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Merci beaucoup. Je suis vraiment heureux et honoré de témoigner devant votre comité.
J'aurai un bref exposé d'une dizaine de minutes après quoi nous aurons, je pense, la possibilité d'échanger un peu et de dialoguer.
Les premières diapositives présentent simplement Metrolinx et son rôle en matière de planification des transports de la région du Grand Toronto et de Hamilton.
Comme l'indique la diapositive numéro 3, nous sommes un organisme relativement récent, puisque nous n'avons été créé qu'en 2006.
Nous avons été mis sur pied avec pour mission de concevoir un réseau de transport plus moderne, plus efficace et mieux intégré dans la région du Grand Toronto et de Hamilton. Trois mots clés définissent nos activités.
Premièrement, nous planifions. Nous raisonnons à court, moyen et long terme, en général à l'horizon de 25 ans. Nous produisons — car tel est notre objectif — des projets de transport de qualité, dans les délais et dans les budgets.
Nous sommes également responsables de la prestation de services directs au public. Vous connaissez peut-être le réseau GO, par exemple, le train régional et le service d'autobus de la région du Grand Toronto et de Hamilton.
Nous sommes une agence multimodale. Nous chapeautons tous les modes de transport, mais aujourd'hui, nous devons nous concentrer sur le réseau de transport en commun et c'est de cela dont je veux vous parler.
Metrolinx compte trois divisions opérationnelles: GO Transit qui est le service ferroviaire et d'autobus dans toute la région; PRESTO, qui s'occupe du système intégré à carte intelligente grâce auquel les voyageurs peuvent régler leurs passages sur des réseaux de transport en commun multiples; et notre toute dernière division, Air Rail Link, sur laquelle je reviendrai dans quelques instants.
GO Transit, le plus gros morceau de notre organisation, a été lancé en 1967 et intégré à Metrolinx en 2009. Nous transportons environ 59 millions de passagers annuellement, ce qui revient à dire que, tous les jours ouvrables, 150 000 personnes voyagent sur le réseau GO jusqu'au centre-ville de Toronto. Au cours des cinq dernières années, la croissance de cette organisation a été fulgurante, le nombre de passagers ayant augmenté de 21 p. 100, ce qui représente environ 5 p. 100 par an depuis cinq ans. Depuis le début de l'année, nous connaissons une progression de 8 p. 100.
Nous sommes fiers de respecter les horaires dans 94 p. 100 des cas et d'avoir par ailleurs pour responsabilité, dans la région du Grand Toronto et de Hamilton, de hausser la barre en matière de service à la clientèle et d'améliorer l'expérience des voyageurs. Nous avons produit ce que nous appelons la Charte des passagers qui énonce un certain nombre de promesses envers notre clientèle quant au niveau de service auquel elle peut s'attendre.
Nous faisons publiquement rapport, en toute transparence, de la façon dont nous réalisons nos promesses à partir d'indicateurs de rendement. Nous estimons que cela fait partie de notre rôle et de nos responsabilités, c'est-à-dire être le moteur du changement pour tout ce qui est transport en commun dans la région.
Le système PRESTO est notre technologie à carte intelligente que nous avons intégrée à l'organisation Metrolinx en 2011. Je suis heureux de vous annoncer que nous avons mis ce système en place sur tout le réseau ferroviaire et autobus de GO, de même que dans tous les réseaux de transport urbain locaux de ce qu'on appelle la région 905, soit les réseaux de transport en commun régionaux ou de banlieue de la région du Grand Toronto et de Hamilton. De plus, nous comptons à présent 12 stations de métro de la TTC.
Au début du printemps, nous déploierons PRESTO ici, à Ottawa. Nous en sommes aux derniers stades de la négociation avec la TTC afin de déployer PRESTO dans tout le reste de son réseau, dans les prochaines années.
Quelque 90 000 clients et clientes ont maintenant la carte PRESTO dans leur portefeuille ou leur sac à main. Il s'agit là d'un vaste projet en technologie de l'information que nous avons pu mener à terme dans les délais et dans les budgets.
