:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Merci de votre invitation à rencontrer les membres du comité aujourd'hui pour faire le point sur le portefeuille des transports, de l'infrastructure et des collectivités et vous parler de notre Budget supplémentaire des dépenses.
J'ai le plaisir d'être accompagné de mon collègue, l'honorable Steven Fletcher.
[Français]
Je tiens aussi à vous présenter avec plaisir notre nouveau sous-ministre au ministère des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités, M. Louis Lévesque. Plusieurs le connaissent, mais il est nouveau dans ce poste. Nous sommes également accompagnés de Mme Anita Biguzs, sous-ministre déléguée à Transports Canada, ainsi que de Mme Marie Lemay, sous-ministre déléguée pour Infrastructure Canada, elle aussi récemment arrivée dans notre équipe.
[Traduction]
Je vais d'abord parler de nos priorités en matière de transport et d'infrastructure et M. Fletcher parlera de deux sociétés d'État qui font partie de notre portefeuille.
Les questions de transport et la législation connexe nous ont tenus très occupés cette année. Je me réjouis de poursuivre notre travail pour appuyer le réseau de transport du Canada afin d'assurer la prospérité économique de notre pays. Les transports sont un élément fondamental de la croissance économique, de la création d'emplois et de la compétitivité du Canada dans le monde. Le financement que nous demandons dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses contribuera à atteindre ces objectifs.
[Français]
Comme vous le savez, le gouvernement attache une grande importance au rôle que joue le commerce pour alimenter notre économie, créer des emplois et améliorer notre qualité de vie. Les transports, à leur tour, aident à alimenter le commerce et exigent une coordination entre de nombreux intervenants dans tous les modes de transport, de sorte que les chaînes d'approvisionnement transportent les biens de façon efficace, sûre et sécuritaire.
C'est pourquoi nous avons élaboré l'approche des portes et des corridors de commerce du Canada et établi la Porte et le Corridor de l'Asie-Pacifique, la Porte continentale et la Porte de l'Atlantique, afin d'assurer notre compétitivité et notre prospérité futures.
Le partenariat est l'un des principes clés de cette approche. Il exige que le gouvernement fédéral travaille avec les autres gouvernements et les partenaires du secteur privé afin d'élaborer des projets qui permettront de renforcer à la fois nos systèmes de transport et les liens commerciaux internationaux du Canada.
[Traduction]
De nombreuses initiatives sont nécessaires à l'appui de notre programme commercial et de passerelles. La première est la construction de ponts, littéralement, pour améliorer nos corridors de transport. Par conséquent, depuis 2009, le gouvernement fédéral a investi près de 380 millions de dollars pour maintenir la sécurité et les structures du corridor du pont Champlain.
[Français]
En octobre 2011, j'ai annoncé la construction d'un nouveau pont sur le fleuve Saint-Laurent, à Montréal, afin de remplacer le pont Champlain. L'établissement d'un nouveau passage dans ce corridor reste une priorité pour notre gouvernement. Ces structures constituent non seulement des liens de transport vitaux pour les personnes et les biens dans la région, mais aussi un corridor commercial de grande valeur par lequel transitent des échanges commerciaux d'une valeur de 20 milliards de dollars.
L'évaluation environnementale du projet a été lancée en janvier dernier et sera terminée en 2014. Depuis, bien que les structures actuelles restent sécuritaires, nous prenons des mesures pour faire en sorte qu'elles restent en bon état de fonctionnement. Nous continuerons de travailler de près avec nos intervenants tout au long de la réalisation du projet.
[Traduction]
Le passage international de la rivière Détroit, le nouveau pont entre Windsor et Détroit, est un autre projet qui contribuera largement à la compétitivité du Canada et à sa prospérité à long terme. Ce nouveau pont de propriété publique est essentiel à la sécurité économique du Canada et des États-Unis. Permettez-moi de faire quelques remarques pour placer ce projet dans un meilleur contexte.
[Français]
La vaste majorité de nos échanges commerciaux traverse la frontière par camion, et une grande partie passe par Windsor et Detroit. Avec plus de 8 000 camions par jour
[Traduction]
— encore une fois, il s'agit de 8 000 camions par jour —
[Français]
il s'agit du poste frontalier Canada—États-Unis le plus achalandé. À elle seule, la compagnie Chrysler effectue 1 200 traversées par jour, pour vous donner un exemple. En 2011, les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis se sont élevés à 689 milliards de dollars.
