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Bonjour mesdames et messieurs. Je déclare la séance ouverte.
J'aimerais indiquer aux membres que la réunion de ce matin est publique. Une fois que nous aurons entendu les témoins, et que nous aurons voté, j'aimerais que nous discutions rapidement de nos travaux futurs.
Je voudrais vous présenter, non pas que ce soit nécessaire, l'honorable Peter Milliken, Président de la Chambre, ainsi que la greffière de la Chambre, Audrey O'Brien. C'est un plaisir de vous revoir, Audrey. J'ai l'impression vous étiez ici il y a encore peu de temps.
Monsieur le Président, je vous donne la parole. Vous pouvez vous présenter, faire une déclaration liminaire, et nous présenter les fonctionnaires qui vous accompagnent. Puis nous continuerons.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
C'est un plaisir d'être ici aujourd'hui afin de rencontrer mes collègues et de traiter de la question du budget de la Chambre. C'est quelque chose que nous faisons chaque année. Cependant, je ne me rappelle pas l'avoir fait l'année dernière. Peut-être que je n'étais pas là. Je ne m'en souviens pas. En tout les cas, j'ai l'impression que ça fait longtemps que je me suis présenté ici. C'est un plaisir d'être de retour, et d'avoir l'occasion de faire certaines remarques, puis de répondre à des questions. J'ai avec moi la greffière, et je pense qu'à nous deux nous devrions pouvoir nous débrouiller pour répondre à la plupart de vos questions.
Je vous présente aujourd'hui le Budget principal des dépenses de la Chambre des communes pour 2006-2007. À titre documentaire, vous avez reçu un document indiquant les changements au Budget principal de 2006-2007 par rapport à celui de 2005-2006. Vous conviendrez sans doute avec moi que le Budget principal des dépenses rend bien compte des services qui servent et représentent judicieusement les intérêts des députés.
Le 31 octobre 2005, le Bureau de régie interne a approuvé le Budget principal des dépenses, qui totalise 400 323 895 $, ce qui représente une augmentation de 17 103 200 $ ou de 4,5 p. 100 par rapport à l'exercice précédent.
[Français]
Pour faciliter notre discussion, je parlerai du budget selon quatre grands thèmes: les services aux députés, les comités et associations, les salaires et les obligations de l'employeur.
Pour commencer, afin d'assurer une plus grande souplesse au budget des bureaux des députés, le Bureau de régie interne a décidé de centraliser le financement de certains services.
[Traduction]
Le bureau a affecté une somme d'environ 1,8 million de dollars pour des services téléphoniques et d'appareils et de services sans fil afin de fournir au bureau de circonscription principal des députés une gamme complète de services. En plus de permettre une plus grande souplesse aux budgets des bureaux des députés, cette entente permet à la Chambre de tirer profit des avantages d'une gestion centralisée des services et appareils téléphoniques et sans fil. En plus d'intégrer la facturation et de simplifier les processus, cette entente a réduit les écarts de capacité et de niveaux de services d'une région à l'autre et entre ceux sur la colline du Parlement et dans les bureaux de circonscription.
Dans le même ordre d'idées, le Budget principal des dépenses prévoit une somme dépassant 1,7 million de dollars au titre de financement permanent dans le fonds d'amélioration de mobilier et d'équipement pour les bureaux de circonscription. Vous n'êtes pas sans savoir que, avant la création de ce fonds, tous les achats de mobilier et d'équipement étaient effectués à même le budget des bureaux des députés. Or, l'administration de la Chambre a négocié des offres à commandes qui lui permettent d'obtenir des rabais. Les députés peuvent solliciter le fonds jusqu'à concurrence de 5 000 $ par année pour ces achats. En profitant des offres à commandes, les députés jouiront d'une plus grande souplesse dans leur budget.
[Français]
En plus de ces deux nouveaux fonds, le Bureau de régie interne a approuvé un financement permanent de 3,6 millions de dollars, apportant une majoration de 3 p. 100 au budget des bureaux des députés. Cette majoration permettra aux députés de faire face aux augmentations des coûts de faire des affaires.
Le Budget principal des dépenses alloue une somme supplémentaire de 512 000 $ pour la production des dix pourcent. Ceci permettra aux Services des impressions de répondre à un volume d'impression qui augmente de façon exponentielle depuis les 10 dernières années.
[Traduction]
De plus, après une étude approfondie des besoins administratifs du Bureau du légiste et conseiller parlementaire, il a été décidé d'inclure dans le budget des fonds pour l'embauche de trois employés supplémentaires. Le but ultime est de garantir aux députés des services de grande qualité tant de ce bureau que des autres secteurs administratifs de la Chambre.
Aussi, la situation démographique étant ce qu'elle est, des fonds ont été prévus pour répondre aux besoins de planification de la retraite des employés des députés et des agents de la Chambre. Les employés à plein temps de 40 ans et plus participeront aux ateliers de préparation à la retraite d'une durée de trois jours qui sont offerts à Ottawa. Ces ateliers seront offerts quatre fois par année.
