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Merci beaucoup, monsieur Moore, membres du comité.
Bonjour à tous.
En qualité de vice-président des Relations externes et des Expériences du visiteur, de Parcs Canada, je suis très heureux de pouvoir contribuer aux préparatifs du 150e anniversaire du Canada. En tant qu'agence fédérale responsable de nombreux trésors nationaux, tant naturels qu'historiques, nous sommes nous aussi déjà à planifier ce 150e anniversaire en étroite collaboration avec le ministère du Patrimoine canadien pour « la Route vers 2017 ».
Parcs Canada est résolu à assurer la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel du Canada grâce à son réseau de 42 parcs nationaux, 167 lieux historiques nationaux et quatre aires marines nationales de conservation. Nous croyons que Parcs Canada invite les visiteurs du Canada et du monde entier à vivre des moments de découverte inspirants en explorant nos trésors nationaux.
Pour votre information, je vous rappelle cette partie de notre mandat:
Au nom de la population canadienne, nous protégeons et mettons en valeur des exemples représentatifs du patrimoine naturel et culturel du Canada, et en favorisons chez le public la connaissance, l'appréciation et la jouissance, de manière à en assurer l'intégrité écologique et commémorative pour les générations d'aujourd'hui et de demain.
Notre vision, formulée il y a environ cinq ans et toujours d'actualité, s'exprime ainsi:
Les trésors historiques et naturels du Canada occuperont une place de choix au coeur de la vie des Canadiens, perpétuant ainsi un attachement profond à l'essence même du Canada.
Nous avons eu la chance en 2010 de célébrer un événement national important, le 125e anniversaire du premier parc national du Canada, celui de Banff, qui fut aussi le troisième parc national au monde.
L'année dernière, nous avons aussi pu célébrer le centenaire de Parcs Canada, ou de la Direction des parcs du Dominion, comme l'organisme s'appelait lors de sa création en 1911. Il s'agissait du premier service de parcs nationaux au monde. Ce fut le début d'une tradition en tant que chef de file mondial en conservation d'endroits naturels historiques significatifs pour l'ensemble du pays.
Pour Parcs Canada, la célébration du centenaire d'une première mondiale a été une occasion unique et incontournable d'obtenir une attention accrue. Le concept d'une célébration nationale de Parcs Canada a permis d'instaurer un effet multiplicateur qui permettrait, à moindre coût, de contribuer grandement à l'accomplissement de notre mandat et de notre vision.
Bien qu'il y ait eu à quelques occasions une confusion quant aux célébrations du centenaire qui ont suivi les célébrations du 125e anniversaire, en général, l'attention obtenue lors des célébrations du 125e anniversaire du premier parc national en 2010 a servi de plate-forme de lancement pour le centenaire de Parcs Canada. Je pense qu'il y a là une leçon à tirer pour nous en vue de la préparation du 150e anniversaire du Canada.
Évidemment, l'approche du gouvernement du Canada en voie d'élaboration pour « la Route vers 2017 », soulignant les années anniversaires importantes d'ici aux célébrations du 150e anniversaire de la Confédération, verra fort probablement les mêmes bénéfices. Les Canadiennes et les Canadiens seront de plus en plus sensibilisés et informés sur leur patrimoine collectif et sur les moments importants de leur histoire qui ont formé le Canada que nous connaissons aujourd'hui.
Dans le cadre de la stratégie du centenaire de Parcs Canada, nous pouvons partager certains des facteurs de ce succès dans l'espoir qu'ils contribueront au succès du 150e anniversaire. Je pense que l'un des premiers éléments importants de ce succès a été l'élaboration de stratégies très claires et précises, et d'en avoir très peu.
Dans notre cas, il s'agissait de laisser un héritage composé d'améliorations durables, de maximiser les répercussions en obtenant la participation des partenaires, dans les médias, parmi nos intervenants du secteur privé ou du secteur public et, bien sûr, à l'échelle de l'administration fédérale, et, finalement, de stimuler l'ensemble de la population canadienne, y compris, évidemment, nos employés partout au pays.
L'année de notre centenaire touche maintenant à sa fin et il est évident que l'efficacité de ces stratégies a fait ses preuves, comme le prouve le degré d'attention et le degré de connexion avec les Canadiens, confirmés par diverses enquêtes indépendantes que nous avons effectuées. Il semblerait aussi que les stratégies pourraient être appliquées au 150e anniversaire du Canada.
Le deuxième domaine dans lequel nous avons eu beaucoup de succès a été d'essayer d'harmoniser nos activités. Le premier volet a été un ensemble d'événements majeurs, de grands événements qui ont illustré les programmes et les services qu'offre Parcs Canada aux Canadiennes et aux Canadiens. Cela a porté nos messages directement à notre public prioritaire que sont les jeunes, les nouveaux citoyens et les habitants des villes.