[Traduction]
Ce projet fera progresser le plan d'action économique du Canada et offrira une capacité dont nous avons bien besoin pour composer avec la croissance prévue de la circulation des personnes et des biens dans les années à venir. Non seulement il va créer 10 000 à 15 000 emplois dans le secteur de la construction au Michigan et en Ontario, il créera également de nouveaux emplois liés aux échanges commerciaux ainsi que des possibilités d'investissement le long du corridor Québec-Windsor, ce qui aura pour effet d'améliorer encore la compétitivité du secteur manufacturier nord-américain.
Il est donc logique qu'un nouveau pont soit hautement prioritaire pour les expéditeurs et les fabricants. Pour accélérer la construction, nous avons présenté un projet de loi intitulé Loi concernant un pont destiné à favoriser le commerce afin d'assurer la construction rapide de ce pont. Le Canada recouvrera cet investissement au moyen des recettes de péage, comme à Montréal.
[Français]
Le passage Windsor-Detroit n'est que l'une des nombreuses initiatives lancées par Transports Canada avec les États-Unis en appui au Plan d'action économique.
Nos deux pays collaborent également de façon étroite dans le monde maritime. Nous avons annoncé, en septembre dernier, notre participation, avec la Garde côtière des États-Unis, à un nouveau projet-pilote d'inspection des navires sur les Grands Lacs et dans la Voie maritime du Saint-Laurent. Ces inspections visent à accroître la sécurité et la sûreté des navires et à prévenir la pollution.
De plus, nous harmonisons les exigences réglementaires canadiennes et américaines sous l'égide du Conseil de coopération en matière de réglementation. Cela permettra de rendre le système plus efficace, tout en réduisant les contraintes au commerce pour les entreprises canadiennes et américaines et tout en améliorant la sûreté et la sécurité maritimes.
[Traduction]
Monsieur le président, le gouvernement du Canada est également résolu à assurer la sécurité et la sûreté du réseau ferroviaire pour les Canadiens.
[Français]
C'est ainsi que je suis fier de souligner que le projet de loi , a reçu la sanction royale, le 17 mai 2012. Le projet de loi S-4 constitue une modernisation importante de la Loi sur la sécurité ferroviaire afin de refléter l'évolution de cette industrie et de renforcer la capacité de supervision et d'application de la loi au Canada.
[Traduction]
Selon le Bureau de la sécurité des transports, le nombre des accidents ferroviaires a diminué de 23 p. 100 et le nombre des accidents de trains de passagers a diminué de 19 p. 100 depuis le lancement de l'examen de la Loi sur la sécurité ferroviaire en 2007.
En ce qui concerne le transport ferroviaire, monsieur le président, je vais mentionner que nous prenons également des mesures pour rendre la chaîne d'approvisionnement du fret ferroviaire plus efficace et plus fiable. Plus tôt cette année, nous avons établi un processus de facilitation avec les expéditeurs et les chemins de fer afin de créer un modèle de contrat de service et un processus de règlement des différends. En juin dernier, nous avons publié le rapport final des conclusions du facilitateur. Le processus offrira des outils utiles aux expéditeurs et aux chemins de fer dans le cadre de leurs négociations commerciales.
Je reste fermement résolu à déposer un projet de loi cet automne visant à modifier la Loi sur les transports au Canada, et notre gouvernement s'y est engagé également. Ces modifications donneront aux expéditeurs le droit de conclure des ententes de service avec les chemins de fer. Elles prévoient également un processus permettant d'établir ces accords si les négociations commerciales devaient échouer.
Monsieur le président, après la sécurité et l'efficacité du réseau ferroviaire, j'en viens maintenant aux autres mesures prises par le gouvernement du Canada pour assurer l'efficacité et la sécurité du réseau de transport.
[Français]
La raison d'être de la Loi sur la protection des eaux navigables est d'assurer un équilibre entre le mouvement efficace du trafic maritime et la nécessité de construire des ouvrages susceptibles de faire obstacle à la navigation.
