujourd'hui nous montre, premièrement, qu'il y a eu beaucoup d'économies un peu partout au gouvernement. Je suis heureux de voir que la loi de M. Moore porte fruit, en ce sens qu'il y a de nouveaux centres de données qui permettent de regrouper dans un même centre des activités qui relevaient probablement de trois ou quatre centres avant. En fait, je pense que les chiffres présentés ici sont encore plus élevés.
Il m'a également souligné que la sécurité s'était beaucoup améliorée au gouvernement, parce qu'il est beaucoup plus facile de protéger un plus petit nombre de ressources que de surveiller des centaines de centres.
Il y a beaucoup de choses ici, mais dans votre exposé, madame la ministre, vous avez indiqué que le Budget principal des dépenses représentait 1,44 milliard de dollars au total, ce qui constitue, bien sûr, une diminution nette. Y a-t-il des éléments en particulier dont vous croyez que le public canadien devrait entendre parler? Encore une fois, tout cela représente de grandes économies et une sécurité accrue pour le gouvernement. Quels seraient les autres éléments dont les contribuables de ma circonscription devraient être informés, d'après vous?
:
Ce sont deux questions totalement séparées. Je vais répondre d'abord à la première.
Nous sommes très confiants à l'égard de la stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale. Elle semble bien fonctionner jusqu'à maintenant. À la fois Vancouver et Irving, à Halifax, ont investi beaucoup dans cette stratégie — et il ne s'agit pas de l'argent des contribuables —, pour rénover et construire l'infrastructure physique nécessaire pour construire des navires.
En fait, quelque 300 nouveaux emplois ont été créés à Vancouver chez Seaspan. L'entreprise s'attend à en créer 700 de plus au cours des prochaines années du contrat. J'étais là pour la première découpe d'acier sur bloc de test il y a plusieurs mois, et nous nous attendons à commencer les travaux sur le navire hauturier de recherche halieutique cet été.
De même, nous constatons déjà beaucoup de progrès à Halifax. Nous avons toutes les raisons de croire qu'ils vont commencer les travaux sur les navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique, les NPEA, d'ici septembre.
Je pense que les choses avancent vraiment bien. Bien sûr, on a fait languir l'industrie pendant plusieurs années. En fait, il n'y a pratiquement jamais eu de grande industrie navale au pays. On ne peut pas passer de zéro à cent en un claquement de doigts. Il a fallu du temps pour construire les installations requises, pour que les promoteurs puissent développer l'expertise interne nécessaire, pour négocier les contrats et tout le reste, mais j'ai vraiment l'impression que nous sommes en train de reconstruire l'industrie navale du Canada. Elle va rester vigoureuse pendant longtemps. Nous sommes en train de bâtir des entreprises fortes avec un fort potentiel.
Que nos détracteurs nous regardent bien aller; je pense que nous allons les décevoir. Nous allons réussir notre pari et créer...
:
Merci, madame la ministre, d'être ici aujourd'hui avec votre équipe; je vous remercie de toute l'information détaillée que vous nous avez fournie aujourd'hui.
Comme le député de l'autre côté a déjà parlé un peu des Vancouver Shipyards et que je viens de Vancouver, en Colombie-Britannique, j'aimerais profiter de l'occasion pour dire officiellement au comité et au public à quel point nous sommes enthousiastes, à Vancouver, quant au projet de Seaspan et à la Stratégie d'approvisionnement en matière de construction navale.
Il y a plusieurs années, j'ai eu la chance de participer, avec des centaines d'autres personnes dans une salle, à l'annonce de la stratégie d'approvisionnement et de ce qu'elle renfermerait. L'excitation dans la pièce était palpable. J'ai remarqué dans votre exposé que vous avez dit prévoir la création d'environ 15 000 emplois au cours des 30 prochaines années et que quelque 256 entreprises du Canada sont en train de signer des contrats de plus de 900 millions de dollars.
J'aimerais partager cet enthousiasme avec vous. Beaucoup de ces petites et moyennes entreprises font différentes choses. La construction d'un navire de recherche est très complexe, qu'on travaille en électronique, dans l'acier, le métal, les systèmes d'orientation, etc. Tout le monde était là. Ce projet a eu une énorme incidence à Vancouver. Depuis quelques années, les gens s'affairent à reconstruire un site sous-utilisé pour le préparer à la construction navale.
