:
Merci, monsieur le président.
Je suis accompagné aujourd'hui de Mme Helen Bélanger, dirigeante principale des finances à Élections Canada, et M. Belaineh Deguefé, sous-directeur général des élections, responsable de la politique, de la planification et des affaires publiques.
[Français]
Je comparais aujourd'hui pour vous parler du Budget principal des dépenses de 2012-2013, pour mon bureau, et des priorités d'Élections Canada dans le cadre de cet exercice.
Après sept ans de gouvernement minoritaire, mon bureau évolue maintenant dans un nouvel environnement. L'élection d'un gouvernement majoritaire signifie que la prochaine élection est prévue pour octobre 2015. L'organisme a maintenant l'occasion de consacrer ses efforts à la modernisation du processus électoral avant de retourner à l'état de préparation électorale proprement dit. Mon bureau se concentre également sur d'importantes initiatives, internes et externes, notamment le soutien à la révision des limites des circonscriptions, la préparation d'un déménagement à Gatineau et la gestion de l'impact des restrictions budgétaires.
Avant de vous parler de nos priorités, je vous présenterai un aperçu des autorisations budgétaires permettant le fonctionnement de mon bureau, puis un compte rendu des mesures prises par Élections Canada en réponse aux restrictions budgétaires.
Le financement et le fonctionnement du Bureau du directeur général des élections reposent sur deux autorisations budgétaires distinctes. La première est un crédit parlementaire annuel qui couvre uniquement les salaires des postes à durée indéterminée. Pour ce Budget principal des dépenses, notre crédit s'élève à 29,5 millions de dollars et représente les salaires d'environ 360 employés à plein temps. C'est cet élément de notre budget qui est soumis à l'approbation du comité aujourd'hui.
La seconde est une autorisation législative qui permet de prélever des fonds directement sur le Trésor. Cette autorisation couvre toutes les autres dépenses d'Élections Canada. Pour 2012-2013, nous envisageons de prélever 114,7 millions de dollars.
[Traduction]
Comme je l'ai indiqué au comité dans ma lettre de janvier 2012, Élections Canada réduit son budget annuel de fonctionnement de 8 p. 100 à compter du présent exercice. En effectuant ces réductions, nous avons exclu les dépenses qui ne sont pas comprises dans notre budget de fonctionnement annuel, notamment les dépenses liées aux paiements de transfert requis par la loi, à la tenue des scrutins, à la révision des limites des circonscriptions et au déménagement des bureaux d'Élections Canada à Gatineau en 2013.
Ceci laisse un budget de fonctionnement de 94,1 millions de dollars, que nous avons ensuite réduit de 7,5 millions de dollars, ou 8 p. 100. Élections Canada applique ces réductions de quatre façons.
Premièrement, nous avons réduit le budget des programmes pour mener des initiatives à durée limitée. Ce budget est alloué aux programmes uniquement au terme d'un processus annuel rigoureux, afin de renouveler leur infrastructure et d'entreprendre des améliorations pour la conduite des élections.
Deuxièmement, les programmes ont dû, par différentes mesures, réaliser des gains d'efficience et absorber les coûts d'entretien d'applications technologiques récemment mises en place.
Troisièmement, nous prolongeons le délai pour l'élaboration et la mise en oeuvre de divers programmes et de diverses initiatives organisationnelles. Par exemple, notre projet pilote de vote par Internet, initialement prévu dans le cadre d'une élection partielle d'ici 2013, aura lieu lors de la prochaine élection générale en 2015.
Enfin, l'organisme procède à l'examen de tous ses programmes afin de s'assurer que les ressources sont affectées aux priorités les plus importantes liées à son mandat.
Nous attendons les directives du Conseil du Trésor sur la façon de refléter toute l'information sur les réductions du budget de mon bureau dans les futurs budgets des dépenses.
Bien que les réductions proposées visent les dépenses découlant de l'autorisation législative, le crédit annuel d'Élections Canada est tout de même touché par les mesures de compression budgétaire de 2010 qui obligent les ministères à absorber les coûts associés aux augmentations découlant des conventions collectives. Ces mesures ont imposé une pression sur la capacité de mon bureau à mener ses activités dans les limites de son crédit annuel. Un taux d'attrition décroissant aggrave cette situation.