Cet objectif a été établi il y a plus de 130 ans et ne changera pas. Cependant, au cours des années, la portée et l'application de cette loi se sont élargies jusqu'au point où, de nos jours, elle implique les criques, les ruisseaux
[Traduction]
et des ponceaux. Ce sont de tout petits cours d'eau.
[Français]
Le temps consacré à l'évaluation de la navigation pour chaque ouvrage proposé ayant peu ou pas d'effet sur la navigation a entraîné un énorme arriéré dans le traitement des demandes d'importants projets, tels que les ponts et d'autres ouvrages pouvant interférer sur la navigation.
[Traduction]
En réalité, on a procédé à 80 évaluations de la navigation sur un seul lac, près d'Edmonton, concernant les canards. Il a fallu un an et demi pour approuver ces demandes, même si elles étaient toutes pratiquement les mêmes. Ce fut une perte de temps et d'argent des contribuables. C'est pourquoi nous proposons des modifications visant à recentrer la loi sur son but premier qui était de protéger la navigation tout en soutenant le développement économique.
Ces modifications proposées prévoient une approche rationnelle pour concilier la nécessité d'assurer une navigation sûre et efficace à la nécessité de construire des projets favorisant la croissance économique.
Elles portent également sur les travaux de régulation des cours d'eau les plus fréquentés et s'appuient sur la common law pour protéger la navigation dans les autres eaux navigables.
[Français]
J'aimerais également souligner le fait que tous les processus de protection de l'environnement continueront de s'appliquer. Cette loi ne compromettrait d'aucune manière les lois en matière d'environnement, tant à l'échelle fédérale que provinciale, notamment la Loi sur les pêches, la Loi sur les espèces en péril et la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale de 2012.
[Traduction]
Monsieur le président, l'investissement dans l'infrastructure du Canada fait partie intégrante du plan du gouvernement du Canada pour créer des emplois et assurer la croissance et la prospérité à long terme pour les Canadiens.
Notre gouvernement renforce l'économie en investissant dans des projets d'infrastructure qui contribuent à soutenir à la fois le commerce et la circulation sûre, sécuritaire et efficace des biens et des personnes tout en préservant l'environnement.
[Français]
Ces investissements se font dans le cadre de partenariats, au fil des années. Nous avons donc travaillé avec les provinces, les territoires et les municipalités et d'autres intervenants afin d'élaborer un nouveau plan à long terme pour l'infrastructure publique.
Durant l'été, le ministre Fletcher et moi avons tenu 14 tables rondes dans l'ensemble du pays réunissant près de 200 intervenants. Ils ont réitéré le besoin d'un soutien solide et soutenu du gouvernement fédéral aux projets d'infrastructure et à la pratique d'établir des partenariats pour l'élaboration de ces projets.
Nous tiendrons compte de ces commentaires et établirons un nouveau plan d'infrastructure à long terme, afin de nous appuyer sur ces réussites et de continuer à offrir davantage de soutien et un programme de longue durée aux Canadiens. Ce plan aidera à tirer le meilleur parti des investissements dans l'infrastructure, tout en continuant de respecter la capacité de payer des contribuables canadiens.
Monsieur le président, je suis très fier des mesures prises par le gouvernement pour renforcer le système de transport du Canada, appuyer notre engagement envers le commerce et alimenter la prospérité de notre pays.
[Traduction]
Je pourrais parler pendant des heures de ce que nous avons fait, monsieur le président, avec cette équipe formidable derrière moi.
Une voix: Allez-y.
Des voix: Oh, oh!
L'hon. Denis Lebel: Mais je suis sûr que vous avez beaucoup de questions à nous poser.
Voilà qui conclut mes remarques. Je vais inviter M. Fletcher à vous parler de deux sociétés d'État qui font partie de notre portefeuille.
Merci beaucoup.
:
Je vais commencer par dire que tout ce qu'a dit le ministre est absolument exact.
Des voix: Oh, oh!
[Français]
L'hon. Steven Fletcher: Je suis heureux d'être ici aujourd'hui.
[Traduction]
Notre gouvernement est évidemment résolu à faire en sorte que les Canadiens puissent voyager en toute sécurité et à aider les entreprises canadiennes à transporter efficacement leurs produits afin d'assurer leur compétitivité et leur croissance et la création de nouveaux emplois. Nous investissons de façon stratégique et nous continuons de chercher des moyens d'améliorer les services pour les Canadiens.