La liaison air-rail est un projet que nous sommes en train de monter. Nous avons pour objectif d'exploiter une navette entre la gare Union, au centre-ville de Toronto, et l'Aéroport international Pearson, d'ici le printemps 2015. Nous assurerons ainsi un service fiable, rapide et confortable entre les deux plus importantes plaques tournantes de transport de passagers au Canada, grâce à des liaisons toutes les 15 minutes pour des temps de déplacement d'environ 25 minutes de porte à porte.
Nous desservons une vaste région, diverse qui est en pleine croissance. On dénombre actuellement 6 millions de personnes dans la région du Grand Toronto et de Hamilton, région qui s'étend de Hamilton à l'ouest jusqu'à la région d'Oshawa-Clarington à l'est et à Barrie au nord. Nous assurons des liaisons avec les régions qui se trouvent immédiatement à l'extérieur de la région du Grand Toronto et de Hamilton. Nous desservons des villes comme Niagara Falls, Barrie, Peterborough, Kitchener-Waterloo et d'autres.
Comme nous sommes un organisme de transport, nous devons nous intéresser à tous les modes de transport, surtout à partir du centre et de l'est du Canada. Il s'agit là d'un important corridor pour l'acheminement des marchandises, tous les corridors ferroviaires et les axes routiers qui se dirigent vers le marché américain passant par la région du Grand Toronto et de Hamilton.
Chaque année, nous transportons environ 100 000 à 150 000 passagers de plus. Il existe en fait 10 régies de transport en commun et nos activités d'intégration et de coordination représentent l'un des grands objectifs de notre organisation, outre que nous voulons veiller à nous rattacher aux régions voisines.
Histoire de vous donner une petite idée du genre de défi auquel nous sommes confrontés, voici une carte qui représente la situation en 2001; dans la partie en bleu, les services de transport n'étaient pas forcément excellents. C'est donc toute cette partie où il y a des embouteillages en période de pointe. Nous avons estimé qu'en 2001, l'impact annuel de cette situation sur le produit intérieur brut régional était d'environ 6 milliards de dollars et coûtait 26 000 emplois à l'économie régionale. Cette situation se reproduit année après année.
Nous avons également fait des prévisions jusqu'à l'horizon 2031, qui est notre limite, pour savoir ce qui se passerait si nous ne changions rien. Ainsi, si nous poursuivions nos investissements dans le secteur du transport au rythme actuel, qu'adviendra-t-il du réseau de transport au vu de la croissance démographique et de l'activité économique?
Durant cette période, quelque 2,6 millions de personnes en plus se déplaceront à l'intérieur de cette région. Cela représentera 7 millions de déplacements en plus, car les gens se déplaceront pour aller au travail et pour en revenir, pour leurs loisirs ou pour des raisons familiales. On estime que les résidents de la région passent actuellement 82 minutes par jour en déplacement, soit une des durées les plus longues en Amérique du Nord. Nous n'en sommes pas fiers. Si rien ne devait changer, nous estimons que la durée moyenne de déplacement, calculée sur l'année, passerait à environ 109 minutes par jour, tant pour les transports en commun que pour le transport routier normal et qu'il en coûterait 6 milliards de dollars en PIB régional, lequel augmenterait à quelque 15 milliards de dollars. Cela, encore une fois si rien ne devait changer.
Ce n'est évidemment pas ce que nous voulons. Nous avons un plan, intitulé « Le grand projet » qui a pour objet de nous permettre d'améliorer la situation de la région du Grand Toronto et de Hamilton dans l'avenir, tant en ce qui concerne la région elle-même qu'en ce qui a trait à notre contribution à l'économie nationale. Nous sommes en train de piloter le plus vaste programme d'expansion dans le domaine du transport en commun de toute l'histoire du Canada.
