:
Merci, monsieur le président.
Je suis heureux d'être ici aujourd'hui pour aborder la question de privilège portant sur la libre circulation des députés à l'intérieur de la Cité parlementaire.
[Français]
Je désire vous remercier de nous avoir invités afin de faire le point sur cette importante question.
[Traduction]
Comme vous le savez, la GRC est mandatée pour protéger les terrains de la Colline du Parlement. De plus, en vertu du Code criminel, elle protège les personnes jouissant d'une protection internationale, dont les chefs d'État et de gouvernement, ainsi que les diplomates étrangers en visite au Canada. La GRC reconnaît la nécessité d'atteindre un juste équilibre entre la sécurité et l'accès, mais nous savons également que la mise en place de mesures de sécurité ne doit pas primer le droit d'accès des députés à la Cité parlementaire.
Comme les membres du comité le savent bien, la Colline du Parlement représente le symbole de la démocratie, de la culture et des valeurs canadiennes. Donc, elle est le lieu privilégié pour les manifestations paisibles. Malheureusement, cette pertinence symbolique et fonctionnelle en fait le point de mire des actions négatives ou potentiellement criminelles de ceux qui souhaitent nuire au déroulement de ses fonctions.
[Français]
Nos policiers ont des antécédents opérationnels variés et apportent de la maturité, du professionnalisme et de l'expérience à notre détachement au sein de la Colline du Parlement.
[Traduction]
Prenons comme exemple le gendarme Vladimir Napoleon, un policier aguerri du Détachement de la Colline du Parlement. Il a été affecté à Surrey, en Colombie-Britannique, où il répondait aux appels de service à titre de policier en uniforme. Il a aussi été membre de l'équipe intégrée d'enquête sur les « Six meurtres de Surrey » liés aux activités des gangs de rue.
[Français]
La gendarme Annie Delisle a servi à Carnduff, en Saskatchewan, où elle a enquêté sur divers actes criminels. Elle a également été postée à Pond Inlet, au Nunavut, et à Rouyn-Noranda, au Québec, où elle a mené plusieurs enquêtes sur la vente illégale des produits du tabac et le trafic de stupéfiants.
Ces deux policiers sont le reflet de la qualité des membres de la GRC qui travaillent chaque jour sur la Colline du Parlement. Je suis fier de pouvoir compter sur ces policiers hautement qualifiés. Ils sont intelligents, polyvalents et formés pour résoudre des problèmes dans des situations parfois délicates et stressantes.
[Traduction]
Afin de protéger la Colline du Parlement et d'offrir aux parlementaires et au grand public un environnement sûr, nous devons travailler en étroite collaboration avec nos partenaires de la sécurité, dont le Service de sécurité du Sénat et le Service de sécurité de la Chambre des communes. La GRC veille à ce que ces deux services participent à la planification de la sécurité des visites opérationnelles ainsi que des mesures de protection pour les manifestations et les événements sur la Colline du Parlement.
Nous avons mis sur pied, en collaboration avec les services de sécurité de la Chambre des communes et du Sénat, un bureau principal conjoint de planification de sécurité. Cette réalisation commune sur les questions liées à la sécurité a pour but de renforcer la culture de sécurité, améliorer l'interopérabilité, coordonner les activités et mettre sur pied des mécanismes efficaces d'échange de renseignements.
Au fil des ans, nous avons trouvé plusieurs occasions de collaborer plus étroitement. Par exemple, nous tenons chaque jour des téléconférences pour échanger des renseignements opérationnels et partager des activités. Nous avons conclu des protocoles d'entente pour faciliter l'échange de renseignements et accorder l'accès aux radiofréquences de la GRC. Un projet de formation tripartite est en place pour faciliter la tenue d'exercices conjoints. La GRC offre aux membres du Service de sécurité de la Chambre des communes le programme de déploiement rapide pour action immédiate pour les tireurs actifs.
