Je voudrais d'abord remercier le ministre pour sa présence parmi nous. Nous disposons aujourd'hui de deux heures complètes et nous sommes certainement reconnaissants au ministre d'avoir pris le temps de venir, accompagné d'un bon nombre de ses fonctionnaires, nous parler du Budget des dépenses que nous examinons.
Nous allons commencer sans perdre de temps.
Le ministre est accompagné de Morris Rosenberg, le sous-ministre, et de Frank Fedyk, sous-ministre adjoint intérimaire, Direction générale de la politique de la santé. Merci d'être venus.
Bien entendu, le Dr Davis Butler-Jones est venu ici souvent. Nous vous retrouvons avec plaisir.
Marcel Nouvel est le contrôleur ministériel intérimaire à la Direction générale du contrôleur ministériel. Et nous recevons également Luc Ladouceur. Nous sommes également heureux de vous revoir.
Nous vous remercions d'avoir pris le temps de venir et nous avons hâte de vous entendre et de pouvoir vous poser des questions au sujet des dépenses du ministère.
Sur ce, nous invitons le ministre à faire sa déclaration, après quoi nous passerons aux questions.
Je tiens à préciser tout de suite que lorsque le ministre est là, les questions sont minutées différemment. L'opposition officielle a droit à 15 minutes, le Bloc 10 minutes, le NPD 10 minutes et le gouvernement 10 minutes, après quoi c'est cinq minutes en alternance.
Monsieur le ministre, la parole est à vous.
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Merci, monsieur le président.
[Français]
Je suis heureux de comparaître devant votre comité. Cette fois-ci, c'est dans le but de discuter du Budget principal des dépenses du portefeuille de la santé. Je m'attends à ce que ayez tous des questions, mais j'aimerais d'abord faire quelques remarques afin d'orienter notre discussion.
[Traduction]
La plupart de mes observations porteront sur des articles du Budget 2007 qui ne figurent pas au Budget principal des dépenses, mais qui s'ajouteront plus tard au Budget supplémentaire des dépenses. Pour le moment, j'aimerais parler de notre vision globale d'un Canada-en meilleure santé, où le Budget 2007 tient une grande place.
D'abord, nous voulons faire les choses différemment. Dans tous les volets de notre programme, nous obtenons des résultats en travaillant avec une multitude de partenaires, dont les ministres provinciaux et territoriaux de la Santé, les experts, les fournisseurs et les praticiens. Mais nous travaillons aussi avec les défenseurs des droits du patient, les patients eux-mêmes et l'industrie
Tout ce que nous faisons vise directement à répondre aux besoins des patients et à améliorer l'état de santé de la population canadienne.
L'exemple le plus éloquent de notre collaboration avec les partenaires est l'action conjointe pour moderniser et transformer le système de santé.
[Français]
Monsieur le président, il y a un an, certains se demandaient si nous pourrions donner suite aux garanties de délai d'attente pour les patients promises par notre gouvernement. Un an plus tard, les investissements du budget de 2007 permettent aux provinces et aux territoires de montrer comment ces garanties seront fournies.
[Traduction]
Je suis fier que chaque province et territoire ait accepté d'instaurer, d'ici 2010, au moins une garantie de délai d'attente dans l'une des cinq spécialités chirurgicales clés.
Monsieur le Président, l'investissement de 400 millions de dollars dans Inforoute Santé du Canada constitue un autre engagement connexe majeur du budget 2007. Les fonds additionnels que nous avons accordés à cet organisme public sans but lucratif favoriseront la progression vers les garanties de délai d'attente - en misant sur les avantages des technologies de l'information.
En plus de tout cela, notre gouvernement a lancé quatre projets pilotes de garanties de délai d'attente, dont trois visent les soins aux diabétiques et le dépistage prénatal dans les réserves des Premières nations. Le quatrième vise à relier les 16 centres de chirurgie pédiatrique au Canada.
Toutes les démarches actuelles misent sur la collaboration avec nos partenaires. Par exemple, nous travaillons de près avec les Premières nations et les Inuits pour trouver des moyens d'améliorer la santé qui sont nouveaux et axés sur les résultats. À ce chapitre, permettez-moi de souligner notamment les initiatives concertées avec l'Assemblée des Premières nations et l'Inuit Tapirisat du Canada, et un accord tripartite avec le gouvernement de la Colombie-Britannique et le First Nations Leadership Council de cette province. Chacun de ces accords a ouvert la voie à une amélioration des résultats au chapitre de la santé.
