Bienvenue à vous tous à cette séance du Comité permanent des pêches et des océans. Nous avons au programme d'aujourd'hui le Budget supplémentaire des dépenses (C), conformément à l'ordre de renvoi 81(5). Nous discuterons également du Budget principal des dépenses.
Je souhaite la bienvenue à tous nos invités. Nous avons une longue liste de témoins. Je vais essayer de vous la donner au complet.
Pour commencer, du ministère des Pêches et des Océans, nous avons Catherine Blewett, sous-ministre; Tony Matson, sous-ministre adjoint et dirigeant principal des finances; Jeffery Hutchinson, commissaire de la Garde côtière canadienne; et Philippe Morel, sous-ministre adjoint principal par intérim, Gestion des écosystèmes et des pêches. Aussi du ministère des Pêches et des Océans, nous accueillons Trevor Swerdfager, que nous connaissons bien pour l'avoir accueilli très souvent dernièrement; il est le sous-ministre adjoint principal, Sciences des écosystèmes et des océans. Et nous avons aussi Sylvie Lapointe, sous-ministre adjointe par intérim, Gestion des écosystèmes et des pêches.
Nous recevons aussi M. Terry Beech, député de Burnaby-Nord—Seymour, qui est aussi le nouveau secrétaire parlementaire.
Le dernier et non le moindre, qui nous revient, est l'honorable Dominic LeBlanc, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne.
Selon le programme d'aujourd'hui, vous devez être ici. Vous avez dit que vous resteriez pour une heure, mais je vais vous demander de commencer en donnant des nouvelles au Comité. Il y a un changement sur ce plan, je pense.
Monsieur le ministre, nous écoutons votre déclaration liminaire.
:
Et le changement, ce n'est pas que je serai ici seulement 15 minutes.
Merci, monsieur le président, mesdames et messieurs.
Je connais toute l'importance de ces réunions. Je veux toujours être disponible, et je le serai chaque fois que moi-même ou mes collègues à la table — que le président a généreusement présentés — pouvons venir. Je serai ravi de rester jusqu'à 10 h 15, soit pendant 90 minutes avec mes collègues, si le Comité le souhaite, afin de répondre aux questions. Sinon, je serai aussi ravi de revenir à un autre moment. Je m'en remets à vous. Nous pouvons ajouter une demi-heure à cette heure si les membres le souhaitent, ou nous pouvons y aller comme ça va, monsieur le président. Comme toujours, nous sommes entre bonnes mains quand vous êtes en charge.
Je ne vais pas présenter mes collègues du ministère, car vous l'avez fait, monsieur le président. Je signalerais seulement que vous avez rencontré de nombreux professionnels, hommes et femmes, de mon ministère, et que je continue de m'inspirer de leur travail au quotidien, car j'ai le privilège de travailler avec eux.
Terry Beech est nouveau dans cette fonction. Vous le connaissez en tant que collègue à la Chambre des communes. Je me trouve privilégié de travailler avec un Britanno-colombien possédant toute cette expérience. Cela m'a fait grand plaisir que le ait pris cette décision. C'est la première fois que nous avons l'occasion de comparaître ensemble devant un comité, et je suis ravi d'être ici avec Terry.
Aussi, monsieur le président, vous avez présenté Jeff Hutchinson comme étant le commissaire de la Garde côtière canadienne. Il est nouveau dans ce poste, et c'est sa première comparution devant un comité permanent à ce titre. Le l'a nommé à ce poste il y a quelques semaines. Nous avons perdu une femme remarquable, Jody Thomas, qui est partie travailler au ministère de la Défense, où je suis sûr qu'elle va continuer à faire un travail extraordinaire, mais nous avons beaucoup de chance que Jeff ait accepté l'offre du premier ministre et qu'il dirigera cette institution nationale essentielle. Jeff, dans votre nouveau rôle de commissaire, vous avez plus d'or à votre uniforme, quelques galons de plus, et c'est notre première fois ensemble à cette table. Je voulais simplement le souligner.
Monsieur le président, comme vous l'avez dit, nous sommes ici pour parler de prévisions et du Budget supplémentaire des dépenses (C). C'est une partie fondamentale du travail du Parlement. C'est donc pour moi un privilège, et c'est une chose que je prends très au sérieux.
Avant de parler du Budget supplémentaire des dépenses (C), du Budget principal des dépenses et de toutes questions que les membres du Comité veulent nous poser, je tiens à vous remercier du travail que vous avez fait, en particulier concernant votre examen de la Loi sur les pêches. Nous avons suivi vos travaux, et je sais que des milliers et des milliers de Canadiens ont suivi de près vos travaux.
Nous avons votre rapport. Selon les règles, nous avons un certain nombre de jours pour fournir la réponse du gouvernement. Cependant, comme je vous l'ai dit la dernière fois où j'ai comparu, nous reconnaissons qu'il est urgent d'agir. Il faut le faire convenablement, mais rapidement. J'espère vraiment que nous ne prendrons pas tout le temps que nous pouvons prendre. Nous faisons preuve de diligence et travaillons rapidement à répondre aux recommandations de votre rapport. Je suis résolu à vous répondre et à répondre au Parlement en beaucoup moins de temps que selon les règles, parce que je pense que c'est une reconnaissance et une validation de l'excellent travail que vous avez tous accompli.
