:
Bonjour, chers collègues. La séance est ouverte.
Je suis heureux de vous retrouver. J'espère que tout le monde a eu une fin de semaine productive. Nous reprenons notre étude de la Loi sur l'accès à l'information. Il s'agit de la 13e réunion.
Nous avons le plaisir de retrouver de nouveau parmi nous Mme Jennifer Dawson, co-dirigeante principale de l'information au Conseil du Trésor. Nous avons aussi le plaisir d'accueillir Sarah Paquet, sous-ministre adjointe de Services publics et Approvisionnement Canada. Soyez les bienvenues. Vous êtes accompagnées de M. Simon Fradette, c'est le mieux que je peux faire — en anglais, monsieur — directeur général des services spécialisés.
Nous procéderons dans l'ordre dans lequel je vous ai présentés, et vous aurez jusqu'à 10 minutes pour faire votre déclaration préliminaire.
Nous avons une heure, puis nous procéderons à une ronde de questions, et nous nous avancerons autant que possible. Je rappellerai aux collègues à la table qu'au cours de la deuxième heure, nous reviendrons au budget des dépenses. La commissaire à l'information et la commissaire au lobbying seront toutes deux présentes, et nous devrons soumettre le budget au vote.
Sans plus tarder, allez-y, madame Dawson, pendant au plus 10 minutes.
:
J'aimerais remercier le Comité de m'avoir invitée pour parler de la gestion de l'information au sein du gouvernement du Canada aujourd'hui.
[Français]
Tout comme les ressources humaines et financières, l'information représente un actif stratégique essentiel pour le gouvernement du Canada.
[Traduction]
Mettre de l'information de haute qualité et digne de foi à la disposition des décideurs contribue à assurer une prestation efficace des programmes et des services. Cela rend aussi les ministères mieux à même de répondre aux questions des Canadiens et de leur rendre des comptes.
[Français]
Le gouvernement reconnaît également que l'information doit être protégée pour des motifs comme la protection de la vie privée, la sécurité et la confidentialité. Aux termes de la Loi sur la gestion des finances publiques, les administrateurs généraux sont responsables de la gestion et de l'administration de l'information. L'article 7 de la Loi sur la gestion des finances publiques confère au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada le pouvoir de formuler des orientations en matière de gestion.
Pour aider les ministères et organismes à gérer leurs données, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada publie une politique, des directives, des normes et des lignes directrices sur la gestion de l'information.
[Traduction]
La politique sur la gestion de l'information s'applique à 93 ministères et organismes visés aux annexes I, I.1 et II de la Loi sur la gestion des finances publiques. Cette politique ne s'applique pas aux sociétés d'État.
Pour appuyer la mise en oeuvre de la politique, le secrétariat fournit des conseils et de l'orientation aux ministères et aux organismes. Le secrétariat soutient également l'observation de la politique et les responsables de l'information au sein du gouvernement du Canada en réalisant des activités de sensibilisation et de mobilisation.
[Français]
Le Secrétariat est chargé de surveiller dans quelle mesure les ministères se conforment à la Politique sur la gestion de l'information.
[Traduction]
La gestion de l'information est une responsabilité partagée entre tous les employés du gouvernement fédéral. En 2007, le SCT a émis sa directive sur les rôles et les responsabilités en matière de gestion de l'information, qui leur donne des instructions sur la gestion de l'information.
[Français]
Parmi les autres partenaires clés de la gestion de l'information figurent Bibliothèque et Archives Canada, qui a pour mandat de préserver le patrimoine documentaire pour les générations présentes et futures, et l'École de la fonction publique du Canada, dont le rôle est d'élaborer et d'exécuter, à l'échelle du gouvernement, et ce, pour tous les fonctionnaires, un programme d'apprentissage de base qui englobe la gestion de l'information.
[Traduction]
Enfin, Services publics et Approvisionnement Canada a la responsabilité de fournir des solutions communes en matière de TI à l'échelle du gouvernement.
Ma collègue Sarah Paquet, sous-ministre adjointe, fournira de plus amples renseignements au sujet du rôle de SPAC.
Au moment où le gouvernement du Canada travaille à consolider nos pratiques de gestion de l'information, notre solution pangouvernementale de gestion des contenus, l'outil GCDOCS, fourni par SPAC, jouera un rôle crucial.
[Français]
J'invite maintenant Mme Paquet à vous parler de l'état du programme GCDOCS, à l'échelle du gouvernement.
:
Bonjour, monsieur le président. Je m'appelle Sarah Paquet. Je suis sous-ministre adjointe de la Direction générale des services intégrés à Services publics et Approvisionnements Canada. Comme vient de l'expliquer ma collègue du Secrétariat du Conseil du Trésor, le système GCDOCS représente une transformation importante en matière de gestion de l'information à la fonction publique fédérale.
Tout d'abord, j'aimerais préciser le rôle de mon ministère. Services publics et Approvisionnements Canada est responsable d'offrir le programme GCDOCS aux différents ministères et organismes du gouvernement du Canada. Notre ministère assume cette responsabilité en collaboration avec ses partenaires, notamment le Secrétariat du Conseil du Trésor, l'équipe de Mme Dawson, Services partagés Canada et l'équipe de l'École de la fonction publique du Canada.
