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Mesdames et messieurs, nous entamons la réunion d'aujourd'hui, le 9 mai, du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
Bienvenue à tous les membres. J'apprécie que vous soyez venus ce matin. Avant de commencer, j'aimerais rappeler à tous les membres qu'à la fin de la première partie de la réunion, j'aimerais que vous restiez quelques instants pour que nous puissions discuter un peu de notre programme.
Sans plus attendre, monsieur Shapiro, merci beaucoup d'être venu. C'est véritablement un honneur que de vous accueillir devant ce comité ce matin. Je vous laisse quelques minutes pour vous présenter, ainsi que vos collaborateurs, aux membres du comité dont certains sont nouveaux. Merci.
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Monsieur le président et membres du comité, permettez-moi d'abord de vous remercier de m'avoir invité à votre comité dès le début de la nouvelle législature. Je tiens à vous féliciter, monsieur Goodyear, pour votre nomination comme président de ce comité. Je tiens également à féliciter M. Guimond et M. Proulx, qui ont été élus vice-présidents. J'aimerais souhaiter bonne chance au comité dans ses délibérations et ses travaux. Mes collaborateurs et moi-même sommes impatients de collaborer avec vous.
[Traduction]
J'ai de brèves remarques préliminaires portant sur quelques questions relatives au code régissant les conflits d'intérêts des députés, que j'appellerai le Code des députés.
Avant d'aller plus loin, je veux vous présenter le sous-commissaire, M. Robert Benson, qui m'accompagne aujourd'hui, et aussi Micheline Rondeau-Parent, la directrice des communications et de la liaison parlementaire pour le bureau.
Au début d'avril, j'ai fait parvenir au comité un cahier d'information détaillée portant sur certains dossiers où nous allons collaborer. Certains étaient déjà à l'ordre du jour de l'ancienne législature, tandis que d'autres sont nouveaux. Les trois principaux sujets dont j'aimerais discuter dans mes observations préliminaires sont, tout d'abord, la déclaration des députés et la conformité; deuxièmement, plusieurs questions d'ordre administratif; et enfin, certains aspects se rapportant aux enquêtes.
Je commencerai avec le premier sujet, la déclaration provisoire pour les députés et les membres de leurs familles. Elle a été mise au point pendant la dernière législature en consultation avec le sous-comité sur la déclaration qui avait été établi au sein de votre comité. Bien que le formulaire ait été utilisé par les nouveaux députés de la 39e législature, en raison de la dissolution, il n'avait reçu l'approbation officielle du comité permanent. Comme je l'ai indiqué dans ma lettre du mois dernier, en vertu de l'article 30 du code des députés, l'aval du comité — et de la Chambre, au besoin — serait apprécié.
Je profite aussi de l'occasion pour faire le point sur la conformité des députés aux exigences de déclarations dans la législature actuelle. Je suis heureux de confirmer que tous les 68 nouveaux députés ont soumis leur déclaration à l'intérieur du délai de 60 jours prévu par le code régissant les conflits d'intérêt des députés. Je remercie les députés pour leur collaboration à cet égard.
Quant aux députés réélus, ils ont tous reçu le formulaire de mise à jour de leur profil en provenance de mon bureau, et il y en a actuellement 11 qui n'ont pas encore rendu le formulaire. Nous sommes en communication avec les whips respectifs en ce qui concerne ces députés. Je tiens d'ailleurs à souligner la collaboration exceptionnelle des whips à l'égard des échanges avec notre bureau.
De plus, nous avons également reçu près de 20 résumés qui seront versés au registre public de la 39e législature et qui assureront bientôt la pleine conformité de ces députés. Je remercie de nouveau les députés pour leur diligence.
Dernier point au sujet de la conformité, je rappelle au comité qu'à la demande du sous-comité de la 38e législature, nous avons proposé un formulaire pour indiquer le statut du dossier des députés, lequel serait disponible au registre public à mon bureau. Jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucun commentaire sur cette proposition. Le comité pourrait se pencher sur cette proposition de mon bureau dans le cadre de son étude des diverses règles d'application.
J'aimerais maintenant passer à la deuxième question qui touche en fait aux règles d'application du code des députés. Avec ma lettre d'avril dernier, j'ai également fait parvenir au comité certaines règles d'application du code des députés. Ces règles ont été fournies au comité de la 38e législature conformément à l'article 30 du code des députés. Celles-ci touchent plusieurs articles différents du code dont, entre autre, la déclaration, le remboursement des coûts associés aux fiducies, le processus d'examen, le registre public et les voyages parrainés.