Le deuxième a été de lancer des activités de diffusion et de sensibilisation à l'échelle nationale au moyen des médias traditionnels et nouveaux qui mettent l'accent sur la diffusion sélective au moyen de canaux multiples, que ce soit par le truchement des médias traditionnels, des nouveaux médias ou de médias en personne avec des coups publicitaires dans des domaines où il y avait déjà de grandes foules.
Finalement, nous avons eu des activités enrichies dans nos propres lieux afin d'attirer les visiteurs et de les pousser à revenir, en particulier ceux des publics prioritaires dont j'ai déjà parlé.
Grâce à ses stratégies et activités, nous avons pu obtenir des résultats significatifs malgré un budget modeste de seulement 3 millions de dollars, montant provenant de l'enveloppe budgétaire habituelle et qui a été alloué à cette fin.
Nous croyons qu'il y a eu quatre clés à notre succès. La première a été d'utiliser judicieusement des ressources et des activités déjà en place en reconfigurant des activités existantes selon des thèmes propres au centenaire enfin d'en augmenter la pertinence et les répercussions. Dans ce contexte, nous avons ainsi modifié notre stratégie de recrutement de jeunes au cours du centenaire, et avons formulé la première stratégie du « Meilleur emploi d'été au Canada », des Parcs nationaux. Nous avons aussi mis en relief différentes activités de différentes régions. Nos journées de Fundy ont ainsi revêtu un thème de centenaire important, le Festival du Canal Rideau a eu cette année un thème du centenaire important, et il y a eu évidemment d'autres éléments dans le reste du pays.
La deuxième a été le partenariat. Par exemple, nous avons constitué des partenariats avec des médias nouveaux et traditionnels tels que Rogers Communications, National Geographic, Canadian Geographic, GlassBOX Media, HLP productions et d'autres. Nous avons aussi constitué des partenariats avec le secteur du tourisme et des loisirs, avec des acteurs tels que VIA Rail, la Tour du CN, les Blue Jays de Toronto, et Hôtels Fairmont.
Nous avons constitué des partenariats avec des organisations non gouvernementales comme CPAWS, le Sentier Transcanadien, et beaucoup d'autres. Dans la famille fédérale, nous avons constitué des partenariats avec des groupes tels que la Commission de la capitale nationale, Postes Canada et la Monnaie royale canadienne. Finalement, nous avons travaillé avec les grands médias tels que le Globe and Mail, le Toronto Star, et CTV. De même, je pense qu'une des clés a été de travailler avec des artistes canadiens pendant que nous faisions tout cela, de Sam Roberts aux Skydiggers et à 13 des plus grands cinéastes indépendants du Canada.
Le troisième domaine d'où nous pouvons tirer certaines idées pour le 150e anniversaire est de laisser un héritage en s'efforçant de formuler des activités et des éléments ayant une valeur durable. Pour vous donner quelques exemples, nous avons élaboré un programme de signalisation extérieure qui nous permet d'utiliser des panneaux interchangeables que nous avons installés dans le cadre du programme du 125e anniversaire des Parcs nationaux. La même série de panneaux installés pour le centenaire sera modifiée pour diffuser des messages sur la Guerre de 1812 et sur la Route vers 2017. Pour vous donner une idée, quelque 22 millions de Canadiens viennent dans nos endroits annuellement, ce qui place tout un nombre de globes oculaires en face de ces messages gouvernementaux importants.
Il y avait quelques autres éléments, comme veiller à offrir une expérience guidée aux familles. Dans le nouveau programme Xplorateurs et le Programme d'initiation au camping, nous avons fait venir des Canadiens urbains et des nouveaux Canadiens pour leur apprendre le camping. Ce sera maintenant répété chaque année. Il y a aussi le renouveau de notre mascotte, Parka. Je pense que cela et la nouvelle chanson de feu de camp avec Sarah Harmer ont été deux éléments très réussis. Parka nous a vraiment montré la valeur d'une mascotte puisque c'est maintenant le visage reconnaissable de Parcs Canada.
Finalement, parmi les leçons apprises, nous avons appris à focaliser notre budget du centenaire essentiellement sur un petit nombre de grands événements où les gens allaient déjà. Nous avons ainsi réalisé des percées en niveaux de sensibilisation et d'impact. Nous avons pu gérer les charges de travail et les coûts et, en agissant en partenariat avec des événements ou festivals existants, nous avons évité que le gouvernement fédéral leur fasse une concurrence directe et fasse concurrence à d'autres festivals.
Alors que nous planifions notre prochaine participation aux commémorations de la Guerre de 1812 et à d'autres événements sur la Route de 2017, nous pensons que le succès de nos célébrations du centenaire offre d'importantes leçons pour guider nos activités futures, ainsi que les approches qui ont fonctionné pour nous durant cette époque. Nous croyons aussi que Parcs Canada peut aider parce que nous sommes exceptionnellement positionnés pour apporter aux Canadiens un meilleur sens de leurs lieux naturels et culturels, de leur identité et de leur intégration au Canada.