Notre plan de transport intégré sur 25 ans est multimodal, mais nous poursuivons quatre grands objectifs liés au transport en commun. Le premier consiste à doubler la part du transport en commun dans le nombre de déplacements quotidiens. Notre deuxième objectif vise à tripler la longueur des axes de transport en commun rapides dans la région, ce qui inclurait le réseau de banlieue, le réseau ferroviaire GO, le train léger, le Rapibus et tous les autres types d'axes réservés au transport en commun. Notre troisième objectif est de faire en sorte que 75 p. 100 de la population de la région se retrouve dans un rayon de deux kilomètres d'un moyen de transport en commun parce que l'accès est un élément déterminant de l'utilisation, outre que les collectivités mal desservies auront ainsi accès au transport en commun et que les résidents pourront, par exemple, profiter d'autres possibilités d'emploi. Notre quatrième objectif clé dans le domaine du transport en commun est de réduire la durée des déplacements.
Tout à l'heure, j'ai dit que, si nous ne changions rien à la situation, la durée moyenne des déplacements atteindrait environ 109 minutes par jour. Si nous mettions notre grand projet en oeuvre, comme nous l'avons décrit, nous pourrions ramener cette durée à 79 minutes, ce qui n'est peut-être pas une grande amélioration par rapport aux 82 minutes actuelles, me direz-vous, mais si vous tenez compte du fait que nous absorbons quelque 100 000 à 150 000 passagers de plus par an... Suivre le rythme de la croissance est un objectif important pour nous.
Le dernier objectif dont je veux vous parler est celui de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le transport est l'une des plus importantes sources de rejet dans l'environnement. Nous estimons que nous pourrions réduire nos émissions dues au transport urbain de 40 p. 100.
La diapositive suivante montre la situation actuelle, c'est-à-dire le système radial actuel qui consiste à faire venir les gens au centre-ville de Toronto de façon très efficace, système qui a bien servi ce marché. En 2031, nous voulons passer à un réseau de transport en commun offrant davantage de services le long des axes est-ouest et nord-sud. Nous continuerions de desservir le centre-ville, mais nous prolongerions surtout nos services dans les nouvelles zones d'emploi qui bourgeonnent autour de la région du Grand Toronto et de Hamilton, de sorte que nous ne nous limiterions plus au centre-ville mais que nous nous étendrions vers les autres noyaux d'emploi.
Nous sommes en train de lancer sept grands projets qui marquent la mise en oeuvre de notre programme grand projet, pour un investissement d'environ 16 milliards de dollars synonyme d'une quantité de travail sans précédent.
Permettez-moi de vous énumérer brièvement la liste des projets en question: la liaison de train léger qui traverse la ville sur 25 kilomètres; le Rapibus York Viva le long de la rue Yonge et de la route 7, dans la région de York; la liaison air-rail dont j'ai parlé tout à l'heure; la rénovation complète de la gare Union; la rue piétons-autobus le long de la 403 à Mississauga; le prolongement de la ligne de métro de Spadina au Centre Vaughan; et le Züm de Brampton. C'est là le début de la mise en oeuvre de notre plan de transport qui, en soi, sera synonyme de transformation, mais le plus important c'est qu'il nous faudra continuer d'investir dans le réseau de transport pour l'avenir.
Sur l'investissement prévu de 16 milliards, 14 milliards seront versés par le gouvernement provincial et un peu plus de 1 milliard par le gouvernement fédéral et les municipalités.
J'en profite pour vous dire à quel point nous avons apprécié le niveau d'investissement par le gouvernement fédéral au cours des dernières années. Il nous a donné un excellent coup de pouce pour mettre le plan grand projet en oeuvre.
Ces fonds ne s'entendent pas d'autres projets de petite taille ou de taille moyenne qui seront menés un peu partout dans la région.