J'ai aussi déposé, comme il se doit, mon deuxième rapport sur les déplacements parrainés, conformément à l'article 15 du Code, qui a été renvoyé au comité. Deux questions ont été portées à votre attention, soit d'une part l'interprétation de « pas entièrement pris en charge » et, d'autre part, le statut d'un voyage lorsqu'il est parrainé par un organisme privé mais payé par le Trésor, par exemple, Le Centre parlementaire. Peut-être voudrez-vous aborder ces questions au moment d'étudier les règles d'application, en vertu de l'article 30 du Code. Mes collaborateurs et moi-même serons heureux de travailler avec vous dans cette étude.
Il y a probablement bien d'autres questions qui pourraient être soulevées, mais la troisième dont j'aimerais parler, en guise d'introduction à la réunion de ce matin, touche au processus d'enquête, soit les articles 27 et 29 du Code.
Comme je m'y étais engagé auprès de l'ancien comité des procédures, je vous ai remis une ébauche détaillée des directives de procédures et un graphique d'un processus concernant le déroulement des enquêtes conformément à l'article 27 du Code des députés. Ce n'est vraiment qu'une ébauche préliminaire destinée à être discutée et étudiée par le comité. Comme il s'agit d'un document de fond, je serais heureux de travailler avec le comité ou avec un sous-comité désigné (comme je l'ai proposé dans ma lettre d'avril) pour faire une analyse détaillée.
En conclusion, nous nous réjouissons, mes collaborateurs et moi-même, à la perspective de travailler avec vous au cours des prochain mois.
Le sous-commissaire et moi-même sommes maintenant disposés à répondre à vos questions.
Merci.
Chers collègues, comme vous le savez, nous posons une première série de questions. Sept minutes semblent bien peu, mais je pense que nous nous en tiendrons à ces sept minutes pour le premier tour, dans l'espoir de pouvoir avoir une troisième série de questions.
J'aimerais conseiller à tout le monde de poser des questions assez brèves pour pouvoir obtenir une réponse.
Si vous le permettez, je vais laisser la parole à l'opposition.
Monsieur Proulx, c'est à vous.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour, monsieur Shapiro. Merci d'avoir accepté notre invitation. Merci également à M. Benson.
Monsieur Shapiro, il y a un article dans les journaux de ce matin sur l'acceptation par des députés ou des fonctionnaires du gouvernement de ce qu'on appelle des hockey freebies, des invitations qui sont lancées à des députés ou à des ministres par des lobbyistes ou par des compagnies qui font affaire avec le gouvernement. On y fait allusion à certains députés qui ont accepté des invitations dans des suites. On sait tous que ces billets sont relativement coûteux. J'aurais souhaité que les Sénateurs gagnent les séries. Au moins, des députés du Parlement auraient été là pour les applaudir. Mais malheureusement, cela n'a pas été le cas.
Monsieur Shapiro, quelle est votre politique à cet égard? Je ne veux pas citer de noms, mais l'article mentionne un certain député qui a demandé l'approbation de votre bureau ou la vôtre avant d'accepter cette invitation. Quelle est votre attitude vis-à-vis de ces demandes de députés, de ministres ou de fonctionnaires du gouvernement? Est-ce une question de jugement ou est-ce que vous voulez simplement être avisé, avoir une note au dossier, de sorte que si quelqu'un, par exemple un journaliste, portait le fait à l'attention du public, vous soyez protégé en disant que vous aviez approuvé cette demande? J'aimerais que vous nous expliquiez cela afin que le public puisse comprendre la nécessité d'être prudent dans ce genre de situation.
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La première chose que j'aimerais dire, c'est que la politique est différente pour les députés de la Chambre fonctionnaires. Ce n'est pas la même politique. Elle est différente en deux points.
Je commencerai avec la plus facile,
[Français]
pour laquelle il y a peu de jugement à exercer,
[Traduction]
Il y a la question du député. Il existe une exigence voulant que tout cadeau de plus 500 $ soit déclaré publiquement. Un billet de hockey ou une série de ces billets serait un cadeau et devrait être publiquement déclaré si la valeur cumulative du cadeau, sur une période de 12 mois, atteint 500 $ ou plus. Dans ce cas, il suffirait de le déclarer et ce serait inscrit au registre public.