Je remarque également que vous allez faire du travail sur les zones de protection marine, et c'est, encore là, quelque chose d'essentiel pour nous en tant que ministère et gouvernement. Je suis impatient de collaborer avec vous, et je vous remercie de travailler à cela.
Je signale aussi que Pat Finnigan serait ravi de vous voir travailler au dossier du saumon de l'Atlantique. Dans ma province, le Nouveau-Brunswick, c'est critique, mais ce l'est aussi dans toute la région et dans chaque province, y compris au Québec. C'est un enjeu qui, du point de vue de l'économie et de l'écosystème, présente énormément de potentiel, mais également, énormément de préoccupations.
Encore là, je vous remercie du travail que vous faites. Nous allons prendre votre rapport au sérieux et nous efforcer de dialoguer de façon constante. Je suis certainement très content du travail que vous avez fait. Pour nous, au ministère, et pour le gouvernement, c'est vraiment très précieux, et je tiens à vous remercier.
[Français]
Je voulais surtout parler de la question des dépenses du ministère. Comme je l'ai dit en anglais, une fonction essentielle du Parlement est de rendre compte des dépenses qui sont faites avec l'argent des contribuables. C'est une responsabilité que notre ministère prend très au sérieux. Il n'y a jamais assez de ressources pour faire tout ce que nous souhaitons faire pour aider les Canadiens.
Notre ministère a reçu les crédits budgétaires votés par le Parlement. Nous essayons de gérer cet argent dans le meilleur intérêt des Canadiens et de vous en faire formellement rapport, comme aujourd'hui. Pour nous, c'est un grand privilège.
Le Budget supplémentaire des dépenses (C) contient des postes de dépenses importants qui nous permettront de nous occuper, par exemple, des navires préoccupants. Il y aura, notamment, un montant de 17,7 millions de dollars pour lutter contre la menace des polluants provenant du Kathryn Spirit près de Montréal, ainsi que pour effectuer des travaux de prolongement de la durée de vie duNGCC Hudson, le navire hauturier de sciences océanographiques et de relevés hydrographiques de la Garde côtière canadienne.
[Traduction]
Monsieur le président, notre Budget principal des dépenses pour 2017-2018 se chiffre à 2,2 milliards de dollars. C'est environ 40,1 millions de dollars de moins que pour le dernier exercice. Le total proposé tient compte du nouveau financement annoncé dans le budget de 2016, notamment pour l'investissement dans la recherche sur les océans et les eaux douces au Canada. La légère baisse est essentiellement attribuable à l'arrivée à terme du financement de programmes temporaires et aux écarts par rapport au financement prévu pour des programmes en cours. Nous nous ferons bien sûr un plaisir de vous fournir tous les détails qui vous intéressent. Le dirigeant principal des finances et mes collègues du ministère pourront vous en dire plus long à ce sujet.
Comme vous le savez, notre gouvernement a effectué un investissement historique dans les sciences aquatiques. J'en ai d'ailleurs glissé un mot dans cette même salle la dernière fois que nous nous sommes rencontrés. C'est l'investissement le plus important depuis plus d'une génération. Trevor et ses collègues de la haute direction ont accompli un travail exceptionnel afin d'optimiser cet investissement consenti par le Parlement pour donner à notre ministère ce qui, je l'espère, deviendra une capacité scientifique de calibre mondial.
La science revêt une importance capitale à nos yeux, comme en témoigne l'affectation de 197 milliards prévue dans le budget de l'an dernier qui devrait nous permettre de rétablir en l'espace de cinq ans notre capacité dans le domaine des sciences des eaux douces et des océans, ce qui consolidera le fondement scientifique de notre processus décisionnel et rétablira le leadership scientifique du Canada sur la scène mondiale.
[Français]
Nous sommes bien avancés en ce qui a trait à l'embauche de 135 nouveaux scientifiques, biologistes, océanographes et autre personnel scientifique hautement qualifié. Leur travail nous aidera à mieux comprendre les écosystèmes aquatiques du Canada et ce que nous pouvons faire collectivement pour mieux les protéger. Le rétablissement de notre potentiel scientifique et de recherche servira les intérêts de tous les Canadiens, car mieux nous comprenons nos océans et nos écosystèmes, mieux nous sommes placés pour les protéger afin de créer des débouchés économiques durables.
[Traduction]
Non seulement ces investissements visant par exemple à renforcer notre capacité scientifique aux fins de la recherche pure ont-ils une grande valeur en eux-mêmes, mais ils facilitent aussi, comme vous êtes les mieux placés pour le savoir à titre de députés, la prise de décisions éclairées et la saine gestion des ressources publiques en vue d'améliorer les perspectives socioéconomiques de notre pays. Il suffit de penser en effet à toutes ces collectivités que nous représentons ici dont l'avenir économique dépend de la gestion efficace des ressources au sein de l'écosystème. Nous sommes conscients du lien qui existe à ce niveau.
