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Monsieur le président, mesdames et messieurs, je vous remercie de me donner l'occasion de dire quelques mots dans le cadre de vos travaux et de votre étude de notre mission visant à offrir des soins aux anciens combattants et à leur famille.
Outre mes deux collègues à mes côtés, je tiens à souligner la présence de la contre-amirale Liz Stuart, qui a comparu devant vous mardi. Liz a pris sa retraite le mois passé après plus de 30 années de service et s'est jointe à notre équipe en tant que sous-ministre des ressources humaines, Services généraux. Elle est également notre dirigeante principale des dépenses.
[Français]
Je remercie le comité au sujet du travail remarquable qui a été accompli jusqu'à maintenant.
[Traduction]
Le rapport du Comité de juin 2014 a présenté de nombreuses recommandations importantes pour améliorer le soutien que nous offrons aux anciens combattants, leur santé mentale et le bien-être de leur famille.
[Français]
Au nom du gouvernement, Anciens Combattants Canada a comme mission de prendre soin de ceux et celles qui ont été blessés ou qui sont devenus malades en servant le pays et d'appuyer les survivants et leurs familles.
[Traduction]
Il est également de notre devoir de perpétuer le souvenir des réalisations et des sacrifices de ceux et celles qui ont servi dans les forces armées. C'est une mission noble et essentielle, que nous sommes fermement résolus à remplir. Vous avez reçu un document qui vous donne une vue d'ensemble du ministère. Si vous le souhaitez, nous pourrions vous fournir des renseignements pour assurer un suivi concernant nos politiques, nos procédures et nos opérations. Au cours des prochaines minutes, je compte vous expliquer le changement culturel que nous avons entrepris d'apporter au ministère pour établir les conditions nécessaires à la mise en oeuvre du mandat du gouvernement pour les anciens combattants.
[Français]
Permettez-moi de vous parler de changements que nous avons entrepris à l'égard de la culture du ministère pour nous aider à mettre en oeuvre le mandat du gouvernement envers les vétérans.
[Traduction]
Il y a 700 000 anciens combattants au Canada, âgés entre 20 ans et plus de 100 ans. Les programmes d'Anciens Combattants viennent en aide à 135 000 anciens combattants et à 60 000 survivants et familles, dont des membres de la Gendarmerie royale du Canada.
[Français]
Entre 5 000 et 6 000 militaires sont libérés chaque année.
[Traduction]
De façon générale, le quart de ces hommes et de ces femmes sont libérés pour des raisons médicales parce qu'ils sont physiquement inaptes à effectuer des tâches opérationnelles. Souvent, ces marins, soldats, aviateurs et femmes font immédiatement une demande à Anciens Combattants pour bénéficier des programmes de prestations et de traitement. Les autres quittent les forces sur une base volontaire ou prennent leur retraite après une longue carrière. Bon nombre de ces personnes sont des anciens combattants qui prennent leur retraite et qui font une demande à Anciens Combattants pour obtenir du soutien en raison de blessures et de maladies qui se manifestent plusieurs années après avoir retiré leur uniforme.
[Français]
Environ 50 % de nos clients font une demande de prestation deux ans ou plus après avoir été libérés des Forces.
[Traduction]
Notre étude sur la vie après le service militaire montre qu'environ 65 % des hommes et des femmes qui ont quitté les Forces armées canadiennes font la transition vers la vie civile sans grande difficulté. Ils se trouvent une nouvelle vocation dans une carrière civile ou le bénévolat. Ils jouissent dans une certaine mesure d'une sécurité financière et peuvent subvenir aux besoins de leur famille.
Notre étude montre également qu'un grand nombre d'entre eux ont de la difficulté, à divers niveaux, à mettre en application les connaissances, les aptitudes et le leadership qu'ils ont acquis dans l'armée dans une nouvelle carrière civile. Bon nombre de ceux qui ont quitté les forces armées tôt dans leur carrière ou en milieu de carrière, et surtout ceux qui faisaient partie de la force opérationnelle telle que les armes de combat, sont susceptibles d'avoir une transition difficile. Mais l'expérience de chaque militaire est différente. Ils ont tous eu des expériences différentes durant leur formation et leurs déploiements opérationnels, que ce soit dans des missions de maintien de la paix, des opérations de stabilisation ou des missions de combat en Afghanistan ou durant les guerres mondiales ou la guerre de Corée.
