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Monsieur le président, chers membres du comité, c’est un grand honneur de comparaître devant vous à nouveau. Les fonctionnaires de mon ministère et moi-même sommes ici aujourd’hui pour discuter du Budget principal des dépenses de 2006-2007 du nouveau portefeuille des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. Lors de ma première comparution devant ce comité au mois de juin, j’ai décrit les responsabilités de ce nouveau portefeuille qui regroupe Transports Canada et Infrastructure Canada, de même que 16 sociétés d’État.
Comme je l’ai dit alors, le portefeuille est le point de convergence de certains des dossiers les plus importants auxquels le Canada est confronté aujourd’hui, notamment la productivité de l’économie, la sécurité et la sûreté des transports, la durabilité de l’environnement et la qualité de vie de nos villes et collectivités, grâce aux infrastructures publiques.
[Français]
Ce gouvernement continue d'avancer dans cette direction, en consultation avec les Canadiens et les Canadiennes dans l'ensemble du pays, avec l'industrie et d'autres intervenants, avec les provinces et les territoires et, bien entendu, avec vous tous ici aujourd'hui.
Nous avons déjà beaucoup accompli ensemble. Nous avons répondu, chers collègues, aux pressions exercées sur nos routes, nos frontières et nos collectivités d'un bout à l'autre du Canada en effectuant des investissements sans précédent dans l'infrastructure de transport du pays.
Nous avons également fait des investissements majeurs pour garantir que notre réseau de transport — le fer de lance de l'économie canadienne — demeure l'un des plus sécuritaires et des plus sûrs au monde.
[Traduction]
Nous nous sommes également employés à créer un réseau de transport plus durable et à nous assurer que l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons seront purs pour les générations à venir. Nous continuons d’œuvrer en investissant directement dans les programmes et en prenant des initiatives comme la Loi canadienne sur la qualité de l’air. Ensemble, nous contribuons à améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens, mais il reste beaucoup à faire. L’amélioration des dépenses dans ce Budget principal des dépenses nous aidera à progresser dans ce sens.
Comme vous le savez, le Budget principal des dépenses de 2006-2007 a été déposé par le président du Conseil du Trésor le 25 avril de l’année courante, soit il y a plus de six mois, et il reflète les décisions prises par le gouvernement précédent. Le Budget principal des dépenses a été déposé alors pour garantir des crédits provisoires.
Le processus d’examen des prévisions budgétaires est différent cette année. Le présent gouvernement a fonctionné en vertu de mandats de la gouverneure générale pendant les 45 premiers jours de l’exercice 2006-2007, et des crédits provisoires ont été débloqués pour couvrir les sept mois et demi suivants.
Je suis ici aujourd’hui pour inviter le comité à recommander au Parlement d’approuver les dépenses relatives aux trois derniers mois de l’exercice. Même si le Budget principal des dépenses de 2006-2007 est indispensable à l’exécution des principaux programmes, il ne tient pas compte des priorités de ce gouvernement qui ont été annoncées dans le dernier discours du Trône, le Budget 2006, et qui se reflètent dans le Budget supplémentaire des dépenses de 2006-2007 qui a récemment été déposé.
C’est ainsi que le Budget principal des dépenses du portefeuille en 2006-2007 se chiffre au total à 3,5 milliards de dollars, que l’on peut ventiler comme suit: 1,4 milliard de dollars pour Transports Canada, 1,8 milliard de dollars pour Infrastructure Canada, 147,2 millions de dollars pour la Société canadienne des postes, 26,8 millions de dollars pour l’Office des transports du Canada, 91,4 millions de dollars pour la Commission de la capitale nationale et 1,3 million de dollars pour le Tribunal d’appel des transports du Canada.
N’ayant pas assez de temps pour entrer dans tous les chiffres, je tiens en revanche à brièvement analyser les deux principaux volets du portefeuille, à savoir Transports Canada et bien sûr Infrastructure Canada.