Je suis ici pour parler des investissements dans deux sociétés d'État de notre portefeuille, car ce sont les deux qui sont touchées par le Budget supplémentaire des dépenses (B).
Mais auparavant, je voudrais profiter de l'occasion pour souligner le travail important de toutes les sociétés d'État du portefeuille, comme Postes Canada, Marine Atlantique, l'ACSTA, Ridley Terminals, le pont Blue Water, et toutes les autres. Ces sociétés font du bon travail et desservent bien les Canadiens.
J'a été ravi d'avoir la possibilité de travailler avec pour surveiller la gestion de ces dossiers, dont chacun contribue énormément à la prospérité et à la compétitivité du Canada. Le financement de ces organismes leur permettra de continuer d'offrir d'importants services aux Canadiens.
Permettez-moi de commencer par parler de VIA Rail. Le transport a toujours été synonyme d'opportunité pour le Canada. Via Rail, ou les transports en général, établit un lien entre les travailleurs, les voyageurs et leurs destinations, les produits et les marchés. Depuis plus d'un siècle, les trains ont traversé notre pays sur des milliers de kilomètres de rails en acier. La construction de chemins de fer du Canada a largement contribué à façonner notre pays, à développer notre économie et à réunir les Canadiens.
Aujourd'hui, VIA Rail poursuit cette fière tradition de relier les gens dans tout le pays. Notre gouvernement est fier de contribuer à fournir aux Canadiens des services ferroviaires de voyageurs sûr, fiable et durable. C'est pourquoi, depuis 2007, notre gouvernement a engagé près de 1 milliard de dollars pour améliorer le service de transport de voyageurs de VIA Rail, ainsi que les gares et les voies que la compagnie utilise. Près de la moitié de ce financement a été financé grâce au Plan d'action économique du Canada.
Tout récemment, dans le cadre du Plan d'action économique de 2012, notre gouvernement a annoncé des fonds de 105 millions de dollars pour le présent exercice afin de soutenir les activités de VIA Rail, ainsi que des investissements supplémentaires dans des systèmes de signalisation des voies, des éléments de voie, des réparations des gares et les TI.
Dans l'ensemble, ces projets permettront d'améliorer la sécurité et l'efficacité du service voyageurs de VIA Rail et de créer des emplois dans les collectivités du Canada. En investissant dans VIA Rail, nous veillons à ce que le rail continue de jouer un rôle important dans le déplacement des personnes et d'assurer un transport sûr, efficace et fiable.
Je vais simplement vous donner un aperçu de nos investissements. VIA Rail a récemment ouvert une nouvelle gare à Windsor, près de la circonscription de l'un des membres de votre comité, dans une partie importante du réseau. De nouvelles installations seront également construites à Smiths Falls, Belleville, Cobourg, Oshawa et Ottawa. Il s'agira notamment de nouvelles passerelles et plateformes et d'autres services pour améliorer les déplacements des passagers.
En avril, nous avons restauré la très belle gare patrimoniale de VIA Rail à Vancouver et en mai, nous avons annoncé des changements assez impressionnants à la gare Union de Winnipeg. D'importantes améliorations, qui sont apportées aux voies dans le corridor Ottawa-Toronto-Montréal, seront bientôt terminées et amélioreront la sécurité et la rapidité des voyages en train.
Ces investissements dans VIA Rail sont l'avenir, un avenir dans lequel le train continuera de jouer un rôle important dans le réseau de transport du Canada. Comme pour tous les projets de transport importants dans notre pays, l'amélioration de notre réseau ferroviaire ne serait pas possible sans de solides partenariats. Je tiens également à saluer les différents gouvernements, les entreprises et les représentants des collectivités qui ont collaboré avec nous pour assurer la présence d'un réseau moderne et viable.
Monsieur le président, avant de terminer, je voudrais parler brièvement d'une autre société. Le ministre Lebel a mentionné les investissements de notre gouvernement dans les ponts de Montréal et de Windsor. J'aimerais également parler du travail que nous avons entrepris à Cornwall, en Ontario. Le passage international de la Voie maritime à Cornwall est une liaison importante entre le Canada et les États-Unis. Ce projet comprend la construction d'un nouveau pont qui reliera la ville de Cornwall et l'île de Cornwall, ce qui implique la démolition du chenal nord, en voie de détérioration, du pont international de la Voie maritime. ainsi que des rampes qui le relient à la route actuelle.