Les mesures législatives du ministère prévues dans la Loi sur les pensions et la Nouvelle Charte des anciens combattants, ainsi que les politiques de mise en oeuvre, les programmes et les processus connexes, ont pour but d'aider les anciens combattants dans leur transition vers la vie civile et d'assurer leur bien-être à long terme.
[Français]
Nos programmes sont une réussite pour plusieurs d'entre eux.
[Traduction]
Les blessures et les maladies sont évaluées, les anciens combattants reçoivent des traitements et du soutien et, grâce à cette aide, ils sont en mesure de s'adapter à leur nouvelle situation.
Maintenant, nous espérons que notre soutien était parfait. Nous espérons qu'il a permis de répondre à tous les besoins des blessés et des malades et de leurs familles, mais nous savons que nos programmes de soutien comportent un certain nombre de lacunes que nous devons régler.
Le ministre, l', a appuyé la stratégie du ministère visant à apporter des changements qui ont été recommandés dans une foule d'études et de rapports et par un grand nombre d'associations d'anciens combattants et d'intervenants. On peut résumer la stratégie en trois mots: soins, compassion et respect.
Nous prendrons soin de ceux qui servent notre pays: les anciens combattants, les blessés, les malades, ainsi que les familles et les survivants. Nous ferons preuve de compassion lorsque nous tiendrons compte de leurs besoins, en veillant à leur accorder le bénéfice du doute pour les appuyer dans leur situation. Enfin, nous les respecterons. Nous reconnaîtrons leur service et nous nous commémorerons les sacrifices exceptionnels qu'ils ont faits.
Ce sont des mots puissants axés sur l'action qui ont changé et opérationnalisé la culture du ministère. Ces mots permettent à nos employés de faire ce qui s'impose pour venir en aide à nos anciens combattants.
[Français]
L'objectif de notre stratégie est simple. Il s'agit d'améliorer les services que nous offrons aux vétérans et à leurs familles.
[Traduction]
La stratégie comporte trois objectifs clés. Premièrement, dans tout ce que nous faisons, nous mettrons l'accent sur les besoins de l'ancien combattant. Trop souvent, les grandes organisations se concentrent sur les politiques, les programmes et les processus, aux dépens des clients.
[Français]
Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre le vétéran au coeur de toutes nos décisions et politiques.
[Traduction]
Deuxièmement, nous faisons tous les efforts possibles pour combler le fossé entre les Forces armées canadiennes et Anciens Combattants pour favoriser une transition plus simple, plus facile et réussie du service en uniforme à la vie civile.
[Français]
Nous travaillons avec le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes pour combler les lacunes entre nos ministères et pour éliminer les lourdeurs administratives ainsi que les délais inacceptables.
[Traduction]
Troisièmement, nous visons l'excellence dans notre service. Nous essaierons de cerner et d'appliquer les pratiques exemplaires, les normes les plus élevées et des méthodes novatrices dans toutes nos politiques et nos pratiques. Cette stratégie axée sur les soins, la compassion et le respect sert de cadre et établit la culture au ministère à mesure que nous faisons des progrès pour remplir le mandat du gouvernement visant à répondre aux besoins des anciens combattants.
[Français]
Vous devez être au courant du mandat de notre gouvernement en matière de services aux vétérans. En résumé, il contient 15 points à améliorer quant au soutien que nous procurons aux vétérans et à leurs familles.
[Traduction]
Citons notamment la reconnaissance financière des douleurs et de la souffrance associées aux blessures et aux maladies liées au service. Pour assurer cette reconnaissance financière, il est essentiel de rétablir les pensions à vie en tant qu'option pour les anciens combattants blessés.
La stratégie donne également lieu à des améliorations à nos services grâce à la réouverture de bureaux un peu partout au pays et au renforcement des capacités de notre personnel de première ligne. Elle confie également au ministère la tâche de favoriser la réorientation professionnelle en comblant l'écart entre la vie militaire et la vie civile pour permettre aux anciens combattants de faire des études dans une université, un collège ou une école technique et pour les aider à trouver un emploi.