[Français]
Pour Transports Canada, les 1,4 milliard de dollars prévus dans le Budget principal des dépenses 2006-2007 constituent une diminution nette de 75,4 millions de dollars par rapport au Budget principal des dépenses 2005-2006.
Deux raisons majeures expliquent cette diminution. D'abord, les paiements de contribution ont diminué en raison de la fin du Programme de cession des ports. Deuxièmement, nous avons atteint les dernières étapes du Programme stratégique d'infrastructures routières.
La réduction de 57 millions de dollars pour l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien s'explique par le fait que le programme d'immobilisations visant l'acquisition d'équipement de contrôle de préembarquement et de systèmes de détection des explosifs, mis en oeuvre lors de la création de l'administration, est presque achevé. Elle s'explique aussi par l'augmentation des projets d'expansion aux aéroports internationaux de Vancouver et de Toronto.
En termes d'augmentation, vous constaterez une hausse de 37,3 millions de dollars au chapitre des dépenses de fonctionnement. Cette augmentation découle des salaires versés pour les règlements de contrats.
Il y a également une augmentation de 56,4 millions de dollars pour les paiements à Marine Atlantique S.C.C. Ce financement est essentiel pour couvrir le manque à gagner du côté des coûts d'exploitation.
Enfin, des 368 millions de dollars inscrits au chapitre des revenus, 300 millions proviennent des loyers des aéroports et des revenus des biens meubles. Ces chiffres s'appuient sur la nouvelle formule d'établissement des baux fonciers et la remise des paiements restants pour les biens fonciers, en vertu de la nouvelle politique nationale des aéroports. Ces crédits comprennent aussi le remboursement des loyers différés pour 2005-2006.
[Traduction]
Si je me penche sur les infrastructures, je dois dire que le renouveau des infrastructures publiques est l’un des enjeux auxquels sont confrontées les collectivités du Canada où la démarche adoptée par le portefeuille paraît valable, en particulier en vertu de la collaboration et des partenariats instaurés avec les gouvernements provinciaux-territoriaux-municipaux et divers intervenants.
Étant donné que 80 p. 100 des Canadiens vivent en milieu urbain, les échanges mondiaux et nationaux et les investissements passés dans les infrastructures exercent des pressions sur les infrastructures publiques existantes. Certaines de ces pressions peuvent être allégées par une amélioration des infrastructures actuelles, mais, dans d’autres cas, nous devons recommencer à neuf. Cela signifie de gros investissements.
Le gouvernement en place a pris des mesures en vertu d’engagements annoncés dans le discours du Trône et dans les chiffres du budget de 2006, dont j’ai fait part au comité à ma dernière comparution.
Pour ce qui est du Budget principal des dépenses d’aujourd’hui, l’enveloppe totale sollicitée au titre des infrastructures est de 1,8 milliard de dollars, contre 794 millions de dollars en 2005-2006, soit une hausse de 1,1 milliard de dollars. Chers collègues, cette hausse s’explique par l’inclusion de la deuxième année du Fonds de la taxe sur l’essence, soit un total de 593 millions de dollars, et par l’augmentation des dépenses au titre de projets existants et nouveaux approuvés jusqu’à ce Budget principal des dépenses — 422 millions de dollars — en vertu des programmes d’infrastructures existants.
Mentionnons entre autres le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique, le Fonds sur l’infrastructure frontalière et le Fonds sur l’infrastructure municipale rurale.
Le Budget principal des dépenses comprend également 37 millions de dollars de fonds pour le fonctionnement d’Infrastructure Canada, ce qui permettra de couvrir les salaires d’environ 250 employés et les charges d’exploitation connexes afin d’assurer la surveillance et la gestion des programmes de paiements de transfert.