Vous savez également que le a annoncé en novembre — pendant que je faisais moi-même une annonce en votre compagnie, monsieur le président, dans votre province de Terre-Neuve-et-Labrador à l'autre bout du pays — la mise en place du Plan de protection des océans, un autre investissement que nous jugeons primordial, notamment parce qu'il va faciliter la création d'un système de sécurité maritime de calibre mondial. C'est un investissement qui va bien sûr profiter à Transports Canada, à la Garde côtière canadienne et à Pêches et Océans Canada, mais nous espérons surtout que ce soient les Canadiens, l'environnement et notre économie qui en bénéficient le plus. Nous nous attendons à des répercussions positives d'une très grande portée.
La Garde côtière est une institution que les Canadiens ont à coeur. Elle doit être renforcée et remodelée sur des bases plus solides. Les hommes et les femmes qui font partie de la Garde côtière doivent faire montre de courage et de dévouement en travaillant dans des circonstances exceptionnelles, et je crois que nous avons tous le devoir de leur permettre de contribuer à la mise en place de l'institution la plus moderne, la mieux équipée et la plus avant-gardiste qui soit. Nous estimons que l'investissement annoncé va grandement favoriser l'atteinte de cet objectif. Je vais conclure mes observations sans plus tarder, car je veux garder du temps pour pouvoir échanger avec vous une fois que notre dirigeant principal des finances vous aura présenté brièvement un portrait plus précis de la situation.
La réconciliation avec les peuples autochtones fait également partie de nos priorités, comme l'a indiqué le premier ministre de même que mes collègues ministres. C'est un sujet qui est au coeur des discussions des députés de la Chambre des communes ainsi que des sénateurs. Tant au sein du ministère que dans le gouvernement dans son ensemble, nous multiplions les efforts en vue d'établir une meilleure relation au quotidien avec les peuples autochtones.
Notre ministère est à pied d'oeuvre pour gérer un aspect de cette relation entre le gouvernement fédéral et les Autochtones sur les trois côtes, mais il convient d'alimenter, de renforcer et de renouveler les efforts consentis en ce sens. Nous croyons que ces investissements accrus, notamment pour le Plan de protection des océans, permettront à la Garde côtière canadienne de mieux travailler en partenariat avec les collectivités côtières autochtones.
Je commence à prendre mieux conscience de cette réalité. Les Autochtones de ces collectivités côtières sont souvent les premiers répondants, car c'est en Colombie-Britannique que l'on retrouve le plus de portions de littoral sauvage difficilement accessible.
J'ai eu le privilège de rencontrer les représentants de la Première Nation des Heiltsuk qui ont dû intervenir lors du déversement de diesel d'un remorqueur échoué au large de Bella Bella, une situation totalement inacceptable. Si nous voulons servir au mieux les intérêts des Canadiens et protéger nos écosystèmes marins, il faut établir des partenariats plus étroits avec plusieurs de ces collectivités. J'ose espérer que les investissements consentis serviront pour une bonne part à progresser concrètement vers l'atteinte de cet objectif.
Disons en guise de conclusion que Pêches et Océans Canada est un ministère à vocation économique au sein du gouvernement du Canada. Nous essayons de prendre des décisions en partenariat avec l'industrie des pêches, avec d'autres intervenants canadiens et avec les peuples autochtones pour favoriser la croissance économique au pays. Nous sommes également un ministère à vocation environnementale qui doit assumer d'importantes responsabilités à titre de gardien des océans canadiens en assurant une meilleure gestion des écosystèmes marins et en offrant, par l'entremise de la Garde côtière canadienne, les meilleurs services qui soient à notre population et à nos partenaires internationaux.
Tant et aussi longtemps que nous aurons le privilège d'occuper nos présentes fonctions, ces trois aspects demeureront au coeur de nos préoccupations de tous les instants.
Nous serons très heureux de répondre à vos questions et de poursuivre notre collaboration avec chacun d'entre vous dans le cadre de nos efforts concertés à l'égard de ces enjeux primordiaux pour tous les Canadiens.
[Français]
Maintenant, monsieur le président, si vous êtes d'accord, nous allons demander au dirigeant principal des finances de faire des commentaires très précis sur le sujet.
[Traduction]
Nous répondrons ensuite avec plaisir aux questions des membres du comité.
Tony, voulez-vous...?
:
Merci, monsieur le ministre et monsieur le président.
Bonjour à tous les membres du comité.
[Français]
Je m'appelle Tony Matson. Je suis dirigeant principal des finances à Pêches et Océans Canada et à la Garde côtière canadienne. Nous avons le plaisir d'être ici ce matin pour vous présenter un survol du Budget supplémentaire des dépenses (C), 2016-2017 et du Budget principal des dépenses 2017-2018 de Pêches et Océans Canada.
[Traduction]
Je vais être très bref, ce qui nous laissera amplement de temps pour répondre aux questions des députés.
Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C) de 2016-2017, nous demandons au Parlement d'approuver des crédits de 17,7 millions de dollars. Ce montant porterait nos crédits votés approuvés à un total de 2,624 milliards de dollars, étant donné que 2,607 milliards de dollars ont déjà été approuvés par le Parlement dans le cadre du Budget principal des dépenses, du Budget supplémentaire des dépenses (A), du Budget supplémentaire des dépenses (B) et des transferts des crédits centraux reportés de l'an dernier.
Le sommaire des fonds demandés est présenté à la page 2-22 du Budget supplémentaire des dépenses (C) dans sa version anglaise.
[Français]
Cela se trouve à la page 2-50 de la version française.
[Traduction]
En résumé, nous demandons 7,2 millions de dollars pour les dépenses de fonctionnement; 7,9 millions de dollars pour les dépenses en capital; et 2,6 millions de dollars pour les subventions et contributions.
Comme notre ministre l'a souligné, la majorité des nouveaux fonds demandés seront utilisés par la Garde côtière canadienne pour contrer la menace de pollution posée par le Kathryn Spirit ainsi que pour des travaux de prolongement de vie et de radoub du NGCC Hudson. Vous retrouvez également ces éléments à la page 2—50 du document.
Le MPO demande 10,7 millions de dollars pour procéder à l'enlèvement de l'épave du cargo Kathryn Spirit. Le navire sera démantelé sur place en suivant une procédure contrôlée pour être entièrement retiré des eaux du Lac Saint-Louis. Le ministère demande également 7,3 millions de dollars pour prolonger la vie utile du Hudson de telle sorte que les programmes et les services puissent continuer à être offerts sans interruption d'ici à ce que le nouveau navire hauturier de recherche océanographique soit prêt.
Les autres besoins énumérés aux pages 2—22 et 2—23 de la version anglaise
[Français]
ou aux pages 2-50 et 2-51 pour la version française.
[Traduction]
sont de nature plutôt technique et touchent la régie interne. Il s'agit notamment de l'utilisation des recettes versées par des pollueurs pour défrayer les coûts de dépollution; de la réaffectation de ressources à l'interne pour une meilleure harmonisation des niveaux de référence; et de transferts vers d'autres organisations comme Services partagés Canada qui a le mandat de moderniser notre connectivité réseau. Comme le MPO est un ministère dont les bureaux sont éparpillés, la performance du réseau a un impact direct sur la productivité et l'efficacité d'applications essentielles à notre mission.
J'aimerais maintenant passer à l'exercice 2017-2018. Le jeudi 23 février dernier, l'honorable Scott Brison a déposé les Budgets principaux des dépenses de 2017-2018 au nom de toutes les organisations. Dans le cas de Pêches et Océans Canada, on y trouve tous les articles budgétaires précédemment approuvés ainsi que ceux pour lesquels des changements aux profils de financement aux fins d'initiatives pluriannuelles ont dû être apportés.
À ce titre, nous demandons au Parlement d'approuver des crédits totaux de 2,081 milliards de dollars. La ventilation de ces fonds est présentée à la page 98 de la version anglaise du budget,
[Français]
ou à la page 2-10 pour la version française.
[Traduction]
En vertu du crédit 1, nous demandons environ 1,3 milliard de dollars pour les dépenses de fonctionnement. De cette somme, je signale que 749,5 millions de dollars iront aux salaires.
En vertu du crédit 5, nous cherchons à obtenir 752 millions de dollars pour les dépenses en capital. Je note que la plus grande partie de ce financement servira à des investissements ponctuels de durée limitée, si bien que seulement 134 millions de dollars iront au financement permanent.
En vertu du crédit 10, nous demandons 71 millions de dollars pour des subventions et contributions.
Les autres sommes indiquées dans notre Budget principal des dépenses vont à des contributions pour les avantages sociaux des employés dans l'ensemble du ministère de même qu'au salaire du ministre et à son allocation de voiture. Ces chiffres ne sont présentés qu'à titre indicatif, car ils sont régis par leur propre loi habilitante.
En considérant que notre diminution nette d'une année à l'autre est d'à peine 40,1 millions de dollars, je vais vous exposer brièvement quelques rajustements effectués dans ce contexte.
[Français]
Comme l'a souligné notre ministre, l'augmentation la plus significative est reliée à l'annonce dans le budget de 2016 voulant qu'on investisse dans la recherche sur les océans et les eaux douces au Canada. Un montant de 41,3 millions de dollars est inclus dans ce Budget principal des dépenses.
[Traduction]
Le prochain poste important est le financement pour contrer la menace posée par les polluants du Kathryn Spirit. Ainsi, le Budget principal des dépenses prévoit 20 millions de dollars pour que l'épave puisse être retirée entièrement des eaux du Lac Saint-Louis.
Permettez-moi de vous donner maintenant quelques exemples importants de diminution dans les profils de financement par rapport à l'exercice 2016-2017.
Il y a d'abord un rajustement à la baisse de 43,6 millions de dollars pour la construction des trois navires hauturiers de sciences halieutiques. Pour ce qui est des investissements dans les infrastructures, il y a actuellement 40 millions de dollars de moins dans nos niveaux de référence initiaux grâce aux bons résultats découlant de l'Initiative de l'infrastructure fédérale de 2014.
