Est-ce que quelqu'un d'autre souhaite intervenir? Comme il ne semble pas que ce soit le cas, nous passerons à l'ordre du jour.
Nous vous souhaitons de nouveau la bienvenue, monsieur Ferguson. Vous faites aujourd'hui votre première apparition publique importante. Nous vous avons rencontré à huis clos il y a deux jours quand vous avez déposé votre rapport, et nous sommes ici aujourd'hui pour recevoir officiellement ce rapport et jeter un premier coup d'oeil aux divers chapitres.
Conformément aux procédures, nous déterminerons ensuite combien de chapitres feront l'objet de séances et nous vous aviserons en temps opportun pour que vous puissiez vous préparer en conséquence.
Pour l'heure, toutefois, nous vous laissons la parole pour que vous présentiez votre rapport.
Monsieur le président, j'ai le plaisir de vous présenter mon rapport du printemps, qui a été déposé à la Chambre mardi dernier. Je suis accompagné des vérificateurs généraux adjoints Jerome Berthelette et Wendy Loschiuk.
Le premier chapitre de ce rapport porte sur les contrôles frontaliers visant les importations commerciales. Nous avons constaté que, dans l'ensemble, les contrôles fonctionnent. Toutefois, ils exigent une surveillance plus rigoureuse. Si nous savons que les contrôles fonctionnent dans l'ensemble, c'est que nous les avons testés, et non que les ministères nous l'ont dit. L'Agence des services frontaliers et les autres ministères concernés doivent mieux surveiller les contrôles frontaliers.
Nous avons noté des problèmes en ce qui concerne la surveillance des contrôles réservés aux produits à risque élevé, comme les produits pharmaceutiques et les produits antiparasitaires.
Il faudra une surveillance plus rigoureuse à l'avenir pour savoir si les contrôles à la frontière continuent de fonctionner comme prévu.
[Traduction]
J'aimerais passer maintenant à notre chapitre sur le remplacement des avions de combat du Canada.
Nous avons examiné la décision de remplacer les CF-18 par des F-35 Lightning II. Nous avons constaté que la Défense nationale a bien géré la participation du Canada au programme d'avions de combat interarmées, dirigé par les États-Unis, pour concevoir et développer le F-35. Cependant, le ministère n'a pas reconnu que la décision d'acheter le F-35 était déjà bien amorcée quatre ans avant toute annonce officielle. Cela a donné lieu à de nombreux problèmes importants au niveau du processus décisionnel.
La Défense nationale n'a ni reconnu ni convenablement atténué les risques propres au projet. Elle n'a pas établi de façon adéquate le coût du projet ni fait état de certains coûts importants. Enfin, le ministère n'a pas fourni au Parlement de l'information complète sur les coûts. De même, il n'a pas entièrement informé les décideurs des risques découlant du programme.
La Défense nationale n'a pas fait preuve de la diligence nécessaire pour un engagement de 25 milliards de dollars. Il est important qu'un achat si considérable soit géré avec rigueur et transparence.
[Français]
Le troisième chapitre de notre rapport est consacré à la manière dont le ministère des Finances gère la dette portant intérêt.
Les frais d'intérêt de la dette publique limitent les choix du gouvernement en matière de politiques. L'an dernier, ces frais ont totalisé 11,4 p. 100 des dépenses du gouvernement. Une meilleure information sur la dette portant intérêt est utile aux gestionnaires et elle aide les Canadiens à comprendre ce que le pays peut se permettre.
[Traduction]
Nous avons constaté que Finances Canada a en place des outils et des pratiques solides pour gérer la dette portant intérêt. Cependant, le ministère doit communiquer plus d'information aux décideurs et aux Canadiens sur la performance de la stratégie de gestion de la dette.
Nous avons aussi noté que le Canada se distingue par la manière dont il consigne dans ses états financiers les obligations liées aux régimes de retraite du secteur public; l'information doit cependant être plus facile à trouver pour être comprise par un public plus vaste.
Notre quatrième chapitre est consacré au programme des non-déclarants et des non-inscrits de l'Agence du revenu du Canada. L'impôt sur le revenu est la plus importante source de recettes du gouvernement. Le programme est relativement modeste, mais il a permis de relever 2,8 milliards de dollars de plus à percevoir en impôt, en intérêts et en pénalités en 2009-2010 et en 2010-2011. L'agence obtient un bon rendement sur son investissement dans ce programme. Le chapitre comprend des moyens que l'agence pourrait prendre pour améliorer ce rendement sans augmenter son investissement.
Le cinquième chapitre de notre rapport porte sur la surveillance de l'aviation civile par Transports Canada. Transports Canada a adopté une approche qui cède aux compagnies aériennes la responsabilité d'élaborer des systèmes de gestion de la sécurité selon les règlements en vigueur. Le ministère vérifie que ces systèmes respectent les règlements.
Même si le Canada affiche un excellent bilan en matière de sécurité aérienne, Transports Canada doit exercer une surveillance diligente des systèmes de sécurité des compagnies aériennes.