Dans la mesure où les ministères devront continuer à absorber ces coûts dans les années à venir, je m'attends à ce que mon bureau ne puisse pas gérer ses dépenses salariales dans les limites de son crédit annuel d'ici 2014.
Afin de résoudre cette situation critique et de minimiser l'impact qu'elle aura sur les services aux électeurs et aux entités politiques, Élections Canada a entrepris un exercice de budgétisation à base zéro. Cet exercice permettra à mon bureau d'examiner ses opérations et de cerner de nouvelles économies, d'établir des priorités dans ses investissements et de réaffecter les ressources financières et humaines.
Élections Canada pourrait néanmoins devoir appliquer la Directive sur le réaménagement des effectifs afin de composer avec la pression prévue sur son crédit annuel.
J'aimerais à présent vous énoncer brièvement nos priorités pour cet exercice.
Le Rapport sur les plans et les priorités de 2012-2013 indique qu'Élections Canada a deux grandes priorités. Il s'agit du processus de révision des limites des circonscriptions et des améliorations pour les électeurs et les entités politiques.
Compte tenu des derniers événements, nous avons ajusté nos plans afin d'accorder une plus grande importance au renforcement des mesures visant à améliorer la conformité aux procédures et aux normes applicables le jour de l'élection. Nous avons trois objectifs: premièrement, réviser les processus de vote et d'inscription des électeurs à la lumière de ce qui s'est passé dans Etobicoke-Centre; deuxièmement, évaluer l'efficacité des mesures de contrôle existantes et, troisièmement, obtenir la coopération d'intervenants clés afin de mettre en place des solutions pour l'élection de 2015. Nous considérons cette question comme primordiale, quelle que soit l'issue de l'appel.
[Français]
J'aimerais maintenant parler de la révision des limites des circonscriptions. En 2012-2013, Élections Canada continuera à faciliter le travail des 10 commissions indépendantes, en leur fournissant un soutien administratif et technique. Nous préparerons également la mise en oeuvre des nouvelles limites.
Comme le prescrit la loi, Élections Canada doit être prêt à tenir une élection générale selon les nouvelles limites, dans les sept mois suivant la fin du processus de redécoupage prévu pour l'automne 2013.
À l'heure actuelle, le processus va bon train. Les commissions comptent terminer leurs propositions ce printemps et cet été, puis mener les audiences publiques d'ici la fin de l'automne. Je continuerai donc à tenir les parlementaires informés, tout au long du processus.
La deuxième de nos priorités, pour 2012-2013, est l'amélioration des services aux électeurs et aux entités politiques. Avec une date d'élections fixée à octobre 2015, mon bureau a deux ans pour se concentrer sur les améliorations ciblées, afin de revenir à l'état de préparation final pour 2014-2015.
Pour l'élection de 2015, notre objectif est de rendre le processus électoral plus commode et plus facile d'accès pour les Canadiens, tout en assurant l'intégrité du processus électoral. Nous étudions la possibilité d'accroître l'utilisation de la carte d'information d'électeur comme preuve d'identité et d'adresse, et d'améliorer notre service d'inscription des électeurs en ligne, lancé en avril dernier.
De plus, nous établirons de nouveaux lieux pour le vote par bulletin spécial, comme dans les campus et les centres communautaires desservant les électeurs handicapés. Nous prévoyons également mener des projets-pilotes pour mettre à l'essai le vote par Internet ainsi que des processus de vote plus efficaces dans les bureaux de vote ordinaires et par anticipation.
Ces projets-pilotes exigeront l'approbation des parlementaires, en temps opportun. Avant de demander cette approbation, je tiendrai les parlementaires informés de la situation, par l'entremise des comités de la Chambre et du Sénat responsables des questions électorales.
Je continuerai également à mobiliser les principaux intervenants tels que le Comité consultatif des partis politiques, à mesure que les projets progresseront.