À titre de ministre, je collabore avec de nombreux partenaires pour relever une foule d'autres défis qui interpellent le Canada sur le plan de la santé. Le nouveau gouvernement du Canada s'apprête à créer une nouvelle Commission de la santé mentale qui regroupera des experts, des patients et des décideurs. La Commission s'efforcera de réduire l'incidence de la santé mentale dans nos familles, nos milieux de travail et nos collectivités. Elle se concentrera sur la prévention, le rétablissement et l'éducation. C'est la première fois dans l'histoire du Canada qu'un organisme indépendant de cette envergure s'occupera de santé mentale.
Notre gouvernement a aussi pris l'initiative, l'automne dernier, d'annoncer la création du Partenariat canadien contre le cancer. Ce nouvel organisme sans but lucratif misera sur les compétences, ici même au Canada et ailleurs dans le monde, pour offrir un centre de documentation à la fine pointe en matière de prévention, de diagnostic et de traitement du cancer. Et grâce aux 260 millions de dollars prévus dans le Budget 2006, le Partenariat mettra en oeuvre la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer dans le but de réduire le nombre de nouveaux cas de cancer dans la population canadienne, d'améliorer la qualité de vie de ceux et celles qui en sont atteints et d'améliorer leurs chances de survie.
Bien sûr, la science qui nous aide à combattre le cancer est au coeur du Plan de gestion des produits chimiques que notre gouvernement a lancé en décembre. Fort d'un investissement de 300 millions de dollars sur quatre ans, ce plan fera du Canada un chef de file mondial dans les domaines de la vérification et de la réglementation des produits chimiques utilisés dans des milliers de produits industriels et de consommation.
Le Plan de gestion des produits chimiques est l'un des moyens les plus efficaces d'améliorer la santé des Canadiens, soit en nous empêchant de tomber malade. C'est le meilleur moyen de réduire les temps d'attente et, plus la population vieillira, plus cette approche prendra de l'importance. J'insiste donc plus particulièrement sur les efforts de prévention et de protection.
L'obésité en est un parfait exemple. Si nous n'agissons pas, les taux de diabète et de maladies cardiovasculaires augmenteront. De fait, nous préparons actuellement une réponse à votre récent rapport sur l'obésité chez les enfants.
Entre-temps, nous tirons parti de consultations avec des experts pour aider les Canadiens à faire des choix santé. Notre nouveau partenariat avec ParticipACTION et le Crédit d'impôt pour la condition physique des enfants inciteront davantage de Canadiens à adopter des modes de vie plus actifs.
Dans l'intervalle, les lignes directrices fournies dans la version 2007 du Guide alimentaire canadien, ainsi que dans le guide alimentaire destiné aux Premières nations, aux Inuits et aux Métis, nous aideront tous à faire des choix éclairés et sains en matière d'alimentation.
Bien entendu, la prévention directe des maladies fait partie de notre programme. C'est ce qui sous-tend l'élaboration d'une stratégie nationale sur la santé cardiovasculaire. Bien sûr, l'investissement de 300 millions de dollars prévu dans le Budget 2007 permettra aux provinces et aux territoires de lancer des programmes de vaccination contre le papillomavirus humain afin de protéger les femmes et les filles contre le cancer du col de l'utérus.
De plus, le Budget 2007 investit 64 millions de dollars sur deux ans dans la Stratégie nationale antidrogue. Il sera ainsi possible de mettre l'accent sur les démarches novatrices en matière de traitement et d'améliorer les systèmes pour réduire l'offre et la demande de drogues illicites.
De toute évidence, le but ultime est de veiller à ce que nos collectivités soient plus sécuritaires et plus saines. La protection de la santé et de la sécurité des Canadiens est également au coeur de notre Plan directeur du renouvellement de la réglementation des produits de santé et des aliments. Et cette année, nous poursuivrons cet effort de modernisation de notre cadre réglementaire afin de pouvoir disposer des outils nécessaires pour protéger les Canadiens en cette époque de grande effervescence scientifique et de produits de plus en plus complexes.
Nous continuerons de nous tenir prêts à l'éventuelle pandémie de grippe prévue par nombreux experts en santé. La collaboration fédérale-provinciale-territoriale qui a permis de mettre à jour le célèbre plan canadien de lutte contre la pandémie de grippe nous aide énormément à élaborer un plan nord-américain dans le cadre du Partenariat pour la sécurité et la prospérité.