[Français]
Nous avons relevé des aspects de la surveillance qui fonctionnent bien, mais il y a des faiblesses dans la façon dont Transports Canada planifie et mène ses activités de surveillance.
En 2010-2011, le ministère a effectué seulement, environ, les deux tiers des inspections prévues. Or seules les entreprises qui présentent les risques les plus élevés sont retenues pour une inspection au cours d'une année donnée.
Transports Canada a fait des progrès en passant à un nouveau cadre réglementaire. Il lui reste maintenant à combler les faiblesses importantes que nous avons relevées en matière de surveillance.
Mon rapport reprend aussi les points saillants des rapports d'examen spécial présentés aux dirigeants de trois sociétés d'État en 2011. Nous n'avons trouvé aucun défaut grave dans les moyens et méthodes de la Commission canadienne du lait, de la Fondation canadienne des relations raciales et de l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public.
Monsieur le président, je termine ainsi ma déclaration d'ouverture. Nous serons heureux de répondre à vos questions. Merci.
:
Merci, monsieur le président.
Je remercie le vérificateur général du Canada et les vérificateurs généraux adjoints de comparaître aujourd'hui.
J'aimerais tout d'abord féliciter le vérificateur général pour son premier rapport au Parlement et le remercier de l'excellent travail qu'il a accompli à cet égard.
Le chapitre 2, intitulé « Le remplacement des avions de combat du Canada », semble être celui qui suscite le plus d'attention. Pourquoi ne pas en parler en premier? Je ferais tout d'abord remarquer que le gouvernement accepte la recommandation que vous y faites.
Pourriez-vous nous expliquer ce que vous recommandez dans ce chapitre et comment vous en êtres arrivé à faire cette recommandation?
:
Merci, monsieur le président.
La recommandation se trouve au paragraphe 2.77 du rapport. Essentiellement, nous recommandons que la Défense nationale prépare des estimations pour les coûts exhaustifs associés au cycle de vie complet de la flotte de F-35 faisant l'objet de l'acquisition.
Comme on le mentionne dans le chapitre, un des aspects qui laissaient à désirer, d'après les résultats de notre recherche, c'était les estimations de coûts établies par la Défense nationale. Nous avons indiqué là où il fallait, selon nous, apporter des précisions à ces estimations et nous avons recommandé que le ministère communique le coût complet.
Comme vous le savez peut-être, le gouvernement a agi immédiatement et a donné suite aux préoccupations que vous aviez exprimées dans cette recommandation. En effet, nous avons créé le Secrétariat du F-35. Le gouvernement a également annoncé, en réponse à votre rapport, que le ministère de la Défense nationale, par l'entremise du Secrétariat du F-35, fournira des mises à jour annuelles au Parlement. Le ministère de la Défense nationale tiendra aussi, par l'entremise du Secrétariat du F-35 et au besoin, des séances d'information technique sur le calendrier et les coûts.
Ces mesures répondent-elles adéquatement à votre recommandation?
:
Merci, monsieur le président.
Je remercie le vérificateur général d'être des nôtres aujourd'hui.
Monsieur le vérificateur général, j'aimerais parler un peu du chapitre 2 dans le contexte des leçons tirées parce que j'ai remarqué qu'il en est souvent question dans les recommandations contenues dans ces rapports, suivies de la réponse des ministères qui indiquent s'il les acceptent ou non. Dans ce cas-ci, le ministère n'a pas approuvé vos principales recommandations.
Permettez-moi de remettre les choses dans leur contexte. Le chapitre 6 du rapport de madame Fraser, publié à l'automne 2010, portait sur les hélicoptères. J'aimerais passer rapidement en revue les recommandations, et je cite:
La Défense nationale devrait examiner et appliquer les leçons tirées lors de l’acquisition de ces hélicoptères [...].
C'est le point principal, et là je paraphrase: « ...dans l’évaluation des risques, le calendrier et les coûts du projet [et] les stratégies d’acquisition seront adaptées à la complexité de l’équipement faisant l’objet de l’acquisition. »
Là-dessus, le ministère de la Défense nationale était d'accord. Voici ce qu'il a répondu:
La Défense nationale s’efforce continuellement de mettre à profit les leçons tirées des acquisitions complexes. Dans ce contexte, elle entreprendra un examen [...].
Le ministère a ajouté ceci dans sa réponse:
De plus, elle examinera les politiques, procédures et processus connexes et les révisera au besoin.
C'était un rapport réalisé 18 mois avant celui-ci. Il s'agissait d'un projet dans lequel on s'était clairement heurté à des difficultés; la vérificatrice générale avait souligné ce point, et le ministère de la Défense lui avait donné raison et avait indiqué que, dans le cadre des autres projets, il s'assurer de tirer des leçons et de les appliquer.
À votre avis, monsieur, le ministère a-t-il tiré des leçons? Le cas échéant, les a-t-il appliquées?