Pour les entités politiques, nous poursuivrons nos initiatives de réduction du fardeau administratif et d'amélioration des services. Parmi ces initiatives, mentionnons le dépôt électronique de documents, la mise à jour plus efficace des renseignements d'inscription et l'accès amélioré aux données démographiques par section de vote.
Malgré les mesures de contraintes budgétaires mises en place, Élections Canada reste déterminé à offrir les possibilités de perfectionnement professionnel et à améliorer la planification de la relève.
Enfin, les bureaux d'Élections Canada seront regroupés dans un nouvel édifice à Gatineau, lors de notre déménagement prévu pour l'été 2013.
En terminant, je voudrais aborder d'autres questions d'intérêt pour le comité.
Premièrement, je tiens à remercier le comité d'avoir considéré avec attention mes recommandations de modifications législatives soumises en 2010 et j'attends avec impatience la réponse du gouvernement à votre rapport.
Deuxièmement, j'aimerais inviter les membres du comité au bureau d'Élections Canada, au début de l'automne, afin de les garder informés de nos principales initiatives.
[Traduction]
Enfin, je désire revenir sur ma comparution précédente devant ce comité concernant ce que l'on appelle « l'affaire des appels téléphoniques automatisés ».
Lors de ma comparution le 29 mars, je vous ai indiqué que nous avions reçu plus de 800 plaintes concernant de présumés appels frauduleux effectués pendant la 41e élection générale. Le nombre total de plaintes s'élève maintenant à plus de 1 100, mais le nombre de nouvelles plaintes a beaucoup diminué.
Lors de ma dernière comparution, je vous ai également indiqué que je soumettrais un rapport avant la fin du présent exercice. Je souhaite vous entretenir brièvement de la nature et de la portée de ce rapport qui n'est pas tributaire des progrès ou des résultats de l'enquête.
L'objectif de ce rapport sera de proposer des améliorations à la Loi électorale du Canada afin de répondre à certains enjeux posés par les nouvelles technologies et les médias sociaux, et la façon dont les entités politiques communiquent avec les électeurs pendant une élection générale. Entre autres, le rapport traitera de questions telles que les communications avec les électeurs par des moyens d'appels automatisés ou en direct, et examinera si, et dans quelle mesure, ces communications doivent être réglementées.
Je vous confirme que l'enquête est toujours en cours et qu'elle constitue une priorité pour le commissaire. Je ne suis toutefois pas en mesure de fournir d'autres renseignements au comité d'ici à ce que l'enquête soit conclue.
Je n'ai pas oublié que le comité m'avait demandé de comparaître en juin afin de faire une mise à jour sur cette affaire. Bien que je sois disponible si le comité souhaite me rencontrer, je pense qu'une comparution à ce moment serait prématurée, puisqu'il y a peu de chances que je puisse vous fournir d'autres informations sur l'enquête.
Je vous remercie, monsieur le président. Mes collègues et moi-même seront maintenant heureux de répondre à vos questions.
:
Merci beaucoup, monsieur Preston. Je suis ravi d'être ici aujourd'hui.
[Français]
C'est avec plaisir que je comparais devant vous de nouveau, cette fois pour vous présenter le Budget principal des dépenses de la Chambre des communes pour 2012-2013.
[Traduction]
Le Budget principal des dépenses pour l'exercice en cours totalise 445 935 033 $, ce qui représente une augmentation d'environ 4,2 millions de dollars ou de 0,97 p. 100 par rapport à l'exercice 2011-2012. Bien entendu, tous les postes de dépenses qui figurent dans le Budget principal des dépenses vous ont été présentés, et le Bureau de régie interne les a approuvés le 28 novembre 2011. L'administration de la Chambre a mené un examen rigoureux des besoins avant de présenter le Budget principal des dépenses au bureau.
[Français]
Vous avez reçu à titre d'information un document dans lequel figurent les changements apportés en 2012-2013 par rapport à l'exercice 2011-2012.