[Français]
Le ministre assume également un certain nombre d'autres fonctions et responsabilités, dans le cadre de son portefeuille, qui ne requièrent pas de compte de crédits du Parlement et, donc, ne figurent pas dans ce budget des dépenses, notamment: la Caisse d'indemnisation des dommages dus à la pollution par les hydrocarbures causée par les navires; l'Administration de pilotage des Grands Lacs; l'Administration de pilotage du Pacifique; l'Administration de pilotage de l'Atlantique; l'Administration de pilotage des Laurentides; l'Administration du pont Blue Water; Ridley Terminals Inc.; la Société fédérale des ponts fédéraux Limitée; la Monnaie royale canadienne et ses filiales; et la Société immobilière du Canada.
Honorables collègues et députés, le court laps de temps qui m'est alloué ne me permet pas d'entrer dans les détails pour ce qui est des entités de cette liste.
Toutefois, j'estime que les chiffres que j'ai pu présenter aujourd'hui démontrent bien l'importance que le gouvernement accorde aux priorités identifiées dans ce nouveau portefeuille.
Monsieur le président, j'accueillerai volontiers vos questions sur l'approche globale ou sur toute autre mesure contenue dans ce budget des dépenses.
Merci.
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Merci beaucoup, monsieur le ministre. Cela est fort bien et nous permet de gagner du temps.
Pouvons-nous amorcer le débat sur plusieurs fronts, monsieur le ministre? J’aimerais vous parler en premier lieu de la sécurité et de la sûreté.
Je pense que la plupart des Canadiens sont d’avis que Transports Canada est responsable de la sécurité et de la sûreté des transports aérien, maritime, ferroviaire et routier. Vous venez d’en parler vous-même dans vos remarques préliminaires. Dans votre RPP, c’est-à-dire le Rapport du ministère sur les plans et les priorités, que vous avez publié il y a quatre semaines, vous déclarez que l’indicateur de progrès le plus important en la matière est un « niveau élevé de confiance du public dans la sécurité et la sûreté des transports ». C’est vraiment l’indicateur de progrès numéro un.
Depuis neuf mois, nous ne cessons de lire des rapports qui semblent saper cette confiance. Il y a eu des accidents ferroviaires, des infractions à la sûreté à l’aéroport Trudeau et des menaces proférées contre les journalistes qui ont dévoilé ces infractions. Nous avons assisté à des réformes de la réglementation sans la moindre explication, de même qu’aux agissements présumés du crime organisé dans nos aéroports.
Dans notre optique, et avec tout le respect qui vous est dû, je pense qu’il vous appartient de rassurer le public en lui disant qu’effectivement la sécurité est renforcée, vu qu’à votre propre avis, c’est l’indicateur numéro un. Or, j’estime aujourd’hui que la confiance du public dans la sécurité et la sûreté des transports est affaiblie et qu’elle diminue.
Vous avez également déclaré que vous alliez « concevoir un programme exhaustif afin de renforcer la sûreté du fret et de la poste aérienne » dans le cadre de votre politique sur la sécurité nationale.
J’aurais une ou deux questions à poser à ce sujet, si vous me le permettez, monsieur le président.
En premier lieu, pouvez-vous nous dire où en est ce plan au juste? Sera-t-il rendu public? Quand le sera-t-il? Prévoyez-vous d’autres importantes nouvelles dépenses d’investissement afin d’améliorer la sûreté de l’aviation?
Selon mes propres recherches, je crois savoir que les scanneurs de marchandises qui servent aujourd’hui à contrôler tout ce qui franchit la frontière entre le Canada et les États-Unis par train peuvent facilement être déployés dans les aéroports au prix d’environ 2 millions de dollars l’unité. Dans le cas d’un grand aéroport comme Vancouver, on pourrait avoir besoin de trois ou quatre de ces appareils, selon le président et chef de la direction de cet aéroport, pour contrôler la totalité des marchandises qui ne le sont pas aujourd’hui.