:
Tout d'abord, je dois préciser que le ministère de la Défense nationale a en fait accepter notre recommandation. Il était en désaccord au sujet de la conclusion que nous avons tirée. Ça, c'est une chose.
Dans cette vérification, nous n'avons pas fait un suivi des mesures prises en réponse aux recommandations que nous avions formulées au ministère de la Défense nationale dans un rapport précédent. Je pense toutefois qu'il ne fait aucun doute que, dans le chapitre en question, nous avons dégagé d'importants problèmes liés au processus décisionnel: des documents qui n'étaient pas dans l'ordre, des analyses qui n'étaient pas toujours complètes, ainsi que des problèmes liés à la stratégie d'atténuation des risques et aux renseignements financiers qui étaient préparés.
Je ne peux pas revenir sur l'autre rapport et faire une comparaison précise. Cela ne faisait pas partie de la vérification, mais je crois que cette vérification est valable en soi parce qu'elle met en évidence les faiblesses que nous avons cernées cette fois-ci.
:
Je comprends que vous n'avez pas revu le chapitre 6, mais encore une fois, permettez-moi de mentionner en quoi consistait l'intervention de Travaux publics en 2010.
Voici la recommandation en question:
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada devrait examiner et appliquer les leçons tirées lors de l’acquisition de ces hélicoptères pour avoir l’assurance que, dans le cadre d’autres grands projets d’acquisition d’équipement à l’avenir, l’ampleur des modifications [...] sera entièrement prise en compte [...].
On a dit qu'on allait s'en assurer. Le ministère a déclaré qu'il était d'accord. Travaux publics a dit qu'il tirerait des leçons. Il s'assurerait qu'à l'avenir, on ferait les choses correctement. On ferait l'évaluation des risques et veillerait à s'assurer que « les stratégies d’acquisition et les contrats seront adaptés à la complexité de l’équipement faisant l’objet de l’acquisition. »
M. Saxton a affirmé que c'était complexe. On a dit qu'on adapterait le processus actuel en conséquence. Selon moi, on savait que c'était un projet complexe. Je pense que nous nous entendons tous là-dessus.
Avant de passer à ma question, j'aimerais rappeler que la conclusion finale contenue dans le rapport de Mme Fraser portait sur la gestion. Voici ce qu'on peut lire:
La Défense nationale n’a pas géré les projets d’acquisition des deux types d’hélicoptère militaire visés par notre vérification en se conformant entièrement aux dispositions clés de la Politique sur la gestion des projets, de la Politique sur l’approbation des projets et de la Politique sur la gestion des grands projets de l’État du Conseil du Trésor et de son propre Guide d’approbation des projets. Plus particulièrement, nous avons relevé plusieurs lacunes relativement au caractère complet de l’information présentée aux décideurs ainsi qu’aux approbations données et à la surveillance exercée par les comités supérieurs aux moments décisionnels clés.
C'était au chapitre 6 du rapport d'automne.
Je crois que vous avez également dit dans votre rapport, monsieur, que les décideurs n'étaient pas au courant de cet aspect particulier de l'acquisition et qu'il y avait des lacunes sur le plan de l'approbation du projet. Il y avait également des lacunes dans la documentation, et les processus n'avaient pas été suivis.
Je sais que vous n'avez pas étudié l'autre rapport et que vous ne l'avez pas comparé à celui-ci, mais je me contenterai de dire que les ressemblances sont frappantes; on dirait des jumeaux. Si le ministre a effectivement lu cela, et je suppose qu'il l'a fait... J'en viens donc à ma question. Je suppose que le ministre de la Défense nationale lit vos rapports. Je sais que mes collègues d'en face le font, alors je m'attends à ce que le gouvernement ait été au courant du rapport.
Je vais vous poser une question à laquelle je suis sûr que vous ne répondrez pas, mais c'est correct. Je vais la poser quand même. Si le ministre était au courant du rapport et savait qu'on ne lui avait pas révélé tous les détails concernant ce projet précis il y a quelques années, pourquoi alors n'aurait-il pas dit: « Un instant, les gars. Que me cachez-vous au sujet du F-35, comme vous l'avez fait pour les hélicoptères? Avant d'aller plus loin, assurons-nous de connaître tous les détails »?
Est-il juste de dire que cette question aurait dû être posée?
:
Merci, monsieur le président. Bienvenue à nos invités encore une fois.
J'ai, moi aussi, un certain nombre de questions sur le F-35. Évidemment, je m'attends à ce que vous soyez réinvité devant le comité à mesure que nous poursuivrons notre étude à fond de ce dossier. Alors, pour être un peu juste, je vais passer à d'autres sujets.
Des millions de gens voyagent en avion chaque année. Ils veulent vraiment être certains que quand ils prennent l'avion, ils sont en sécurité. Pourriez-vous nous faire une observation générale là-dessus? Les Canadiens devraient-ils être encouragés à croire que le transport aérien est sûr?