[Français]
Je souligne que le Budget principal des dépenses tient compte de l'importance d'investir dans la gestion de l'information afin de maintenir la qualité des services offerts aux députés. Nous sommes tous d'accord pour dire, en tant que députés, que nous comptons beaucoup sur la technologie dans l'exercice de nos fonctions parlementaires. Une somme de 3,2 millions de dollars a donc été affectée à ce poste de dépenses.
[Traduction]
Le Bureau de régie interne a toujours soutenu l'usage de la technologie en assurant le financement nécessaire à l'élaboration et au maintien d'applications fondamentales de gestion de l'information utiles à l'appui des députés dans leurs fonctions parlementaires.
Deux de ces applications, que vous connaissez peut-être, PeopleSoft, notre système de gestion des ressources humaines et financières, et PRISME, comptent chacune au-delà de 1 000 utilisateurs et assurent la prestation d'innombrables services en matière de procédures, de ressources humaines et de finances.
Il est critique pour l'Administration de la Chambre de continuer de se doter des moyens nécessaires pour répondre aux demandes accrues d'améliorations et pour effectuer des mises à jour, de l'entretien et des essais réguliers de ces applications indispensables. Il lui faut aussi réussir à transférer et à conserver l'expertise et trouver de nouvelles possibilités et fonctionnalités technologiques.
[Français]
Mais par-dessus tout, l'Administration de la Chambre s'engage à continuer à offrir aux députés les services de qualité en matière de gestion de l'information qu'ils s'attendent de recevoir.
[Traduction]
Le Budget principal des dépenses tient aussi compte de la nécessité de soutenir les députés dans leur rôle d'ambassadeurs du régime parlementaire canadien. Voilà pourquoi une somme de 1,5 million de dollars a été prévue pour l'accueil des trois conférences suivantes au Canada: La 52e session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, la 12eConférence des parlementaires de l'Asie-Pacifique sur l'environnement et le développement et la 44e Conférence régionale de l'Association parlementaire du Commonwealth. C'est la première fois — je le signale — que le Canada accueillera la Conférence des parlementaires de l'Asie-Pacifique.
Comme d'habitude, le Sénat et la Chambre des communes se partageront les coûts des conférences à raison de 30 p. 100 et 70 p. 100 respectivement.
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Les députés sont environ deux fois plus nombreux que les sénateurs. Je suppose que c'est ce qui détermine la formule.
[Français]
Des ressources sont aussi prévues pour l'embauche d'un employé supplémentaire qui travaillera surtout pour l'Association canadienne des ex-parlementaires afin de permettre à cette dernière de répondre à ses besoins en constante évolution.
[Traduction]
Au cours des dernières années, le Bureau de régie interne a fourni un financement temporaire aux nouveaux comités permanents, à l'augmentation du niveau des activités interparlementaires et à la mise en application des recommandations du Comité sur la modernisation qui comprenait un montant de 160 000 $ pour les services de conseillers techniques. Le budget principal indique que cette somme n'est plus nécessaire en 2006-2007.
[Français]
Passons maintenant aux montants consacrés aux augmentations et aux rajustements salariaux. Le Bureau de régie interne a approuvé l'affectation de 2,7 millions de dollars supplémentaires pour couvrir les salaires des employés de l'Administration de la Chambre. Ces augmentations de budget font suite à de récents règlements négociés touchant les employés de la fonction publique.
[Traduction]
Vous savez également que le projet de loi C-30 prévoit un rajustement du salaire et des indemnités versés aux députés en fonction de la moyenne d'augmentation des salaires de base accordée dans le secteur privé au Canada. Un montant de 1,2 million de dollars est prévu à cette fin dans le budget.
Vous remarquerez aussi un ajustement des fonds accordés pour les régimes d'avantages sociaux des employés. Les taux de cotisation à ces régimes sont gérés et fixés chaque année par le Conseil du Trésor du Canada. Leur fléchissement en 2006-2007 a entraîné une diminution de 2,3 millions de dollars de nos cotisations.
[Français]
Finalement, des fonds sont aussi prévus pour permettre à la Chambre de s'acquitter de ses obligations en tant qu'employeur. Une somme de 2,6 millions de dollars a ainsi été consacrée aux budgets centraux pour les autres coûts en personnel. Elle servira à financer les dépenses futures liées au nombre grandissant d'employés qui seront bientôt admissibles à la retraite.
[Traduction]
Sous le rapport des obligations de l'employeur, il faut aussi prévoir des fonds pour répondre aux demandes d'indemnité présentées à la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail. Les fonds prévus dans le budget de cette année sont à la mesure de l'augmentation des dépenses depuis l'établissement du premier budget à cette fin, en 2000-2001.
La hausse du financement accordé peut être attribuée aux nouveaux types de demandes approuvés depuis 2002-2003, à l'augmentation économique des salaires des employés de la Chambre et au vieillissement du personnel de la Chambre.