Les trois organismes gèrent les événements au moyen du Système de commandement des interventions afin d'avoir en place un commandement, un contrôle et une intervention normalisés durant une visite, une manifestation ou un événement. La GRC a intégré des agents du Service de sécurité de la Chambre des communes et du Service de sécurité du Sénat dans son centre de commandement de la région de la capitale nationale durant les événements majeurs.
[Français]
Comme vous le savez, nous avons apporté certaines améliorations liées à la sécurité, notamment des changements relatifs au contrôle des véhicules afin de pouvoir vérifier environ 400 véhicules par jour. Nous prenons également d'autres mesures afin de réduire le risque que posent aux parlementaires, aux employés et aux visiteurs les véhicules non autorisés.
[Traduction]
Les activités se déroulant à l'extérieur de la Colline du Parlement ont parfois une incidence sur celles sur la Colline même. Chaque année, plus de 300 manifestations ont lieu sur la Colline et plus de 400 à l'intérieur de la région de la capitale nationale. Dans la plupart des cas, ces rassemblements sont pacifiques, mais l'en dernier, 12 manifestations sur la Colline du Parlement ont menacé sérieusement la sécurité en raison du comportement violent ou agressif de certains manifestants. De plus, l'utilisation par les manifestants des médias sociaux pour obtenir une mobilisation immédiate a haussé la complexité de la planification de la sécurité pour ces événements.
En plus des manifestations, nos membres ont dû assurer au cours de la dernière année la protection de 12 visites de premier plan qui ont nécessité des mesures de sécurité renforcées et une vigilance accrue. Une de ces visites est celle du premier ministre d'Israël, le 2 mars 2012.
Les rapports des médias ont brossé un tableau de l'environnement actuel pour les intérêts israéliens. Nous devons être extrêmement vigilants lors de visites du premier ministre, du président ou d'autres dignitaires au Canada. Dans de telles situations, la complexité de notre mandat augmente et exige une plus grande coordination des groupes spécialisés de la GRC et des autres services de police pour assurer la sécurité des personnes jouissant d'une protection internationale et la protection des endroits visités.
[Français]
Le 2 mars dernier, la GRC a ajouté à son effectif de la Colline du Parlement un grand nombre de policiers provenant de la direction générale afin d'offrir le niveau approprié de sécurité lors de la visite du premier ministre Netanyahu.
[Traduction]
Inutile de dire qu'un manquement à nos mesures de filtrage de sécurité aurait pu avoir des conséquences désastreuses. Pour assurer une sécurité accrue sur la Colline du Parlement durant la visite du premier ministre Netanyahou, nous avons dû redoubler de vigilance pour confirmer la validité des accréditations. Tous les membres ont reçu un exposé sur la situation ainsi que des instructions particulières pour la journée. Ils devaient faciliter l'accès aux parlementaires et contrôler l'identité des personnes sans accréditation. Ces mesures sont courantes. Nous avons eu la chance d'obtenir l'appui de membres du Service de sécurité du Sénat qui ont identifié rapidement aux postes de contrôle les sénateurs et les employés du Sénat.
[Français]
Les membres de notre effectif régulier sur la Colline du Parlement reçoivent, à titre de référence, une copie du répertoire des députés de la Chambre des communes pour identifier les parlementaires. Malheureusement, nous n'avions pas à ce moment-là une quantité suffisante de copies de ce répertoire pour les remettre à nos membres provenant d'autres secteurs de la GRC.
[Traduction]
Cette lacune a été comblée et nous avons maintenant en main une quantité suffisante de répertoires pour les distribuer à tous nos membres déployés sur la Colline du Parlement lors d'événements futurs.
Depuis le 2 mars, la GRC a pris d'autres mesures pour améliorer le déroulement des visites. Elles comprennent: collaborer avec le Sénat et la Chambre des communes afin que des employés se trouvent aux postes de contrôle pour identifier rapidement les parlementaires, affecter des membres expérimentés du détachement de la Colline du Parlement aux postes clés, actualiser notre programme d'orientation pour nos membres afin de continuer d'améliorer leur capacité de reconnaître à vue les parlementaires.