[Français]
Anciens combattants Canada, de concert avec la Défense nationale et les Forces armées canadiennes, doit améliorer les services offerts en matière de prévention du suicide et de santé mentale.
[Traduction]
Plus particulièrement, nous devons continuer de lutter contre les préjugés associés à la santé mentale et d'encourager ces anciens combattants qui souffrent de problèmes de santé mentale à se faire traiter. Un soldat, un marin, un aviateur ou une femme qui souffre de blessures invisibles causées par un problème de santé mentale ou qui se suicide est un cas de trop. Par ailleurs, nous devons venir en aide à nos anciens combattants qui se retrouvent sans-abri.
Ce sont les principales tâches que nous accomplissons dans le cadre de notre mandat pour appuyer le et le gouvernement. Nous travaillerons étroitement avec les Forces armées canadiennes et consulterons les intervenants pour réaliser ces objectifs.
Enfin, je tiens à souligner l'importance de la commémoration, surtout étant donné qu'au cours des deux prochaines années, nous soulignerons les réalisations, le service et les sacrifices des militaires qui ont participé à la Première Guerre mondiale dans le cadre du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale et, le 1er juillet prochain, des militaires qui ont pris part à la bataille de Beaumont-Hamel. L'année prochaine marquera le 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy, qui a été une victoire qui a coûté la vie à de nombreux soldats. Nous soulignerons également le 75e anniversaire de la tragédie de Dieppe.
[Français]
Je tiens à vous dire que nous allons également commémorer les réalisations de nos plus jeunes vétérans. Nous avons souligné dernièrement le 25e anniversaire de la guerre du golfe Persique et de la libération du Koweït.
[Traduction]
Nous continuerons de travailler en partenariat avec d'autres ministères, la Légion royale canadienne, d'autres associations gouvernementales et des intervenants de partout au pays pour rendre hommage à nos camarades tombés au combat.
Plusieurs projets commémoratifs sont en cours. D'après ce que nous avons compris, nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour mener à bien ces projets qui rendent hommage à nos militaires qui ont servi notre pays et à ceux qui ont fait le sacrifice ultime en Afghanistan.
Monsieur le président, mesdames et messieurs, j'espère que mon exposé sommaire vous a donné un peu de contexte en lien avec les déclarations que vous avez entendues. Mes collègues et moi sommes disposés à répondre à vos questions.
Merci.
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Oui, monsieur. Je peux certainement le faire, monsieur le président.
En effet, une grande partie des recherches sont axées sur les jeunes hommes et femmes qui ont participé à des opérations au cours des dernières décennies. Nous considérons les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée comme étant des anciens combattants traditionnels. Nos recherches portent principalement sur les anciens combattants qui ont servi dans les années 1950, 1960, 1970, 1980 et au cours des 15 dernières années.
C'est intéressant, car parmi les vétérans qui demandent de l'aide à Anciens Combattants, seulement 25 % d'entre eux portent encore l'uniforme. De plus, 25 % d'entre eux font appel au ministère au cours des deux années après avoir remis leur carte d'identité et retiré l'uniforme. Comme je l'ai mentionné dans mes remarques, c'est 50 % de la deuxième à la soixantième année après leur retraite.
Dans certains cas, il y a une période de latence. C'est parfois lorsque des problèmes de santé mentale surgissent à la suite d'un autre événement. Parfois, il s'agit d'une blessure musculosquelettique qui n'a pas été documentée. Si le militaire a été fantassin ou manoeuvrier à bord d'un navire, ou membre du personnel navigant, des blessures musculosquelettiques peuvent faire surface.
C'est ce sur quoi Michel et son équipe travaillent. Comment examinons-nous les marins, les soldats, les aviateurs et les femmes militaires — par exemple, un fantassin peut avoir des problèmes de genoux, de hanches, de dos, etc. — pour pouvoir répondre à leurs besoins plus rapidement au sein du ministère?
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Merci, monsieur le sous-ministre et monsieur le président.