Avant de conclure, monsieur le président, j'aimerais dire quelques mots sur les initiatives de notre gouvernement liées à la recherche en santé et au partage des connaissances. Nos nouvelles initiatives revêtent diverses formes: l'engagement de verser jusqu'à 111 millions de dollars à l'Initiative canadienne de vaccin contre le VIH en collaboration avec la Fondation Bill et Melinda Gates; le supplément annuel de 37 millions de dollars prévu dans le Budget 2007 pour les Instituts de recherche en santé du Canada; et les 30 millions de dollars accordés à la Rick Hansen Man in Motion Foundation.
Ces investissements permettent de tirer les bienfaits de la recherche. C'est un concept axé sur une meilleure application des connaissances déjà acquises, ce qui est indispensable au maintien de notre système de santé. Ainsi, nous pourrons économiser des millions de dollars, accroître notre productivité et améliorer la qualité de vie de milliers de Canadiens.
La recherche sert également à faire en sorte que nos efforts de modernisation du système de santé canadien portent fruit. Voilà l'objectif des 22 millions de dollars par année consacrés à l'Institut canadien d'information sur la santé dans le Budget 2007. Cet investissement nous permettra d'assurer le suivi des nouveaux enjeux et de souligner les progrès réalisés pour réduire les temps d'attente partout au Canada.
En terminant, j'aimerais préciser que, plus tard cette année, notre gouvernement parrainera un symposium national de recherche sur les troubles du spectre autistique. Ce symposium devrait permettre de développer les connaissances et d'améliorer la communication entre les professionnels de la santé, les intervenants et les familles canadiennes.
Monsieur le président, le budget principal des dépenses du portefeuille de la Santé englobe une très grande variété de responsabilités et de mesures.
[Français]
Notre gouvernement travaille avec ses nombreux partenaires pour trouver de nouveaux modèles qui permettront d'obtenir les résultats souhaités. Nous unissons nos forces pour placer la passion au centre de la modernisation et de l'évolution du système de santé. Nous prenons des mesures pour inciter les Canadiens à faire les choix qui s'imposent pour leur santé.
[Traduction]
Les travaux de votre comité aident à enrichir ces stratégies et ces choix, monsieur le président.
J'ai donc très hâte de répondre à vos questions aujourd'hui et de travailler avec vous à l'avenir.
Merci beaucoup.
:
Merci, monsieur le ministre.
Comme vous le savez, il a été beaucoup question dernièrement dans les médias de la procréation assistée, de votre nouveau conseil et de ce genre de choses. Je n'entrerai pas dans les détails, car je pense que les médias sont à côté de la plaque. Il n'y a encore rien à gérer, comme vous le savez, étant donné qu'il n'y a pas de règlements d'application de la loi, sauf pour une petite partie.
J'ai toutefois l'impression — et je crois que nous en avons parlé lors de votre dernière visite — que la mise en place de ces règlements prend énormément de temps. Je crois qu'il faudrait embaucher du personnel supplémentaire pour faire ce travail, car la confusion règne parmi les fournisseurs de soins, les patients et les gens qui disent appartenir à l'industrie, c'est-à-dire les agents, les avocats, etc., à cause de l'absence de règlements.
On pourrait croire que vous seriez incité à le faire plus rapidement que prévu, mais je remarque, à la page 27, que le montant consacré à la procréation assistée sera de 3,1 millions de dollars pour cette année, de 1,5 million de dollars pour l'année prochaine et de 1,5 million de dollars pour l'année suivante. Ce qui m'inquiète encore plus c'est que 25 ETP sont assignés à cette tâche cette année, qu'il n'y en aura plus que neuf l'année prochaine et neuf l'année suivante même si, d'après votre plan à long terme, le travail ne sera pas terminé avant plusieurs années.
Pourquoi avez-vous diminué le nombre d'employés chargés de cette responsabilité alors que la confusion règne, et pourquoi avez-vous réduit la quantité d'argent dont ils disposeront pour travailler et annoncez-vous déjà qui seront les membres du conseil d'administration? C'est comme si quelqu'un qui compte lancer une entreprise dans cinq ans disait que le conseil d'administration a déjà été désigné. Pourquoi?
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Je vous remercie pour cette question.
J'aurais plusieurs choses à dire.
Premièrement, si nous nous en tenons aux faits — car vos anecdotes sont parfaitement exactes, mais il faut qu'elles soient confirmées par des preuves — ces choses positives ne se passent pas seulement au RVH de Barrie, mais aussi à l'échelle nationale.