J'ai donné les instructions suivantes à l'officier responsable des missions de protection: si des membres de la GRC ne reconnaissent pas un parlementaire, ils doivent immédiatement consulter le répertoire afin de l'identifier rapidement et de lui donner accès au lieu. Faire en sorte que la planification opérationnelle préalable pour les événements spéciaux permette l'accès aux députés par l'édifice du Centre. Veiller à ce que les périmètres de sécurité soient suspendus à la fin de chaque événement spécial ou visite.
[Français]
Les membres affectés à la Colline du Parlement sont fiers du rôle qu'ils jouent relativement à la sécurité des parlementaires, des employés du Parlement et des visiteurs. Nous examinons continuellement nos procédures et nos mécanismes afin d'améliorer nos opérations. Comme toujours, nous avons la ferme intention d'exécuter nos importantes fonctions en collaboration avec nos partenaires en matière de sécurité.
Je vous remercie.
:
Merci, monsieur le président.
Merci, commissaire adjoint, de votre comparution.
Tout d'abord, permettez-moi de vous dire que j'ai un énorme respect pour la GRC et tout ce qu'elle fait. Honnêtement, ma relation avec la force dure depuis longtemps. Je vis à Regina Beach, mais la Division Dépôt fait partie de ma circonscription. Bill MacRae est l'un de mes plus chers amis. Si vous connaissez l'histoire de la GRC — et je constate que vous la connaissez, d'après votre hochement de tête —, vous connaissez l'expérience de M. MacRae au sein de la force. Je dois vous dire que j'ai aussi un lien très personnel. Le premier mari de ma mère était un agent de la GRC qui a été tué en devoir à la Division Dépôt. Ma relation, mon lien et mon respect inouï pour le travail que vous faites remontent donc à très loin.
Je tiens à vous remercier pour tout ce que vous faites, pas seulement sur la Colline pour les parlementaires, mais également pour tous les Canadiens, partout au Canada. Je sais que la GRC fait l'objet de pressions depuis quelque temps, du point de vue des relations publiques et de son image publique, mais je suis certain que le nouveau commissaire, le commissaire Paulson, ainsi que tous les agents, les commissaires et les commissaires adjoints seront en mesure de faire face à ces défis et de continuer à assurer l'excellent travail que vous faites. Je tenais à le souligner.
La raison pour laquelle nous sommes ici, bien sûr, consiste à tenter de voir si nous pouvons trouver une solution à certains des problèmes que nous avons eus ces dernières années lors de visites de dignitaires, lorsque des députés n'ont pas pu avoir accès à la Colline du Parlement. Je sais que mes collègues du NPD auront des questions précises à ce sujet.
Dans vos remarques préliminaires, vous avez dit que pendant la visite du président Peres, hier, des membres du Service de sécurité du Sénat ont aidé vos agents à identifier les sénateurs afin de leur permettre de passer. Lorsque le sergent d'armes a comparu la semaine dernière, je lui ai posé une question au sujet du niveau de collaboration entre les forces de sécurité à l'intérieur de la Cité parlementaire, à l'intérieur de l'édifice du Centre, et à la GRC. Il a souligné, tout à fait justement, le fait que la GRC dispose des compétences à l'extérieur des édifices.
Ma question est simple. Pourquoi ne pourrait-il pas y avoir, de façon régulière, une telle collaboration, comme nous l'avons vue hier, avec le personnel responsable de la sécurité à l'intérieur des édifices; ces employés pourraient simplement sortir et demander à vos agents s'ils ont besoin d'aide pour identifier certains députés? Je pense qu'ils ont une formation approfondie pour reconnaître les députés. Selon vous, y a-t-il un problème? Je pense avoir dit qu'il y a une « stupide lutte de territoire » entre les deux forces de sécurité. Pourquoi n'y aurait-il tout simplement pas, de façon régulière, une instruction permanente: lorsqu'un dignitaire visite la Colline du Parlement, il y aurait une force d'identification commune, appelons-la comme ça, dans le cadre de laquelle des membres du service de sécurité de l'intérieur aideraient vos agents. Selon vous, cela serait-il possible, devrait-on le faire, et pouvez-vous nous dire si ça fera?