Vous êtes au courant de cela depuis la publication du rapport du sénateur Kenny. Voilà pratiquement dix mois que vous êtes à la barre du ministère des Transports et vous « étudiez la possibilité d’élargir la vérification des antécédents à un plus vaste éventail de travailleurs des transports », si je me réfère à la page 38 du RPP de votre ministère. Monsieur le ministre, soyez franc, est-ce vraiment une priorité du gouvernement? La sûreté et la sécurité des transports ferroviaire et aérien et d’autres moyens de transport sont-elles vraiment une priorité? Dans ce cas, comment expliquez-vous ce qui se produit depuis dix mois et arrivez-vous à le concilier avec vos intentions d’agir à l’avenir?
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Cher collègue, voilà une excellente question. À vrai dire, je suis heureux et très fier d’affirmer que nous agissons vraiment sur ce dossier.
Je ne veux pas susciter la colère des collègues assis autour de cette table en disant que cela fait un certain nombre d’années que le sénateur Kenny prétend que rien ne se fait pour assurer la sûreté du fret aérien, et que nous avons décidé d’agir. Mon prédécesseur bien entendu était parfaitement au courant de ce problème et n’a jamais réussi à obtenir des crédits pour y remédier.
Pour répondre à votre question fondamentale par laquelle vous cherchez à savoir si, en tant que gouvernement, nous consacrons de l’argent pour assurer la sécurité et la sûreté des transports, ma réponse est affirmative. Nous avons consacré, et je n’ai pas besoin de revenir sur les chiffres, près de 300 millions de dollars cette année à ce volet de notre mandat. Nous n’allons pas seulement agir dans les aéroports pour être sûrs que nous contrôlons toutes les marchandises expédiées par avion, mais nous allons agir dans tous les secteurs des transports publics.
Vous savez aussi bien que moi que les attentats de Madrid et de London ont suscité de profondes inquiétudes chez beaucoup de ceux qui empruntent les transports en commun dans ce pays, et c’est pourquoi nous avons conçu et financé un programme — que nous allons annoncer très prochainement, soit dit en passant — en vertu duquel un grand nombre des principales commissions canadiennes de transport en commun se verront accorder des crédits qui leur permettront de mieux assurer la sécurité et la sûreté de leurs voyageurs ou de leurs usagers; ce programme devrait voir le jour incessamment. À vrai dire, monsieur McGuinty, je suis très fier d’affirmer que nous ne sommes pas restés inactifs.
Vous avez également déclaré, et je me permets de citer vos propos, que des mesures ont été prises par le gouvernement précédent. Ce que nous devons pouvoir faire, et nous utiliserons cela comme point de repère, c’est d’affirmer que nous en avons fait encore plus. Je dois dire que nous sommes éminemment fiers de ce que nous faisons. Je suis toujours résolu à me servir de la sécurité du public comme point de repère nécessaire car, en fin de compte, c’est le public qui prend l’avion, c’est le public qui emprunte les transports en commun, c’est le public qui utilise le réseau de transport maritime de ce pays. En tant que parlementaires, notre responsabilité est de nous assurer que ceux et celles qui utilisent ces services le font de la bonne façon, mais également en toute sécurité.
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Merci, monsieur le président et merci à M. le ministre et aux fonctionnaires qui comparaissent devant nous aujourd’hui.
Comme vous le savez, la sécurité du public, en particulier dans les domaines du transport ferroviaire et maritime, est une question qui préoccupe au plus haut point ceux d’entre nous qui vivons sur la côte Ouest. Nous avons été témoins de certains graves déraillements. Nous avons assisté à un sinistre maritime tragique.
Je tiens à vous féliciter de certaines des mesures correctrices que vous avez prises à l’endroit de ceux qui ne se conforment pas à nos règlements de sécurité, en particulier à l’endroit du CN qui a enregistré un certain nombre de déraillements. Je n’ai aucun doute que la perception que le public se fait de la sécurité ferroviaire, de la sécurité maritime et de la sécurité aérienne s’améliorera sous votre administration.