Passons maintenant au paiement des impôts. Personne n'aime payer des impôts, mais bien entendu, si les gens ne prennent même pas la peine de produire des déclarations de revenus, il y a certes de quoi s'inquiéter. Par ailleurs, quand on reçoit une demande de fonds de Revenu Canada, il y a généralement une énorme différence entre le montant d'impôt établi et les pénalités et intérêts.
Pour ce qui est des non-déclarants, avez-vous réparti les montants en fonction de l'impôt et des pénalités et intérêts? Comme on le sait sans doute, il arrive parfois que les pénalités et intérêts soient exorbitants.
Je vous remercie, monsieur le vérificateur général, pour votre rapport.
Vous avez un certain nombre de chapitres ici, mais nous allons nous concentrer sur un ou deux. Au sujet des sociétés d'État, je crois qu'il s'agit de sommes considérables qui ont une incidence sur l'économie canadienne — jusqu'à 375 milliards de dollars en actifs. Il vaut la peine de nommer les sociétés d'État qui ont fait l'objet d'une vérification: la Commission canadienne du lait, la Fondation canadienne des relations raciales, l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public. Ce sont de grosses sommes, et il n'y avait aucun défaut grave. Je voulais simplement le souligner avant de passer à mes questions et commentaires.
J'aimerais d'abord parler du rapport sur l'industrie de l'aviation civile au Canada. Mon collègue a souligné que bon nombre d'entre nous voyageons régulièrement par avion. Nous considérons que c'est une industrie sécuritaire. Je crois qu'entre 2000 et 2010, le taux d'accident a diminué d'environ 25 p. 100, malgré une augmentation importante du transport aérien. Quelque 5 000 compagnies utilisent 34 000 aéronefs au Canada.
Je crois qu'il y avait neuf recommandations en tout. Selon vous, est-il raisonnable de penser que l'on peut donner suite à ces recommandations d'ici 2013?
:
Je tente de me rappeler le nombre de vols. Chaque année, 75 millions de passagers prennent l'avion au Canada, ce qui représente trois millions de vols, je crois. De toute évidence, l'industrie a connu un essor rapide, et je me réjouis que ces recommandations soient soumises.
J'aimerais maintenant aborder la question des contrôles frontaliers visant les importations commerciales. En réponse à l'une des questions qui ont été soulevées, vous avez dit que le volume d'importations commerciales au Canada est tel qu'il n'est pas pratique d'appliquer les contrôles frontaliers à chaque envoi. Je crois que nous comprenons tous cela.
Il me semble que l'ASFC a dédouané 13 millions d'envois de produits commerciaux dans la dernière année, entre 2010 et 2011. Je veux simplement donner une idée du volume à ceux qui ne liront peut-être pas le rapport ou à ceux qui nous écoutent.
Certains craignent que des produits à risque élevé entrent au pays sans avoir été inspectés. Dans ma circonscription de Lambton—Kent—Middlesex, on pratique beaucoup l'agriculture. Si un produit devait entrer, dans l'industrie horticole ou agricole...
Je donnerai comme exemple les petites tiges de pommiers; il ne doit pas y avoir de terre sur ces tiges lorsqu'elles quittent le pays d'origine, afin que lorsqu'elles entrent au pays... En fait, elles sont inspectées dans leur pays d'origine.
Je peux vous dire que plus de 50 000 de ces petits arbres sont arrivés au pays, mais qu'ils ont été renvoyés. J'ai vu cela. On peut...
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je tiens à remercier nos témoins ainsi que le vérificateur général.
Vous avez réalisé un audit de performance sur le processus d'acquisition des chasseurs furtifs de cinquième génération. L'audit visait à déterminer si on a fait preuve de diligence raisonnable dans le cadre de ce processus. Vous nous avez dit encore aujourd'hui qu'il s'agissait de l'un des principaux objectifs de l'audit.
Vous avez accompli, monsieur, ce que d'autres n'ont pas réussi à accomplir. Grâce à l'intégrité de votre bureau et à votre intégrité personnelle, vous avez réussi à attirer l'attention sur une question très importante, contrairement au directeur parlementaire du budget, qui avait signalé ce problème à maintes reprises, sans arriver à attirer l'attention sur cette question.
Ni les avis des gouvernements étrangers ni le Parlement n'ont réussi à attirer l'attention du gouvernement sur cette question. En fait, ceux qui se sont prononcés ont pratiquement été dénigrés pour avoir laissé entendre que les choses pouvaient déraper. Le Parti libéral du Canada se prononce sur cette question depuis 2010, mais c'est vous qui avez réussi à porter l'attention sur cette question.
Vous avez formulé une seule recommandation, mais en fait, vous avez attiré l'attention sur le processus. Vous avez dit que la Défense nationale n'a pas fait preuve de diligence raisonnable dans sa gestion du processus d'acquisition, qui pourrait se révéler être un contrat d'une valeur de plus de 25 milliards de dollars. Vous avez dit que la Défense nationale n'a pas consulté Travaux publics au sujet des exigences liées au processus contractuel découlant du protocole d'entente de 2006.