C'était un bref aperçu du Budget principal des dépenses 2006-2007 approuvé par le Bureau de régie interne. Je reste convaincu que vous pensez comme moi que ce budget est représentatif de nos intérêts en tant que députés de la Chambre des communes et qu'il répond à nos besoins présents tout en fournissant un investissement stratégique pour répondre à nos besoins en évolution.
Entre nous, la greffière et moi-même seront heureux de répondre aux questions que vous pourriez vous poser sur ces informations.
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Merci, monsieur le président.
Les régimes d'avantages sociaux des employés représentent la contribution de l'employeur à l'assurance-chômage, au RPC, aux caisses de retraite, au régime de soins dentaires, etc. Tous ces régimes sont administrés par le Conseil du Trésor, qui est l'employeur de la fonction publique. Nous les acceptons tous. Le Conseil du Trésor effectue les versements à toutes ces compagnies d'assurances, etc., et il calcule les cotisations au régime d'avantages sociaux des employés en tant que pourcentage du salaire. L'année dernière, c'était, je crois, 21 p. 100 du salaire. C'est pourquoi tous les ministères, y compris nous-mêmes, la Chambre des communes, ont dû y contribuer. Le Conseil du Trésor gère le fonds des cotisations qui permet de payer les compagnies d'assurances, et de temps en temps, il procède à un rajustement. Cette année, il a établi que 20 p. 100 de la base des salaires devraient suffire à financer ces régimes d'avantages sociaux, et c'est pourquoi il y a eu diminution. Mais il n'y a aucune diminution en ce qui concerne les risques couverts, etc.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le Président Milliken, madame O'Brien, je vous remercie de témoigner devant nous. Quand le Président sort pour témoigner, l'aréopage qui l'accompagne est très considérable. Je veux aussi saluer ces gens que nous avons souvent l'occasion de voir. Il y a M. Desroches, M. Bard, M. le responsable de la sécurité, M. Denis, Mme Lajoie et M. St-Louis.
Monsieur le Président, j'ai reçu ma formation dans le domaine des ressources humaines et je ne suis pas un gars de chiffres. Il faut se rappeler que derrière tous ces chiffres, il y a des êtres humains, dont nous nous préoccupons. Quelque chose me tracasse depuis longtemps et j'ai le goût de vous en parler, car j'ai l'impression que nous sommes à l'endroit approprié.
Avez-vous un programme de planification de la relève? Je pose la question à M. le Président et à mes collègues membres du comité. Trouvez-vous normal et acceptable qu'on ait oublié de prévoir un successeur au major-général Cloutier, sergent d'armes, qui est décédé du cancer à l'âge de 72 ans? Soit dit en passant, ce n'est pas une question piège que Mme O'Brien m'a demandé de vous poser. Je ne suis pas de connivence avec elle à ce point. Pensiez-vous que le major-général Cloutier était éternel? Se pensait-il lui-même éternel? Que Dieu ait son âme. J'ai peur des fantômes et j'espère qu'il ne viendra pas me chatouiller les orteils. Mme O'Brien est-elle éternelle? Avez-vous un programme de planification de la relève?
Lorsque j'ai travaillé dans le domaine des ressources humaines, on nous a appris que les organisations devaient avoir un programme de planification de la relève au cas où il surviendrait non seulement un décès en raison du cancer, mais aussi une démission de n'importe quel ordre. Si Mme O'Brien se fait nommer commissaire à l'éthique, on aura une greffière ou un greffier par intérim. Je sais qu'il y a derrière elle de jeunes loups qui meurent d'envie de la voir partir. Je ne nomme personne, mais je sais qu'il y a de jeunes loups et peut-être même de jeunes louves.
Plus sérieusement, avez-vous un programme de planification de la relève? Si oui, j'aimerais que vous transmettiez à la greffière du comité ledit programme pour que nous puissions l'examiner.
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Merci, monsieur le président.
J'ose espérer que ma réponse ne va pas aider les nombreuses personnes qui souhaitent que je disparaisse.
Effectivement, nous avons a un programme de relève, mais nous n'avons pas de document qui pourrait vous indiquer comment les choses se déroulent. Je sais que mon prédécesseur, M. Corbett, tenait beaucoup à cette chose, et j'y tiens moi-même beaucoup. Après le départ de M. Marleau, M. Corbett et moi avons vu, d'une certaine façon, le drapeau passer à une nouvelle génération. Maintenant, on ne n'attend plus à ce que les gens restent en poste pendant des décennies.
Je pense qu'il est maintenant plus urgent que jamais auparavant de s'assurer que des mesures soient prises afin que nous puissions choisir et former les gens qui nous entourent en pensant qu'ils remplaceront un jour les plus hauts cadres de la Chambre. Grâce au travail de M. Marleau et de M. Corbett, le service de la procédure est aujourd'hui dans une très bonne situation. Je reviens toujours à mes premières amours: je viens du service de la procédure et je connais donc très bien ce service.