Pour les fonctionnaires, les exigences sont beaucoup plus rigoureuses sur deux plans. Tout d'abord, le maximum est de 200 $ plutôt que 500 $; et deuxièmement, nous posons des questions supplémentaires. Il ne suffit pas seulement de déclarer le cadeau. Nous voulons savoir, par exemple, si le donateur fait affaire avec le gouvernement fédéral — vous avez parlé de cette possibilité — ou s'il y a des négociations contractuelles entre l'auteur du cadeau et l'invité. Alors nous posons des questions plus difficiles, qui font que c'est une question de jugement, pas seulement de savoir si le cadeau a une valeur cumulative de 200 $ ou plus sur une période de 12 mois.
Voilà pour la politique. Il est certain que si quelqu'un nous posait la question avant, nous serions heureux de lui donner notre avis sur l'acceptabilité du cadeau, selon qu'il est fonctionnaire ou député.
J'hésite à commenter le cas particulier dont vous parlez. J'ai aussi lu le journal ce matin, alors je sais de quoi il s'agit. Mais pas assez pour commenter cette situation maintenant.
Merci, monsieur Shapiro et monsieur Benson, d'être venus nous voir. C'est toujours un plaisir que de vous accueillir au sein de notre modeste comité.
J'aurais une ou deux questions à poser. En fait, j'aimerais, si c'est possible, que vous me donniez, monsieur Shapiro, la liste des éléments sur lesquels vous voudriez voir se pencher le comité en vertu de l'article 30, et qu'il fasse des recommandations à la Chambre. De toute évidence, il y a la déclaration elle-même, dont nous avons copie dans le dossier qui a été préparé pour nous. Je ne sais pas exactement s'il a été préparé par le greffier ou par vous — d'accord, c'est vous. Alors nous avons la déclaration des députés et leur famille. Y a-t-il autre chose?
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Je ne peux pas vraiment répondre à cette question de façon détaillée parce que cela dépend du contexte dans lequel la question est soulevée.
La raison qui m'amènerait à décider d'entreprendre une enquête serait que les renseignements qui m'ont été révélés, d'une façon ou d'une autre, semblent indiquer de façon assez convaincante qu'une question d'éthique publique est en jeu, qui nécessite enquête. C'est une réponse très vague, mais c'est en fait ce que je fais. Je me demande si les renseignements sont suffisamment convaincants pour justifier une enquête.
J'essaie de ne pas le faire souvent parce que l'une des difficultés que j'ai constatées, c'est que le lancement d'une enquête en soit fait du tort aux gens qu'elle vise. Quelles qu'en soient les conclusions ou qu'il y ait eu faute ou pas, c'est nettement ce qui arrive. Il suffit seulement de mentionner qu'il peut y avoir un problème.
Pour choisir un autre contexte, c'est comme quand on accuse un professeur de maternelle d'une forme quelconque de harcèlement sexuel. Que ce soit vrai ou non, le tort est fait rien qu'à en énoncer la possibilité.
J'évite donc autant que possible de le faire, et si je n'ai pas entrepris tellement d'enquêtes, c'est pour cette raison.
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Je ne voulais certainement pas dire, par là, qu'il s'agissait de donner au public accès aux renseignements que possède le bureau. C'est évidemment impossible; ce sont des renseignements confidentiels. Par accès au commissaire à l'éthique, je voulais seulement dire que nous recevons beaucoup d'appels et de courriels nous disant vous devriez faire ceci -- vous devriez enquêter sur cela, etc.; vous devriez agir ainsi, corriger cela, ou autre chose encore; j'aimerais que vous fassiez enquête sur Mme Untel.
La loi ne permet pas cela. C'est à dire que je suis le seul, avec les députés, à pouvoir lancer une enquête. Nous recevons beaucoup de correspondance, que ce soit par voie électronique ou autre, de gens qui disent que dans leur district, telle chose est arrivée -- cette personne a fait ceci, cette autre à fait cela; vous devriez faire une enquête sur Untel. Nous répondons en indiquant que s'ils jugent que la situation est grave, ils devraient en faire part dresser à leur député local -- ou à n'importe quel député, en fait -- qui peut alors, s'il est convaincu, prendre des mesures et, s'il ne l'est pas, ne rien faire.