Ce pont demeure sécuritaire pour le public, mais le nouveau pont assurera la viabilité à long terme de ce passage frontalier important. Grâce à cette initiative, notre gouvernement crée des emplois et soutient la croissance économique future de la région. La construction du nouveau pont devrait être terminée à la fin de l'été 2013 et les derniers changements connexes devraient être terminés en 2015-2016.
Monsieur le président, ces sociétés d'État, et les autres, relève du Parlement par le biais du et elles offrent un service essentiel aux Canadiens. Notre gouvernement tient à ce qu'elles disposent des ressources dont elles ont besoin pour s'acquitter de leur mandat.
J'aimerais dire, en ce qui concerne VIA Rail, que j'ai eu l'occasion de prendre le train de Windsor à Ottawa il y a deux week-ends. C'est une façon de voyager très agréable, peut-être la meilleure façon, si on emprunte le corridor entre Montréal, Ottawa et Toronto. Allez-y avec VIA Rail.
Merci.
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Merci, monsieur le président.
Merci de cette question.
Pendant l'été, M. Fletcher et moi-même avons organisé 14 tables rondes pour rencontrer la population canadienne — des hommes et des femmes d'affaires, des maires, des ministres des provinces et des territoires de tout le pays — et nous les avons bien entendus.
Premièrement, ils étaient très, très satisfaits de tout ce que nous avons déjà fait. C'est par là que nous devons commencer. Certes, ils nous ont fait de nombreuses propositions, mais les différentes parties ont des approches différentes. Quant à nous, nous avons réduit les impôts sur le revenu 140 fois depuis que nous sommes au gouvernement. D'autres partis veulent augmenter les impôts, créer 56 milliards de dollars en nouvelles dépenses, imposer une taxe sur le carbone de 21 milliards de dollars — il est plus facile pour le moment de transférer de l'argent; ils promettent quelque chose d'un côté et attrapent davantage de l'autre.
Ce n'est pas ce que nous voulons faire. Nous voulons continuer de bien gérer l'économie de notre pays, c'est pourquoi nous allons déposer un plan d'infrastructure pour l'avenir du pays, tout en respectant la capacité des contribuables.
[Français]
Pour nous, c'est très important d'avoir un plan qui respectera la capacité des contribuables canadiens et de continuer à faire les bonnes choses.
[Traduction]
Nous devons également respecter les compétences, monsieur le président. L'autoroute Gardiner relève des autorités municipales. Je sais que ce membre du comité a été conseiller municipal de la ville et qu'elle connaît sans doute très bien les enjeux de sa propre ville. Or, il ne s'agit pas d'une question de compétence fédérale, mais de compétence municipale. Nous n'allons jamais décider au nom des conseils municipaux de ce qui est bon pour eux. Nous les laisserons toujours décider de leurs propres priorités.
Il en est de même pour les transports en commun. Depuis que nous sommes au pouvoir, nous avons investi plus de 5 milliards de dollars dans les transports en commun et nous allons continuer de le faire, mais nous n'allons pas décider ici, à Ottawa, ce qui est bon pour Montréal, Laval, Toronto ou n'importe quelle autre ville du pays. Nous respectons ces autorités.
:
Je vous remercie de la question.
Au début, je puis vous dire que plus de 90 p. 100 des demandes reçues pour les eaux navigables... ou en vertu de ce projet de loi n'ont jamais supposé une menace à la navigation. Tout projet de construction d'un petit quai, appontement ou embarcadère personnel pour un chalet ou résidence d'été doit passer par ce processus, et c'est pour rien du tout. C'est une filière qui relève de Transports Canada. Environnement Canada fait son travail. Pêches et Océans font le leur. Quant à nous, il nous appartient de gérer la navigation dans ce pays. Nous pouvons voir
[Français]
un petit ruisseau ou une petite rivière
[Traduction]
et dire qu'il s'agit de navigation, mais n'importe lequel de ces projets devait passer par ce processus avant que nous apportions ces changements. Nous ne croyons pas que ce soit une manière responsable d'utiliser l'argent du contribuable, ce qui démontre à quel point il nous faut changer cette loi.