Je donnerai maintenant un aperçu des postes qui ont augmenté, diminué ou qui restent inchangés, et ce, pour les trois grandes catégories suivantes: les budgets des députés, des agents supérieurs de la Chambre et des présidents de séance; l'Administration de la Chambre; les régimes d'avantages sociaux des employés.
[Traduction]
Pour commencer, passons en revue les décisions du Bureau de régie interne concernant les budgets des députés, des agents supérieurs de la Chambre et des présidents de séance. Vous vous souvenez probablement du fait que le bureau avait approuvé le maintien des mesures d'austérité adoptées dans le cadre du budget fédéral de 2010 pour l'exercice 2011-2012. En conséquence, les budgets des bureaux des députés, y compris les suppléments, de même que les budgets des agents supérieurs de la Chambre et ceux des présidents de séance sont demeurés au niveau de 2009-2010.
[Français]
Pour l'exercice en cours, certains éléments des budgets des députés, des agents supérieurs de la Chambre et des présidents de séance ont augmenté alors que d'autres ont diminué.
[Traduction]
Le bureau a approuvé un financement permanent de plus de 3 millions de dollars par l'entremise du Budget principal des dépenses pour 2012-2013 et les exercices suivants afin de tenir compte des contributions aux comptes d'allocation de retraite des parlementaires et de convention de retraite. Le CARP et le CCR sont des comptes législatifs non discrétionnaires. Le CARPE est établi afin de fournir des prestations de retraite aux parlementaires admissibles qui ont versé des cotisations au régime de pension. Le CCR, pour sa part, est établi afin de fournir des prestations liées aux crédits de pension accumulés par les parlementaires qui ne sont pas payables à partir du CARP.
Le montant dont la Chambre des communes est responsable pour les contributions aux régimes de pension des députés est détermine et géré par Ie Conseil du Trésor selon des calculs actuariels. Conformément à la politique du Conseil du Trésor liée aux comptes de retraite des députés, des examens actuariels réguliers sont effectués par l'actuaire en chef du Bureau du surintendant des institutions financières afin d'évaluer ces comptes et de rajuster les contributions, au besoin. Parmi les facteurs qui sont pris en considération lors des examens, mentionnons les augmentations salariales des députés, la probabilité que les députés prennent leur retraite, le taux de rendement des comptes de retraite, le nombre de retraités et les facteurs d'amélioration de la longévité.
[Français]
Le bureau a aussi approuvé un financement permanent de 1,3 million de dollars par la voie du Budget principal des dépenses pour 2012-2013 et les exercices suivants afin de compenser l'augmentation des coûts de déplacement liés au système de points de déplacement.
Comme vous le savez, le système de points de déplacement assure l'équité dans l'attribution des ressources aux députés en matière de déplacement peu importe où se trouve leur circonscription. À chaque exercice, les députés reçoivent 64 points de déplacement. Les coûts de transport de ces déplacements sont imputés à un budget central de l'Administration de la Chambre.
[Traduction]
Les déplacements effectués aux termes du système de points de déplacement représentent une dépense législative non discrétionnaire, conformément au paragraphe 63(1) de la Loi sur le Parlement du Canada, qui stipule ce qui suit:
Les parlementaires ont droit, pour Ie remboursement, au cours de chaque session d'une législature, des frais exposés en matière de déménagement, déplacement, transport et télécommunication, aux indemnités fixées par ordre de la chambre dont ils font partie.
Les budgets antérieurs n'ont pas été suffisants pour couvrir les coûts de déplacement qui étaient à la hausse. Dans le passé, une partie du surplus de financement législatif a été utilisé pour compenser les manques à gagner liés au système de points de déplacement. Ces surplus ne sont plus disponibles. Le coût des déplacements, en particulier les déplacements aériens, a augmenté au cours des dernières années en raison de plusieurs facteurs indépendants de notre volonté. L'ajout de financement pour le système de points de déplacement remédie à l'augmentation de ces coûts.