Alors il n'y a pas d'accès direct. Nous les orientons vers...
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Quand on participe à une émission débat, disons à la télévision ou à la radio, après cela, on reçoit un nombre phénoménal de suggestions de choses à faire, il faut faire ceci, cela ou autre chose encore, et on nous demande pourquoi d'abord on est appelé le commissaire à l'éthique si on ne peut pas faire ces choses, et on nous dit que c'est un scandale. L'existence d'un commissaire à l'éthique, en soi, crée certaines attentes de la part du public en fait de réaction à des situations qui lui sont importants. On n'avait pas pensé créer un tel niveau d'attente, pour ainsi dire. C'est un défi que d'éduquer les gens et de dire non, c'est une question sérieuse -- vous avez un député; c'est la voie appropriée; ne vous adressez pas directement à nous.
Un autre type de défi, pour le commissaire à l'éthique, vient des nombreuses notions qu'ont les gens du commissaire à l'éthique, comme d'une espèce de défenseur fédéral du citoyen, alors quand ils ont épuisé toute la liste des voies d'appel possibles, disons, le ministère de la Défense nationale, et qu'ils n'aiment pas le résultat obtenu, peut-être à juste titre, ils s'adressent à nous et nous disent que c'est une question d'ordre éthique, et ils veulent que nous fassions quelque chose. Ce n'est pas ce pourquoi notre bureau a été créé. Quant à savoir si ce devrait l'être, encore une fois, c'est une question de politique d'un autre ordre, mais ce n'est certainement pas le but visé à l'origine. Cela devient un défi rien que de faire face à l'assaut de tous ces gens. Il nous faut leur répondre de manière à leur faire comprendre que la question est sérieuse et que nous prenons l'éthique à coeur, mais que ce n'est pas la bonne façon de s'y prendre.
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Je vais poursuivre dans la même veine que le collègue assis à ma droite.
D'abord, je suis très satisfait de vous avoir entendu exposer les principes qui vous ont guidé. Ayant pratiqué le droit criminel, je sais parfaitement le tort que peuvent causer certaines accusations. Il faut donc se méfier de celles-ci tant que la preuve n'a pas été établie.
Quoi qu'il en soit, ne serait-il pas préférable, lorsqu'on vous questionne sur une plainte que vous avez reçue à l'égard d'un député ou d'une autre personne, que vous déclariez ne jamais répondre à une telle question?
Voltaire disait:
Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.
Je ne crois pas que son intention ait été d'inciter les gens à le faire, mais le fait est que certains appliquent ce dicton. Il peut arriver que par ressentiment, on porte des accusations contre une personne. Il en reste en effet toujours quelque chose. Je sais ce qui est arrivé à des professeurs ayant fait l'objet de fausses accusations.
Selon moi, les exemples que vous avez donnés sont excellents, et cela me satisfait. Par contre, je suis sûr que si on vous posait ce genre de question, vous diriez ne pas avoir de commentaire à faire à ce sujet. Ne serait-il pas préférable de dire que vous n'émettez jamais de commentaire avant la fin d'une enquête?
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Merci, monsieur le président.
Messieurs, je vous remercie de comparaître aujourd'hui.
Premièrement, je voudrais dire que j'ai beaucoup aimé, monsieur Shapiro, la réponse que vous avez donnée à Mme Redman, je pense, lorsque vous avez indiqué avoir constaté que la perception devient la réalité lorsque vous devez composer avec les questions politiques délicates et les députés.
Vous vous souviendrez que vous avez comparu devant notre comité au cours de la dernière législature pour examiner le cas très délicat de l'un de nos collègues, Deepak Obhrai, cas qui est rapidement devenu une réalité politique après que vous eussiez confirmé à un journaliste qu'une enquête était en cours.
C'est avec plaisir que je vous ai entendu reconnaître qu'il s'agit aujourd'hui d'une réalité et que vous agiriez différemment aujourd'hui en répondant simplement: « Aucun commentaire ». Si un journaliste vous téléphonait pour vous demander si une telle personne fait l'objet d'une enquête, vous répondriez: « Aucun commentaire », au lieu de « Oui » ou « Non ». Comme d'autres l'ont fait remarquer, le simple fait de répondre qu'une enquête a été instituée fait du député qui en fait l'objet un être marqué — à défaut d'un meilleur terme. J'ai été ravi de votre réponse.