:
J'aimerais seulement revenir sur ce qui s'est passé hier. Par coïncidence, quelque chose s'est produit dans mon bureau et nous avons vu toute la souplesse de la nouvelle entente qui prévoit la présence des employés de la Chambre des communes et du Sénat. J'étais très impressionné.
Ce qui s'est passé, c'est qu'en quittant la Colline, j'ai réalisé que je n'avais pas mon épinglette de parlementaire avec moi. Je portais la même épinglette qu'aujourd'hui, qui fait la promotion de la sensibilisation à l'égard des maladies infantiles. Mais je voyais qu'il y avait un employé de la Chambre des communes, de sorte que je me suis arrêté pour lui demander si j'allais avoir du mal à revenir sur la Colline si je partais. Il m'a dit: « Non, nous savons qui vous êtes. » Je suis donc reparti et j'ai quitté la Colline.
En partant, j'ai croisé un réparateur de photocopieuse qui était venu dans mon bureau pour réparer un ordinateur — ou plutôt une photocopieuse. Il avait dû quitter la Colline pour aller chercher une pièce manquante. Il est revenu et on lui a refusé l'accès. Il a couru après moi, m'a attrapé par le bras et m'a ramené. Lorsque j'ai dit que l'homme en question était avec moi, ils m'ont laissé passer, mais ils m'ont dit que je devais l'accompagner à tous les points de vérification à l'intérieur. J'ai été en mesure de le ramener dans mon bureau.
Ainsi, une situation qui aurait pu être difficile, non seulement pour moi, mais aussi pour quelqu'un qui n'a pas de privilège particulier ici et qui a une raison légitime d'y être a été, je pense, très bien résolue grâce à la collaboration entre vos agents, ainsi que les agents de sécurité de la Chambre des communes et du Sénat. Je vous en félicite.
Une voix: Heureusement que vous n'avez pas été arrêté...
J'aimerais revenir à des situations précises, en plus de celle dont nous venons de discuter, au sujet de M. Stoffer.
Une autre députée du NPD, Hélène Laverdière, est arrivée à un point de vérification, en mars. Elle a produit une pièce d'identité. On lui a demandé, et elle l'a montrée. Ensuite, on lui a dit de passer par le tunnel de l'édifice de l'Est, plutôt que d'aller directement à l'édifice du Centre, là où elle se dirigeait. Elle était de service ce matin-là.
Pour être bien clair, la même chose est arrivée à mon épouse hier. En raison de cette préoccupation, elle escortait une ancienne collègue et son fils qui devaient assister à la période des questions. Elle portait son épinglette de conjointe, elle s'est identifiée comme l'épouse d'un parlementaire, et on lui a dit de passer par l'édifice de l'Est. Elle a refusé. Dans le cas de Mme Laverdière, quelqu'un d'autre se trouvait dans la même zone et a indiqué que Mme Laverdière n'était pas obligée de le faire. Elle a donc pu passer, tout comme ma femme.
Je ne comprends pas, commissaire adjoint, pourquoi — à deux reprises maintenant, deux personnes différentes — quiconque devrait passer par l'édifice de l'Est, surtout s'il s'est identifié.
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Merci, monsieur le président.
Merci, commissaire adjoint, d'être ici aujourd'hui. J'ai aussi été rassuré par vos remarques préliminaires, et j'accorde beaucoup d'importance au travail que vous et vos agents accomplissez. En fait, il y a quelques semaines à peine, j'ai eu le privilège d'aller en France, à Vimy, où l'un de vos collègues qui nous accompagnait a rendu la GRC et tous les Canadiens fiers.