Le travail d'équipe et la collaboration avec tous nos partenaires et clients sont des éléments essentiels de notre identité. GCDOCS, qui est un outil basé sur la plateforme commerciale de la société OpenText, permet aux organisations de mieux gérer leur information. Il s'agit d'un système central qui regroupe toute l'information générée par les opérations quotidiennes, selon le niveau de sécurité établi, qu'il s'agisse de fichiers, de courriels, d'images, de vidéos ou autres.
L'utilisation d'un seul système représente une pratique exemplaire dans ce domaine puisqu'elle procure de nombreux avantages. L'information liée à l'organisation est regroupée dans une seule base de données, ce qui facilite l'accès aux documents et la production de documents. L'information est continuellement à jour. La gestion liée à la conservation et à la disposition des documents est simplifiée. L'utilisation du système entraîne une réduction considérable de la taille des courriels puisque seuls des liens sont échangés plutôt que des pièces jointes. Le système permet de travailler toujours dans la dernière version d'un document jusqu'à sa version finale, toujours avec le même lien, sans perdre les versions provisoires.
Depuis l'an dernier, l'outil GCDOCS a beaucoup évolué. La consultation et la collaboration avec nos clients nous ont permis d'établir un modèle de coût assurant le financement total du système par les ministères et les organismes clients. Autrement dit, il s'agit d'un modèle de recouvrement complet des coûts. De plus, grâce à la collaboration avec Services partagés Canada, nous avons mis en oeuvre une plateforme qui pourra être utilisée par tous nos clients.
En décembre 2015, des employés de mon ministère ont été les premiers à utiliser cette plateforme à partir d'un centre de données d'entreprise de Services partagés Canada. Il y a maintenant 11 ministères et organismes sur cette plateforme, ce qui représente environ 25 000 utilisateurs. D'autre part, il y a également près de 100 000 personnes qui utilisent des versions antérieures de l'outil.
Au cours des prochaines années, nous allons poursuivre le déploiement de GCDOCS, au sein des différents ministères et organismes du gouvernement du Canada. À cette fin, notre ministère, en collaboration avec le Secrétariat du Conseil du Trésor, a mis en place une structure de gouvernance avec tous les clients et partenaires.
Comme tout système informatique, GCDOCS s'améliore constamment et de nouvelles fonctionnalités seront ajoutées à l'offre actuelle. Par exemple, d'ici un an, les utilisateurs pourront utiliser aisément GCDOCS sur leur Blackberry et sur leur tablette.
En terminant, je suis heureuse de dire que le déploiement de GCDOCS est sur la bonne voie. Cet outil s'inscrit dans les travaux liés à la refonte de la Loi sur l'accès à l'information, puisqu'il favorise l'accès aux documents, la création de documents, la fiabilité et la conservation de l'information. Il permet également une recherche rapide et complète de l'information disponible.
Je vous remercie. C'est avec plaisir que nous répondrons à vos questions.
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Quant à la directive provisoire, nous l'appliquons maintenant.
Pour revenir à votre question précédente, je vous demande de me pardonner de ne pas avoir eu les chiffres en main, mais le montant des droits qui ont été perçus était de l'ordre d'environ 57 000 $ par année, de sorte que, compte tenu des coûts liés au traitement des demandes, nous estimons qu'il sera utile pour le système d'instaurer ces changements tout de suite, et nous y travaillons.
Cela dit, encore une fois, cela est prévu dans la directive, et il est possible de modifier la trajectoire si quelque chose s'avère problématique dans cette façon de faire. Ce que je dirais, c'est que la rétroinformation que nous avons reçue d'intéressés externes a été positive jusqu'à présent dans les réponses initiales que nous avons reçues.
Nous nous aventurons en territoire nouveau, et nous recevrons plus de rétroinformation, mais, pour ce qui est des répercussions internes, nous pensons que celles-ci sont gérables, et la rétroinformation externe à ce jour a été positive, de sorte que ça semble être la voie sur laquelle nous nous trouvons.
:
Je vous remercie de votre question.
Il faut préparer les ministères adéquatement. À cette fin, nous travaillons avec nos partenaires afin qu'ils puissent développer leur plan de migration et leur plan de documentation de sorte que, lorsqu'ils feront la migration à GCDOCS, ils seront plus performants et auront un accès plus facile à l'information. Il faut qu'il y ait une préparation, et c'est ce que le programme fait auprès des différents ministères.
En parallèle, nous travaillons avec notre fournisseur de services en infrastructure, qui est Services partagés Canada, pour qu'il puisse nous soutenir et nous offrir l'espace disponible sur la plateforme au fur et à mesure que nos besoins se manifestent.
C'est vraiment un travail qui se fait avec nos clients et nos partenaires dans le cadre de discussions qui sont en constante évolution. En tenant compte des besoins des ministères et de notre capacité à y répondre avec l'évolution de la solution, nous décidons ensemble quelles sont nos priorités, afin de bien investir les montants qui ont été prévus.
Présentement, il faut bien se préparer pour offrir la solution comme il se doit et pour que les ministères en bénéficient et progressent. Le fait que nous ayons réussi à avoir une plateforme dans un centre de données performant et moderne crée un grand élan dans la communauté. Nous constatons que les gens veulent investir de plus en plus rapidement dans la solution.
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Une des choses que nous avons apprises de consultations relatives au plan d'action pour un gouvernement ouvert est qu'il y a beaucoup d'intérêt pour la divulgation proactive de renseignements financiers relatifs au rendement du gouvernement.