Mais j’aimerais en revenir aux infrastructures, qui font effectivement partie du Budget principal des dépenses dont nous parlons aujourd’hui. Bien sûr, le Budget principal des dépenses que nous avons sous les yeux est le fruit des décisions et des mesures du gouvernement précédent, mais je suis curieux de savoir quelle orientation vous entendez donner à ce secteur.
Dans le budget de 2006, le gouvernement a annoncé un certain nombre de hausses importantes des dépenses consacrées aux infrastructures. Comme première question, je vous demanderais donc de préciser un certain nombre de ces hausses des dépenses dans le domaine des infrastructures. En deuxième lieu, quelle orientation entendez-vous donner aux infrastructures au cours des prochaines années? Où pensez-vous que nous devions bâtir des infrastructures au Canada?
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, je vois que vous prenez à coeur les dossiers de la région de Québec et je m'en réjouis puisque, justement, le pont de Québec débouche dans la belle circonscription de Lévis-Bellechasse. Je voudrais vous dire aussi que votre projet de loi — on termine l'audition des témoins — touche beaucoup de communautés dans tout le pays. Je pense que son adoption est vivement souhaitée dans plusieurs communautés. On va justement procéder à l'étude article par article de ce projet de loi, mais on se rend vraiment compte qu'il était attendu depuis longtemps et qu'il correspond à un besoin.
Cela dit, je voudrais revenir sur des questions qui ont été posées en regard des infrastructures. Jusqu'à maintenant, c'est sûr qu'on a beaucoup parlé de sécurité, au comité. Le comité a un mandat assez large, il faut le reconnaître. Vous avez aussi, dans le dernier budget, augmenté les subsides de manière importante pour les infrastructures et indiqué votre intention de le faire. Je pense seulement au Fonds sur l'infrastructure municipale rurale, qui me touche plus particulièrement. On parle de 200 millions de dollars pour 2006-2007 et de 332 millions de dollars pour 2007-2008. C'est donc une augmentation substantielle fort appréciée, compte tenu des besoins des municipalités et des collectivités canadiennes.
Ma question serait plutôt d'ordre administratif. Je pense que l'apport de ce fonds est le bienvenu. Sur le plan de la gestion, comme vous le savez, c'est un fonds fédéral-provincial. Présentement, la gestion de ce fonds est confiée aux provinces qui décident de l'allocation provinciale et fédérale des fonds.
Je me posais la question à savoir comment vous voyez la priorisation des investissements du gouvernement fédéral, le processus décisionnel entourant la gestion du Fonds sur l'infrastructure municipale rurale. Comment voyez-vous cela, dans un premier temps? La situation actuelle convient-elle? Vous envisagez peut-être des pistes ou des avenues pour la gestion des fonds?
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Merci, monsieur le président. J’aimerais partager un peu mon temps avec M. McGuinty.
Au fond, j’aimerais poursuivre avec M. Ranger la question que je voulais poser au ministre.
Peut-être pouvez-vous me dire — au sujet de la sécurité ferroviaire, dont nous parlons, et des inspections, qui vont être effectuées — si le ministère est maintenant en mesure de publier les résultats de la vérification, comme l’avait promis le ministre Lapierre qui faisait partie du gouvernement précédent.
L’ordre original a été donné en août 2005, celui des inspections ciblées, et a été suivi par une vérification de quatre semaines en novembre-décembre portant sur le système de gestion de la sécurité, dont les résultats je pense ont été reçus par le gouvernement, mais n’ont pas été rendus publics.
Puis, après la rencontre entre le ministre et le chef de la direction du CN, M. Hunter Harrison, pour la première fois au mois de mai, l’ordre a été donné en vertu de l’article 32. Nous savons qu’un ordre a été émis en vertu de l’article 32 de la Loi sur la sécurité ferroviaire, ce qui est assez inhabituel, et qu’il s’agissait d’un ordre ministériel et non pas d’un ordre concernant l’usage d’installations ferroviaires en vertu de l’article 31.
Êtes-vous en mesure de nous fournir plus de précisions sur ce que cela signifie?