Alors que les plans du Canada pour notre 150e anniversaire prennent forme, Parcs Canada fera le maximum pour ajouter aux bénéfices et pour ajouter nos bénéfices à l'expérience. Nos efforts et l'expertise de nos gens contribueront à cette occasion exceptionnelle.
Merci beaucoup.
Merci, monsieur le président, merci, madame et messieurs les membres du comité.
[Français]
C'est un honneur d'être ici parmi vous pour discuter des priorités de notre gouvernement.
J'aimerais aussi souligner que votre étude sur le 150e anniversaire du Canada est très importante pour le gouvernement. Comme vous le savez, on veut que cette commémoration touche toutes les régions par l'entremise des ses événements et de ses thèmes pancanadiens qui devraient impliquer toutes les régions du Canada. Votre étude à ce sujet est très importante. Je vous souhaite bonne chance dans l'étude de ce projet.
[Traduction]
Je suis ici aujourd'hui pour vous faire part de notre désir d'obtenir des fonds par l'entremise du Budget supplémentaire des dépenses (B) afin de mettre en oeuvre des activités prioritaires pour les Canadiens.
Aujourd'hui, je suis accompagné de M. Daniel Jean, sous-ministre du Patrimoine canadien, et de M. Robert Hertzog, directeur général de la Gestion financière.
Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2011-2012, nous demandons au Parlement d'approuver un budget de 165,9 millions de dollars comprenant 8 millions de dollars en dépenses opérationnelles et 157,9 millions de dollars en subventions et contributions. Les fonds serviront à financer des programmes dans plusieurs secteurs de la société canadienne.
Monsieur le président, j'aimerais passer en revue quelques activités clés qui seraient financées avec le Budget supplémentaire des dépenses (B) dont nous sollicitons l'approbation par le Parlement.
J'ai déjà annoncé le projet de notre gouvernement de célébrer le 200e anniversaire de la Guerre de 1812, une guerre qui a joué un rôle déterminant dans l'histoire du Canada, entre autres, en ouvrant la voie à la Confédération canadienne. Le budget de 4,8 millions de dollars réservé à cette fin nous permettra de financer les cérémonies et des projets de commémoration que nous avons prévus ainsi que des activités communautaires partout au pays.
Au cours des trois prochaines années, notre gouvernement investira des sommes considérables afin de sensibiliser davantage les Canadiens à ce grand moment de notre histoire. Les fonds serviront à une campagne nationale de sensibilisation, dont un documentaire national et une exposition itinérante. Nous désignerons également le mois d'octobre comme mois officiel de la commémoration de la Guerre de 1812.
Nous prévoyons financer plus d'une centaine d'activités, de festivals et de reconstitutions historiques dans des collectivités partout au pays. Nous investirons dans l'amélioration de nos programmes et des principaux lieux historiques nationaux de la Guerre de 1812. Un monument permanent commémorant la Guerre de 1812 sera érigé à Ottawa et nous rendrons hommage aux régiments des Forces canadiennes durant les cérémonies commémoratives.
Dans le cadre du Programme d'accueil de Sport Canada, nous prévoyons une augmentation du budget de 13,4 millions de dollars. Cette somme fait partie de l'engagement du gouvernement du Canada d'appuyer des projets d'immobilisations en vue des Jeux panaméricains et parapanaméricains à Toronto en 2015. Alors que les Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2011 sont terminés et que nos talentueux athlètes ont récolté 182 médailles pour le Canada, notre attention se tourne désormais vers Toronto qui accueillera ces Jeux en 2015. À titre de fier partenaire des Jeux, le gouvernement y investira jusqu'à 500 millions de dollars par l'entremise du Programme d'accueil de Sport Canada. Le Canada est une grande nation sportive et nous sommes déterminés à faire en sorte que nos athlètes puissent affronter les meilleurs athlètes au monde.
Le Programme d'accueil de Sport Canada permet d'octroyer des fonds aux collectivités et aux organismes nationaux de sport afin de les aider à organiser des rencontres sportives d'envergure internationale. Ces rencontres permettent à nos athlètes de concourir en sol canadien, suscitent d'innombrables retombées pour les collectivités d'accueil et font la promotion du Canada sur la scène mondiale.
Dans ce budget supplémentaire, nous demandons également une somme de 100 millions de dollars pour le Fonds des médias du Canada qui nous permettra de continuer à diffuser des productions canadiennes à la télévision et sur les autres plates-formes. Comme vous le savez, le Fonds des médias du Canada, qui regroupe les investissements des secteurs public et privé, permet de donner aux Canadiens accès à du contenu canadien à la télévision et sur d'autres plates-formes numériques.