À l'heure actuelle, le gouvernement divulgue proactivement tout contrat de plus de 10 000 $. Ce que nous avons cherché à faire, c'est de centraliser ces renseignements, afin qu'ils soient disponibles à un seul endroit, à partir du portail du gouvernement ouvert, plutôt que de voir chaque ministère faire des déclarations au sujet de ses propres contrats et d'obliger les intéressés à chercher ces renseignements à de nombreux endroits différents.
Si nous parvenons à faciliter aux gens le libre accès aux renseignements qui les intéressent, nous réussirons peut-être à réduire les demandes au départ, puisque les demandes correspondantes n'entreront jamais dans le système.
Le caractère délicat de l'information au plan commercial est important, toutefois, parce que lorsque des entreprises font affaire avec nous, elles doivent avoir l'assurance que leurs concurrents ne pourront pas connaître les taux concurrentiels qu'elles offrent ou leur mode de prestation unique d'un service. Lorsque nous appliquons l'exemption prévue par la loi au titre du caractère délicat au plan commercial, il s'agit habituellement de retrancher seulement la partie des renseignements qui pourrait révéler, par exemple, quel était le taux, de sorte que l'entreprise en cause ne voit pas sa compétitivité minée par l'information que nous révélons.
:
Je vais répondre à cela.
Pour ce qui concerne l'ouverture par défaut, je pense qu'il est important de reconnaître qu'il y aura toujours de l'information qui ne sera pas ouverte, par exemple parce que nous devons la protéger pour des motifs liés à la vie privée, et il y a d'autres renseignements à caractère délicat, comme les renseignements touchant la sécurité en constituent un autre exemple évident. Tous les documents ne peuvent pas toujours être ouverts.
Je vois cela beaucoup comme un service. Il y a de l'information que le gouvernement a créée que les Canadiens ont financée et qui pourrait leur être utile, mais ce n'est pas tout ce que nous détenons qui est utile. Il y a certaines informations qui sont transitoires et qui sont à peine utiles pour nous. Par contre, il y a d'autres informations qui ont une véritable valeur publique.
Dans la mesure où nous pouvons tendre à l'ouverture et penser à l'information qui est utile que les Canadiens ont financée et qui peut être partagée, rendre ces renseignements accessibles peut procurer l'avantage de réduire les demandes faites au gouvernement qui visent des éléments d'information précis.
Ce que nous devons faire, c'est adopter une démarche analytique. Nous devons déterminer quels types d'information nos individus et nos entreprises ou d'autres demandent, et nous devons nous demander comment faire le lien entre cela et nos initiatives précoces en matière de partage d'information. Nous ne pouvons pas partager toute l'information d'un seul coup. Nous devons agir de manière stratégique en veillant à évoluer vers une plus grande ouverture, à tendre à nous demander « Pourquoi nous ne pouvons pas partager cette information? », plutôt que pourquoi elle ne devrait pas être partagée, et à rendre de plus en plus d'information disponible au fil du temps, mais à le faire en fonction de ce qui intéresse les gens.
:
Chers collègues, nous devons procéder. Nous manquons de temps ce matin. Nous devons discuter de questions très urgentes concernant le Budget principal des dépenses en conformité avec le paragraphe 84(1) du Règlement, et nous devons tenir des votes.
Nous sommes très heureux d'accueillir ce matin, du Commissariat à l'information du Canada, Mme Suzanne Legault, qui est la commissaire. Elle est accompagnée de Layla Michaud, commissaire adjointe par intérim, et Nancy Bélanger, avocate générale et directrice des services juridiques.
Nous accueillions également, du Commissariat au lobbying, notre commissaire, Karen Shepherd. Elle est accompagnée de M. René Leblanc, commissaire adjoint et dirigeant principal des finances.
Mesdames les commissaires, je vais commencer dans l'ordre dans lequel je vous ai présentées, alors je vais commencer avec Mme Legault, puis je passerai à Mme Shepherd. Vous aurez 10 minutes pour présenter des observations préliminaires, puis nous passerons aux questions.
Si tout se passe bien, nous devrions pouvoir procéder à deux rondes de questions, puis nous aurons assez de temps pour les votes.
Allez-y, s'il vous plaît, madame Legault.
:
Merci, monsieur le président.
[Français]
Monsieur le président, je vous remercie de m'avoir invitée à discuter du Budget principal des dépenses accordé au Commissariat à l'information du Canada.
L'un des aspects fondamentaux du droit d'accès à l'information est l'examen indépendant du traitement des demandes d'accès reçues par le gouvernement. La Loi sur l'accès à l'information établit le Commissariat à l'information du Canada comme le premier niveau d'examen indépendant. Les demandeurs qui ne sont pas satisfaits de la façon dont les institutions gouvernementales ont traité leur demande d'accès à l'information ont le droit de déposer une plainte au Commissariat. La responsabilité première du Commissariat est d'effectuer des enquêtes efficaces, équitables et confidentielles en ce qui a trait à ces plaintes. Je suis tenue par la loi d'enquêter sur toutes les plaintes qui relèvent de ma compétence. Je n'ai pas le droit, selon la loi, de refuser de procéder à une enquête sur quelque plainte que ce soit.
Dans l'ensemble, le Budget principal des dépenses du Commissariat s'élève à 11,3 millions de dollars, incluant le régime d'avantages sociaux des employés. De ce montant, 78 % est alloué aux programmes et 22 % aux services internes. J'ai présentement à mon emploi 93 personnes qui m'assistent pour accomplir mon mandat.