Ces fonds liés à l'annonce du budget de 2016 concernant des investissements additionnels pour le maintien et la mise à niveau des infrastructures fédérales sont pris en compte dans ce Budget principal des dépenses, alors que la plupart des initiatives en cours progressent comme prévu.
Je tiens à vous remercier de m'avoir donné l'occasion de compléter les observations préliminaires de M. LeBlanc concernant notre dernier Budget supplémentaire des dépenses pour le présent exercice et relativement au Budget principal des dépenses de 2017-2018. Mes collègues et moi-même nous ferons un plaisir de répondre à toutes vos questions.
:
Comme je l'indiquais à des collègues à la Chambre des communes, nous sommes tout à fait conscients de l'ampleur du problème des espèces aquatiques envahissantes. Le sujet de la carpe asiatique a été soulevé au Parlement à maintes reprises. Cette espèce représente une menace vraiment sérieuse.
Nous savons que la solution passe notamment par des investissements accrus dans le secteur scientifique. Nous sommes conscients que cela ne réglera pas tout, compte tenu de la menace que ces espèces envahissantes risquent de poser à l'avenir. Nous devons aussi investir dans les infrastructures et les autres mécanismes nécessaires pour atténuer cette menace, voire l'éradiquer.
Les provinces ont un rôle capital à jouer à ce chapitre. Nous sommes d'ailleurs sortis très encouragés de nos discussions avec l'Ontario et le Québec à ce sujet. J'ai également parlé avec le ministre manitobain concernant la situation du lac Winnipeg. Toutes ces provinces se réjouissent à la perspective de travailler en partenariat avec nous, car elles comprennent très bien les répercussions possibles dans le secteur des pêches.
Il est également primordial que nous puissions travailler de concert avec les États-Unis. Au fil des ans, les Américains ont beaucoup investi, surtout dans le contexte des Grands Lacs, mais c'est toute la voie maritime du Saint-Laurent, comme Ken l'a mentionné, qui est vivement affectée par ces invasions. Nous allons donc continuer de collaborer avec les États-Unis
J'ose espérer qu'il nous sera possible d'annoncer bientôt des investissements accrus dans des organisations multilatérales ou binationales comme la Commission des pêcheries des Grands Lacs, et que nous pourrons collaborer avec plusieurs gouverneurs des États avoisinants les Grands Lacs qui misent sur des solutions scientifiques novatrices et très avant-gardistes pour non seulement contrôler les effets des espèces envahissantes, mais aussi pour les contrer. Selon nous, tout le monde doit mettre la main à la pâte. Nous nous apprêtons donc à allouer des ressources additionnelles à cet effet, et le gouvernement ontarien a été l'un de nos partenaires les plus actifs dans ce dossier.
J'ai d'ailleurs fait récemment avec mon homologue ontarien une déclaration conjointe où nous nous engagions à conjuguer nos efforts. Nous ferons le nécessaire
[Français]
dans la mesure du possible
[Traduction]
du point de vue financier, car nous reconnaissons à quel point cet enjeu est crucial pour la viabilité économique et environnementale à long terme d'un grand nombre d'écosystèmes.
:
Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur Finnigan, de la question.
Comme mes collègues ici présents, j'ai été touché par le décès tragique de Christian Brun. Comme je l'ai déjà dit publiquement, c'était l'un de mes amis et il m'a beaucoup inspiré. D'ailleurs, je vais rencontrer plus tard cet avant-midi Melanie Sonnenberg, qui est présidente de la Fédération des pêcheurs indépendants du Canada. Le dialogue entre ces organisations et l'Union des pêcheurs des Maritimes va se poursuivre.
[Traduction]
J'ai pris connaissance des témoignages entendus par votre comité. J'ai aussi pris bonne note du soutien exprimé sur la côte Est et par certaines personnes de la côte Ouest, bien que je reconnaisse que la culture et les régimes de gestion ne sont pas les mêmes. C'est un contexte totalement différent.
Comme je l'ai déjà indiqué à mes collègues, au sous-ministre et à d'autres collaborateurs ici présents, il y a longtemps déjà que je crois qu'il nous faudrait appliquer avec plus de rigueur cette politique, qu'il s'agisse de PIIFCAF ou qu'elle prenne une autre forme, alors que nous affirmons à titre de gouvernement et de ministère qu'il s'agit d'un principe de gestion sacré pour les pêches sur la côte Est. Nous avons tous eu dans nos circonscriptions respectives, en tout cas certes sur la côte Est, des exemples de situations où nous avons fermé les yeux ou manqué de rigueur en négligeant d'appliquer une politique qui est fondamentale pour la gestion des pêches côtières et semi-hauturières sur la côte Est du pays.
De concert avec mes collègues du ministère, puis avec mes homologues du cabinet, j'essaierai de voir quels moyens peuvent être mis en oeuvre pour que le gouvernement puisse mieux faire appliquer cette politique. Il y a différentes façons de s'y prendre. Cela peut se faire par la voie législative, mais aussi via la réglementation. Toutes ces avenues sont envisagées.