Je veux cependant revenir à une réponse que je crois vous avoir entendu donner à une question d'un membre de l'opposition. Vous nous avez alors fait allusion à une entrevue que vous aviez accordée lors d'une émission-débat. Estimez-vous que participer à une telle émission fait partie du mandat du commissaire à l'éthique?
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Très bien. Je vous en sais gré.
Vous avez fait allusion précédemment au fait que des lignes de conduite différentes, si je peux m'exprimer ainsi, régissent les ministres, les députés et les titulaires d'une charge publique. Je pense qu'on sait davantage qu'il y a des lignes de conduite différentes, selon les fonctions et les tâches que nous accomplissons à un moment donné.
Estimez-vous que ces lignes de conduite différentes posent un problème, particulièrement celles qui visent les ministres par rapport à celles s'appliquant aux députés? Nous avons déjà abordé ce point. Mme Redman y a fait allusion en parlant des déclarations et de tout ce que nous devions déclarer. Les titulaires d'une charge publique et les fonctionnaires constitueraient l'autre catégorie.
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Je ne formulerai aucun commentaire en ce qui concerne les fonctionnaires, étant donné que je n'ai pas eu l'occasion de réfléchir attentivement à cette situation.
Quant à l'écart entre les normes ou plutôt les lignes de conduite régissant d'une part les ministres et les secrétaires parlementaires, et d'autre part les députés, je n'ai aucune objection à cet égard. Je pense que les responsabilités sont différentes. Les possibilités de conflit d'intérêts sont très différentes, et cet écart ne me pose aucun problème sur le plan conceptuel.
Je peux me tromper, mais je pense qu'il est probable que des pressions seront exercées pour éliminer cette distinction, simplement parce que les gens trouvent qu'il est plus facile de n'avoir qu'une chose en tête au lieu de deux. Et je pense que vous pouvez comprendre cela, mais la distinction actuelle ne me pose aucun problème.
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Je vous remercie pour votre question.
Cela s'est déjà produit au cours de nos enquêtes.
Encore une fois, je veux faire la distinction entre le Code régissant la conduite des titulaires de charge publique, qui est différent de celui-ci... En vertu de ce code, le commissaire à l'éthique détient le pouvoir d'ordonner la divulgation d'information; tandis que le Code régissant les conflits d'intérêts des députés ne lui confère pas ce pouvoir.
Au cours d'une enquête, si les allégations soulevées font en sorte que nous devons demander des renseignements à des ministères ou des organismes du gouvernement, nous avons beaucoup de difficulté à les obtenir. D'après la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels, nous ne sommes pas un organisme d'enquête, ce qui signifie que nous ne disposons pas du pouvoir d'obliger la divulgation de renseignements. Alors, dans le cadre d'une enquête, si nous devons nous adresser à un ministère pour obtenir de l'information, ce ministère peut prendre les mesures qu'il souhaite, mais il ne peut pas nous transmettre les renseignements. Nous nous heurtons alors à un obstacle.
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Je remercie les membres du comité.
Monsieur Shapiro, je vous suis très reconnaissant d'avoir accepté à court préavis de comparaître devant le comité.
Monsieur Benson, je vous remercie également.
Mesdames et messieurs, nous devions passer aux travaux futurs du comité, mais étant donné que certains whips sont absents, je propose que nous traitions de ce sujet à la prochaine séance.
Y a-t-il des questions à cet égard? C'est assez simple.
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Bon, en résumé, il y a deux points dont je voudrais traiter aujourd'hui. Premièrement, si vous me le permettez, j'aimerais passer à l'ébauche de lettre, que j'ai distribuée à la dernière séance et que nous aimerions faire parvenir à nos collègues afin d'obtenir leur avis au sujet de certaines questions concernant la télédiffusion des réunions. Me donnez-vous la permission d'envoyer cette lettre?
Des voix: D'accord.
Le président: Je vous remercie. Nous allons donc l'envoyer.
Hier, le comité directeur s'est réuni et a discuté en détail de la question de la sécurité sur la Colline. Les membres de ce comité sont d'avis que nous devrions mettre sur pied un sous-comité qui serait chargé d'examiner convenablement les questions liées à la sécurité sur la Colline.
À ce sujet, il a été proposé que cette étude comporte trois étapes. La première serait d'essayer de comprendre précisément la situation actuelle. Je propose de créer ce sous-comité qui ensuite fera rapport au comité principal. Nous proposerions probablement au sous-comité d'étudier les mesures de sécurité et les améliorations qui pourraient être apportées. L'examen aboutirait à la production d'un rapport.