L'appui accordé par le gouvernement du Canada aux productions canadiennes exerce un effet de levier non négligeable. Les 134 millions de dollars que nous avons investis dans le Fonds des médias du Canada ont entraîné l'investissement de 200 millions de dollars dans les productions. Quelque 7 000 personnes travaillent à ces productions qui représentent environ 600 heures d'émissions sur les diverses plates-formes. En 2010-2011, le Fonds des médias du Canada, qui regroupe les investissements des secteurs privé et public, a permis la production de plus de 2 400 heures d'émissions canadiennes d'une valeur totale de 337 millions de dollars.
La somme supplémentaire de 15 millions de dollars destinée au Fonds du Canada pour les périodiques servira à soutenir et à encourager la publication de magazines et de journaux non quotidiens au Canada et à faire en sorte que les Canadiens y aient accès.
[Français]
L'un des exemples de réussite de ce fonds est le Projet de marketing en kiosque que nous avons financé l'an dernier. L'organisme Magazines Canada s'est associé à divers détaillants et regroupements de magazines régionaux des quatre coins du pays pour mettre en valeur le grand choix de magazines canadiens en français et en anglais qui sont en vente dans les grands kiosques à journaux et dans les kiosques indépendants. Ce service offre un abonnement gratuit à la version numérique d'un magazine à l'achat d'un exemplaire d'un magazine participant. Ce service a permis d'augmenter les ventes de magazines à l'unité, en plus de mieux faire connaître les magazines canadiens à petit ou à moyen tirage auprès des grands détaillants.
Enfin, nous proposons de transférer la somme de 127 000 $ au Conseil des Arts du Canada, et celle de 150 000 $ au Centre national des Arts, pour soutenir, entre autres, le théâtre d'expression française au Canada.
Monsieur le président, si nous demandons ces montants, c'est que je crois que nous avons démontré que nous savons faire une saine gestion des fonds publics. Malgré les compressions budgétaires, nous avons réussi à faire beaucoup de choses, et nous continuerons de gérer prudemment notre budget.
Depuis que je suis arrivé à Patrimoine canadien, le ministère a entrepris un examen afin de moderniser nos activités et de trouver des solutions innovatrices à nos difficultés financières, dans le but de mieux servir les Canadiens. Nous avons réalisé des compressions, tout en minimisant l'incidence sur les services et les programmes offerts aux Canadiens. Nous avons réduit les dépenses opérationnelles de 25 p. 100 depuis l'année 2009-2010, et éliminé 445 postes à temps plein. De cela résulte plus d'argent allant directement aux artistes et aux créateurs, et moins d'argent dépensé dans la bureaucratie ici, à Ottawa. C'est une bonne nouvelle pour la communauté culturelle. Mon ministère est plus petit, mais nos investissements dans la culture ont augmenté grâce à ces efforts.
Au cours de la récession, nous avons été le seul pays membre du G8 à avoir augmenté les montants réservés aux arts et à la culture, plutôt que de les avoir réduits ou maintenus. Nous savons que les arts et la culture jouent un rôle prépondérant dans la vie des Canadiens et dans l'édification des collectivités partout au pays. Nous savons que la culture et le patrimoine servent à édifier des collectivités plus dynamiques, tout en contribuant à notre croissance économique. La culture canadienne représente 46 milliards de dollars de notre produit intérieur brut. Le secteur culturel emploie près 630 000 personnes. En d'autres mots, environ 4 p. 100 de tous les emplois canadiens dépendent de la culture.
Notre gouvernement a clairement démontré l'importance qu'il accorde aux arts, à la culture et à l'économie créative du Canada. Nous avons financé des célébrations, des spectacles, des activités communautaires et des festivals partout au pays, et nous avons renouvelé pour cinq ans nos programmes de financement, notamment ceux de la musique, des livres et des périodiques.
Dans nos efforts en vue de moderniser nos programmes de soutien à la culture, nous avons adopté l'ère numérique et nous récoltons maintenant les fruits de ce travail. À titre d'exemple, le volet expérimental du Fonds des médias du Canada constitue un partenariat innovateur des secteurs public et privé qui repousse les limites de l'interaction entre les médias et les Canadiens pour édifier une industrie culturelle plus forte et innovatrice. Par l'entremise de ce fonds, nous avons investi un million de dollars dans le développement d'une console de jeu nommée Papo & Yo. Créée par une société montréalaise indépendante, les films Rezolution, cette console devrait être en vente au début de 2012. Pourtant, elle a déjà été mise en candidature pour 20 prix industriels et en a remporté 6, dont 3 prix prestigieux décernés à l'exposition Electronic Entertainment de Los Angeles, en juin dernier. Ce n'est qu'un des nombreux exemples de succès.
Cette année, ce qui a été le plus marquant pour mon ministère a certainement été la tournée de Leurs Altesses Royales le duc et la duchesse de Cambridge. Cette tournée royale a connu un succès retentissant et a rapproché les Canadiens de toutes les régions du pays. Notre site Web, les vidéos affichées sur YouTube et les applications pour le iPhone et le BlackBerry constituent un parfait exemple de la façon dont la technologie numérique moderne permet, et va permettre aux Canadiens, particulièrement les jeunes, de participer aux activités d'envergure nationale.
