:
Merci, monsieur le président.
Nous sommes très heureux d'être ici aujourd'hui pour vous présenter notre rapport de mai 2007, qui a été déposé à la Chambre des communes hier.
Comme vous l'avez dit, je suis accompagnée des vérificateurs généraux adjoints Hugh McRoberts, Richard Flageole et Andrew Lennox
[Français]
Pour commencer, j'aimerais vous parler des Services de laboratoire judiciaire à la Gendarmerie royale du Canada. Nous avons fait cette vérification à la demande du Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes, qui avait entendu des témoignages contradictoires en 2004 et 2005 sur le rendement des laboratoires.
Nous avons constaté que pour une grande part des cas, dont de nombreux crimes violents, les laboratoires ne donnaient pas les résultats des analyses judiciaires en respectant les délais qu'ils s'étaient fixés, et les arriérés pour les analyses d'ADN augmentent.
Nous avons examiné le système mis au point par la GRC pour assurer la qualité des résultats. Sur papier, le système de gestion de la qualité paraissait adéquat, mais nous avons trouvé qu'il n'était pas toujours mis en oeuvre et ne pouvait pas fournir l'assurance à la haute direction que les analyses d'ADN étaient de qualité. Nous n'avons pas examiné les procédés scientifiques utilisés par les laboratoires.
La plupart de ces questions avaient été soulevées lors de nos vérifications de 1990 et de 2000. Il est décevant de constater qu'elles ne sont toujours pas résolues. La GRC doit concevoir un plan d'action réaliste pour régler ces problèmes qui persistent depuis longtemps.
[Traduction]
Au chapitre 4, nous avons également vérifié le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole, aussi connu sous son acronyme de PCSRA, en réponse à une demande du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire de la Chambre des communes.
Au fil des ans, Agriculture et Agroalimentaire Canada a mis sur pied un certain nombre de programmes pour offrir une aide financière aux producteurs agricoles lorsque leur revenu agricole chute en raison de circonstances indépendantes de leur volonté. Le PCSRA est le plus récent de ces programmes. En 2005-2006, le ministère a consacré à ce programme plus d'un milliard de dollars à l'échelle du Canada.
Dans le cadre du programme, le calcul des paiements versés aux producteurs est très complexe et se fonde sur les renseignements que les producteurs envoient au ministère. Les producteurs se sont plaints de ne pas comprendre comment le ministère avait calculé leurs paiements. De plus, ils ont dû attendre longtemps avant de savoir s'ils recevraient un paiement et d'en connaître le montant.
Nous avons également constaté que certains des employés du ministère qui traitaient les demandes offraient aussi des services d'experts-conseils, contre rémunération, afin d'aider les producteurs à préparer leurs demandes. Cette pratique contrevient aux dispositions sur les conflits d'intérêts du Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique et elle pourrait procurer un avantage financier indu à certains requérants. Le ministère a demandé à ses employés de cesser cette pratique.
Depuis la fin des travaux de vérification, le gouvernement a annoncé son intention de modifier le PCSRA. Lors de son examen du programme, le ministère devrait chercher des moyens de simplifier sa façon d'administrer le soutien du revenu agricole et de faciliter le processus pour les producteurs.
[Français]
Nous avons aussi examiné les programmes d'aide financière pour les études postsecondaires. Nous avons constaté que Ressources humaines et Développement social Canada et la Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire ont de bons contrôles qui permettent de garantir que les prêts, les subventions et les bourses sont accordés aux personnes admissibles et que les bons montants sont versés.
Je suis heureuse de constater que les programmes visant à offrir aux jeunes Canadiens un meilleur accès à l'enseignement supérieur sont bien gérés.
Le ministère et la fondation ont adopté des mesures pour mieux informer les étudiants et leur famille de l'aide financière qui leur est offerte. Aussi, le ministère a amélioré l'information qui est fournie aux étudiants sur les moyens offerts pour les aider à gérer leur dette.
