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C'est ce que j'avais compris. D'accord.
D'abord, je vous félicite pour votre élection, enfin, pour votre nomination au poste de président. Je suis convaincu que vous saurez poursuivre dans la même veine que votre prédécesseur.
En ce qui concerne ma motion, j'en appelle à mes collègues pour qu'ils y soient favorables, bien sûr. Je trouve important de présenter ma proposition sous forme de motion. En effet, durant le temps des Fêtes, j'ai lu The Western Producer, et à ma grande surprise, j'ai constaté que le , qui est responsable des négociations avec l'Organisation mondiale du commerce, l'OMC, y tenait certains propos. Bien sûr, le y participe également, mais c'est le ministre du Commerce international qui est un peu notre porte-flambeau en ce qui concerne les échanges commerciaux et l'agriculture.
On sait à quel point certains pays qui participent aux négociations attaquent de toutes parts le système de gestion de l'offre. Le principe vaut aussi pour la Commission canadienne du blé. Or, dans l'article du Western Producer paru le 21 décembre dernier, M. disait que les jours de la gestion de l'offre étaient comptés. On ne parle pas d'une simple citation, d'une seule phrase où il aurait pu glisser un mot pour dire que la gestion de l'offre n'était peut-être pas la meilleure idée au monde et qu'il fallait y apporter des changements, on parle de l'article au complet, dans lequel M. Emerson, le , livre ce message.
Alors, c'est très inquiétant. En tout cas, je pense que ce serait irresponsable de notre part de ne pas inviter le ministre à comparaître devant le comité en vue de répondre à nos questions, même si nous savons tous que dès le lendemain ou dans les quelques jours qui ont suivi la publication de cet article, on a fait circuler un communiqué dans lequel MM. Strahl et Emerson disaient appuyer la gestion de l'offre.
Toute cette entrevue est quand même extrêmement inquiétante, et j'aimerais en savoir plus. Je suis également persuadé que les producteurs agricoles du Québec qui sont assujettis à la gestion de l'offre, et les autres ailleurs au Canada, seraient très intéressés au témoignage du ministre Emerson ici même, devant notre comité. Je pense que nous devrions en faire une priorité.