Vous nous avez dit que de graves problèmes n'avaient pas été communiqués au Parlement, et peut-être au Cabinet, et que les risques ont été minimisés pour ce projet. Vous avez dit que les coûts du cycle de vie complet du F-35 ont été délibérément sous-évalués dans les estimations fournies au Parlement et au Cabinet, que Travaux publics n'a pas assumé ses responsabilités en tant que responsable des achats du gouvernement, et qu'il n'y avait aucune documentation à ce sujet. Travaux publics a manqué à ses responsabilités lorsqu'il s'est fié aux affirmations de la Défense nationale et a approuvé la stratégie d'acquisition auprès d'un fournisseur unique.
En langage simple, et je pense que c'est ce qu'il nous faut actuellement, le fait de renvoyer maintenant cela à Travaux publics n'équivaut-il pas à disposer autrement les fauteuils de pont du Titanic pendant que l'orchestre joue?
Comment pouvons-nous croire que le gouvernement accepte vraiment ces recommandations? Ce qu'il dit, monsieur, c'est que la Défense nationale a fait preuve d'un niveau approprié de diligence raisonnable.
:
J'aimerais répondre à ce rappel au Règlement, mais je vais citer la réponse du gouvernement que l'on trouve dans le rapport du vérificateur général:
Toutefois, la Défense nationale et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada ne sont pas d'accord avec les conclusions formulées aux paragraphes 2.80 et 2.81.
Tout ce que je viens de dire se trouve aux paragraphes 2.80 et 2.81. Le gouvernement dit, et il ne peut le nier, qu'il accepte les recommandations, mais pas vos conclusions. Ce rapport porte sur vos conclusions, sur le processus. C'est une vérification de l'intégrité du processus.
Sommes-nous, oui ou non, en train de disposer autrement les fauteuils de pont sur le Titanic, pendant que l'orchestre joue, en renvoyant simplement cela à Travaux publics sans reconnaître que de très graves erreurs ont été commises dans le cadre d'un projet de plus de 25 milliards de dollars, et que le Parlement a été traité avec mépris durant le processus?
:
Monsieur le président, je vais répéter la réponse officielle du gouvernement dans le rapport du vérificateur général au sujet de l'acquisition de l'avion de chasse F-35: Toutefois, la Défense nationale et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada ne sont pas d'accord avec les conclusions formulées par le vérificateur général aux paragraphes 2.80 et 2.81.
Ces conclusions sont les suivantes: que la Défense nationale n'a pas fait preuve de diligence raisonnable dans le cadre du projet de 25 milliards de dollars, et que la Défense nationale n'a pas consulté Travaux publics au sujet des exigences liées au processus contractuel découlant du protocole d'entente de 2006.
Le gouvernement dit que le vérificateur général a eu tort de dire que de graves problèmes n'ont pas été communiqués au Parlement et au Cabinet, que le vérificateur général n'a pas raison de dire que Travaux publics n'a pas assumé ses responsabilités en tant que responsable des achats du gouvernement et qu'il a manqué à ses responsabilités lorsqu'il s'est fié exclusivement aux affirmations de la Défense nationale et a approuvé la stratégie d'acquisition auprès d'un fournisseur unique.
Les témoins que j'ai nommés, monsieur, nous aideront-ils à découvrir si vos conclusions étaient inexactes ou pas?
Merci, monsieur le président.
Monsieur Ferguson, soyez le bienvenu. Je vous félicite de votre premier audit. Bienvenue aussi aux autres invités.
J'aimerais me concentrer sur le chapitre 6, « Les examens spéciaux des sociétés d'État — 2011 ».
Comme l'a indiqué mon collègue, M. Shipley, le gouvernement a géré des actifs d'une valeur de 375 milliards de dollars, d'où l'importance de la question. Essentiellement, ce chapitre présente les points saillants des rapports d'examen spécial de trois sociétés d'État qui ont été terminés et publiés en 2011.
Monsieur Ferguson, permettez-moi de citer un passage de ce que vous avez dit ce matin pendant votre exposé:
Nous n'avons trouvé aucun défaut grave dans les moyens et méthodes de la Commission canadienne du lait, de la Fondation canadienne des relations raciales et de l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public.
Pour ce qui est du dernier organisme, l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public, nous saluons son excellent travail et sa gestion prudente et responsable du fonds de pension de la fonction publique.
L'Office d'investissement des régimes de pension du secteur public est chargé de la gestion des régimes de pension de la fonction publique, des Forces canadiennes, de la GRC et des forces de réserve. L'examen de la Société compris dans le chapitre 6 a permis de conclure que ses activités sont menées de façon efficace.
Pourriez-vous souligner certaines des pratiques exemplaires d'Investissements PSP?
:
Merci, monsieur. En général, ce sont en effet de bonnes nouvelles.