Cependant, même si le ministère s'est engagé à évaluer le Programme canadien de prêts aux étudiants en 2006, il ne l'a pas encore fait. Nous pensons que le ministère devrait évaluer ce programme pour vérifier s'il a vraiment amélioré l'accès aux études supérieures, comme le Parlement le désirait.
[Traduction]
Passons maintenant à la gestion des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. Le ministère administre 170 missions dans 111 pays de par le monde. Son personnel entretient des relations diplomatiques, offre des services aux entreprises et aux citoyens canadiens et conseille le gouvernement sur les enjeux internationaux.
Pour réaliser les objectifs internationaux du Canada, le ministère doit pouvoir compter sur les bonnes personnes, qui se trouvent au bon endroit et au bon moment. Cependant, nous avons constaté que le ministère éprouve des difficultés à cet égard. S'il n'agit pas immédiatement, la situation ne fera qu'empirer.
Au cours des prochaines années, plus de la moitié des gestionnaires du ministère pourront prendre leur retraite. Le ministère n'a pas bien planifié en vue de relever de tels défis. Il n'a pas de vue d'ensemble de ses effectifs, ni des compétences et de l'expérience dont il aura besoin à l'avenir, et ne dispose pas de l'information de base nécessaire pour gérer ses ressources humaines.
De plus, dans les missions à l'étranger, il n'accorde pas assez d'attention à la gestion du personnel recruté sur place. Pourtant, ce groupe constitue la moitié de son effectif.
Enfin, le ministère n'a pas la souplesse voulue pour offrir à son personnel canadien des indemnités et des incitatifs pour compenser le coût de la vie et les conditions difficiles à l'étranger. Le ministère a donc du mal à trouver des employés qui acceptent certaines affectations à l'extérieur du pays. Les obstacles à l'emploi des conjoints sont aussi un facteur de dissuasion.
Ce manque de souplesse est un problème important qui perdure. Il est temps que le ministère et le Secrétariat du Conseil du Trésor travaillent ensemble à le régler.
[Français]
Nous avons aussi examiné le projet de modernisation du système du NORAD qui sert au contrôle et à la surveillance de l'espace aérien au Canada. Ce projet a été lancé il y a 12 ans. À l'origine, le gouvernement canadien avait approuvé l'utilisation d'environ 93 millions de dollars pour la portion canadienne du projet. Il s'agissait de définir les exigences, de mettre au point un nouveau système et de construire un nouveau complexe en surface pour l'abriter.
Le projet a pris plus de temps et coûté plus cher que prévu. La Défense nationale et le gouvernement n'ont pas fait un bon usage des mécanismes dont ils disposaient pour gérer un projet à haut risque et d'aussi grande envergure. Par exemple, ils auraient dû désigner le projet comme étant ce qu'on appelle un grand projet de l'État.
Avec la construction d'une nouvelle installation, la Défense nationale prévoyait fermer son complexe souterrain de North Bay, en Ontario, et économiser ainsi 16 millions de dollars par année en frais de personnel et de fonctionnement. Au moment de la vérification, il restait des questions à régler au sujet de la sécurité du nouveau bâtiment et des mesures à prendre pour pouvoir l'utiliser aux fins prévues. Le ministère a donc été contraint de continuer à utiliser les deux installations. Les économies prévues ne se sont pas encore réalisées.
Plusieurs indices montraient que ce projet était en difficulté. L'escalade des coûts et les retards auraient dû susciter une surveillance et des rapports plus rigoureux.
La Défense nationale a l'intention de poursuivre la modernisation du nouveau système, mais le ministère devra régler auparavant les problèmes que nous avons constatés au cours de cette vérification. Le gouvernement devra aussi assurer une meilleure surveillance de ses grands projets qui posent des risques élevés.