Madame la ministre, je crois que vous avez mentionné y être allée le mois dernier. J'espère que vous avez apprécié votre visite. Au cours des dernières années, j'ai eu l'avantage de visiter ces installations et d'observer une véritable transformation. Quiconque le souhaite peut aller naviguer sur le site Web de Seaspan. Cette entreprise est extrêmement fière de la transformation du site. Elle a dû démolir des bâtiments, en déménager d'autres et construire toute une nouvelle série de bâtiments, parce qu'il devait y avoir de très grands bâtiments pour la découpe d'acier. Elle y a installé la plus grande grue au Canada, à ses dires. Il y a eu un concours dans une école de la région pour donner un nom à cette grue géante qui fait désormais partie du ciel de Vancouver, mais d'une belle façon. Tout le monde adore cette grue. On l'appelle Big Blue. C'est une transformation incroyable que de voir comment notre gouvernement a mis à profit les travaux publics pour créer de l'emploi et renforcer notre économie.
Madame la ministre, est-ce que c'est une nouvelle stratégie du gouvernement? Pourquoi ne l'a-t-on pas fait avant, parce qu'il n'y avait absolument pas de construction navale au Canada auparavant? Comment pouvons-nous aller encore plus loin avec vos programmes, comme vous l'avez déjà dit, avec le programme des PME, entre autres, pour créer encore plus d'emplois?
:
Quand nous avons lancé la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale, il y a trois ans, c'était effectivement quelque chose de nouveau apporté par notre gouvernement, parce que nous reconnaissions que nous avons besoin de navires pour l'armée et pour la garde côtière. Nous avons déjà eu les installations pour en construire au Canada, mais nous ne les avions plus, parce que je pense que pendant des années, on a fait l'effort conscient de fermer l'industrie de la construction navale au Canada pour l'envoyer à l'étranger. Nous voulions créer ces bons emplois ici. Nous voulions nous doter d'une industrie durable.
L'une des raisons pour lesquelles cette industrie était disparue, c'est qu'avant, c'était toujours le boom ou la disette. Tout le monde était très occupé ou alors il n'y avait pas de travail. Des milliers de personnes ont été mises à pied pendant les années mortes, et quand les entreprises ont essayé de se remettre à la grande production, elles n'arrivaient plus à trouver du personnel, parce que les gens s'étaient trouvé d'autres emplois.
Quand nous avons élaboré notre stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale, nous l'avons fait dans le but, d'abord, de nous doter de l'infrastructure nécessaire pour construire ces navires, puis de prévoir du travail sur une échelle de 20 ou 30 ans, pour assurer la durabilité de l'industrie pendant toute cette période. Nous éliminerons ainsi le cycle des pointes et des creux et créerons des emplois.
Quand les gens pensent à la construction navale, ils ne pensent qu'à la soudure, alors que ce qui présente le plus de valeur sur ces navires, les pièces les plus dispendieuses, sont les appareils technologiques: les appareils électroniques et les systèmes de navigation, les systèmes de défense... J'ai visité des navires, et c'est absolument fantastique de voir la technologie qu'on y trouve et tous les emplois de haute technologie nécessaires pour les construire.
Je suis très fière que nous développions cette industrie et que nous mettions en place des programmes et des plans pour l'appuyer pendant les années à venir. Mais ce n'est pas tout, les entreprises doivent investir au Canada. Nos deux chefs de file ne peuvent pas simplement tout sous-contracter à l'étranger. Jusqu'à maintenant, en Colombie-Britannique seulement, environ 150 millions de dollars ont été dépensés en contrats aux entreprises locales pour permettre à Seaspan d'élargir ses activités à Vancouver.
:
En d'autres termes, nous réaliserons 1 milliard de dollars d'économies tous les cinq ans. Madame Forand, vous avez même dit que les économies atteindraient 400 millions de dollars. Autrement dit, nous économiserons 2 milliards de dollars tous les cinq ans. Je crois que c'est le genre de gouvernement que nous voulons; je vous remercie beaucoup de votre intervention. Vos propos me réjouissent.
Sur une note plus personnelle, mon bureau recevait auparavant bien des appels de gens qui n'arrivaient pas à utiliser les sites web. Je pense que vous avez mentionné que les technologies de l'information se sont grandement améliorées. Je n'ai plus de plaintes semblables aujourd'hui. Je pense que les sites des différents ministères sont plus conviviaux. En fait, j'en ai consulté un hier concernant Canada 150, et c'était vraiment utile. Même moi, je pouvais l'utiliser, ce qui est bon signe. Je suis content de l'entendre.