Le programme électoral du Parti conservateur et le budget de 2011 étaient axés sur des questions qui étaient importantes pour les agriculteurs, comme la protection de la gestion de l'offre. Évidemment, cela n'était pas appuyé par l'opposition.
L'objectif de la Commission canadienne du lait est d'aider les producteurs laitiers canadiens à obtenir un rendement équitable pour le travail et leur investissement et de permettre aux consommateurs d'avoir facilement accès à un approvisionnement en produits laitiers de haute qualité, en quantité suffisante.
Le gouvernement a exprimé haut et fort son appui constant...
:
Merci, monsieur le président.
Nous avons fait une recommandation.
[Français]
Nous avons trouvé des problèmes dans trois situations, dans ce chapitre. Des informations étaient préparées trop tard ou étaient incomplètes, le ministère de la Défense nationale a surestimé sa capacité à bien gérer les imprévus et il y avait des problèmes sur le plan de l'information financière présentée aux décideurs et au Parlement.
[Traduction]
Nous avons constaté des faiblesses dans trois secteurs clés: la démarche qui a été utilisée, la stratégie d'atténuation des risques et l'information financière. Nous croyons qu'à l'avenir, dans tout processus, il faut d'abord s'assurer de faire preuve de rigueur et de minutie par rapport aux étapes du processus. Deuxièmement, le gouvernement devra s'assurer de mettre en place une stratégie d'atténuation des risques adéquate et de fournir des renseignements exhaustifs sur les coûts.
:
Ce que vous dites est très intéressant. Je me demande pourquoi ce n'est pas une recommandation du rapport.
En 2010, le rapport sur l'achat des hélicoptères contenait six recommandations, qui ne visaient pas seulement à corriger la situation erronée que l'on avait constatée, mais qui visaient aussi à améliorer le travail des ministères dans le cadre du processus suivi lors des achats futurs.
À mon avis, ce que vous venez de dire va justement dans le sens de bonifier le processus et les domaines pour lesquels vous aviez fait des recommandations.
Y a-t-il une raison pour laquelle ce ne sont pas des recommandations dans votre rapport?
J'aimerais maintenant poser une question à M. Berthelette. Je sais que vous étiez présent, en 2010, lors de la préparation du rapport relatif aux hélicoptères. À ce moment, le sous-ministre des Travaux publics avait affirmé:
Deuxièmement, nous devons élaborer des outils et des modèles pour les activités d'approvisionnement complexes afin de déterminer les meilleures approches en ce qui concerne les offres conformes les plus basses ou le rapport qualité-prix optimal pour l'État. Finalement, nous devons assurer une formation plus poussée aux employés qui sont affectés aux processus d'approvisionnement complexes.
C'est ce qui a été dit en 2010, alors que vous étiez présent. Selon vous, monsieur Berthelette, a-t-on réussi à atteindre cet objectif, que le ministère s'était donné?
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Monsieur, je vous remercie, vous et vos collègues, d'être ici aujourd'hui. Je suis vraiment reconnaissante du fait que votre travail met en lumière la valeur du travail de tous les fonctionnaires et de tous les représentants élus. J'aimerais beaucoup que vous transmettiez cela à l'ensemble de votre équipe. Je comprends la complexité et le travail que nécessite la préparation de ces rapports, et je vous en suis très reconnaissante.
J'étudie aussi le français.
[Français]
Votre travail constitue vraiment une valeur ajoutée, monsieur.
[Traduction]
J'ai choisi de vous poser quelques questions sur le chapitre sur la dette portant intérêt. Je le fais parce qu'il s'agit d'une somme énorme, comme vous le savez, et l'objectif du gouvernement est de s'assurer que ce montant diminue dans un avenir très rapproché.
Lorsque j'étudie les détails sur ce qui a été fait que l'on trouve dans ce chapitre, je suis très heureuse de constater que dans l'ensemble, vos constatations ont été plutôt positives. Le gouvernement appuie sans réserve les cinq recommandations contenues dans ce chapitre précis du rapport. Nous sommes prêts à faire le nécessaire pour améliorer le système, et c'est là que vous êtes toujours un atout pour nous.
Dans le rapport, on parle d'un processus de prise de décision rigoureux et d'un cadre d'analyse visant à élaborer des stratégies efficaces de gestion de la dette contractée sur les marchés par le gouvernement. On a déjà donné suite à deux des cinq recommandations et je crois qu'on a déjà adopté des mesures par rapport à la recommandation sur les investissements des caisses de retraite du secteur public. De plus, on a déjà donné suite à la recommandation de présenter, dans les prévisions budgétaires, une ventilation des frais d'intérêt et des autres coûts.
Même si nous sommes très satisfaits de vos constatations, nous voulons toujours améliorer les choses et les rendre plus efficientes et efficaces, pour les Canadiens; donc, je me demande simplement... Je dois mentionner que dans un reportage publié hier dans le Wall Street Journal, on indique que notre approche en matière de gestion de la dette est excellente, et cela vaut la peine d'être lu. On y lit que le Canada surpasse les États-Unis; on ne parle pas de hockey, mais d'impôts, de dépenses et d'énergie.