Passons à présent à la navigation. La liste a manifestement été établie par des scientifiques. Ce ne sont pas les politiciens qui l'ont fait, c'est le ministère. Ils ont étudié la question pour relever les cours d'eau les plus achalandés. La liste a été dressée à la suite d'un processus rigoureux, à l'aide de statistiques actualisées, de cartes marines, d'informations sur le mouvement des marchandises et de données historiques, ainsi qu'en appliquant les connaissances locales. Toutes ces listes ont été établies... Et ce n'est pas parce que je viens du Lac-Saint-Jean que je vais ajouter le Lac-Saint-Jean à la liste. Cela n'aurait aucun sens. Mais nous nous devons de respecter notre mandat, et notre mandat porte sur la navigation. C'est ce que nous avons fait et que nous continuerons de faire.
La liste des eaux navigables et notre manière de nous y prendre seront sans doute matière à débat. Mais les règlements doivent s'adapter aux patrons changeants du trafic maritime et satisfaire la condition relative aux intérêts économiques et à l'intérêt public, tout en tenant compte des demandes des autorités locales et c'est à ce moment-là que l'on verra cela dans le règlement. C'est la partie scientifique dont nous parlions. Que nous voulions changer de registre et... [Note de la rédaction: inaudible]... sur l'environnement, c'est faux. Nous tenons uniquement à gérer la navigation de ce pays de notre mieux pour le bien de notre économie.
Certains projets sont importants pour les municipalités. J'ai devant moi des lettres de soutien provenant des provinces et des territoires et c'est ce qu'ils ont demandé de nous. Notre ministère a consulté les provinces et les territoires avant de lancer le processus.
Nous avons lancé le processus et nous sommes désormais persuadés d'être en train de faire ce qu'il faut. Aucune des provinces ni aucun des territoires ne trouve à redire à la liste. Voilà où nous en sommes. Nous allons continuer à mieux faire et à travailler fort pour améliorer la navigation au pays. C'est une question de sécurité et d'économie. C'est très important pour l'avenir de notre pays et compte tenu des nombreuses évolutions économiques qui nous attendent, il importe de gérer notre navigation comme il faut.
:
Je tiens à remercier les témoins pour leur présence ici aujourd'hui. Merci d'avoir pris la peine de venir.
Je crois qu'un certain nombre d'entre vous désirent assister à la période des questions…
À l'ordre!
La séance n'est pas terminée. Nous avons une motion concernant le budget.
À l'ordre, s'il vous plaît.
Nous avons une motion concernant le budget, si quelqu'un désire la proposer.
Un peu de silence, s'il vous plaît.
En ce qui concerne le Budget supplémentaire des dépenses, j'ai un certain nombre de crédits à mettre en délibération, dont certains pour le ministère des Transports.
Le crédit 60b sous la rubrique Affaires étrangères et Commerce international est-il adopté?
AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET COMMERCE INTERNATIONAL
Commission de la capitale nationale
ç
Crédit 60b — Paiements pour les dépenses en capital de la Commission de la capitale nationale ................... 1 $
(Le crédit 60b est adopté.)
Le président: Les crédits 1b, 5b, 30b, 45b, 50b et 60b sous la rubrique Transports sont-ils adoptés?
ç
Crédit 1b — Dépenses de fonctionnement ..............1 $
ç
Crédit 5b — Dépenses en capital..............1 $
Société des ponts fédéraux Limitée
ç
Crédit 30b — Paiements à la Société des ponts fédéraux Limitée................11 241 693 $
Bureau de l'infrastructure du Canada
ç
Crédits 45b — Contributions.............. 108 366 300 $
Les Ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc.
ç
Crédit 50b — Paiements aux Ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc. ......................... 40 475 000 $
ç
Crédit 60b — Paiements à VIA Rail Canada Inc. .........................79 661 000 $
(Les crédits 1b, 5b, 30b, 45b, 50b et 60b sont adoptés.)
Le président: Dois-je faire rapport du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2012-2013 à la Chambre?
Des voix: D'accord.
Le président: Merci. C'est tout ce dont j'ai besoin.
La séance est levée.