L'Institut canadien de l'information sur la santé, qui est bien entendu un organisme indépendant, a publié un rapport tout récemment, ces derniers mois, selon lequel les délais d'attente dans les domaines prioritaires ont diminué d'environ 7 p. 100 d'un bout à l'autre du pays, je crois. Dans les domaines non prioritaires, ils ont diminué dans une proportion plus faible, mais quand même de 2 p. 100. Pour ceux qui craignaient que si tous les efforts se concentraient sur les domaines prioritaires les délais d'attente diminueraient sur ce plan-là, mais augmenteraient ailleurs, nous avons au moins la preuve que ce n'est pas le cas. Cela me semble assez convaincant.
Le gouvernement fédéral a parrainé ce que nous avons appelé une conférence du succès. Nous avons réuni tous les experts du pays pour parler de la réduction des délais d'attente et échanger leurs opinions. Des centaines de personnes ont participé à cette conférence qui a ouvert les yeux à bien des gens.
Que se passait-t-il en Colombie-Britannique et au Manitoba? La Colombie-Britannique faisait beaucoup de travail intéressant dans le domaine des soins primaires. Le Manitoba faisait du travail intéressant dans le domaine du cancer. L'Ontario faisait du travail intéressant sur le plan de la chirurgie de la cataracte. La Nouvelle-Écosse faisait du travail intéressant en fournissant des soins infirmiers sous une nouvelle forme. Tout cela se passait dans notre pays, mais nous n'avions pas de tribune nous permettant au moins de comprendre ce qui se passait. Maintenant, nous le savons.
Je vais sans doute donner du travail supplémentaire à mon personnel, mais si nous pouvons distribuer au comité, par votre entremise, monsieur le président, les exposés qui ont été présentés à cette conférence, je crois que vous serez très impressionné par le genre de travail que l'on fait actuellement. Bien entendu, les provinces et les territoires méritent des félicitations, mais ce travail est financé également en partie par des fonds fédéraux. En organisant cette tribune, je crois que le gouvernement du Canada favorise l'innovation et le changement dans ce domaine.
Apparemment, cela se trouve dans notre site Web et cela épargnera quelques heures de travail aux fonctionnaires.
Comme vous le savez, le rapport du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie a exercé une influence importante même si je pense que la société se dirigeait également dans cette direction. Le comité a intitulé son rapport final de mai dernier « De l'ombre à la lumière ». Ce titre me paraît très approprié, car la santé mentale et la stratégie à l'égard de la santé mentale sont restées dans l'ombre, tant pour ce qui est du milieu de travail que de la politique publique en matière de santé.
Cela a changé et continue de changer. Avec l'établissement d'une Commission canadienne de la santé mentale qui est un autre organisme sans lien de dépendance, nous assistons maintenant… Nous procédons de cette façon pas seulement pour le cancer ou les maladies cardiovasculaires, mais également pour la santé mentale. Cela va permettre aux praticiens et aux personnes qui conaissent le problème de la maladie mentale de contribuer à notre stratégie à l'égard de cette question.
C'est tout à fait révolutionnaire pour le Canada. Cela se fait depuis longtemps dans certains autres pays, mais nous avons adopté une approche révolutionnaire en nous plaçant sur un pied d'égalité, en disant que nous avons tous quelque chose à apporter, que nous avons tous une contribution à faire pour trouver des solutions. C'est cela qui est nouveau.
Ce qui est également nouveau c'est que nous comprenons que, dans son propre champ de compétence, le gouvernement fédéral peut jouer un rôle de chef de file — en travaillant avec les provinces et les territoires, bien entendu — pour ce qui est d'établir quelles sont les pratiques exemplaires, quelle est la surveillance assurée un peu partout dans le pays à l'égard d'un problème de santé particulier tel que la maladie mentale et comment nous pouvons apprendre les uns des autres quelle est la meilleure façon de procéder.
Je pense donc que tout cela est nouveau. Le fait que cela s'applique à la santé mentale montre qu'il s'agit maintenant d'une question de santé comme les autres. Ce n'est pas une pièce rapportée. C'est une chose qui peut se trouver au coeur de certains de nos problèmes de santé les plus profonds.
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Nous intervenons notamment dans le domaine des bourses. Dans ma propre circonscription de Parry Sound—Muskoka, j'ai eu le plaisir de décerner cinq bourses à des étudiants métis dont quatre avaient choisi la profession d'infirmière et un celle de médecin de famille.
Ce n'est là qu'un exemple. C'est la même chose pour les membres des premières nations et les Inuits. Nous leur accordons des bourses.