Sur la question des dépenses, je considère que vous jouez un rôle utile quant à l'amélioration du processus, dans l'intérêt des Canadiens. Étiez-vous satisfait de l'ouverture et de la réceptivité dont ont fait preuve les fonctionnaires du ministère des Finances par leur volonté d'accepter toutes vos recommandations, de coopérer et de le mettre en oeuvre?
:
En effet, monsieur le président.
Comme vous l'avez indiqué, c'est une question de confiance. Il s'agit de croire que le gouvernement a été saisi de la question et qu'il entend agir en conséquence.
Je ne sais pas de quelle façon le gouvernement entend concilier ces deux choses. À la Chambre des communes, nous venons d'entendre le secrétaire parlementaire et le déclarer qu'ils acceptent les conclusions que vous avez présentées dans le rapport. Or, vous nous dites que lorsque vous leur avez posé la question, ils n'ont pas accepté vos conclusions au sujet de la diligence raisonnable. J'accepte vos conclusions.
J'aimerais savoir si vous croyez que le simple fait de confier le dossier à TPSGC signifie que les leçons auront été apprises et que le processus pourra soudainement porter ses fruits.
:
Merci, monsieur le président.
Je remercie le vérificateur général et son équipe d'avoir accepté de comparaître aujourd'hui.
Je conviens que c'est une question de confiance. Que nous parlions d'avions de combat ou de tirer le meilleur parti de l'argent des contribuables, le gouvernement actuel tient à être équitable et à s'assurer que nous dépensons correctement les précieux deniers publics. Par conséquent, je pense qu'il est important de noter que notre gouvernement est d'accord avec vous et qu'il prend des mesures pour mettre en oeuvre vos recommandations. Cela s'applique également à l'Agence du revenu du Canada.
Mes questions à votre intention concernent le chapitre 4 intitulé « Les non-déclarants et les non-inscrits ». Le programme emploie approximativement 700 employés et dispose d’un budget de 39 millions de dollars. En retour, il donne lieu à environ 2,8 milliards de dollars de montants additionnels à percevoir en impôt, en intérêts et en pénalités.
À votre avis, le taux de rendement des deniers publics consacrés à cette activité est-il acceptable?
Je l’ai également remarqué dans le rapport, dans les sections du chapitre où le texte est en bleu. Dans tous les cas, l’ARC accepte la recommandation, ce qui est encourageant, selon moi. Il y a toujours place à l’amélioration, alors je suis heureuse de constater qu’il y a de meilleures façons de faire les choses.
À votre avis, l’Agence du revenu du Canada a-t-elle identifié correctement les non-déclarants et les non-inscrits? Ses employés ont-ils accordé une priorité à cette activité dans le cadre de leur stratégie de lutte contre l’économie clandestine? En d’autres termes, dans quelle mesure l’ARC réussit-elle à détecter les Canadiens qui participent à l’économie clandestine?
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Par votre entremise, j’aimerais remercier le vérificateur général et son équipe d’être venus aujourd’hui.
J’aimerais reprendre là où ma collègue, Mme Blanchette-Lamothe, s’est interrompue. Je suis retourné consulter le chapitre 6 du rapport de la vérificatrice générale du Canada de 2010 qui porte sur l’achat d’hélicoptères militaires, parce qu’à l’époque, je n’étais pas député, et je crois comprendre que vous n’occupiez pas votre poste actuel, monsieur Ferguson. Toutefois, la lecture du rapport a déclenché de nombreuses sonneries d’alarme dans ma tête.
Sans étudier le rapport trop en profondeur, je tiens à vous lire certains des sous-titres du chapitre. Ceux-ci traitent du fait que les modifications aux clauses contractuelles ne sont pas conformes à la stratégie d’acquisition établie, que le coût associé au cycle de vie complet, notamment au soutien en service, n’a pas encore été déterminé et que les comités supérieurs n’ont pas surveillé ni approuvé le projet aux moments décisionnels clés. Je suis certain que, compte tenu de votre propre rapport, tous ces problèmes vous semblent très familiers. Je pense que la plupart des constatations énumérées dans votre rapport pourraient aisément figurer sous ces sous-titres.
Et pourtant, ce qui me perturbe à propos de votre rapport, monsieur Ferguson, c’est qu’à mon avis, vos recommandations ne cadrent pas avec vos conclusions, en ce sens qu’elles ne s’attaquent pas à bon nombre des problèmes et des conclusions que vous avez mentionnés dans le chapitre. Elles ne tiennent pas compte des risques liés au fait que les F-35 sont en phase de développement, du fait qu’aucune stratégie d’atténuation des coûts n’a été élaborée et — ce qui, à mon sens, est encore plus fondamental — du non-respect de ce que vous appelez « les lois, les politiques et les directives ministérielles » relatives au processus d’approvisionnement.