Je crois qu'on a fait des gains importants dans les autres services. Au mois de janvier, j'ai eu l'honneur de présider ce qu'on appelle le Forum du greffier ou, dans mon cas, le Forum de la greffière. C'était une retraite de tous les cadres de la Chambre dont le thème était justement la relève. En tant que greffière, un de mes objectifs est de m'assurer que chaque service a en place un plan pour identifier et former des gens clés, et je m'en fais un devoir. Comme vous le disiez, étant donné le climat qu'il y a aujourd'hui, il ne faut s'attendre seulement à ce que les personnes prennent leur retraite; elles peuvent aussi démissionner ou décider de prendre un congé sabbatique. Il y a maintenant toutes sortes de circonstances qui n'existaient peut-être pas à l'époque du général Cloutier.
[Traduction]
Il était davantage une icône
[Français]
qu'un fonctionnaire ordinaire. Je vis au jour le jour le fait que cela exige une nouvelle énergie sur le plan de la formation des cadres qui sont en place et du recrutement de gens qui seront aptes à les remplacer. Il y a toute une vague de gens qui vont arriver à la retraite à peu près en même temps. Nous n'avons pas un plan que nous osons appliquer à tout le monde. Il y a des gens qui passent toute leur carrière au service de la procédure, tandis qu'il y a beaucoup de mobilité entre le service de M. Desroches ou celui de M. Bard, et la fonction publique ou le secteur privé, parce que les gens qui travaillent dans les domaines des finances, des ressources humaines et de la technologie sont en demande un peu partout. Dans le domaine de la procédure, c'est un peu plus fermé.
Donc, nous partageons vos préoccupations en ce qui a trait à l'importance d'être...
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Merci, monsieur le président.
J'aimerais aussi vous souhaiter la bienvenue.
J'ai quelques questions à poser. Il est bien beau d'octroyer des contrats nationaux pour les fournitures, mais les gens des régions que nous représentons disent qu'ils sont aussi des contribuables. C'est peut-être encore une province qui profite du 7 p. 100, mais cela fait partie de la vie au Canada. On a des provinces et on a un pays. Les provinces perçoivent des impôts...
M. Michel Guimond: Un beau pays.
M. Yvon Godin: Oui, un beau pays, Michel. Si tu le visitais, tu l'aimerais bien.
C'est de l'argent dont bénéficie la région. Cependant, les gens de notre région disent qu'ils élisent leur député et l'envoient là-bas pour les représenter, et les petites entreprises disent qu'elles veulent aussi profiter de l'argent de leurs impôts. Je voulais vous faire part de cette opinion des gens des régions. Je suis certain que plusieurs députés pensent de la même façon.
J'aimerais entendre vos commentaires au sujet de la traduction. Avez-vous des plaintes concernant la traduction? Je ne parle pas de plaintes au sujet de la qualité de la traduction à la Chambre des communes. Je veux savoir comment on peut répondre à la demande, parce que la Chambre a la responsabilité d'offrir des services de traduction aux députés.
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Monsieur le président, le bureau des traductions parlementaires compte 300 personnes qui se consacrent uniquement au travail du Parlement, qu'il s'agisse du Sénat ou de la Chambre des communes, ainsi qu'aux activités du Parlement. Cela comprend les interprètes, etc. Il y a un barème de priorités au service de la traduction. Il est clair que les débats parlementaires, lorsque la Chambre siège, constituent la première priorité. Nous nous engageons à ce que les délibérations de la Chambre soient disponibles dès 6 heures du matin sur Internet et dès 8 heures sur papier. C'est une grosse machine qui fonctionne lorsque le Parlement siège. Ensuite, il y a le travail des comités, puis la priorité va au travail des députés. Tout cela est saisonnier et cyclique. Tout dépend toujours de ce qui se passe à la Chambre des communes.
L'année dernière, au cours de la période où on a eu plus de 100 millions de dix pourcent, le volume de traduction a été énorme. De temps en temps, nous faisons des revues quotidiennes des volumes. Nous comptabilisons ce qui est en retard. Nous revoyons les normes de service. Nous essayons d'améliorer autant que possible les outils de travail pour permettre d'engager des traducteurs qui travaillent à distance, et pas seulement à Ottawa. Beaucoup de choses nouvelles sont mises en place pour élargir le bassin de traducteurs, traductrices et interprètes.
Si vous avez continuellement des plaintes ou s'il y a des services dont vous n'êtes pas satisfaits à cause des délais, il serait important que vous portiez cela à notre attention. À ce moment-là, nous pourrons examiner la situation et travailler à des choses beaucoup plus concrètes que lorsque nous évaluons quotidiennement les volumes. C'est une préoccupation constante. Il y a toujours aussi un lien entre les activités du Sénat et celles de la Chambre des communes. Quand le Sénat siège, la priorité est accordée à certains éléments du travail du Sénat. Il y a tout un schème de prise de décisions, mais je peux vous dire que ces gens se consacrent uniquement au travail du Parlement et essaient de répondre le mieux possible aux besoins des députés.