J'ai eu une discussion intéressante avec un dirigeant des premières nations qui montre à quel point cette question est complexe. Je lui ai dit que si nous pouvions inciter davantage de jeunes de sa communauté à faire des études d'infirmière, cela contribuerait à alléger le fardeau des infirmières de la communauté. Elles pourraient exercer dans la communauté. Et ce sont là de bons emplois pour n'importe quelle étudiante infirmière, qu'elle soit des premières nations ou d'un autre groupe.
Il m'a répondu: « C'est une excellente idée, monsieur le ministre, sauf que pour le moment, dans ma communauté, les jeunes décrochent ou terminent leurs études secondaires sans avoir suivi les cours de sciences nécessaires pour être acceptés dans une école d'infirmières ».
Par conséquent, je tiens à améliorer le système de soins de santé, mais il faut aussi que j'améliore le système d'éducation. Les deux questions sont reliées. Si nous investissons 1 milliard de dollars de plus dans les soins de santé pour les premières nations et les Inuits sans résoudre certains problèmes sur le plan de l'éducation, les résultats s'amélioreront sur le plan de la santé, mais pas pour longtemps.
Voilà pourquoi nous devons nous attaquer simultanément à certains de ces problèmes et c'est ce que je fais dans le cadre des accords tripartites que je cherche à conclure avec les premières nations et les gouvernements provinciaux. Chacun de nous a une contribution à apporter pour améliorer le processus ou améliorer les résultats.
Comme vous vous en souviendrez, c'est une question dont on a parlé ici-même il y a un an et, bien entendu, le comité voulait s'assurer, à juste titre, que ces promesses seraient tenues. Depuis nous avons pu annoncer un règlement final pour les personnes qui ont été infectées avant 1986 et après 1990.
Après le règlement final, l'étape suivante du processus consistait à soumettre ce règlement aux Cours suprêmes des provinces, je suppose, et cette étape est presque terminée. Je crois que trois cours sur quatre ont approuvé l'entente. Une des quatre Cours suprêmes doit encore régler une question que je qualifierais de relativement mineure, mais je ne peux pas vraiment en dire plus. Le processus touche à sa fin.
Je peux certainement vous promettre que lorsque les formalités juridiques seront terminées — je ne peux pas les abréger, car c'est devant les tribunaux — nous aurons fait le travail nécessaire sur le plan de l'administration…
Une voix: [Note de la rédaction: Inaudible]
L'hon. Tony Clement: Aucune décision n'a été prise. Désolé, je pensais qu'il y en avait eu trois sur quatre. Les Cours suprêmes ont toutes entendu la cause et elles vont donc toutes rendre leur décision en même temps.
On m'a dit quand même que l'une d'elle était en train de se pencher sur certaines questions. Quand ce sera fait, nous avons accompli beaucoup de travail préparatoire pour l'administration du fonds, nous serons en mesure de répondre rapidement une fois que le règlement aura été approuvé.
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C'est rassurant. C'est une bonne chose, en fait.
Je tiens à signaler au comité que nous avons neuf crédits sur lesquels nous devrons voter à la fin de cette réunion.
En fait, je vais mettre un terme à la période de questions, remercier le ministre et le ministère pour leur présence ici et procéder très rapidement à ces mises aux voix afin que nous puissions terminer l'examen de ces crédits. Si vous êtes d'accord, c'est ainsi que nous allons procéder.
Merci beaucoup, monsieur le ministre, et je remercie les membres de votre ministère.
Nous allons maintenant passer très rapidement aux crédits.
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Crédit 1--Dépenses de fonctionnement..........1 690 951 000 $
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Crédit 5--Subventions et contributions..........1 225 859 000 $
Agence canadienne de contrôle de la procréation assistée
Crédit 10--Dépenses du Programme..........12 834 000 $
Instituts de recherche en santé du Canada
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Crédit 15--Dépenses de fonctionnement..........42 439 000 $
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Crédit 20--Subventions..........822 476 000 $
Conseil de contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses
Crédit 25--Dépenses du Programme..........3 024 000 $
Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés
Crédit 30--Dépenses du Programme..........10 584 000 $
Agence de la santé publique du Canada
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Crédit 35--Dépenses de fonctionnement..........438 390 000 $
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Crédit 40--Subventions et contributions..........189 271 000 $
(Les crédits 1, 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35 et 40 sont adoptés.)
Le président: Dois-je faire rapport à la Chambre des crédits 1, 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35 et 40 sous la rubrique Santé?
Des voix: D'accord.
Le président: La séance est levée.