L'autre chose dont j'ai entendu parler portait sur les 256 entreprises. J'ai une circonscription de classe moyenne; nous avons eu des problèmes relatifs à l'emploi au fil des ans, et nous constatons maintenant que nos entreprises fonctionnent. Ma circonscription n'a rien à voir avec la construction navale — nous sommes entre deux océans —, mais nous nous en réjouissons, bien franchement, car nous allons décrocher énormément de contrats provenant principalement de la côte Est. Nous avons de nombreux fabricants. Vous avez parlé des petites entreprises. Ces gens créent des emplois, et lorsqu'un soudeur est embauché à 60 000 ou 80 000 $ par année, voilà qui contribue à l'économie de la région. Tout cela est fort bien.
Comme je l'ai dit, j'ai entendu bien des choses intéressantes ici. Vous avez parlé du centre d'appels de Miramichi; il y a justement un centre semblable dans ma circonscription depuis cinq ans, et c'est comme le locataire clé d'un centre commercial. Lorsqu'il y a une bonne installation gouvernementale comme celle-là, d'autres gens n'hésitent pas à investir. Le centre d'appels a donc amélioré notre collectivité ces cinq dernières années. Je suis très heureux pour Miramichi.
J'ai une question à l'intention de la ministre. Madame, vous avez dit qu'il y aurait 50 000 emplois en construction navale au cours des 30 prochaines années, de sorte que nous ferons affaire avec tous les pays au cours des trois à cinq prochaines années, probablement. Nous avons déjà 38 accords de libre-échange, et ce n'est pas fini. Vous avez parlé des hauts et des bas de la construction navale; lorsque nous ferons le travail, y aurait-il une façon de vendre notre savoir-faire à d'autres pays? J'imagine que c'est ma question, car nous serons probablement bien placés pour le faire après 10 ou 15 ans.
:
Il faudra un peu plus de temps, car nous avons vécu une décennie de noirceur où il n'y avait tout simplement aucun achat de matériel pour les forces. Nous sommes toutefois en train de rectifier le tir. Le processus est long et lent, et il y a beaucoup à faire, mais nous avons déjà accompli bien des choses.
Nous avons les véhicules blindés légers, les CC-130J et les hélicoptères. Nous recevrons d'ailleurs les nouveaux hélicoptères Cyclones le mois prochain. C'est vraiment fantastique, car la commande avait été annulée au début des années 1990. Nous pourrons enfin commencer à retirer les Sea King.
Grâce à la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale et même à la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense, nous espérons que les entreprises canadiennes pourront continuer à collaborer avec le et son équipe pour développer leurs marchés d'exportation. Les gens qui investissent au Canada pour approvisionner le gouvernement canadien travailleront en partenariat avec les entreprises canadiennes afin de répondre aux besoins des Canadiens, ce qui favorisera la création d'emplois. L'exportation crée des emplois. Toutes ces mesures sont vraiment bonnes pour l'économie canadienne puisque notre priorité, comme vous le savez, c'est l'emploi, la croissance économique et la prospérité à long terme.
Nous pouvons aider les entreprises canadiennes au moyen de la restructuration du secteur de la construction navale, du Programme d'innovation Construire au Canada, dont le gouvernement est client, et de la possibilité pour les petites entreprises canadiennes de faire affaire avec le gouvernement dans le cadre de nos approvisionnements courants. Voilà la raison d'être du Bureau des petites et moyennes entreprises, qui a organisé plus de 4 000 rencontres, séminaires et webinaires pour montrer aux petites entreprises canadiennes comment faire affaire avec le gouvernement du Canada. Comme je l'ai dit, les PME représentent 39 % de notre volume d'approvisionnement.
Tous ces éléments contribueront à créer des emplois locaux et à favoriser l'exportation, grâce à laquelle l'argent entre au pays, mais n'en ressort pas. Tout fonctionne bien. Nous allons nous retrouver avec une industrie de la construction navale solide, et nous avons déjà une industrie robuste entourant les services et les produits de la défense canadienne. En fait, je pense que nous occupons le septième rang à l'échelle mondiale, et peut-être même un meilleur rang, et nous ferons encore mieux à l'avenir. Nous sommes en train de jeter les assises d'une réussite à long terme.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Bienvenue. Je veux revenir sur un point qui a été abordé plus tôt, c'est-à-dire le programme de construction de navires. Évidemment, un investissement de 33 milliards de dollars dans l'économie du Canada aura ses répercussions.