[Traduction]
Mon commissariat, monsieur le président, reçoit deux types de plaintes: en gros, des plaintes administratives, qui concernent des sujets comme des retards à répondre à des demandes, et des plaintes de refus, qui portent sur des sujets comme l'application d'exemptions ou d'exclusions qui sont utilisées pour refuser de communiquer de l'information.
Le nombre de plaintes que le commissariat a reçues a varié au cours des six ou sept dernières années entre 1 689 et 2 047, atteignant un sommet de 2 081 plaintes en 2013-2014. Au cours de la même période, le nombre de plaintes que le commissariat a fermées a varié entre un maximum de 2 100 en 2009-2010 et un minimum de 1 281.
Nous cherchons toujours à réaliser des gains d'efficacité. Au cours des dernières années, par exemple, nous avons mis à jour un programme de formation complet que nous avons dispensé à tous les nouveaux enquêteurs, nous avons mis sur pied un projet pilote pour la médiation des plaintes, et nous avons formé tous nos enquêteurs à la médiation. Nous avons adopté des démarches stratégiques pour fermer des plaintes, notamment en enquêtant sur de grands nombres de plaintes ensemble.
Ces efforts ont donné des résultats. Par exemple, le nombre moyen de plaintes fermées par enquêteur est passé de 39 en 2011-2012 à 52 l'année dernière. Globalement, le temps médian requis pour fermer une plainte en 2015-2016 à partir de la date à laquelle le dossier avait été assigné à un enquêteur était de 84 jours; 48 jours pour les plaintes administratives, qui sont généralement plus simples, et 166 jours pour les plaintes de refus.
À l'heure actuelle, il y a un délai avant qu'un dossier puisse être assigné à un enquêteur. Le délai moyen était de 127 jours en mars 2016; 83 jours pour les plaintes administratives et 230 jours pour les plaintes de refus. En mars 2016, le commissariat avait un inventaire de 3 000 dossiers.
[Français]
Nous continuons d'apporter des changements en 2016-2017 afin de toujours tenter d'améliorer nos processus d'enquête. Par exemple, nous mettons en oeuvre un processus simplifié pour mener des enquêtes sur les plaintes administratives. Nous déployons notre projet de médiation à l'intention de tous les enquêteurs et nous travaillons à l'élaboration d'un code de procédure, de manuels d'enquête et d'un formulaire de plainte en ligne. Nous continuons également à profiter des occasions relatives aux services partagés.
Compte tenu de nos ressources, je crois que le nombre de plaintes continuera d'augmenter, mais j'espère que les discussions que nous tenons actuellement avec le gouvernement au sujet du financement additionnel du Commissariat seront fructueuses.
[Traduction]
J'ai soumis l'information suivante au Comité pour examen ce matin: un organigramme de mon commissariat, une ventilation des dépenses par programme et par service interne au cours des dernières années, un sommaire de notre volume de cas, et l'état de notre inventaire.
En terminant, monsieur le président, j'aimerais dire que je suis extrêmement chanceuse comme commissaire à l'information d'avoir une équipe très dévouée et très efficace. Ensemble, nous continuons à viser l'excellence et à ne ménager aucun effort pour protéger les Canadiens maintenant.
Merci. Je suis prête à répondre à vos questions.
:
Monsieur le président, membres du comité, je suis heureuse d'être ici aujourd'hui pour discuter du Budget principal des dépenses et décrire mes priorités pour le prochain exercice financier. Je suis accompagnée de M. René Leblanc, qui est commissaire adjoint et dirigeant principal des finances.
Mon mandat comporte trois volets: tenir un registre des lobbyistes, élaborer et mettre en oeuvre des programmes éducatifs pour mieux faire connaître la Loi sur le lobbying et assurer la conformité à la Loi ainsi qu'au Code de déontologie des lobbyistes.
[Traduction]
Le Budget principal des dépenses de 2016-2017 pour mon commissariat est d'environ 4,5 millions de dollars, ce qui est essentiellement le même montant que l'année dernière. J'ai un effectif de 28 employés à temps plein, et les salaires continuent de représenter environ les deux tiers de mes dépenses.
Je dirige une organisation de taille modeste, mais efficace. Au cours des dernières années, j'ai réussi à rationaliser les activités sans compromettre l'efficacité de mon commissariat ni ma capacité de réaliser mon mandat.
Parmi les réalisations de l'année dernière, j'aimerais souligner le transfert du registre des lobbyistes et du site Web du CAL à une infrastructure plus moderne et à un nouvel hôte. De nouveaux outils ont été mis à la disposition des lobbyistes pour faciliter leur enregistrement et la déclaration de leurs activités.
Il y a eu de nombreuses réalisations importantes, mais la réalisation dont je suis la plus fière au cours de la dernière année est le nouveau Code de déontologie des lobbyistes, qui est entré en vigueur le 1er décembre.
Le code expose les grandes lignes des normes élevées d'éthique auxquelles on s'attend à ce que les lobbyistes se conforment lorsqu'ils interagissent avec des titulaires de charges publiques. J'ai publié des directives à l'intention des lobbyistes pour les aider à se conformer au code. J'ai aussi employé d'autres méthodes pour éduquer les lobbyistes au sujet du code, comme des séances d'information, des webinaires et des rencontres en tête-à-tête.