Je pourrai revenir vous en parler lorsque nous aurons décidé avec plus de précision de la marche à suivre, mais soyez assurés que je vais m'employer activement et avec toute la rigueur nécessaire à faire en sorte que nous soyons mieux à même d'appliquer cette politique tout en veillant à bien l'ancrer à long terme pour la protéger contre d'éventuelles intempéries.
:
Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, j'aimerais vous remercier, ainsi que votre secrétaire parlementaire et les représentants de votre ministère, d'être ici aujourd'hui. Je vous suis reconnaissant de comparaître devant le Comité pour répondre à nos questions.
J'aimerais d'abord parler d'une maladie du saumon. Plus tôt cette semaine, j'ai eu l'occasion de vous demander comment vous planifiez de protéger le saumon sauvage maintenant que la présence de l'ICMS, une maladie mortelle du saumon, a été confirmée dans les fermes salmonicoles de la Colombie-Britannique.
Monsieur le ministre, j'aimerais citer votre réponse:
[Le député] sait qu'à nos yeux, l'aquaculture et la pêche offrent des débouchés à la classe moyenne sur les deux côtes et que ces deux secteurs économiques peuvent coexister sans se nuire.
La Commission Cohen et de nombreuses études, notamment une étude récente et une étude publiée dans Marine Policy, ont conclu que les fermes salmonicoles de la Colombie-Britannique présentaient un risque plus que minimal de causer des torts sérieux au saumon sauvage en raison du transfert du pou du poisson et de la maladie. Ces deux études confirment ces conclusions.
J'aimerais vous poser quelques questions.
Croyez-vous vraiment que la pêche aux espèces sauvages et l'aquaculture peuvent coexister sans se nuire lorsque des recherches scientifiques ont prouvé à plusieurs reprises que ce n'est pas possible?
Quel est votre plan pour protéger l'industrie du saumon sauvage du Pacifique de cette maladie mortelle, qui a le potentiel de détruire non seulement l'économie fondée sur le saumon d'élevage, mais également celle fondée sur le saumon sauvage?
Suivrez-vous le conseil de défenseurs du saumon comme Alexandra Morton et de scientifiques comme Kristi Miller, qui vous demandent de permettre à cette équipe de chercheurs de poursuivre leurs importants travaux?
Convenez-vous qu'ils doivent accomplir ce travail et que ces recherches doivent se poursuivre dans l'intérêt de tous les Canadiens?
:
Merci, monsieur le président, et merci, Fin, de vos questions. J'aimerais formuler quelques brefs commentaires, et je crois que Terry souhaite également ajouter quelque chose. Trevor est le mieux placé pour vous fournir, à vous et aux autres membres du Comité, des réponses précises en ce qui concerne les éléments scientifiques des préoccupations liées à la maladie que vous avez soulevées à la Chambre des communes.
Vous m'avez demandé si je croyais que la pêche aux espèces sauvages et l'aquaculture pouvaient coexister sans se nuire. Selon moi, oui.
Certaines personnes ne sont pas d'accord. Je respecte et je comprends leur opinion, mais ce n'est pas notre avis. Ce n'est certainement pas l'avis de notre gouvernement.
Nous reconnaissons que chaque fois qu'un scientifique soulève des préoccupations, nous devons redoubler d'efforts et mener des recherches de façon ouverte et transparente, afin qu'elles soient accessibles aux Canadiens, pour veiller à ce que les protections et les mesures en oeuvre soient réellement efficaces.
Je prends note de quelques conseils ou commentaires scientifiques auxquels vous avez fait référence. Nous avons également d'autres commentaires qui offrent une perspective différente. Nous continuerons de nous fonder sur les meilleurs conseils scientifiques que nous pouvons obtenir et de les communiquer aux Canadiens.
Je crois fermement que la croissance économique de la classe moyenne dépend d'une gestion réussie de l'aquaculture et...
Plus de 50 % des poissons et des fruits de mer consommés à l'échelle mondiale proviennent de fermes d'élevage. Il s'agit de poissons d'élevage et ce sont des produits de l'aquaculture. Nous devons procéder de la meilleure façon possible. Nous devons être des leaders mondiaux en matière de pratiques sécuritaires dans ce secteur. Nous pouvons nous inspirer des travaux menés dans d'autres pays qui ont honnêtement, à notre avis, fait du très bon travail à cet égard.
Nous continuerons d'être transparents et ouverts, et d'apporter les changements nécessaires pour veiller à atteindre le niveau de sécurité et de rigueur auquel s'attendent les Canadiens.
En ce qui concerne Mme Morton, il y a un cas en litige qui n'est pas encore résolu, et je ne veux donc pas formuler des commentaires précis sur ses opinions ou sur son cas particulier, mais je reconnais qu'elle représente un point de vue soutenu par de nombreuses autres personnes.
Terry...
:
L'été dernier, j'ai eu l'occasion de voir le
Farley Mowat avec vous dans votre circonscription. Si vous avez besoin qu'on rappelle qu'il s'agit d'un problème dans de nombreuses collectivités, sachez que la situation à Shelburne est l'une des plus révoltantes.