[Traduction]
Je vais maintenant vous parler de la prestation des services juridiques au gouvernement. Le ministère de la Justice peut être qualifié de cabinet juridique le plus important du pays puisqu'il employait durant la dernière année financière quelque 2 500 avocats et disposait d'un budget de près d'un milliard de dollars. Les divers services qu'il fournit au gouvernement fédéral sont notamment des conseils juridiques, la rédaction des projets de règlement et de loi, et la représentation devant les tribunaux.
Depuis notre dernière vérification en 1993, la complexité et le volume du contentieux ont beaucoup augmenté. Le coût des services juridiques assurés par le ministère a plus que triplé.
Nous avons constaté que le ministère a amélioré la gestion des risques en matière de contentieux. Il a aussi amélioré la gestion des avocats et cabinets d'avocats dont il retient les services à contrat. Cependant, il n'a pas aussi bien réussi dans la plupart des autres secteurs.
Le ministère n'a pas de système pour assurer une qualité uniforme des services juridiques qu'il offre au gouvernement fédéral. Il a mis en place des éléments de gestion de la qualité mais il ne sait pas s'il donne les résultats voulus.
Nous avons aussi constaté que les accords financiers actuels du ministère avec les ministères clients incitent peu à contrôler les coûts et à gérer la demande croissante de services juridiques.
Le ministère est conscient de ce problème depuis plusieurs années mais ses efforts pour le régler ont donné peu de résultats.
Il est étonnant que le ministère ait accompli aussi peu de progrès depuis notre vérification de 1993. Comme bon nombre de cabinets juridiques au pays, le ministère de la Justice doit confier à un cadre supérieur la responsabilité de veiller à la saine administration du ministère.
[Français]
Enfin, les cartes d'achat et de voyage peuvent être un moyen pratique et efficace pour le gouvernement fédéral d'acquérir et de payer des biens et des services. De nombreux ministères encouragent l'utilisation de ces cartes de crédit. En 2005, les dépenses totales effectuées au moyen de ces cartes étaient de 825 millions de dollars.
Notre examen a porté sur les programmes de cartes d'achat et de voyage des trois ministères à qui, ensemble, on peut attribuer environ la moitié de l'utilisation totale des cartes d'achat et une grande partie de l'utilisation des cartes de voyage au sein du gouvernement.
Je suis heureuse que nous n'ayons pas constaté d'utilisation abusive des cartes de crédit du gouvernement et que les ministères aient mis en place de bons contrôles.
Cependant, ces contrôles essentiels ne sont pas toujours appliqués de façon rigoureuse. Dans certains cas, des transactions ont été vérifiées et attestées par des personnes qui n'en avaient pas le pouvoir ou par le détenteur de la carte qui avait effectué l'achat.
Plus on utilise les cartes, plus le risque de mauvaise utilisation augmente. Les ministères peuvent réduire ce risque en mettant en oeuvre leurs mesures de contrôle de manière rigoureuse. Voilà un exemple de plus d'une situation où le gouvernement n'a pas besoin d'ajouter des règles. Il doit simplement veiller à ce que les règles en vigueur soient suivies.
[Traduction]
Monsieur le président, c'est ici que se termine mon aperçu général du rapport. C'est avec plaisir que nous répondrons aux questions des membres du comité.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Merci à tous nos témoins.
Et voilà, c'est reparti!
Mes questions portent également sur le chapitre 3, qu'a mentionné M. Williams, et pour les mêmes raisons.
J'ai eu l'occasion de me rendre dans d'autres pays au nom du Canada et parfois, dans des régions à forte sécurité. Je compatis aux difficultés avec lesquelles doivent composer les employés des Affaires étrangères dans ces pays; je dirais même que tous les gens que j'ai rencontrés dans nos ambassades et nos consulats de par le monde méritent des éloges. Chacun d'eux fait un travail phénoménal.