Par ailleurs, nous avons commencé à planifier les célébrations du Jubilé de diamant de Sa Majesté la reine Élisabeth II qui aura lieu en 2012. À ce propos, j'ai déjà annoncé le programme de financement communautaire pour soutenir des célébrations en région ainsi que le lancement d'une application mobile qui informera les gens au sujet de ce moment historique pour notre pays. Nous dévoilerons bientôt notre programme de médailles commémoratives, un site Web et un programme de médias sociaux.
Cet anniversaire historique est l'un des nombreux anniversaires que nous célébrerons sur la voie du 150 e anniversaire du Canada en 2017.
[Traduction]
Tel que je l'ai mentionné durant la dernière comparution, nous avons entamé la planification et la préparation des célébrations de cet épisode marquant l'histoire de notre pays ainsi que des nombreux autres anniversaires qui le précéderont. Je continue à m'intéresser à votre étude qui sera partie intégrante de l'élaboration de nos plans pour cette célébration monumentale.
Étant donné que nous accordons une grande valeur à notre patrimoine et que nous voulons le préserver pour les générations à venir, nous avons investi à nouveau plus de 400 000 $ cette année pour financer l'achat de films et les activités de préservation de Bibliothèque et Archives Canada dans le cadre de la Politique canadienne du long métrage.
De plus, le Réseau canadien d'information sur le patrimoine a investi près de 1,8 million de dollars pour afficher de nouvelles expositions numériques en ligne provenant des musées de toutes les tailles et disciplines. Conséquemment, 51 nouvelles expositions viendront s'ajouter au Musée virtuel du Canada.
Dans le domaine des langues officielles, nous avons conclu des ententes avec quatre provinces pour soutenir la production et la présentation d'oeuvres culturelles en français.
Au cours des dernières années, nos investissements dans l'éducation ont permis d'établir des espaces communautaires dans 33 écoles, 40 nouvelles écoles communautaires et 14 centres d'apprentissage communautaires. De plus, nous avons constaté une augmentation de 10 p. 100 des inscriptions aux programmes d'immersion.
Je suis fier d'affirmer que par l'entremise du programme Incitatifs aux fonds de dotation qui exerce un effet de levier sur les contributions que les donateurs privés remettent aux fonds de dotation des organismes artistiques, notre gouvernement, depuis 2006, a versé plus de 78 millions de dollars aux divers fonds de dotation admissibles tandis que le secteur privé y versait 120 millions de dollars, pour un total de 198 millions de dollars dans les organismes culturels et artistiques du Canada.
Dans le cadre du Fonds du Canada pour les espaces culturels, nous avons financé 609 projets d'infrastructures culturelles dans 239 collectivités de partout au Canada, ce qui représente un investissement total de 199,4 millions de dollars.
Le Fonds du Canada pour la formation dans le secteur des arts nous permet de soutenir 39 écoles nationales qui offrent une formation artistique de haut niveau aux artistes canadiens les plus prometteurs, et ce, dans divers domaines, dont le ballet, la danse contemporaine, le théâtre et la musique. Notre investissement annuel dans la formation artistique atteint 22,7 millions de dollars.
Je pense que mon ministère peut être très fier des nombreuses réalisations de la dernière année. L'approbation du budget nous permettra de poursuivre nos efforts sur plusieurs fronts et de démontrer notre engagement indéfectible envers les arts, la culture, le sport, l'histoire et le patrimoine du Canada.
Je collaborerai avec plaisir avec vous pour assurer la réussite de ces projets, et je répondrai maintenant avec plaisir à vos questions.
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Permettez-moi d'abord d'ajouter que d'aucuns ont affirmé, dans la presse, que le gouvernement dépense tout cet argent au sujet de la Guerre de 1812 alors que nous avons d'autres besoins. Or, tout l'argent que nous consacrons à la commémoration de la Guerre de 1812 provient des fonds existants du gouvernement du Canada.
Qu'il s'agisse du Fonds du Canada pour la présentation des arts, du programme de Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine, ou du Fonds du Canada pour les espaces culturels, nous avons pris des fonds existants et nous avons évalué d'où viendrait la demande des organisations locales du pays. Nous avions un chiffre que nous pensions proportionnel au nombre de demandes.
Ensuite, bien sûr, on trie les demandes et on évalue combien sont vraiment fondamentales pour commémorer la Guerre de 1812. On essaie ensuite de répartir l'argent en fonction des besoins pour les infrastructures matérielles, la reconstitution d'événements, les initiatives éducatives, etc. On trouve un chiffre global et on doit ensuite le répartir.