Je voudrais faire un commentaire et poser quelques questions.
Je sais que mon collègue, M. Preston, a dit qu'en tant que conservateur, il s'inquiétait de ces augmentations, mais je dois vous dire qu'à mon avis, il s'agit d'augmentations très prudentes qui ont été étudiées en profondeur au Bureau de régie interne.
Je souligne que l'augmentation de 3 p. 100 des budgets de fonctionnement des députés correspond à un service rendu aux Canadiens. Pas un sou de ce montant ne va dans la poche du député; au contraire, l'augmentation sert à verser des salaires décents à nos collaborateurs du bureau de circonscription et de la Colline du Parlement, qui travaillent très fort. Je suis heureuse de voir que nous avons réussi à satisfaire les demandes concernant les bureaux de circonscription.
J'aimerais poser une question concernant le budget principal, cette augmentation de 512 000 $ pour la production des dix-pour-cent. Je constate, d'après le texte, qu'il s'agit d'une augmentation d'une année sur l'autre, mais vous dites que ce poste connaît depuis dix ans une augmentation exponentielle. Faut-il supposer que la courbe va continuer à grimper et qu'il va toujours y avoir une augmentation dans nos dépenses annuelles?
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Merci, monsieur le président. Je souhaite la bienvenue à nos témoins.
Je voudrais faire un bref commentaire et poser trois courtes questions. Je suis heureux de voir que l'allocation de mobilier de 5 000 $ devient permanente. En 2004, lorsque j'ai été élu, j'ai hérité de l'ameublement de Sheila Copp et l'appareil le plus impressionnant qu'elle m'ait laissé était une déchiqueteuse. Je suis tout à fait sérieux. Je n'avais jamais vu de déchiqueteuse aussi grosse, mais pour le reste de l'ameublement, les bureaux notamment, il avait besoin de réparations. Même si je n'ai pas l'intention de remplacer tout l'équipement, ce montant de 5 000 $ va me permettre, au fil des années, de remplacer les bureaux et les chaises, et je suis donc très heureux qu'on en fasse une allocation permanente.
En ce qui concerne la technologie, je sais qu'on parle beaucoup d'investissements en technologie de l'information et de prestation de services identiques pour tous les députés. Est-ce que cela comprend les améliorations au matériel de la Chambre, les haut-parleurs et les choses de ce genre? Bien. Cela me semble tout à fait logique.
Il me semble également logique de préserver un certain niveau d'uniformité. Le problème, c'est qu'actuellement nous n'avons pas vraiment de perspectives historiques. Nous constatons une augmentation de 11 ou 12 p. 100 l'année dernière ou l'année d'avant, mais nous ne pouvons pas vraiment faire de comparaison avec ce qui devrait se passer l'année prochaine.
Il est difficile de prévoir ce qui va se produire et ce qui ne se produira pas. Est-ce que vous faites des prévisions lorsque vous commencez à financer un programme, de façon à éviter les surprises et les fluctuations importantes, en prévoyant des augmentations modestes de 4 à 5 p. 100 par an, ou êtes-vous en mesure de vous prononcer dès maintenant?
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Merci, monsieur le président. Je veux poser une autre question concernant la planification de la relève.
Je veux dire à la greffière que je suis à la fois satisfait et déçu de sa réponse. Je constate qu'elle se préoccupe de la planification de la relève, mais qu'il n'y a pas de programme écrit ou d'exercice formel.
Je ne veux pas jouer au grand-père avec vous, mais ma modeste expérience de 16 années dans le domaine des ressources humaines me dit qu'il serait peut-être bon d'avoir un programme écrit. On appelle cela des succession charts . Cela aiderait énormément.
Comme on doit prendre un témoin dans l'état où il est, je dois accepter votre réponse, même si elle me déçoit légèrement.
J'aimerais faire un commentaire à l'intention de mes collègues. Tout à l'heure, nous avons parlé d'un fonds centralisé pour l'achat de l'ameublement, et M. Desroches a mentionné des rabais de 46 p. 100. Lorsque vous allez dans une boutique de vêtements le lendemain de Noël et que vous voyez des rabais de 50 p. 100 et de 75 p. 100 — la famille de notre collègue Scott Reid est dans ce domaine —, j'espère que vous ne pensez pas que les compagnies vendent à perte. C'est facile de consentir un rabais de 46 p. 100 sur un article quand les prix sont gonflés. Dans un autre forum, j'avais démontré noir sur blanc que les prix étaient gonflés.