Comme l'avenir de notre pays dépendra en bonne partie de sa capacité d'attirer chez nous des immigrants qui pourront contribuer à notre société, il faut que ce ministère qui revêt une importance capitale fonctionne bien. Sinon, rien d'autre ne pourra fonctionner. D'autant plus que notre politique étrangère se fonde sur l'information que nous recevons.
M. Williams a soulevé le problème et je ne reprendrai pas ce qu'il a dit, mais il y a également toute la question de la rémunération.
Nous savons tous ce que c'est que de se déplacer d'une réunion à l'autre avec des fonctionnaires; on vous fait monter dans une fourgonnette et on vous conduit d'un endroit à l'autre. On cause avec ces gens et on échange non seulement au sujet de questions officielles mais également de choses personnelles; on demande aux gens s'ils se plaisent dans le pays où ils sont affectés.
Je ne vais pas mentionner les pays en question, mais je vous assure qu'il ne s'agit pas d'endroits où on a le goût d'habiter.
Pour les professionnels, cela va toujours; comme nous, ils ont choisi ce rôle. Cependant, comme dans notre cas, les familles sont obligées de les suivre.
S'il est question de la sécurité et de la capacité pour leurs enfants de recevoir une bonne éducation, il y a une différence entre l'éducation que leurs enfants recevront aux États-Unis et celle qu'ils peuvent recevoir dans un autre pays. La rémunération qu'ils touchent est également différente de celle qu'ils toucheraient aux États-Unis.
Cela me semble très étranger. J'aurais pensé que ce serait exactement l'inverse. Si vous étiez au Canada ou aux États-Unis, vous auriez accès aux meilleures occasions et vous pourriez vaquer à vos occupations normales. Mais les choses ne se passent pas ainsi. Quand vous êtes envoyés à des endroits plus reculés, on fournit davantage. Ça pose un véritable problème.
C'est une question vraiment importante. Nous avons besoin que le personnel professionnel de ces ambassades et consulats soit rassuré dans leur vie personnelle. Lorsqu'ils partent travailler le matin, ils doivent avoir la certitude que tout le monde est en sécurité à la maison et que leur vie familiale va se poursuivre. Autrement, ils ne peuvent faire leur travail. Personne d'entre nous ne pourrait le faire dans de telles conditions.
Il s'agit à mes yeux d'un problème grave. Je sais qu'en soi, il ne paraît pas énorme, mais pensez au travail que font ces gens, à son importance pour le Canada.
Croyez-moi, si jamais une situation d'urgence éclate pendant que vous êtes dans un de ces pays, vous appellerez immédiatement l'ambassade du Canada. C'est un peu comme les parents qui conduisent leur bébé à l'hôpital. Rien d'autre ne les intéresse que d'avoir l'assurance d'être aidés immédiatement.
Lorsque vous êtes dans un autre pays et qu'un de vos enfants disparaît ou se blesse, par exemple, vous allez appeler l'ambassade du Canada. C'est comme faire appel au sauveur qui vous tirera du pétrin. Toutefois, si l'ambassade du Canada ne fonctionne pas parfaitement, nous ne pourrons pas aider les Canadiens qui se trouvent dans les différents pays du monde.
C'est une question qui me tient à coeur. J'ai beaucoup de questions à poser, mais elles ne s'adressent pas vraiment à vous, madame la vérificatrice. Vous, vous avez fait votre travail.
Je tiens cependant à dire à mes collègues que j'ai l'intention de proposer une étude sur cette question, et que c'est pour cela que je voterai.
Encore une fois, par rapport aux autres problèmes qui nous sont décrits, ce n'est pas une lacune scandaleuse et cela ne fera pas les manchettes. Mais nous devons fournir ce genre d'infrastructure; peu importe le parti au pouvoir. L'avenir du Canada dépend de notre capacité de bien communiquer avec le reste du monde.
À mon avis, ce rapport nous avertit qu'il y a péril en la demeure.
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Merci beaucoup, monsieur Fitzpatrick.
Merci, madame Fraser.