Je comprends et je partage votre passion et je vous félicite pour votre travail au Parlement sur cette question. Je sais que mon collègue, le , est également d'avis que vos interventions et vos travaux dans ce dossier sont très constructifs. À vrai dire, ils nous ont convaincus, dans le cadre du plan de protection des océans annoncé par le à l'automne dernier, d'intensifier nos efforts pour éradiquer ce fléau qui touche un grand nombre de collectivités et qui constitue une préoccupation à l'égard de l'environnement et, dans certains cas, de la navigation.
On accordera du financement dans le contexte du plan de protection des océans. On ne sait pas encore quelles sont les sommes exactes qui ont été approuvées par le Conseil du Trésor. Une fois que le plan sera établi — et c'est pour bientôt; ce n'est pas une question de mois —, nous serons mieux placés pour vous donner plus de renseignements. Pour l'instant, je vais me contenter de dire que nous allons prendre nos responsabilités, dans les limites du financement dont nous disposons, pour régler les problèmes les plus critiques.
Mais surtout, sachez que le et moi-même envisageons d'apporter des changements législatifs. Si on se fie au principe fondamental du pollueur-payeur, il est plutôt étrange qu'on ne puisse pas abandonner notre voiture aux abords d'une autoroute à quatre voies au Nouveau-Brunswick, enlever la plaque d'immatriculation puis simplement dire: « Je n'ai plus besoin de cette voiture » ou encore « Cette voiture ne vaut plus rien et cela coûterait trop cher de la faire remorquer », alors qu'on peut le faire en toute impunité dans les rivières, les lacs et les écosystèmes marins.
C'est un problème à l'échelle mondiale. Toutefois, nous sommes d'avis que les propriétaires de ces navires doivent être tenus responsables et payer la note. Les contribuables canadiens ne peuvent pas financer tous ces navires qui, dans bien des cas, ont été désertés il y a plusieurs décennies. Nous sommes désormais confrontés à un terrible problème, après de nombreuses années de pratiques abusives par les propriétaires de ces navires.
Nous devrons prendre deux mesures. Premièrement, nous allons nous occuper des cas les plus urgents en premier, du mieux que nous pouvons, en reconnaissant que les fonds publics peuvent faire partie de la solution. Je serai heureux de vous fournir les détails lorsque nous les aurons. Par ailleurs, nous envisageons de modifier la loi et les pouvoirs conférés à Transports Canada et à la Garde côtière canadienne afin qu'ils puissent obliger les propriétaires de ces navires à réparer leurs propres dégâts, et à ne pas attendre 10, 20 ou 30 ans pour constater qu'il y a un problème et refiler la facture aux contribuables. C'est insoutenable.
Jeff, souhaitez-vous ajouter quelque chose?
J'aimerais faire quelques observations au sujet de l'examen de la Loi sur les pêches que nous avons réalisé. Des représentants de Manitoba Hydro ont témoigné devant le Comité. Ils proposent régulièrement des projets et, par conséquent, ils doivent se soumettre à la loi. Lors de leurs témoignages, ils ont clairement indiqué que la disparition des mesures de protection n'était pas forcément évidente. Un promoteur qui a dû se conformer à l'ancienne et à la nouvelle loi a affirmé que dans les deux cas, il était tout aussi rigoureusement tenu de protéger l'habitat du poisson.
En outre, le rapport de 2009 du commissaire à l'environnement et au développement durable, qui s'est penché sur le travail du MPO au chapitre de la protection de l'habitat aux termes de l'ancienne Loi sur les pêches, a conclu que le ministère n'avait pas démontré qu'il protégeait adéquatement l'habitat du poisson et, par le fait même, les pêches.
Nous avons demandé à bon nombre de témoins s'ils pouvaient prouver que des dommages avaient été causés aux populations de poissons à la suite des modifications apportées à la loi en 2012, et personne n'a pu fournir d'estimations quantitatives, mises à part de simples opinions.
Cela dit, l'examen de la loi s'est révélé un exercice très positif pour moi et pour nous tous de ce côté-ci de la table. Je pense que nous avons bien travaillé avec tous les partis. Nous avons eu des discussions intenses et nous sommes parvenus à un rapport que vous trouverez très utile.
Je ne m'attends pas à ce que vous vous prononciez sur les recommandations, parce que je sais qu'elles sont à l'étude, mais je tiens à dire que l'un des dossiers sur lesquels le Comité s'est attardé était les mesures de protection pour les agriculteurs et les municipalités rurales.
Je n'ai pas besoin de vous dire, monsieur le ministre, qu'en vertu de l'ancienne loi, il y avait ce qu'on appelle la « police du poisson » qui se rendait dans les collectivités des Prairies pour examiner les fossés de drainage et ainsi de suite. Nous espérons que votre ministère prendra ces recommandations relatives aux municipalités rurales et aux collectivités agricoles très au sérieux, et je suis sûr que vous le ferez.
L'une de nos recommandations — la recommandation 15 — visait à mettre sur pied un conseil consultatif largement représentatif pour conseiller le MPO sur la mise en oeuvre de la Loi sur les pêches.