Monsieur le président, M. Desroches pourra probablement répondre à ma prochaine question en temps et lieu. Il faudrait également tenir compte des frais de transport. Le service de distribution de Grand & Toy, qui est situé à Toronto, transporte un photocopieur ou une table de conférence jusqu'à Gaspé ou à Sept-Îles. À combien s'élève le coût du transport? On pourrait acheter cette marchandise chez notre fournisseur local. M.Desroches n'a pas à répondre immédiatement à ma question au sujet du transport. Il pourra nous donner une réponse dans le cadre d'un autre forum. Je ne peux parler de ce qui est dit à l'autre forum, parce que j'ai fait le serment de ne pas le révéler. C'est un peu comme lorsqu'on parle de l'autre Chambre.
Monsieur le Président Milliken, vous êtes un député. J'aimerais soulever une question délicate. Peut-on faire confiance aux députés pour la gestion de leur budget? Pense-t-on que les députés sont des magouilleurs qui essaient de faire des tours de passe-passe en essayant d'obtenir des fournisseurs des escomptes ou des ristournes? Lorsqu'on vous dit que vous avez 5 000 $ pour acheter de l'ameublement mais que vous ne pouvez pas acheter chez votre fournisseur local, c'est une façon polie de vous dire qu'on ne vous fait pas confiance.
Monsieur le Président, lorsque vos frais de publicité sont fixés à 10 p. 100 de votre budget, c'est qu'on ne vous fait pas assez confiance pour la gestion de votre budget. On ne veut pas que vous utilisiez 20 p. 100 ou 28 p. 100 de votre budget en frais de publicité. Cependant, un député peut décider de ne pas avoir un bureau dans son comté. Lorsque j'ai visité des députés en Écosse, ils avaient leur bureau de comté chez eux, dans leur résidence privée. Ils n'avaient pas de bureau de circonscription. Ainsi, un député pourrait décider que son bureau de comté, c'est le coffre de sa voiture. Il pourrait y conserver tous ses dossiers. Il n'aurait qu'à ouvrir le coffre de la voiture, prendre ses dossiers et aller rencontrer les citoyens au restaurant, au Tim Hortons — pour faire plaisir à Sheila Copps — ou un peu partout. Cependant, le peuple le jugera et dira qu'il n'est pas un bon député parce qu'il n'a pas un vrai bureau de comté, que son bureau est dans le coffre de sa voiture.
Ma question est donc plus philosophique, j'en conviens. Toutefois, elle traite du degré de confiance que l'on devrait avoir envers les députés.
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Monsieur Guimond, vous êtes membre du Bureau de régie interne depuis longtemps. Le bureau a décidé d'augmenter le budget des députés sans leur donner d'argent. Cette méthode consiste à créer un fonds qui permettra aux députés d'acheter de l'ameublement ou de l'équipement. Il s'agit donc d'un fonds central administré par la Chambre des communes, qui ne fait pas partie du budget du député.
Le député dispose encore d'un budget pour acheter n'importe quel article pour son bureau de comté, partout au Canada. Cet argent est disponible pour cela. Nous avons créé ce fonds pour permettre aux députés d'économiser de l'argent, s'ils veulent le faire. Mais s'ils ne veulent pas le faire, ou s'ils veulent faire disparaître un poste ou diminuer le salaire d'un employé, ils en ont la possibilité.
D'autre part, l'administration du budget est la responsabilité de chacun d'entre nous. C'est une autre occasion d'économiser de l'argent, si on le veut. Toutefois, si on veut acheter quelque chose à un prix inférieur ou supérieur, on peut également le faire. Il n'est pas nécessaire de payer l'équipement avec l'argent de ce fonds. Le budget du député est disponible pour cela.
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Merci, monsieur le président.
Je me rappelle une occasion où j'avais voulu acheter un ordinateur portable à Bathurst. On m'avait alors recommandé de le faire à Ottawa, et j'avais refusé. Ce n'est pas à Ottawa que j'ai été élu. Les gens de chez nous comme ceux d'ailleurs ont le droit de vivre chez eux. Je ne suis pas là pour faire vivre Ottawa. Selon moi, c'est la capitale, un point c'est tout. Pour le reste, ce qui compte, c'est l'endroit d'où l'on vient. Il reste que ces gens font des pressions. Dans ce cas, par exemple, on m'a dit que si j'achetais mon ordinateur à Bathurst, on ne ferait pas les réparations et l'entretien ici, à Ottawa. Il faut continuellement se battre pour ce genre de choses, et je ne trouve pas cela acceptable. Après tout, leur rôle est de dispenser des services.
Je veux revenir sur le commentaire de notre collègue conservateur, qui a cru bon de préciser qu'il était conservateur. Avec tout le respect que nous lui devons, je préciserai que nous étions au courant.
Nous sommes aujourd'hui en présence de deux présidents, soit celui de la Chambre des communes et celui du comité. Je veux insister sur le fait que le budget accepté aujourd'hui l'a été par les quatre partis politiques. Autrement, il n'existerait pas. Les dépenses ont été autorisées par le Bureau de régie interne. Tous les partis politiques sont présents et les dépenses ont été allouées.