Ensuite, une augmentation budgétaire de 1,2 million de dollars a été approuvée afin de répondre aux besoins additionnels liés aux autres coûts en personnel pour les employés des députés et des agents supérieurs de la Chambre. Le poste « Autres coûts en personnel » représente une dépense non discrétionnaire pour laquelle l'employeur est responsable. Ces coûts comprennent des éléments tels que les sommes forfaitaires à titre de paie de vacances, les indemnités de départ, les indemnités de cessation d'emploi ainsi que les congés de maternité et parentaux. En l'occurrence, un financement additionnel est requis à cause de l'augmentation des paiements liés au nombre de demandes de congés de maternité et parentaux, aux cessations d'emploi et aux indemnités de départ, ainsi qu'aux sommes forfaitaires à titre de paie de vacances.
Le Bureau de régie interne a aussi approuvé un financement permanent additionnel de 828 000 $ afin d'harmoniser le financement pour les allocations des budgets des bureaux des députés et du compte de frais de placement officiel des députés avec les allocations fournies aux députés. Dans Ie passé, les allocations des budgets des bureaux des députés et du compte de frais de déplacement officiel des députés étaient plus élevées que le financement demandé dans le cadre du Budget principal des dépenses. Les récentes mesures de restrictions budgétaires ont fait en sorte que ces budgets restent pratiquement inchangés depuis 2009-2010, d'où les contraintes budgétaires.
Passons maintenant au Supplément par électeur révisé. Le Bureau de régie interne a approuvé un financement permanent de 452 000 $ par l'intermédiaire du Budget principal des dépenses pour 2012-2013. Durant les exercices suivants, la révision des allocations au titre du supplément par électeur reposera sur le nombre définitif d'électeurs publié par le directeur général des élections. Les députés qui représentent des circonscriptions à forte densité de population reçoivent un supplément par électeur qui demeure en vigueur pendant toute la législature. Ce supplément progressif s'ajoute au budget de base lorsque la liste électorale définitive de la circonscription compte au moins 70 000 électeurs.
[Français]
Selon la liste électorale officielle publiée après les élections générales de mai 2011, 60 circonscriptions sont admissibles à un nouveau supplément par électeur ou à un supplément révisé.
J'aimerais maintenant aborder les réductions qui touchent les budgets des députés, des agents supérieurs de la Chambre et des présidents de séance.
[Traduction]
Il y a eu une réduction de 76 000 $ pour les salaires des agents supérieurs de la Chambre, en raison de la diminution du nombre de partis reconnus à la suite des élections générales du 2 mai 2011. Cette somme comprend aussi un rajustement de l’allocation annuelle pour l’usage d'un véhicule automobile pour le Président de la Chambre et le chef de l’opposition officielle, conformément à la Loi sur le Parlement du Canada. Les budgets des agents supérieurs de la Chambre ont aussi fait l’objet d'une réduction de 3,8 millions de dollars. Les budgets ont été établis pour tous les partis selon les résultats des élections générales du 2 mai 2011 et conformément à la formule approuvée par le Bureau de régie interne.
J'aimerais maintenant vous parler de certains postes qui concernent l’Administration de la Chambre.
En février 2011, le Bureau a approuvé un budget provisoire de 786 000 $ pour l’exercice 2011-2012 et d’environ 4 millions de dollars pour l’exercice 2012-2013 en vue de la 127e Assemblée générale de l'Union interparlementaire qui aura lieu à Québec en octobre 2012. Ce budget de près de 4,8 millions de dollars est partagé selon la formule habituelle 30-70 entre le Sénat et la Chambre des communes. Le Bureau a également approuvé le report à l’exercice 2012-2013 de tout solde inutilisé à la fin de l’exercice 2011-2012. L'assemblée générale de l’UIP est le principal organe statuaire qui exprime les opinions de l'Union interparlementaire sur les questions parlementaires et politiques. Elle siège deux fois par an, au printemps et à l’automne, et réunit plus de 1 500 délégués parlementaires pour étudier des problèmes internationaux et recommander des mesures à prendre.