Nous avons pris les programmes existants du gouvernement du Canada et avons mis de côté une certaine somme dans chacun d'entre eux en vue des futures demandes de financement concernant la Guerre de 1812. Nous ne demandons pas de crédits supplémentaires à ce sujet, alors que nous en demandons pour d'autres choses. Nous avons mis de côté une partie des crédits existants afin de répondre à la demande.
Les organisations locales qui demandent des fonds pour la Guerre de 1812 sont invitées à s'adresser à leurs députés, à moi-même, directement, ou au ministère. Les fonds sont réservés dans chacune de ces enveloppes budgétaires.
Je ne cesse d'ailleurs de le répéter aux organisations qui sont peut-être ici, qui ont peut-être leurs représentants ici ou qui prêtent peut-être attention à cette conversation: adressez-vous au ministère du Patrimoine canadien. Contactez-nous avant de demander des fonds. Et cela ne vaut pas que pour 1812. Contactez le ministère avant de demander des fonds, ce qui vous permettra de concevoir votre activité, vos cérémonies de commémoration et vos plans en fonction des enveloppes de financement existantes du gouvernement du Canada afin que les choses puissent progresser harmonieusement. Ne préparez pas un événement en espérant que le gouvernement du Canada… Dans certains cas, la machine gouvernementale est aussi lente à faire tourner qu'un cuirassé. La chose à faire est de collaborer avec nous dès le départ de façon à concevoir l'événement d'une manière qui le rendra admissible à l'aide financière du gouvernement.
Si les gens envisagent des activités particulières pour la Guerre de 1812, je les invite à contacter le ministère du Patrimoine canadien. Ils pourront alors discuter avec un agent du ministère pour formuler leur demande le mieux possible.
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Oui, mais… La question, au sujet de Radio-Canada… Je ne veux pas éluder la question, j'essaye de vous indiquer comment nous envisageons le financement de Radio-Canada. La société a toujours demandé — toujours — un financement stable et prévisible. Au cours des années, son financement a fluctué mais, ce qu'elle réclame constamment, c'est un financement prévisible.
Comme vous le savez, elle a dressé un plan pour 2015, plan que j'ai appuyé. Les trois principaux éléments du plan de 2015, qu'il convient d'appuyer, je pense, et qu'approuveraient les Canadiens, sont les suivants.
Premièrement, continuer la transition au numérique, adopter activement la technologie numérique. Comme vous le savez, en qualité de Canadien de la Colombie-Britannique parlant le français, je veux pouvoir écouter la radio de Radio-Canada de Drummondville. Je veux savoir ce qui se passe dans la ville de Québec.
Sans Radio-Canada, il n'y a pas de radio francophone en Colombie-Britannique. J'ai quatre nièces qui sont toutes en immersion française. Ma soeur enseigne le français en Colombie-Britannique. Comment peut-on mettre du français dans les salles de classe de façon à permettre aux enfants d'être quotidiennement en contact avec le français? Par le truchement de Radio-Canada. Cet élément est essentiel. La manière de le faire, à l'avenir, est la technologie numérique. Le volet numérique du plan de 2015 est essentiel et intelligent, sans compter qu'il permettra aux contribuables d'économiser des millions de dollars.
Deuxièmement, il faut que Radio-Canada soit totalement canadienne, de haut en bas: les producteurs, les créateurs, les scénaristes, les acteurs canadiens le souhaitent tous. Ils veulent que Jeopardy et La roue de la fortune disparaissent des programmes de Radio-Canada. Le plan de 2015 fait en sorte que Radio-Canada sera totalement canadienne.
Troisièmement, le plan de 2015 permettra à Radio-Canada de rester présente dans les régions au lieu d'avoir une présence massive à Toronto et à Montréal, et encore plus grande à Vancouver. Elle doit aller dans les régions pour relier les Canadiens les uns aux autres, et rester dans les régions. C'est essentiel.
Voilà donc les trois axes centraux du plan de 2015.
C'était ma manière un peu détournée de répondre à votre question. Le conseil d'administration de Radio-Canada a approuvé le plan de 2015. C'est un plan que nous appuyons et défendons depuis longtemps, dans l'espoir que Radio-Canada le mettra en oeuvre. Il s'agit de rester dans les régions, d'adopter la technologie numérique, et de protéger le mandat pour des émissions totalement canadiennes.
Ce sont les trois choses que nous attendions de Radio-Canada, et la société les a intégrées à son plan de 2015. Maintenant qu'elle a son plan de 2015, la question est de savoir combien d'argent il lui faudra pour le mettre en oeuvre et, dans le budget, elle aura assez d'argent pour ce faire.
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Oui. Nous avons… Veuillez m'excuser, j'essaie de me souvenir de ce que nous avons déjà annoncé publiquement par rapport à ce que nous allons annoncer publiquement. Je ne voudrais pas commettre d'impair.