Au cours de la dernière année, j'ai réussi à élargir le champ de nos activités de vérification de la conformité de manière à les rendre plus efficaces. Suite à l'élection du nouveau gouvernement, j'ai traité un nombre plus élevé qu'à l'habitude de demandes d'exemptions de l'interdiction de faire du lobbying pendant cinq ans qui s'applique aux anciens titulaires de charges publiques désignées. Nous avons aussi commencé à utiliser un système de gestion des cas plus robuste, qui a remplacé la méthode que nous employions auparavant pour suivre les dossiers.
[Français]
Le premier programme dont j'aimerais vous parler est le Registre des lobbyistes. Celui-ci est la principale source d'information sur les personnes qui se livrent à des activités de lobbying auprès de titulaires d'une charge publique fédérale et sur les sujets qu'elles abordent. Une petite équipe élabore et tient à jour le système en ligne qui sous-tend le Registre des lobbyistes. Elle fournit aussi des directives et des conseils pour soutenir les déclarants. J’ai affecté sept employés à temps plein et environ 1 million de dollars à ce programme.
[Traduction]
Suite à la réduction de mon budget en 2013-2014, j'ai mis le système en mode d'entretien. Les améliorations au système ont été remises à plus tard, et des fonds ont été alloués à la fois pour s'assurer que le système demeurait fiable et pour protéger l'intégrité de l'information.
Toutefois, étant donné l'importance du registre, le développement et les mises à niveau du système ne pourront pas être reportés très longtemps. Une de mes priorités cette année est de mettre en oeuvre des solutions rentables pour s'assurer que le registre repose sur des assises technologiques modernes et fiables. Le transfert récent du registre à un nouvel hôte nous permettra de profiter de nouvelles technologies et nous donnera plus de contrôle sur le développement du système. Je m'attends à ce que nous réalisions des gains d'efficacité à long terme. Cela dit, je crois qu'un financement additionnel pourrait s'avérer nécessaire pour modifier le registre et le mettre à niveau si la loi est modifiée.
Une part importante du travail que fait mon commissariat consiste à sensibiliser les lobbyistes, les titulaires de charges publiques et d'autres intervenants pour les éduquer au sujet des exigences de la Loi sur les lobbyistes et du Code de déontologie des lobbyistes. Je crois que les individus sont plus aptes à se conformer à la loi et au code lorsqu'ils comprennent leurs obligations.
Puisque les titulaires de charges publiques sont les cibles du lobbying, le programme comprend aussi des activités de sensibilisation pour les mettre au courant du régime de lobbying et de leurs obligations.
[Français]
Un budget d'environ 800 000 $, incluant les salaires de sept employés à temps plein, a été affecté au programme d'éducation et de sensibilisation. Mes employés et moi réalisons un vaste éventail d’activités d’éducation et de sensibilisation. Nous offrons régulièrement des présentations auprès de groupes et des réunions individuelles pour renseigner les lobbyistes et d'autres intervenants à propos de la Loi. Au cours des dernières années, nous avons commencé à organiser des webinaires pour les nouveaux déclarants. Ces présentations en ligne sont une façon rentable de rejoindre les gens, en particulier quand ils se trouvent loin d'Ottawa.
[Traduction]
Je continue de chercher des moyens de rendre les activités de sensibilisation et d'éducation plus efficaces. Par exemple, l'année dernière, nous avons commencé à interroger les participants à des séances de sensibilisation pour recueillir de la rétroinformation au sujet de notre démarche. Ces données aideront à évaluer le plan du programme pour 2016-2017. Nous nous attendons à ce que cette évaluation aide à cerner des occasions d'accroître encore davantage l'efficacité de nos activités de sensibilisation et d'éducation.
Je crois que les ressources que j'investis dans l'éducation et la prévention sont essentielles à la conformité. Les lobbyistes doivent connaître et comprendre la loi et le code avant de pouvoir se conformer à leurs exigences. De même, lorsque les titulaires de charges publiques comprennent le régime de lobbying, ils sont capables de contribuer à la conformité.
[Français]
La troisième composante de mon mandat consiste à assurer la conformité à la Loi et au Code. J'ai une équipe qui effectue des examens administratifs et des enquêtes sur les infractions soupçonnées ou alléguées à la Loi et au Code. Les infractions soupçonnées peuvent être relevées à l'interne par l'examen des rapports des médias et d'autres sources publiques d'information. Les allégations peuvent aussi être issues de plaintes que je reçois de sources externes.
[Traduction]
Je prends toutes les allégations au sérieux, et j'entreprends un examen administratif pour en savoir plus au sujet des infractions suspectées. Lorsqu'une allégation est fondée, je décide de la mesure d'observation indiquée, y compris si une enquête officielle est nécessaire. Depuis que je suis devenue commissaire, j'ai entrepris 160 examens administratifs, j'ai présenté 10 rapports d'enquête au Parlement, et j'ai renvoyé 14 cas à la GRC. En juillet 2013, la première déclaration de culpabilité a été obtenue au titre d'une infraction à la Loi sur le lobbying.
La loi me confère le pouvoir d'interdire à un individu de faire du lobbying pendant au plus deux ans s'il est déclaré coupable d'avoir commis une infraction à la loi. J'ai donc décidé d'interdire à cet individu de faire du lobbying pendant quatre mois. Trois autres individus sont actuellement devant les tribunaux pour répondre à des accusations diverses portées en vertu de la Loi sur le lobbying.