Par ailleurs, dans chacun des bureaux de l'édifice de la Justice, les employés ont un bouton d'alarme. S'il y a une urgence, ils n'ont qu'à appuyer dessus pour que les services de sécurité interviennent. Pour notre part, nous avons au parti une convention collective dans laquelle il y a des dispositions en matière de santé et de sécurité au travail. Les employés de tous les bureaux de circonscription doivent être couverts par celles-ci. La Chambre des communes devrait peut-être défrayer les coûts de ce genre de service aux employés travaillant dans les circonscriptions. Ces mesures de sécurité devraient être obligatoires.
Ici, nous sommes entourés de gardiens de sécurité — et je les félicite pour leur travail —, de personnel de la GRC et de policiers de la ville d'Ottawa. Ces gens sont partout autour de l'édifice. Par contre, dans les circonscriptions, certaines personnes travaillent seules. Dans certains cas, c'est là que les problèmes commencent. Je vais vous donner un exemple. Dans ma région, le taux de chômage est de 20 p. 100. Certaines personnes, qui vivent dans la pauvreté, ont des frustrations. Je ne veux pas dire par là que ce sont les gens démunis qui causent les problèmes. Il existe toutes sortes de gens et il se produit toutes sortes d'incidents. Je ne pense pas être le seul à exprimer des craintes. On n'a qu'à penser à ce qui se passe parfois dans les villes, entre autres. Quoi qu'il en soit, je pense que tous les employés des bureaux de comté devraient jouir d'une protection en matière de sécurité au travail. Ce système devrait offrir la même protection à chacun d'entre eux.
J'aimerais vous remercier d'avoir assisté à notre réunion.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour, monsieur le Président Milliken et madame la greffière. Je salue aussi vos adjoints, qui, en réalité, sont ceux qui font vraiment le travail.
Madame O'Brien, vous êtes accompagnée de M. Bard, et cela me convient. Monsieur Bard, soyez sans crainte, je ne vous parlerai pas de technologie.
Je veux revenir sur la question de la traduction et de l'interprétation. Je sais que ce sont des employés qui ne relèvent pas de la Chambre elle-même. Je suppose que les ministères vendent leurs services offerts à la Chambre. De toute façon, ce n'est pas le sujet de mon intervention.
J'aimerais que vous nous expliquiez les modes de contrôle de la qualité. J'ai l'avantage ou le désavantage d'être bilingue. Quand j'écoute l'interprétation à la Chambre ou aux comités, il m'arrive de m'apercevoir qu'il y a des différences entre les paroles du locuteur et l'interprétation. Cela se produit très rarement, mais il s'agit qu'une seule personne ne fasse pas l'interprétation correctement pour que tout le système devienne vicié.
Il y a aussi le problème des textes que nous faisons traduire à partir de nos bureaux en ayant recours aux services de la Chambre. Le service est rapide et bien documenté, mais j'aimerais connaître le processus utilisé par la Chambre pour en contrôler la qualité.
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Monsieur Proulx, vous me posez une question à laquelle je peux difficilement vous répondre aujourd'hui. Je ne connais pas le fonctionnement interne du bureau des traductions parlementaires ni la façon dont on évalue un traducteur ou la façon dont on impose des normes de qualité. Toutefois, ces questions nous préoccupent parce que nous recevons un certain nombre de plaintes.
Vous savez que les interprètes et les traducteurs sont des êtres humains. Tout dépend de la personne qui est là et du mode de fonctionnement un jour donné. Également, ces gens acquièrent une certaine autonomie. Ils sont très fiers des services qu'ils offrent et ils utilisent beaucoup d'outils spécialisés. C'est souvent relié au volume. Si le volume est très important, cela peut présenter certaines difficultés. S'il y a plus de français à la Chambre une journée, cela peut devenir plus compliqué étant donné qu'il y a des règles, des normes à suivre, etc.
Si vous le constatez aussi clairement, nous devons être en mesure de discuter de points plus précis avec ces gens, que nous recentrons régulièrement pour partager nos préoccupations. C'est la seule façon d'arriver à améliorer le système.
Je pourrai revenir au comité avec un rapport plus détaillé sur la façon dont ils contrôlent la qualité.
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Monsieur le président, j'aimerais savoir si on fait du
monitoring, que ce soit dans le domaine de l'interprétation ou dans celui de la traduction. Dans la très grande majorité des cas, ces gens sont des professionnels absolument impeccables.
Je reviens sur le fait qu'il s'agit qu'un maillon de la chaîne soit faible pour que le système devienne vicié. Il y a deux ans, j'ai siégé à un comité où l'interprétation, malheureusement, était loin d'être parfaite. Cela peut avoir des conséquences très graves. Si on répond « oui » à une question en français et « non » en anglais, ou vice versa, cela peut être assez dangereux.
J'insiste, madame O'Brien, pour qu'on puisse connaître la façon dont on contrôle la qualité.