Comment parvenir à un réseau de transport plus viable? Je fonderai mon raisonnement sur le fait que les grandes régions urbaines du Canada sont confrontées à des défis tout à fait particuliers. Ainsi, la région du Grand Toronto et de Hamilton, la région métropolitaine de Montréal et la région métropolitaine de Vancouver sont toutes confrontées à des problèmes du point de vue des transports, problèmes qui sont différents de ceux des autres grandes villes.
On peut songer à cet égard à la géographie et à la taille de la région, à l'aspect démographique et à l'activité en matière d'emploi, de même qu'à la complexité et à la gouvernance des régions à municipalités multiples. Autrement dit, nous ne sommes plus en mesure de résoudre nos problèmes de transport à l'échelon de chaque municipalité. Il faut trouver une solution à l'échelon régional à un problème qui est véritablement régional.
Et puis, ces mégapoles sont des porte-étendards du Canada sur la scène internationale. Il est très important de les appuyer afin de faire rayonner l'économie canadienne et de montrer ce dont le Canada est fait.
Par ailleurs, nous représentons une région où sont concentrés les deux tiers environ de tous les usagers du transport en commun et c'est aussi là où les possibilités d'augmentation de cette clientèle sont les plus importantes étant donné les liens très forts qui existent entre des pôles de haute densité démographique, l'utilisation diversifiée du territoire et le réseau de transport.
Pour l'économie canadienne, il convient de réduire les encombrements pour favoriser l'acheminement des biens et des services, mais aussi la création d'emplois directs grâce à la mise en oeuvre de notre grand projet. Nous estimons que ce plan permettra de créer environ 430 000 nouveaux emplois représentant des revenus d'emploi de 21 milliards de dollars, une croissance marquée du PIB et des recettes fiscales qui bénéficieront à tous les ordres de gouvernement.
Nous sommes cependant conscients des obstacles financiers non négligeables qu'il faut commencer par régler. De nos jours, tous les ordres de gouvernement sont aux prises avec des difficultés budgétaires. Les municipalités n'ont pas les recettes nécessaires pour réaliser d'importants investissements dans les réseaux de transport et de transport en commun. Nous étudions d'autres façons d'augmenter les recettes parce que nous sommes bien conscients que les gouvernements de tous ordres sont limités dans leur capacité à contribuer à de tels projets à partir de leurs sources traditionnelles de revenus.
Nous sommes conscients que, le moment venu, le secteur privé aura un rôle à jouer par le biais d'autres méthodes de financement et d'approvisionnement. Nous jugeons nécessaire, selon la nature des projets, de recourir à un ensemble de modèles de prestation allant des méthodes traditionnelles de conception et de construction des systèmes de transport en commun aux autres méthodes de financement et d'approvisionnement. Nous pensons également important que tout le monde s'assoie à la table pour s'attaquer à un vaste défi régional nécessitant la mise en oeuvre d'une solution régionale.
Nous sommes uniques en ce sens que la loi de tutelle de Metrolinx nous impose de présenter à la province et aux municipalités, d'ici 2013, une stratégie d'investissement proposant des instruments de génération de recettes pouvant être utilisés par la province et les municipalités afin de financer notre plan. Nous sommes en train de mettre une touche finale à notre analyse de la situation dans les autres pays qui consiste à déterminer quels autres outils de génération de revenus sont utilisés. La prochaine étape consistera pour nous à consulter les parties prenantes et le public pour voir comment nous pourrions éventuellement appliquer à la région du Grand Toronto et de Hamilton les leçons et les pratiques exemplaires venant d'un peu partout dans le monde.
Nous sommes d'avis qu'il est urgent d'agir et que le moment est venu d'adopter une approche nationale en ce qui concerne les infrastructures du transport en commun. La recherche nous a enseigné que les transports arrivent en tête de liste des préoccupations des résidents de la région du Grand Toronto et de Hamilton. La qualité du réseau de transport les préoccupe plus que la qualité des soins de santé ou la qualité de l'enseignement. Pour eux, le plus important serait de réduire la congestion le long des grands axes routiers, viennent ensuite l'amélioration de la mobilité et le prolongement du réseau de transport en commun. En outre, la majorité de la population est d'accord pour qu'on résolve les problèmes de transport par le biais d'un plan à long terme d'envergure régionale.