Tout ce que vos conclusions nous indiquent vraiment, c’est que le gouvernement devrait préciser ses estimations pour les coûts, un choix de mot qui me semble plutôt curieux compte tenu du fait que, dans votre rapport, vous avez constaté que le ministère avait omis d’estimer 10 milliards de dollars de dépenses, ou 40 p. 100 des coûts. Ces conclusions ne coïncident pas avec les constatations du rapport.
Je me demande pourquoi, dans vos recommandations, vous n’avez pas abordé les problèmes flagrants et les constatations énumérés dans le rapport.
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Merci beaucoup. Je remercie nos témoins de leur présence aujourd’hui.
Votre rapport traite d’un vaste éventail d’enjeux qui illustrent les complications et les difficultés que les gouvernements doivent affronter. C’est merveilleux que votre présence ici vous permette de faire ressortir ces défis.
Je vais parler du chapitre 1, et je vous avertis d’avance que j’examinerai les recommandations 1.29 et 1.53.
En ce qui concerne les contrôles frontaliers et les importations commerciales, vous avez analysé le régime de sécurité de toute une gamme de produits importés, notamment des engrais, des produits de santé, des produits antiparasitaires, des produits de consommation, des véhicules, et j’en passe. Vous avez également examiné la façon dont l’ASFC, l’ACIA, Santé Canada, Ressources naturelles Canada et Transports Canada collaboraient pour s’assurer que l’entrée au Canada de produits de consommation était conforme aux lois applicables. La vérification a montré que des inspections appropriées avaient lieu et que les ministères travaillaient étroitement ensemble pour veiller à ce que nos produits soient sécuritaires.
Je pense que la coordination, la collaboration et la communication, qui permettent à chaque groupe de savoir ce que font les autres, sont l’un des éléments essentiels de ce processus. Dans une partie de vos recommandations, vous parlez d’un cadre de contrôle des opérations. Je me demande si vous pourriez nous fournir des précisions à ce sujet, afin que nous puissions mesurer leur degré de collaboration. Peut-être pourraient-ils envisager des moyens de développer davantage la façon dont ils communiquent entre eux afin de savoir ce qui se passe.
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Par ailleurs, l’ACIA et l’ASFC discutent de la possibilité de travailler ensemble pour assurer la sécurité des produits. Il est important que les familles canadiennes aient l’assurance que le gouvernement prend la salubrité des aliments canadiens très au sérieux et que ceux-ci sont soumis à des règles de sécurité très rigoureuses, qu’ils soient produits au Canada ou importés.
Pour faire ressortir ce point, nous savons que, dans le dernier budget, 100 millions de dollars ont été affectés à ce programme précis et que, dans le nouveau budget, 50 millions de dollars sont venus s’ajouter à la contribution de l’année dernière pour assurer la salubrité alimentaire. Je pense qu’il est important de le mentionner parce que, parfois, les gens s’attardent trop sur ces questions et pensent qu’il y a un problème dans ce secteur. Ils font des rapprochements entre les décisions qui sont prises au sein d’un ministère pour améliorer l’efficacité et le nombre de personnes qui déploient les efforts nécessaires sur le terrain.
Pourriez-vous parler un peu plus longuement des examens effectués par l’ACIA à la demande de l’ASFC et démontrer comment l’ACIA accomplit le travail qu’elle est censée accomplir pour protéger les Canadiens?
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Merci beaucoup, monsieur le président.
En ce qui concerne les demandes dont vous parlez, il s’agit du processus qui permet à l’ACIA et aux agents des services frontaliers de demander à d’autres ministères ce qu’ils doivent faire. Des marchandises sont arrivées à la frontière, et ils doivent savoir comment les traiter.
Nous avons examiné ces situations, et nous avons constatés que, parce qu’ils n’assuraient pas leur surveillance… Pour reprendre le message général transmis dans le chapitre, la surveillance doit être améliorée. Étant donné que ce travail n’était pas réalisé, nous n’avons pas été en mesure de déterminer dans quelle mesure les agents s’acquittaient bien des tâches qu’on leur confiait.
Dans le chapitre, nous disons, par exemple, que, dans le cas de certaines expéditions, il n’est pas clair qu’ils ont pris les bonnes décisions. Par conséquent, nous en revenons à notre conclusion selon laquelle ce processus doit être renforcé, en particulier avec Santé Canada
Je suis désolé, monsieur Dreeshen, mais votre temps est écoulé.
Chers collègues, ainsi prennent fin nos séries de questions. À moins de recevoir une motion afin de poursuivre, je propose que nous mettions fin à la partie de notre séance portant sur le rapport de M. Ferguson. Je profite de l'occasion pour remercier M. Berthelette et Mme Loschiuk, vérificateurs généraux adjoints. Nous espérons vous revoir.
À moins qu'il n'y ait d'autres interventions, nous laisserons nos témoins quitter la salle. Au nom du comité et des Canadiens je vous remercie de votre travail. Nous vous en sommes reconnaissants. Je vous souhaite bonne chance.