Mon commissariat examine également les demandes d'exemption de l'interdiction de faire du lobbying pendant cinq ans suivant la cessation des fonctions. J'accorde des exemptions lorsque cela n'est pas incompatible avec l'objet de la loi. L'année dernière, mon commissariat a effectué 15 examens de demandes d'exemption, et j'en ai accordé 11.
En 2016-2017, ma priorité en matière d'exécution de la loi est d'adopter une démarche plus intégrée et plus proactive en matière de vérification de la conformité. Les ententes de rendement de mes gestionnaires comporteront donc des dispositions centrées sur des efforts plus stratégiques en matière de conformité et sur un meilleur soutien à l'intégration des activités de vérification de la conformité à tous les programmes du CLA.
Un budget d'environ 1,1 million de dollars, comprenant les salaires de huit employés à temps plein, a été alloué pour gérer le programme de conformité et d'exécution.
[Français]
Enfin, un éventail de services internes soutient les programmes que je viens de mentionner, de même que mes obligations organisationnelles. Un budget d'environ 1,5 million de dollars est alloué aux services internes. Cette somme comprend les salaires de six employés à temps plein. Elle couvre aussi le coût des accords que j'ai conclus avec d'autres organisations pour la prestation de services, notamment les services de dotation et d'autres services de ressources humaines, la gestion financière et le soutien de l'infrastructure des technologies de l'information.
[Traduction]
Environ les deux tiers du budget alloué aux services internes sont dépensés pour acquérir des services d'autres institutions gouvernementales. Cette méthode a été adoptée par la plupart des petits organismes parce qu'elle donne accès à une vaste gamme de services spécialisés de façon rentable et en temps opportun. Cela me permet également de rendre mes comptes en qualité d'administratrice générale en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques.
Mon commissariat collabore efficacement avec ses homologues travaillant au service d'autres mandataires du Parlement. Cette année, je continuerai à étudier la possibilité d'étendre l'entente que j'ai conclue avec le commissaire à la protection de la vie privée concernant l'hébergement de nos services de TI. Cela nous procurera une base solide pour continuer à rationaliser nos processus de gestion de l'information et nos processus administratifs au sein du commissariat.
Lors de ma dernière comparution devant ce Comité, un membre m'a demandé si mon financement était suffisant. J'ai répondu que je parvenais à satisfaire aux exigences de mon mandat. J'y parviens en répartissant mes ressources et en faisant les compromis indiqués pour accomplir mon mandat de manière efficace et efficiente. Toutefois, un financement additionnel me permettrait de dépenser davantage en éducation, ce qui serait ensuite rentabilisé par une plus grande conformité et une réduction des coûts d'exécution.
[Français]
Je veux terminer mon allocution en disant que je suis fière du travail que mes employés ont accompli au fil des ans. Aucune de mes réalisations n'aurait été possible sans leur dévouement et leur professionnalisme.
Monsieur le président, je répondrai avec plaisir à vos questions et à celles des membres du comité.
:
Une excellente idée pour nous permettre d'économiser de l'argent. C'en est une bonne.
Lorsque nous éprouvions le problème de devoir faire des coupures, nous avons été confrontés au défi de trouver où nous pourrions retirer l'argent. Il a été décidé que nous trouverions l'argent en réduisant le budget de développement du système, qui ne serait plus autant à la fine pointe qu'il l'avait été. Ce n'est pas viable à long terme, de sorte que nous devions trouver une façon de refinancer d'une manière qui nous permettrait de poursuivre le développement. Nous avons décidé de trouver un nouveau fournisseur de services qui coûterait moins cher et qui nous en donnerait plus pour notre argent. C'est là que nous avons décidé de nous tourner vers le commissaire à la protection de la vie privée pour financer l'infrastructure de notre système. Il s'agit d'économiser de l'argent et de trouver plus de valeur.
Il est toujours important d'avoir la sécurité à l'esprit dans notre domaine, parce qu'il y a beaucoup d'information de nature délicate. Cela faisait aussi partie de l'équation.
Nous avons aussi mis au point un système de gestion des cas qui permet un traitement plus facile, plus rapide et plus sûr des dossiers. Nous n'avons pas économisé d'argent comme tel, mais nous l'avons investi d'une manière qui profiterait grandement à l'organisme.
Nous évoluons vers — je ne dirais pas un milieu complètement informatisé, parce que nous n'en sommes pas encore là — mais vers un milieu où il y a moins de papier. Nous rationalisons constamment les processus. Avec notre système d'enregistrement, lorsque certains lobbyistes s'enregistrent, ils n'ont plus à présenter aucun document papier. De cette façon, on évite l'impression, et cela permet d'économiser de l'argent.
:
C'est une option. Cela ne fait aucun doute. Je pense qu'ailleurs dans le monde, la plupart des commissariats sont combinés. Au pays, la plupart des commissariats sont combinés.
Est-ce qu'on réaliserait beaucoup d'économies au plan des services internes? Je pense qu'on en réaliserait certaines. Je pense qu'elles seraient minimes. Pour ce qui est du cadre d'enquête, pour ce qui est des services aux Canadiens dans le cadre de la réalisation des mandats essentiels des deux institutions, je pense que les deux institutions se démènent actuellement pour composer avec leur niveau de plaintes. Vous économiseriez une commissaire. Vous gagneriez peut-être des commissaires adjoints pour gérer les différents portefeuilles.