Monsieur le ministre, comme vous le savez, il y a déjà un conseil consultatif qui existe en vertu de la Loi sur les espèces en péril. En fait, les personnes qui siègent à ce conseil devraient idéalement faire partie du conseil établi aux termes de la nouvelle Loi sur les pêches.
J'aimerais maintenant vous poser une question concernant le programme de recherche scientifique. Dans notre rapport sur le saumon atlantique, qui était un rapport unanime et dont nous sommes tous très fiers, nous avons recommandé qu'un certain nombre de ces nouveaux scientifiques soient affectés uniquement à la gestion et à la conservation du saumon de l'Atlantique.
Est-ce que ce serait possible? Nous n'avons pas précisé de nombre, mais nous aimerions avoir suffisamment de scientifiques qui s'occupent à temps plein de la population de saumon atlantique. Est-ce envisageable?
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Merci, monsieur le président, et merci, monsieur Sopuck.
Vous avez posé plusieurs questions. Vous êtes passé de la Loi sur les pêches à la recherche scientifique sur le saumon. Je vais tenter d'y répondre brièvement. En ce qui concerne la recherche scientifique, Trevor ou d'autres pourraient ajouter certaines précisions.
Je comprends ce que vous dites. Nous avons déjà eu cette discussion auparavant. Je pense même que vous et moi, à bien des égards, nous entendons beaucoup plus que ce que les gens pourraient imaginer.
Selon nous, le rétablissement des protections éliminées dans la Loi sur les pêches ne constitue pas le meilleur moyen d'annuler les festivals de musique country et western. Il pourrait y avoir d'autres raisons de le faire, mais sachez que la Loi sur les pêches n'est pas la meilleure.
Nous avons tous entendu les histoires d'horreur, mais certaines d'entre elles ne sont peut-être que des fausses nouvelles. Enfin, peu importe, cela nous rappelle que nous devons être conscients que les petites communautés rurales et agricoles, y compris celles que je représente dans ma propre circonscription, ne veulent pas que les mesures légitimes auxquelles nous nous sommes engagés durant la campagne électorale... Nous nous sommes engagés à rétablir les mesures de protection qui ont été supprimées, et nous le ferons, avec votre aide et celle du Parlement, bien entendu. Notre intention n'est certainement pas de traumatiser les gens qui mènent des activités agricoles ou qui travaillent au développement communautaire en milieu rural de façon responsable et durable.
En revanche, nous estimons — et c'est là où nous sommes peut-être en désaccord — que les modifications apportées il y a quelque temps ont eu un effet négatif et malheureux. Je ne vais pas entrer dans les détails, parce que je ne voudrais pas engager de débat là-dessus. Notre difficulté à réaliser des analyses quantitatives s'explique en partie par une réduction importante des ressources scientifiques, alors si on veut discuter des répercussions, il vaudrait mieux avoir en main des données scientifiques transparentes, robustes et crédibles.
Cela m'amène à votre question sur le saumon de l'Atlantique. Je partage votre avis; il faut y accorder la priorité, et je vous félicite pour le travail du Comité à ce chapitre. C'est un enjeu important qu'ont à coeur plusieurs collectivités.
Vous avez posé une question précise au sujet de certaines ressources scientifiques. Vous avez également reconnu que nous n'allions pas répondre à un rapport auquel nous répondrons en profondeur dans le cadre du processus parlementaire.
Trevor pourrait peut-être ajouter des précisions concernant cet aspect...
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Merci, monsieur Donnelly. Merci beaucoup.
Merci à tous.
Ceci met un terme à la présente séance en ce qui a trait aux témoignages. Je tiens, encore une fois, à remercier les fonctionnaires du ministère d’être venus, dont Mme Blewett, M. Morel, M. Swerdfager, le secrétaire parlementaire, M. et le commissaire Hutchinson. Merci aussi à M. Matson et à Mme Lapointe. Merci à tous d’avoir accepté notre invitation. In absentia, je remercie, également, le ministre.
Avant de terminer, nous avons des travaux à faire concernant les dépenses. Nous allons commencer par le Budget supplémentaire des dépenses (C) 2016-2017.
MINISTÈRE DES PÊCHES ET DES OCÉANS
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Crédit 1c – Dépenses de fonctionnement..........13 170 350 $
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Crédit 5c – Dépenses en capital..........7 540 606 $
(Les crédits 1c et 5c sont adoptés.)
Le président: Dois-je faire rapport du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2016-2017 à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Le président: Passons maintenant au Budget principal des dépenses 2017-2018.
MINISTÈRE DES PÊCHES ET DES OCÉANS
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Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement..........1 258 375 596 $
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Crédit 5 – Dépenses en capital..........751 805 774 $
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Crédit 10 – Subventions et contributions..........70 969 884 $
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés.)
Le président: Dois-je faire rapport du Budget principal des dépenses 2017-2018 à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Le président: Je le ferai dès que possible, probablement demain.
Encore une fois, membres du Comité, merci beaucoup pour cette séance. Merci également au secrétaire parlementaire et aux fonctionnaires du MPO.
La séance est levée.