J'ai entendu récemment des économistes bancaires déclarer que cela représenterait une croissance de 1,5 % pour l'économie de la Nouvelle-Écosse seulement dans les années à venir, année après année. C'est un moteur important pour la province. Je sais aussi qu'une des entreprises ayant remporté un des contrats, distincts de celui-ci, vient d'investir entre 50 et 60 millions de dollars à l'Île-du-Prince-Édouard. Cela ne fait pas partie du programme de construction de navires, mais tandis qu'elle était sur place, elle voulait contribuer à l'économie. Je sais également que quelques petites entreprises de construction de navires ont vraiment capturé l'essence et les possibilités qu'offre la région, c'est particulièrement vrai en Europe, et de différentes façons, avec les petits navires. Ils attendent les 2 milliards de dollars qui seront dépensés entre autres pour l'entretien.
Je ne sais pas comment les choses seront calculées à l'avenir, mais il y aura certainement quelques petits accrocs, si vous voulez parler de cela. Je crois qu'il faut surtout parler des énormes répercussions que cela aura pendant 25 ou 30 ans sur l'économie et les entreprises dérivées. Je connais quelques petites entreprises. J'ai pris part à différentes séances d'information à l'échelle de la province pour parler du volet économique. Bien des petites entreprises qui n'étaient pas du tout dans le domaine de la construction de navires ni de l'ingénierie ont compris que si elles pouvaient obtenir un contrat en sous-traitance, autrement dit, si elles investissaient pour s'équiper en conséquence, elles étaient plutôt assurées d'avoir du travail pendant un bon moment, de 20 à 25 ans. Bien des entrepreneurs ont indiqué que c'était extrêmement rare de pouvoir soumissionner et de faire ce genre d'investissement pour la croissance des petites entreprises. J'ai vu qu'il y avait 200 ou 300 entreprises, mais peu importe combien elles sont, elles sont disséminées à l'échelle du pays.
Je me demandais si vous pouviez nous en glisser un mot et nous parler de quelques-unes des répercussions que vous constatez au niveau du personnel ou auxquelles vous vous attendez.
:
Merci beaucoup pour la question.
Comme vous et la ministre l'avez mentionné, un des buts premiers de la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale est de rebâtir l'industrie du transport. Il y a eu beaucoup de progrès de ce côté lors de la première phase.
Irving Shipbuilding a investi plus de 300 millions de dollars pour réaménager ses installations. Sur la côte Ouest, Seaspan a fait la même chose et a dépensé environ 170 millions de dollars de sa poche. J'ai eu l'occasion de visiter les deux installations au cours des derniers mois, et je peux vous dire que nous avons maintenant en place des infrastructures de classe mondiale qui seront prêtes et capables d'exécuter les contrats de construction.
Le comité est sans doute au courant que le contrat a été accordé pour la construction du navire de patrouille extracôtier et de l'Arctique. J'utiliserai cet exemple pour illustrer les propos de la ministre. C'est un grand projet duquel essaimeront différents avantages pour les entreprises de l'ensemble du Canada, et pas seulement pour Irving Shipbuilding, car une grande partie des dépenses ne vont pas nécessairement à la construction du navire en tant que tel, mais à tout ce qu'il comporte: systèmes de navigation, systèmes de sonar, et ainsi de suite.
Dans le cadre de la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale, lorsque des contrats sont attribués, on met beaucoup l'accent sur les propositions de valeur et on s'assure que l'industrie canadienne en tirera d'importantes possibilités et de grands avantages.
Nous le constatons déjà avec le projet du navire de patrouille extracôtier et de l'Arctique. Comme la ministre le mentionnait, nous nous attendons à ce que la construction du navire hauturier de science halieutique pour la Garde côtière soit entreprise au mois de juin, et nous avons tout juste entamé un processus qui mènera à une demande de propositions pour le navire de combat de surface canadien.
Ces projets sont actuellement en cours et ils vont générer d'importantes retombées positives pour toutes sortes d'entreprises à la grandeur du pays.
:
Merci beaucoup pour la question.
En fait, le rapport sur les plans et priorités fait état d'à peu près tout cela.