C'est certainement faisable. Si le Comité souhaite avoir une étude sur les économies de coûts ou les synergies, c'est possible. Historiquement, ils ont été séparés, puis joints, puis séparés de nouveau. La loi permet toutefois au commissaire à l'information d'être la personne responsable des deux institutions. C'est déjà prévu par la loi. Les finances sont déjà fusionnées. En fait, cela requiert vraiment une décision plutôt qu'une modification législative ou une modification de l'administration financière, alors c'est certainement possible.
Ce que vous perdez, c'est la tension entre la promotion des droits que fait mon commissariat et la position de mon commissariat au sujet de ce qui constitue des renseignements personnels et ce que le commissaire à la protection de la vie privée verrait comme constituant des renseignements personnels. Vous devez comprendre que les renseignements personnels constituent l'exemption qui est la plus utilisée au niveau fédéral pour refuser la communication d'information aux Canadiens.
Alors il y a une tension. Elle peut être réconciliée, mais je pense que c'est ce que vous perdriez le plus en joignant les deux commissariats — avoir deux voix fortes pour des volets différents d'un système. Vous perdriez un grand défenseur de la transparence et un grand défenseur du respect de la vie privée.
C'est certainement une option qui s'offre au gouvernement et à ce Comité. Ce n'est pas à moi de décider. Je dis simplement que c'est certainement une possibilité. C'est déjà prévu. En fait, cela pourrait se faire assez facilement.
Tout d'abord, les commissariats étaient ensemble, et ils ont été séparés après qu'un tribunal judiciaire a statué qu'il y a avait une partialité institutionnelle entre les deux commissariats parce que le tribunal a constaté que c'était la même personne qui était responsable à la fois de la Loi sur les conflits d'intérêts et du Code de conduite des lobbyistes. En conséquence, ils ont été séparés.
Je pense que les deux lois visent des groupes très différents quant à leurs objets respectifs. Du côté de la Loi sur le lobbying, dans les faits, environ 300 personnes, titulaires de charges publiques ou lobbyistes, sont assujetties à la loi, mais, cela dit, il y a des recoupements à certains égards. Lorsque les deux univers se recoupent — dans le cas des députés, par exemple, ou des ministres — il pourrait peut-être y avoir des synergies si des protocoles d'entente étaient établis pour permettre la publication de bulletins d'interprétation conjoints, par exemple, et peut-être la conduite d'enquêtes concomitantes, sans fusionner les deux commissariats. Je pourrais imaginer des synergies dans cet univers.
Je pense, comme ma collègue l'a dit à propos de la fusion de l'accès à l'information et de la protection de la vie privée, que mis à part ce commentaire au sujet de la partialité institutionnelle, vous perdez deux défenseurs vigoureux des intérêts des personnes assujetties à chacune des deux lois. Quand on pense à la confiance des Canadiens dans l'intégrité des processus décisionnels au sein du gouvernement, plus il y a de porte-parole qui y veillent, mieux c'est.
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J'espérerais que l'on me consulte dès qu'une proposition de modifications législatives précise serait présentée au Cabinet pour approbation. Avant cela, il nous est impossible de faire quelque projection que ce soit.
Je peux vous dire que nous avons consulté le commissariat ontarien, qui fonctionne selon un modèle axé sur des pouvoirs exécutoires. Ce commissariat reçoit une charge de travail comparable à la nôtre. Cela est utile pour nous, parce que nous avons également examiné la façon dont ce commissariat est structuré, à quoi ressemble leur fonction décisionnelle, et quel en est le coût. Si je me souviens bien, leur budget total s'élève à environ 15 millions de dollars. C'est ce dont je me souviens.
Étant donné que dans le cadre d'un modèle décisionnel, une bonne part du travail est accomplie au début, ce qui ressemble beaucoup à ce qui se produit en ce moment, une proportion importante des affaires — en fait, la plupart des affaires — sont réglées avant d'en arriver au stade décisionnel, ce qui est exactement ce que l'on veut.
C'est pourquoi nous avons consacré des efforts à la médiation. Quelqu'un du commissariat ontarien est venu donner une formation à nos employés sur la médiation axée sur les intérêts.
Nous mettons au point ces outils, qui sont utiles dans notre contexte actuel, et qui seront utiles si le gouvernement passe à un modèle axé sur des pouvoirs exécutoires. À ce stade-ci, il n'est vraiment pas possible d'évaluer le coût tant que nous ne verrons pas... pas plus que ce ne serait possible pour les institutions qui pourraient éventuellement devenir assujetties à la loi. C'est la même...
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Je pense que cela aurait des conséquences financières. Je pense que nous partons d'une situation où nous sommes déjà sous-financés. Nous devons traiter 3 000 plaintes, dans une certaine mesure. Cette réalité demeure, peu importe le modèle que nous adoptons...
Comme je l'ai dit, il faut que nous voyions les recommandations précises dans la loi pour voir quelles en seront les conséquences. Il y a eu des discussions au sujet du modèle terre-neuvien, du modèle québécois, du modèle ontarien et des modèles britanno-colombiens. Tous ces modèles sont différents.
Il faudra faire une analyse financière des conséquences de tout projet de modification législative, mais, à ce stade-ci, je ne sais pas ce que vont proposer les parlementaires, de sorte qu'il est très difficile pour moi de faire quelque évaluation que ce soit.