J'aimerais qu'on discute un peu de cette proposition, si vous trouvez que c'est nécessaire, et je voudrais savoir quels membres souhaiteraient siéger à ce sous-comité. Je vois que M. Preston a levé la main.
Monsieur Godin, ce comité a besoin de vous. Êtes-vous d'accord? Merci.
Nous avons donc deux membres. Je vais également siéger à ce comité, et il y aura aussi un député de chaque parti. Monsieur Guimond et monsieur Proulx, je suis ravi. Je vous remercie beaucoup.
Y a-t-il d'autres sujets dont nous devons discuter aujourd'hui?
Monsieur Hill, la parole est à vous.
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Il y a deux salles dans cet immeuble aménagées pour l'enregistrement de séances par la Chambre des communes. L'enregistrement est fourni à la chaîne parlementaire, qui en assure la télédiffusion. Il est également fourni aux membres de la Tribune de la presse.
En 2000, le comité avait élaboré ces principes directeurs à l'intention des médias électroniques et des membres de la Tribune de la presse indiquant qu'un préavis était nécessaire pour filmer des séances publiques. Je crois que la première ébauche prévoyait un préavis plus long. Après avoir discuté avec les membres de la Tribune de la presse, il a été convenu qu'aucun délai n'allait être précisé. À l'époque, on s'était fondé sur le fait que la liste des témoins est parfois modifiée à la dernière minute et que les avis de convocation sont souvent envoyés tard en après-midi. Par conséquent, les médias ne savent pas toujours qui comparaîtra. En outre, ils ne savent pas toujours quelle sera la charge de travail des caméramans. Ils ont donc besoin d'une certaine latitude et ils doivent pouvoir donner un très court préavis.
L'objectif de cette lettre est de demander le point de vue de tous les députés de la Chambre. Le comité avait décidé aussi de communiquer avec des représentants de la Tribune de la presse et des greffiers au bureau. Si des préoccupations sont exprimées au sujet du délai de préavis ou en ce qui a trait au manque d'installations pour l'enregistrement fournies par la Chambre, ce serait là des points à examiner avant de rendre permanents les principes directeurs.
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Je suis en train de lire.
Je crois que j'ai mal compris dès le début, en quelque sorte, car je constate que les médias sont en fait autorisés à enregistrer les réunions selon certaines conditions, à savoir que les caméras doivent être fixes durant les délibérations et que les gros plans sont interdits. Comme c'est le cas à la Chambre des communes, seule la personne qui est en train de parler, soit le président ou un témoin ou un membre du comité qui pose une question, peut être filmée.
Au sein de tous les autres comités auxquels j'ai siégé, s'il y avait un témoin en vue qui comparaissait et que les médias — peu importe le réseau, qu'il s'agisse de CBC, CTV ou Global — voulaient filmer la séance, ils n'obtenaient pas toujours l'autorisation de le faire. C'est pourquoi j'étais un peu étonné de voir des caméras d'un réseau de télévision dans cette salle-ci, qui n'est pas une des salles aménagées pour l'enregistrement, d'autant plus que je croyais que c'était toujours la chaîne parlementaire qui télédiffusait les délibérations, comme c'est le cas à la Chambre des communes.
Quoi qu'il en soit, je pense que ces principes directeurs prévoient un préavis suffisant, et si les médias suivent rigoureusement ces principes et qu'ils s'en tiennent...
Premièrement, ne croyez pas que je suis en désaccord. Je m'interrogeais seulement sur la constance avec laquelle ces principes sont appliqués. Je vois dans quelles circonstances cela a pu se produire. Il y a un des principes qui se lit comme suit :
Les médias électroniques ne seront pas autorisés à filmer les séances de comité enregistrées par le Service de radio-télédiffusion de la Chambre, puisqu'ils continueront d'avoir accès aux images transmises par la Chambre.
C'est probablement à cause de cela que je faisais erreur, car si une séance se tient dans une de ces autres salles, le président demanderait au début de la séance qu'on cesse de filmer avec la caméra mobile, le cas échéant, étant donné que la caméra fixe de la Chambre des communes enregistrerait la séance. C'est donc mon erreur, monsieur le président. Je vous remercie de m'avoir éclairé.