Je peux d'abord vous parler de la réfection de l'édifice de l'Ouest. Les travaux sont actuellement terminés à 72 %. Nous prévoyons qu'ils seront complétés d'ici mars 2016.
Comme vous le savez sans doute, puisque cela a probablement perturbé votre travail, nous avons entrepris de vider les locaux, la première phase de l'établissement d'un nouveau centre d'accueil des visiteurs. On prévoit aussi que cela sera terminé d'ici mars 2016.
Aussi, pour ce qui est de la réfection de l'édifice Wellington, le travail d'aménagement et d'installation des locaux est terminé à environ 92 %. Encore là, ce sera prêt l'an prochain.
Nous avons entamé les travaux du Centre de conférences du gouvernement, ce qui comprend l'aménagement, la conception et quelques travaux d'aménagement intérieur. Comme vous le savez, le centre abritera temporairement le Sénat. Ces travaux devraient eux aussi être terminés en 2016.
La dernière phase consiste à refaire l'extérieur de l'édifice de l'Est. Nous prévoyons que les travaux seront terminés à 15 % d'ici mars 2016.
Tous les travaux vont bon train. Les estimations que nous vous avons soumises renvoient au financement de ces projets.
:
Oui, et si vous me le permettez, j'aimerais dire d'abord que nous en sommes à la troisième année d'une stratégie sur 30 ans. Comme vous l'avez dit, c'est le plus grand projet. On parle d'un budget de 26 milliards de dollars pour jusqu'à 15 navires.
Comme l'a indiqué mon collègue, nous avons annoncé récemment une stratégie d'approvisionnement qui, à notre avis, maximisera la concurrence. Nous avons tenu 15 séances de consultation avec l'industrie pour avoir une meilleure idée des capacités du Canada, des conceptions existantes, déterminer ce qu'il est possible d'acheter présentement de sorte que nous ne perdions pas des mois dans un processus concurrentiel alors qu'en fait, des conceptions répondent déjà aux besoins du Canada, mais également déterminer où se trouvent les capacités canadiennes non seulement pour ce projet, mais aussi pour l'intégration à une chaîne d'approvisionnement mondiale.
Nous avons annoncé la stratégie d'approvisionnement le 13 mai, et au cours de l'été, nous discuterons avec des entreprises, comme mon collègue l'a indiqué, pour voir lesquelles ont déjà des conceptions et des capacités éprouvées sur ce plan. Ensuite, cet automne, nous lancerons un processus concurrentiel concernant les intégrateurs de systèmes de combat et les concepteurs de navires.
Comme on l'a dit tout à l'heure, je dirais le navire, c'est une chose, mais ce qui est vraiment complexe, c'est ce que comprend le navire, tous les systèmes complexes, ce qui est lié aux satellites, aux radars et à l'interopérabilité avec nos alliés. C'est à cet égard que c'est très important; non seulement cela, mais aussi le soutien en service.
L'une des raisons pour lesquelles nous voulons un processus concurrentiel tout au long de la démarche, c'est que le premier navire pourrait ne pas ressembler au dernier. Les choses évolueront avec le temps. On profitera des innovations, de la réduction des prix, et pour tout dire, de l'expertise en construction navale que le Canada acquerra.
:
Je vous remercie de la question, monsieur le président.
Dans le RPP, le Rapport sur les plans et les priorités, on voit que pour le programme de gestion des locaux pour 2015-2016, on parle de 2,1 milliards, par rapport aux dépenses de fin d'exercice de 2,2 milliards. C'est assez stable.
Cependant, au cours des dernières années, il y a eu des augmentations et des diminutions dont je voudrais parler. L'élément le plus important dans ce plan, c'est la tendance des prochaines années.
Au cours des quatre dernières années, il y a eu une augmentation de 164 millions de dollars, conformément au RPP, surtout en raison de la réhabilitation de la Cité parlementaire, dont les dépenses sont passées de 200 à 384 millions de dollars. Il s'agit d'une hausse de 185 millions de dollars. De plus, il y a l'ajout des opérations du Cap-Breton, qui ont été transférées à TPSGC en 2014-2015; cela représente 40 millions.
Ces augmentations des quatre dernières années ont été compensées ou réduites par un engagement d'économies lié au budget de 2012, ce qui représente 74 millions de dollars. Pour les quatre dernières années, on parle alors d'une hausse de 164 millions de dollars. Bref, c'est en raison des travaux visant la Cité parlementaire.