[Français]
C'est tout un honneur d'être le pays hôte d'une assemblée de l'UIP. Cet événement donne lieu à des retombées politiques, économiques et culturelles importantes. Pour le Canada, cette assemblée permettra de souligner notre engagement indéfectible à l'égard des principes de la démocratie parlementaire, contribuera à renforcer nos partenariats bilatéraux et multilatéraux et mettra en évidence la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel. Il convient de noter que le Parlement du Canada a déjà accueilli des assemblées de l'UIP, soit en 1925, en 1965 et en 1985.
[Traduction]
En décembre 2010, le Bureau a approuvé un financement salarial permanent de 18 000 $ pour le Programme des pages de la Chambre des communes pour l’exercice 2010-2011 et les exercices suivants. Cette augmentation de l’allocation annuelle des pages est nécessaire afin que le programme demeure concurrentiel et apte à attirer les candidats les plus convoités provenant de toutes les régions du pays. La rémunération annuelle des pages passera de 12 890 $ à 13 358 $, soit une augmentation de 468 $, montant équivalant à l’augmentation moyenne des frais de scolarité de l'Université d'Ottawa et de l'Université Carleton. Un examen de cette disposition aura lieu à la fin de l’exercice 2015-2016. Pour 2010-2011 et 2011-2012, cette augmentation a été financée à l’interne.
Toujours en décembre 2010, le Bureau a approuvé un financement temporaire de 98 000 $ pour l’exercice 2011-2012 afin de mettre en oeuvre un système de gestion des réclamations en matière de santé et de sécurité au travail, de sécurité professionnelle et d'assurance contre les accidents du travail. Le Bureau a également approuvé un financement permanent de 45 000 $ pour l’exercice 2012-2013 et les exercices suivants pour le soutien et la maintenance du système. Au cours de l’exercice 2011-2012, l’équipe de projet a complété le processus d'appel d'offres et a retenu les ressources nécessaires pour développer le système à partir du financement temporaire de 53 000 $.
[Français]
La mise en oeuvre du système de gestion des réclamations en matière de santé et de sécurité au travail, de sécurité professionnelle et d'assurance contre les accidents du travail aura lieu au cours de l'exercice 2012-2013. Le dernier poste abordé sous le thème de l'Administration de la Chambre est celui du portail financier pour les députés. Nous y constatons une réduction de 220 milliers de dollars pour l'exercice 2012-2013.
[Traduction]
Encore une fois en décembre 2010, le Bureau a approuvé un financement temporaire de 299 000 $ pour l’exercice 2011-2012 afin de mettre en oeuvre la première phase du Portail financier pour les députés. Le Bureau a aussi approuvé un financement permanent de 79 000 $ pour l’exercice 2012-2013 et les exercices suivants pour un équivalent temps plein.
La première phase du Portail financier pour les députés a été développée et lancée à l’automne 2011 par des agents comptables de l'Administration de la Chambre. Le projet pilote, auquel participent 10 députés, a été lancé au début de mars 2012. L'objectif est de déployer progressivement la première phase du Portail financier auprès de tous les députés au cours des prochains mois.
Le dernier sujet que j'aimerais aborder avec vous est celui des régimes d'avantages sociaux des employés. Les RASE constituent une dépense législative non discrétionnaire qui s'applique aux dépenses salariales. Pour l’exercice 2012-2013, le Secrétariat du Conseil du Trésor a rajusté le taux annuel des cotisations de l’employeur aux régimes d'avantages sociaux des employés le faisant passer de 18 à 17,6 p. 100. Nous constatons donc une réduction de plus de 1,1 million de dollars pour l’exercice en cours. Les cotisations aux RASE comprennent les coûts de l’employeur pour le Régime de pension de retraite de la fonction publique; le Régime de pensions du Canada; le Régime de rentes du Québec; les prestations de décès; et le Compte d'assurance-emploi.
Cela met fin à l’aperçu du Budget principal des dépenses de la Chambre des communes pour l’exercice 2012-2013. J'estime que ce Budget principal des dépenses reflète bien l’engagement de la Chambre des communes à l’égard d'une saine gestion des ressources.
[Français]
La greffière et moi-même sommes prêts à répondre à vos questions.