En 2001, quand j'étais député, nous avions des médailles du jubilé d'or pour le jubilé d'or de Sa Majesté. Nous avons aussi un programme de médailles pour le jubilé de diamant. Il y a un événement — la semaine prochaine, en fait — au cours duquel nous allons frapper la toute première médaille du jubilé de diamant de la reine. Nous aurons aussi des événements dans le pays pour commémorer cet accomplissement incroyable et remarquable de 60 années de présence de la reine sur le trône. J'ai d'ailleurs approuvé hier certaines des affiches et certains des outils éducatifs qui seront distribués dans les écoles, et il y aura des événements dans tout le pays.
Nous avons eu la visite du Prince de Galles en décembre 2009, la visite de Sa Majesté en 2010, et la visite du duc et de la duchesse de Cambridge l'an dernier. Ayant eu l'honneur et le privilège incroyable de pouvoir accueillir chacun de ces dignitaires et de les accompagner durant leur séjour, je peux vous dire que la réaction des Canadiens a vraiment été très impressionnante. Malgré la… Je ne voudrais pas être trop agressif à ce sujet, mais la couverture médiatique stéréotypée de la manière dont le Québec réagirait ou dont certaines collectivités réagiraient ne s'est tout simplement pas réalisée. La famille royale a été accueillie à bras ouverts à Québec, à Montréal et dans toutes les régions du Canada, et je pense que le jubilé de diamant de Sa Majesté s'inscrira dans cette lignée l'an prochain.
Voilà pourquoi je pense qu'il est important… Comme le dit le NPD, 2017 est importante, mais la route vers 2017 l'est tout autant. Nous aurons l'anniversaire de la conférence de Charlottetown, l'anniversaire de la conférence de Québec, le bicentenaire de Sir John A. McDonald, le bicentenaire de George-Étienne Cartier, et le moment du jubilé de diamant pour Sa Majesté menant à 2017. Ce sont là des moments, dont le moindre n'est pas la Guerre de 1812, que nous ne pouvons pas traiter à la légère car nous sommes un pays jeune qui n'a pas tant d'occasions que cela de célébrer ses expériences communes. Il est important de célébrer de tels événements de portée nationale auxquels chaque Canadien peut participer et qui resserrent les liens de la collectivité nationale.
Nous avons l'obligation, comme gouvernement, et c'est une obligation de tous les gouvernements — que le gouvernement soit conservateur, néo-démocrate ou libéral, c'est une obligation de chaque gouvernement — d'essayer de laisser ce pays plus uni que nous l'avons trouvé. C'est un pays qui a toujours été plein de clivages et de tensions régionales, et nous devons saisir ces instants qui nous rapprochent les uns des autres.
Comme je le rappelle souvent, le Canada occupe le deuxième territoire le plus vaste au monde et a la 36e plus grande population au monde. Étant donné les distances qui séparent nos collectivités, nous devons tirer le meilleur parti possible de ces moments afin que tous les Canadiens aient vraiment le sentiment de faire partie d'une famille canadienne.
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Certainement. Je vais vous donner quelques exemples issus du plan d'action économique.
Le fonds des espaces culturels est l'un des programmes de mon ministère dont j'ai parlé tout à l'heure. Il bénéficie d'un budget annuel de 30 millions de dollars uniquement pour l'infrastructure culturelle dans l'ensemble du pays. La contribution moyenne de ce fonds est de l'ordre de 150 000 $ par an. Typiquement, cet argent sert à des choses telles que remplacer les sièges d'une salle de théâtre.
Evergreen Cultural Centre, à Coquitlam, en Colombie-Britannique, avait des fonds de contrepartie et a pu ainsi remplacer tous les sièges de son théâtre pour 35 000 $. C'était en fait un théâtre qui avait été très mal construit à l'origine. Il n'existait que depuis huit ans. On a remplacé tous les sièges. C'était à l'origine une salle de présentation de spectacles statiques mais, comme on a remplacé les sièges, on peut maintenant y organiser des soupers spectacles. On peut y présenter des arts de la scène mais aussi des spectacles musicaux, ou même des spectacles d'improvisation pour les enfants quand viennent des groupes d'élèves. On a donc transformé une salle de spectacle statique en une salle beaucoup plus dynamique, et les occasions d'accueil d'autres spectacles ont crevé le plafond.
Nous avons aussi fait des choses comme installer du matériel de lutte contre les incendies dans de vieilles salles de spectacles. Le Théâtre Impérial, au Nouveau-Brunswick, avait une enveloppe externe qui n'était pas imperméable. Pour 200 000 $, je crois, on a pu corriger l'intégrité de la structure de ce bon vieux théâtre de la culture canadienne.
Dans le plan d'action économique, nous avons doublé ce fonds de 30 millions de dollars par an pour le porter à 60 millions sur la durée du plan d'action économique et, bien sûr, nous avons été inondés de demandes.