Enfin, le problème est urgent et il est temps d'agir. Les besoins sont grands. Nous sommes aux prises avec une croissance démographique soutenue. Annuellement, je le répète, notre région accueille 100 000 à 150 000 nouveaux arrivants chaque année. Nous héritons de toute une période de sous-investissement dont nous essayons de nous relever en effectuant les réparations qu'il faut et en faisant du rattrapage du côté de l'expansion du réseau.
Les coûts de l'inaction sont énormes à cause de la perte de productivité, de la perte d'emplois, du manque à gagner fiscal et du plombage des investissements qu'ils entraînent. Nous estimons que l'action est synonyme de dividendes pour tous les ordres du gouvernement. Si nous agissons, nous pourrons positionner nos grandes villes sur la scène économique internationale et améliorer la vie de millions de Canadiens.
Voilà qui met un terme à mes remarques d'ouverture et je serai maintenant heureux de répondre à vos questions.
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Merci pour la question.
C'est intéressant. Il se trouve qu'une grande partie de la région du Grand Toronto et de Hamilton présente un caractère tout à fait rural. Nous sommes également aux prises avec des enjeux propres au transport en région rurale et nous sommes beaucoup plus conscients de ce dont vous parlez que vous pouvez le penser.
Je dirais que les principaux défis auxquels nous sommes confrontés dans la région du Grand Toronto et de Hamilton sont semblables à ceux qu'on trouve à Vancouver et à Montréal. Premièrement, il y a la question de la superficie. Les mégapoles englobent plusieurs municipalités s'étendant sur des milliers de kilomètres carrés. Dans certains cas, elles s'étalent en longueur sur des centaines de kilomètres. On parle d'énormes superficies.
La taille des réseaux de transport en commun n'a rien à voir avec ce qu'on trouve dans d'autres régions. Dans ces villes, on trouve des réseaux de trains de banlieue, des réseaux d'autobus régionaux, des métros et, dans certains cas, des trains légers. Il y a toute une diversité de modes de transport. On ne parle plus simplement de transport par autobus ou de réseaux de transport autobus et trains légers. On a affaire à une multitude de technologies. Les réseaux sont énormes.
À cause de la complexité que représente l'intégration d'une multitude de municipalités, la situation est différente de ce qui se passe dans bien d'autres collectivités au Canada. Ottawa, par exemple — qui est une importante région urbaine, très complexe, d'un million d'habitants, quand on tient compte de Gatineau de l'autre côté de la rivière — est équivalente à une ville regroupée dont un seul conseil municipal peut régler les problèmes de transport en commun. Évidemment, il y a des communications avec les gens de l'autre côté de la rivière, au Québec, mais du côté ontarien, le conseil municipal est beaucoup plus maître de ses décisions dans ce domaine-là.
Dans la région de Toronto et de Hamilton, il y a 30 municipalités. Nous comptons 10 régies de transport. Nous avons une multitude de régies de transport routier avec lesquelles nous devons composer. Comme il est très complexe de faire travailler tout le monde au diapason, notre réalité est très différente.
L'autre élément important c'est que les trois grandes villes, ces trois régions du Canada représentent environ les deux tiers de tous les usagers du transport en commun parce qu'il y a un rapport très étroit entre l'occupation des sols, la densité des populations, la mixité des utilisations et les réseaux de transport. D'un autre côté, c'est dans ces régions, selon moi, qu'il existe le plus de possibilités d'augmenter la fréquentation des transports en commun. Comme les densités de population augmentent, il est donc encore possible de rentabiliser davantage les réseaux de transport parce que les investissements sont réalisés dans les secteurs à forte densité de population.
Voilà, selon moi, certains des aspects qui font que Toronto, Vancouver et Montréal sont différentes des autres villes ou des autres régions urbaines du pays.