Par ailleurs, ce qu'il est important de dire au sujet du portefeuille de biens immobiliers, c'est qu'il y a eu des changements concernant les ouvrages techniques. Pour nos ouvrages techniques, il y aura une réduction de 53 millions de dollars, non pas en raison de projets non financés, mais parce que certains projets se terminent et d'autres commencent. La diminution dans les ouvrages techniques représente 53 millions de dollars; on passe ici de 73 à 20 millions.
Un autre élément qu'il est aussi important de mentionner, c'est la réhabilitation de la Cité parlementaire. Il y a une diminution d'environ 51 millions de dollars. Encore une fois, il ne s'agit pas d'une réduction du financement découlant d'une réduction budgétaire, mais bien de flux de trésorerie, car certains projets en sont à leur début, et d'autres, à leur fin.
Enfin, il faut souligner également les réductions supplémentaires de 49 millions de dollars. Pour le portefeuille de biens immobiliers, il y aura des économies de 124 millions de dollars d'ici 2017-2018, par rapport aux 74 millions de dollars en économies des prévisions actuelles.
Bref, c'est ce qui explique la baisse de 210 millions de dollars.
:
Merci, monsieur Ravignat. Vous devrez vous contenter de cela. Au fil du temps, vous vous habituerez à la frustration que suscite le remplacement de nos chasseurs. C'est le cas de nous tous.
Nous remercions nos témoins d'avoir comparu devant nous aujourd'hui et d'avoir répondu à nos questions sur le Budget principal des dépenses.
Je demande aux membres du comité s'ils sont prêts à voter sur les crédits qui ont été soumis au comité.
Comme le temps presse, je vais commencer tout de suite pendant que nos invités nous quittent. Je souligne que pour le Budget principal des dépenses de 2015-2016, sur les 88 milliards de dollars en crédits qui nous ont été soumis, le comité a examiné l'équivalent de 10,8 milliards de dollars. Nous n'avons pas vraiment été à la hauteur de ce à quoi nous nous attendions nous-mêmes de faire, c'est-à-dire un examen plus approfondi et rigoureux du processus d'examen des prévisions budgétaires. Cela dit, nous passons au vote.
ÉCOLE DE LA FONCTION PUBLIQUE DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........53 794 403 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
SECRÉTARIAT DES CONFÉRENCES INTERGOUVERNEMENTALES CANADIENNES
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........5 549 653 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
BUREAU CANADIEN D'ENQUÊTE SUR LES ACCIDENTS DE TRANSPORT ET DE LA SÉCURITÉ DES TRANSPORTS
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........26 290 301 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........17 165 126 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMMISSARIAT À L'INTÉGRITÉ DU SECTEUR PUBLIC
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........4 934 882 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........104 454 216 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMMISSION DE LA FONCTION PUBLIQUE
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........71 397 504 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
TRAVAUX PUBLICS ET SERVICES GOUVERNEMENTAUX
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..........1 651 054 220 $
ç
Crédit 5 — Dépenses en capital..........1 099 063 968 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..........1 169 183 901 $
ç
Crédit 5 — Dépenses en capital..........203 868 605 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........57 031 359 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Le président: Veuillez remarquer qu'il y a une grande division concernant le Sénat.
SECRÉTARIAT DU CONSEIL DU TRÉSOR
ç
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........219 601 334 $
ç
Crédit 5 — Éventualités du gouvernement..........750 000 000 $
ç
Crédit 10 — Initiatives pangouvernementales.........2 090 470 $
ç
Crédit 20 — Assurances de la fonction publique..........2 250 070 604 $
ç
Crédit 25 — Report du budget de fonctionnement..........1 600 000 000 $
ç
Crédit 30 — Besoins en matière de rémunération..........1 000 000 000 $
ç
Crédit 33 — Report du budget des dépenses en capital..........600 000 000 $
(Les crédits 1, 5, 10, 20, 25, 30 et 33 sont adoptés avec dissidence.)
Le président: Le comité ordonne-t-il au président de faire rapport à la Chambre du Budget principal des dépenses 2015-2016?
Des voix: Oui.
Le président: Mesdames et messieurs, je vous remercie beaucoup de votre patience. Nous allons maintenant suspendre la séance brièvement et passer à huis clos pour une réunion sur les travaux futurs. Elle ne durera pas plus que cinq minutes. C'est promis.
[La séance se poursuit à huis clos.]