Je suis particulièrement rassuré par votre ton lorsque vous avez prononcé vos remarques, votre ton d'ouverture aux commentaires et aux modifications afin d'améliorer le processus, ainsi que votre ouverture à la collaboration avec les différentes forces de sécurité, ici, sur la Colline. Mais j'aimerais seulement dire qu'en ce qui concerne la gravité des risques potentiels que présente ce type d'événement, à titre de député, je préférerais voir mes privilèges réduits dans une certaine mesure que de voir la sécurité compromise d'une façon ou d'une autre.
Nous passons par la sécurité chaque semaine dans nos aéroports, par exemple. Des plaintes sont déposées à ce sujet. De mon côté, à titre de Canadien, je suis heureux de voir ces gens qui s'assurent que les protocoles sont respectés et que nous pouvons être convaincus qu'une fois que nous arrivons ici, nous sommes en sécurité. Je tenais simplement à le dire publiquement.
Vous avez dit, au bas de la page 2, qu'il y avait environ 300 manifestations chaque année sur la Colline. Vous avez dit que l'an dernier, 12 manifestations avaient « menacé sérieusement la sécurité en raison du comportement violent ou agressif de certains manifestants ». J'aimerais savoir s'il existe un registre ou un dossier concernant les groupes qui récidivent, afin qu'ils puissent faire l'objet de vérifications plus approfondies s'ils demandent un permis à l'avenir? Connaissez-vous une façon de réduire le nombre d'actions violentes?
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Oui, je vais prendre deux minutes.
Merci d'être ici. Il est difficile pour vous de trouver un équilibre. L'environnement autour de la Colline du Parlement est différent, surtout en ce qui concerne l'accès des parlementaires lorsque la sécurité est accrue, alors je ne sais pas si je peux dire que je sympathise avec vous, mais je vous comprends.
Peut-être que c'est avant que vous soyez là, mais simplement par intérêt, vous avez mentionné au début de votre exposé le nombre de manifestations que vous devez gérer chaque année. J'aimerais connaître le nombre de manifestations pendant, disons, la dernière décennie. Est-ce qu'il y a une tendance à la hausse ou à la baisse? Est-ce que vos tâches à cet égard se complexifient? Y a-t-il plus d'arrestations, plus de gens expulsés de la Colline?
Vous n'avez pas à répondre maintenant. Si vous le savez, excellent, mais vous pouvez aussi nous faire parvenir ces renseignements plus tard.
De même, les incidents que tous les partis ont mentionnés sont souvent liés à la visite du chef d'État d'Israël ou des États-Unis. Je présume que vous avez des accords spéciaux en matière de protocole dans ces cas-là. Est-ce qu'il y a d'autres pays qui nécessitent ce genre d'accords spéciaux avec vous lorsqu'ils viennent ici?
Je m'arrête à ces deux questions. Je ne sais pas combien il me reste de temps, alors on va commencer avec ça.
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Merci, monsieur le président.
Très brièvement, monsieur le commissaire adjoint, et plutôt par curiosité, j'aimerais obtenir de vous les statistiques sur les tendances au sujet du nombre de manifestations et d'arrestations sur la Colline. C'est simplement pour moi et pour comprendre ce qui se passe vraiment pour vous.
Ma deuxième question concerne les détails du protocole, car il semble que l'équilibre entre la sécurité et le privilège des membres d'avoir accès à la Colline est mieux atteint lorsqu'il y a l'accompagnement ou le livret, ou une combinaison des deux. Cela semble être la solution, évidemment, à laquelle vous êtes arrivé.
Est-ce qu'il s'agit maintenant du protocole permanent, afin que ce genre de situation ne se répète pas chaque année, comme lorsqu'une personne se voit refuser l'accès, qu'un autre doit passer par le tunnel, et tout le reste? Ne pourrait-on pas y arriver en faisant simplement en sorte qu'il y ait toujours, à ces points de contrôle principaux, un agent de la Chambre des communes qui peut vérifier notre identité et faire le nécessaire?