Si j'ai bien compris les questions et les interventions de M. Fitzpatrick, il est d'avis que le nouveau gouvernement du Canada fait un travail superbe. Je crois comprendre que c'est ce qu'il pense.
Chers collègues, je vais passer au second tour.
Mais auparavant, cependant, j'ai une question, madame Fraser, que je voudrais vous poser et sur laquelle je veux votre avis et je parle de la question des ressources humaines au ministère des Affaires étrangères.
Je suis au comité depuis six ans et demi, et il me semble que c'est un thème récurrent, pas seulement aux Affaires étrangères mais dans la plupart des autres ministères du gouvernement du Canada, je crois. Comme l'a dit M. Christopherson, ce n'est pas un scandale, mais il est très important pour le bon fonctionnement du gouvernement d'y voir. Quand on voit les statistiques et le nombre de personnes qui peuvent prendre leur retraite dans tous les ministères, et pas seulement aux Affaires étrangères, mais dans tous les ministères, au cours des prochaines années, et quand on voit les statistiques qui traitent du nombre de personnes qui entrent à la fonction publique fédérale — je crois que 87 p. 100 d'entre eux ont des postes temporaires ou des contrats —
À tous les cinq ans, à peu près, on fait diverses études sur cette question. M. Quail était en fait chargé du renouvellement de la fonction publique, lui et le greffier du Conseil privé à l'époque. Nous avons entendu le Conseil du Trésor. Je lui ai demandé qui assume la responsabilité pour tout cela, mais personne ne m'a dit qu'il était prêt à assumer la responsabilité. C'était la confusion totale.
Nous entrons dans une époque où il y aura des pénuries de main-d'oeuvre. C'est un problème qui, à mon avis, va se faire plus aigu et plus grave et plus sérieux au fil du temps.
J'ai trois observations. D'après ce que vous avez vu, constatez-vous que le même problème se pose dans tous les ministères? Est-ce que le problème se règle ou s'aggrave? Et avez-vous des commentaires ou des observations à nous faire, sur le plan stratégique, quant à la manière dont le gouvernement pourrait régler ce problème?
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Je vous remercie, madame Fraser, ainsi que votre personnel, de partager avec nous encore une fois un peu de votre travail.
En ce qui concerne le chapitre 3, j'ai eu la chance de me rendre dans quelque 50 pays, et au cours des dernières décennies — mais pas lorsque mon parti était au pouvoir —, j'ai eu de nombreux contacts avec de nombreuses ambassades et leur personnel. Comme l'a indiqué M. Christopherson, le personnel est très courtois, il est aimable et très serviable. Les notes sont excellentes dans ce domaine. Cependant, j'ai pu constater la chose suivante —
J'ai également eu des contacts avec d'autres ambassades. Par exemple, dans les ambassades françaises, les postes principaux sont occupés par des personnes qui possèdent les capacités linguistiques qui les aident à accomplir leur travail sur le terrain. Bien entendu, la France est un pays plus grand que le nôtre, avec peut-être plus de ressources, mais même dans le cas de pays plus petits, très souvent leurs ambassadeurs — j'ai rarement eu affaire à des hauts fonctionnaires qui n'étaient pas capables de parler la langue locale.
J'ai pu lire dans votre rapport que notre personnel obtient une note de 100 p. 100 lorsqu'il s'agit de sa gentillesse et de sa prévenance, mais seules 16 p. 100 des personnes occupant des postes exigeant des compétences linguistiques y satisfont. On est loin de la note de passage.
Puis, il y a la réponse du ministère selon laquelle il va examiner cette situation, effectuer une étude et formuler des recommandations dans un an et demi. Cette réponse vous satisfait-elle?
Nous connaissons le chiffre, seules 16 p. 100 des personnes répondent aux exigences. Ils devraient donc essayer de régler ce problème immédiatement. Trouvez-vous que la réponse du ministère proposant d'attendre encore un an et demi est appropriée?