Il faut savoir que beaucoup de nos théâtres, comme beaucoup de nos patinoires ou de nos autres infrastructures, ont été construits pour le centenaire. Cela nous ramène d'ailleurs au thème de votre étude, qui est le 150e anniversaire du Canada. Il y a dans ce pays beaucoup de salles de spectacle, des petites salles et des salles communautaires, qui ont été construites pour le centenaire du Canada, en 1967, et qui ont besoin d'être reconstruites, réparées ou modernisées. Il faut y remplacer les tuyaux de cuivre, y installer la technologie moderne, en éliminer l'amiante, et des choses comme ça. Nous donnons des fonds pour ces choses-là.
Un autre programme que nous avions — et je dis cela pour répondre précisément à votre question, Jim, sur les retombées économiques — était le Programme des manifestations touristiques de renom, qui permettait d'appuyer des événements et des festivals de grande ampleur, attirant des milliers et des milliers de visiteurs dans nos grandes villes. Le Stampede de Calgary, le PNE de Vancouver, et le festival de la Fierté de Toronto sont de gros événements qui attirent des milliers de visiteurs et engendrent des millions de dollars de retombées économiques dans nos villes. Les organisateurs des événements qui reçoivent ces fonds, comme Luminato, ont été très heureux d'obtenir cette aide financière qui leur a permis de réaliser en 2008, 2009 et 2010 les meilleures années de leur histoire, alors qu'elles s'annonçaient très difficiles.
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Eh bien, puisque vous y tenez...
Des voix: Oh!
L'hon. James Moore: C'est ici que je mets ma casquette de promoteur. Andrew Cash pourra dire si je suis un bon promoteur ou non.
Je dirai ceci: je sais que nous devons partir pour un vote. Comme je l'ai dit, le Canada est un pays gigantesque. Nos collectivités culturelles sont brillantes, diverses et merveilleuses, mais il est très rare que nous ne voyons pas… Très souvent, les Canadiens voient les énormes méga-vedettes qui ont un succès incroyable internationalement ou aux États-Unis et que nous connaissons comme des talents locaux dans nos collectivités locales.
Mais il y a une chose qui nous manque depuis longtemps, je pense, et c'est le fait que nous connaissons mal tous les talents qui existent dans notre pays et tous les artistes brillants que nous avons. Il semble en particulier y avoir un mur entre le Canada anglais et le Canada français, et je pense que c'est vraiment tragique car les Canadiens anglais devraient savoir qui est Louis-José Houde et qui sont Les Cowboys Fringants. Ils devraient savoir qui sont ces artistes et acteurs brillants du Québec. Nous voulons abattre ce mur. Et l'inverse est tout aussi vrai.
Il y a eu sept nuits du cinéma jusqu'à maintenant. Pour la première, il y avait 150 personnes, je crois. Pour la dernière, la plus grande, il y en a eu 1 100. Tout est payé par des commanditaires de l'extérieur. Il n'y a absolument pas d'argent des contribuables là-dedans. À partir de maintenant, cela se tiendra au CNA, qui sera le foyer permanent des nuits du cinéma. Elles sont très populaires. Nous alternons toujours entre des films anglais et des films français.
L'objectif est d'attirer le plus grand nombre possible des 300 députés dans une même salle — ils représentent chaque centimètre carré de cet immense pays — pour leur faire connaître des artistes et des cinéastes canadiens, afin qu'ils puissent retourner dans leurs circonscriptions et dire aux gens: Vous savez quoi? Vous devriez voir le film Starbuck, parce que c'est un film extraordinaire ». Ou encore: « Avez-vous vu Barney's Version, d'après le livre de Mordecai Richler? » Mordecai Richler est décédé récemment, mais Florence continue d'être une porte-parole fantastique de son mari, et Barney's Version est la version cinématographique de son dernier livre, son meilleur. Ils recommanderont aux gens de leurs circonscriptions d'aller le voir.
Les gens parlent de la culture canadienne, des talents canadiens, des auteurs canadiens, des films canadiens, et cela les fait parler du Canada. Il est facile de parler des Américains mais, si vous voulez le faire parler des Canadiens, il faut pousser, parce que ce pays est tout simplement trop grand, et il a beaucoup trop de talents qu'on ne connaît pas.
Comme les nuits du cinéma ont eu du succès, nous allons passer à des nuits de la musique. Le lundi 12 décembre, j'espère vous voir tous au Centre national des arts pour pouvoir apprécier Jim Cuddy, ainsi que Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau, deux artistes francophones fantastiques. Je pense que tous les deux viennent de la péninsule acadienne et, pour ce qui est de Jim Cuddy, ses succès parlent d'eux-mêmes. Ce sera donc une très belle nuit de la musique apolitique — avec sustentation ensuite — pour découvrir des talents canadiens. Vous pourrez ensuite en parler dans votre entourage. Je puis très heureux que nous ayons comme commanditaires Music Canada, Québécor et d'autres. Il est très important d'appuyer la culture canadienne et je les remercie de le faire.
Ça va, Andrew?