Je pense qu'il doit y avoir un changement au sein de l'organisation afin de pouvoir assumer une fonction décisionnelle semblable à ce qui se fait dans d'autres provinces. Je pense que les modèles ontariens et britanno-colombiens sont les meilleurs modèles. Vous avez des arbitres, mais ce serait très semblable à ce que nous avons maintenant. Il y a la réception, la médiation, un règlement plus rapide des cas plus simples, puis, il y a presque comme un entonnoir où entrent la plupart des cas et d'où ne sortent que les cas les plus graves, les plus difficiles et les plus contentieux, qui sont renvoyés pour décision. C'est très semblable à ce qui se produit maintenant. Quant à savoir combien d'argent additionnel serait requis, par opposition à une réaffectation, nous ne savons pas encore.
Chers collègues, je veux simplement vous rappeler qu'il nous reste quelques minutes pour que M. Jeneroux pose une dernière question pendant cinq minutes. Nous aurons besoin d'environ deux minutes pour tenir les votes, à la condition qu'il n'y ait aucune suggestion de réduction des budgets ni rien de la sorte, ce qui, j'en suis certain, sera d'un grand réconfort pour les commissaires.
Je dois vous aviser, chers collègues, qu'une motion d'allocation de temps a été présentée à la Chambre des communes, et nous nous attendons à ce que les cloches sonnent à peu près au moment où nous devrions lever la séance. J'aimerais que vous me demandiez, s'il le faut, que nous puissions prendre quelques minutes de plus. Je ne pense pas que qui que ce soit ait d'objection à arriver à la Chambre dans 25 minutes au lieu de 30, alors si vous êtes d'accord, nous continuerons tout simplement pendant que les cloches sonneront, s'il le faut, pour nous assurer que nous avons le temps.
Est-ce que cela vous va? Est-ce que tout le monde est d'accord là-dessus?
Bon. Je passe donc la parole à M. Jeneroux. Monsieur Jeneroux, vous avez cinq minutes.
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Excellent. Merci, monsieur le président.
Aucune pression et moins de questions, que votre budget soit approuvé ou non.
Encore une fois, je tiens à vous remercier d'être venus, et je tiens à remercier votre personnel d'avoir fait les préparatifs nécessaires en prévision de la séance d'aujourd'hui.
Madame Legault, vous avez été un nom très populaire autour de la table ici ces derniers mois, comme vous pouvez l'imaginer. Nous commencerons par vous.
Merci de nous avoir fourni l'organigramme. Ça aide beaucoup.
Je veux revenir à la série de questions que mon collègue, M. Long, avait commencé à vous poser au sujet des économies de coûts à certains égards. Cela touchait des économies substantielles en ce qui a trait aux locaux, à la sécurité, aux TI et ce genre de choses. Pardonnez-moi si des gens des communications qui sont dans la salle parlent au téléphone, mais lorsque je regarde l'organigramme, il y a trois membres du personnel qui s'occupent de communications. Il semble y en avoir deux et un adjoint aux affaires publiques, de même qu'un poste de directeur.
S'agit-il de choses dont vous avez discuté dans une perspective d'économie de coûts et de partenariat avec d'autres organismes dans le cadre de certaines de ces initiatives? Beaucoup de ministères adoptent maintenant plusieurs des modèles de services partagés, et je me demandais si vous vous étiez penchés un peu plus sur certaines de ces questions.
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Je suis désolé, monsieur Jeneroux. Les cinq minutes sont écoulées, et nous avons d'autres affaires pressantes.
Je tiens à remercier les commissaires et leur personnel d'être venus aujourd'hui. Je vous souhaite une bonne continuation dans votre travail de la part du Parlement et de la part des Canadiens.
Chers collègues, nous allons passer immédiatement aux votes sur les budgets, étant entendu que le processus actuel a pour objet l'approbation du budget, par le comité, moins le montant d'argent qui a déjà été approuvé à titre de crédit provisoire. L'argent qui a déjà financé nos activités a déjà été approuvé.
Je ne m'y attends pas, mais si quelqu'un veut le faire, faites-le-moi savoir. Y en aura-t-il qui vont présenter une motion pour réduire l'un quelconque des budgets des commissaires?
Non. Cela rend le processus d'autant plus simple.
Devrais-je tout simplement procéder?
Des députés: Adopté.
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Crédit 1 — Dépenses de programme ......4 026 414 $
(Le crédit 1 est adopté.)
COMMISSARIAT AUX CONFLITS D'INTÉRÊTS ET À L'ÉTHIQUE
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Crédit 1 — Dépenses de programme .....6 178 280 $
(Le crédit 1 est adopté.)
COMMISSARIATS À L'INFORMATION ET À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA
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Crédit 1 — Commissariat à l'information du Canada — Dépenses de programme .....9 927 361 $
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Crédit 1 — Commissariat à la protection de la vie privée du Canada — Dépenses de programme .....22 036 920 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés.)
CONSEILLER SÉNATORIAL EN ÉTHIQUE
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Crédit 1 — Dépenses de programme .....1 059 500 $
(Le crédit 1 est adopté.)
Le président: Le président devrait-il rapporter les Budgets principaux des dépenses 2015-2016, moins les montants approuvés à titre de crédits provisoires, à la Chambre?
Des députés: Adopté.
Le président: C'était excellent.
Chers collègues, je vous rappelle que nous reprenons notre étude jeudi avec l'examen de la Loi sur l'accès à l'information.
Nous vous verrons jeudi matin.
Merci beaucoup. La séance est levée.