Si vous me le permettez, monsieur le Président, je vais vous offrir des félicitations. Ayant travaillé dans différentes sphères et avec toutes sortes de gens, je peux vous dire qu'à la Chambre des communes, les services que nous recevons de votre personnel sont absolument extraordinaires. Je ne sais pas ce que vous mettez dans l'eau ou dans le café le matin, mais qu'il s'agisse de gens du service d'entretien, du service de camionnage, de personnel technique, ou des gens des services de sécurité, ils sont tous très attentifs et très polis. Je ne sais pas si vous leur donnez des cours ou ce que vous faites, mais vous devriez peut-être faire breveter vos méthodes, car il y aurait pas mal d'argent à faire avec cela. Donc, je vous félicite.
Madame la greffière et monsieur le Président, je souhaite que vous transmettiez mes félicitations à ces personnes, parce qu'elles sont assez exceptionnelles. Merci.
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Silence, s'il vous plaît.
Je ne voudrais pas empêcher qui que ce soit de faire des compliments, mais nous devons poursuivre.
Je n'ai plus de noms sur ma liste. Quelqu'un d'autre veut-il intervenir?
Comme personne d'autre ne veut intervenir, pourriez-vous attendre un instant. Monsieur le Président, je voudrais faire rapport à la Chambre du budget.
Premièrement, j'aimerais vous remercier, monsieur le Président. Nous vous savons gré de nous consacrer un peu de votre temps aujourd'hui.
Je tiens aussi à remercier la greffière de la Chambre des communes ainsi que tous les autres fonctionnaires de la Chambre et nos témoins.
Mesdames et messieurs, il s'agit donc du crédit 5 portant sur le Parlement:
ç
Crédit 5-- Dépenses du Programme..........256 312 000 $
(Le crédit 5 est adopté.)
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Au paragraphe 30(2) du Code régissant les conflits d'intérêts des députés, on dit:
Les règles agréées par le Comité font l’objet d’un rapport présenté à la Chambre et entrent en vigueur dès l’adoption du rapport par celle-ci.
[Traduction]
Il est prévu que le comité surveille la façon dont les règles et le code sont appliqués. Lorsque le commissaire a comparu devant nous, je lui ai précisément demandé pourquoi il demandait que ce genre de renseignements soient rendus publics. Il est difficile de voir comment la divulgation de ce type de renseignements permettrait d'éviter les conflits d'intérêts.
Il a répondu que la raison pour laquelle il demandait ces renseignements c'est que le comité lui avait demandé de le faire. Je ne me souviens honnêtement pas que nous ayons demandé au commissaire cela. Mais c'est la réponse qu'il a donnée à cette question.
Je lui ai ensuite demandé que si nous recommandions qu'il cesse de recueillir ces renseignements s'il considérerait que nous étions revenus sur notre décision. Il m'a dit que oui. Je donne simplement suite à ce qu'il a dit.
Je constate aussi que dans le résumé qui a été rendu public, on trouve une longue clause, la clause 24, dans laquelle il est dit que tout actif, passif ou source de revenu que le commissaire à l'éthique n'estime pas devoir être rendu public peut ne pas être considéré comme étant nécessaire aux fins du code. Je ne pense pas que ce genre de renseignements soient pertinents aux fins du code. Si c'est le cas, je pense qu'on s'écarterait alors du principe général voulant que ces renseignements soient rendus publics.
Je pense donc que c'est ce qui s'applique dans ce cas-ci. Cela nous permettrait de faire en sorte que l'application du code corresponde davantage à ces objectifs.
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Je voudrais faire une proposition de compromis. Nous pourrions examiner les tenants et les aboutissants des liens avec les conjoints. Au départ, je suis plus favorable que défavorable à cette motion. Par contre, il ne faudrait pas que les conjoints ou conjointes servent de paravents à des activités douteuses.
En matière d'éthique — c'était un des enjeux de la dernière campagne électorale —, il faut jouer la carte du prérequis à la transparence. Si on n'a rien à cacher, on y va. Selon moi, il faudrait faire un examen sérieux sur le plan des conjoints. En ce qui a trait aux enfants, je partage les préoccupations de M. Godin. En fait, on veut protéger davantage les enfants.
Je ferais le compromis suivant. En ce qui a trait aux enfants, on pourrait poursuivre en ce sens, puis faire un examen plus approfondi de toute la question des conjoints. Je ne vous dévoilerai pas les secrets de notre caucus, mais certains des collègues disaient que nos conjointes peuvent collaborer avec nous et nous appuyer lors de la campagne électorale, mais que ce ne sont pas elles qui sont députées ou qui se sont présentées comme candidates aux élections. Nos conjointes nous demandent de les respecter. Ma conjointe n'a rien à voir avec cela. Pourquoi devrait-elle ouvrir tous ses tiroirs?
Est-ce qu'on siège à huis clos présentement? Non? D'accord.
Je ferais donc un compromis. Allons-y pour les enfants et faisons un examen plus approfondi pour ce qui est des conjoints. Lorsqu'on a présenté la notion des conjoints, certains de mes collègues...