Les prestations que nous offrons ont fait l'objet d'une étude assez approfondie par le Comité en 2014. Comme le sous-ministre l'a dit, depuis 2006, les anciens combattants de l'ère moderne qui présentent une demande dans le cadre d'un programme de soutien financier ou autre sont assujettis à la Nouvelle Charte des anciens combattants.
Pour ceux qui subissent une blessure ou une maladie grave et soudaine pendant qu’ils sont en service, plusieurs programmes sont destinés à leur venir en aide. Le premier est une indemnité en guise de compensation. Il s'agit d'une indemnité forfaitaire pour les blessures graves telles qu'une invalidité à 100 %. À l'heure actuelle, il y a un montant forfaitaire de 310 000 $. C'est ce qu'on appelle un avantage lié à des répercussions non financières. Cette indemnité est versée pour reconnaître et indemniser les anciens combattants pour une invalidité.
En ce qui a trait au soutien du revenu, si les membres ont un besoin en matière de réadaptation lié au service, ils ont accès à une série de programmes de réadaptation — professionnelle, psychosociale et médicale. Pendant qu'ils participent à ces programmes de réadaptation, ils ont droit à 75 % de leur salaire avant la libération. On s'assure que leur revenu ne tombe pas sous le seuil de 75 %. En 2014, le Comité avait recommandé que ce montant soit augmenté. Ceux d'entre vous qui ont examiné la lettre de mandat du ministre remarqueront qu'on y fait également référence.
Les anciens combattants qui ont une déficience permanente et qui répondent à certains critères en vertu de la loi sont admissibles à un paiement supplémentaire en plus de l'allocation pour perte de revenus. Ces paiements se situent entre 600 et 1 600 $ selon la gravité de l'incapacité. Ils sont versés aux anciens combattants qui ne pourront jamais se rétablir. L'allocation pour perte de revenus et l'allocation pour déficience permanente sont versées jusqu'à l'âge de 65 ans.
Dans le dernier budget, on a instauré la nouvelle allocation de sécurité du revenu de retraite, qui s'adresse aux anciens combattants admissibles ayant atteint l’âge de 65 ans. L’ASRR assure que le revenu annuel total d’un ancien combattant admissible est d’au moins 70 % de ce qu'il recevait en allocations, notamment pour perte de revenus, avant d’atteindre 65 ans.
Somme toute, plusieurs programmes de soutien sont en place pour les anciens combattants jusqu'à l'âge de 65 ans et au-delà. Toutefois, la lettre de mandat du ministre renfermait des directives claires selon lesquelles il fallait songer à accroître l'allocation pour perte de revenus, à améliorer l'accès à l'allocation pour déficience permanente et à augmenter le montant de l'indemnité d'invalidité.
Il est donc juste de dire que le ministère et le gouvernement se soucient de ces questions. Ils veulent s'assurer de bien répondre aux besoins des anciens combattants.
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Merci, général, et merci à votre personnel. Je suis très honorée de siéger au Comité. Plus j'en apprends sur les difficultés que nos anciens combattants rencontrent, plus je comprends les difficultés, et plus je suis ravie de l'occasion formidable que nous avons de continuer à travailler à améliorer l'expérience qu'ils vivent.
J'ai aimé entendre ce qui se fait et les recommandations qu'on travaille à mettre en oeuvre, et je suis ravie de l'occasion qui s'offre à nous de miser sur cela.
Je n'ai qu'une chose à dire pour commencer. Une fournisseuse de soins qui s'occupe d'un ancien combattant en Saskatchewan, ma province, a communiqué avec moi. Elle s'est assurée de me dire que le personnel de première ligne d'ACC est tout à fait formidable. C'est le genre de choses qu'on aime entendre de temps en temps. Elle a dit que le personnel de soutien est tout simplement incroyable. Le programme ANAVETS, pour les contacts, est vraiment important dans notre province, avec Mon dossier ACC. Les plus jeunes optent assurément pour cela pour obtenir leurs services. Ils ne se sentent pas mésestimés ou négligés avec ce système. Je pense qu'ils le trouvent très utile.
Cette personne se préoccupait de la prestation des services. Nous avons parlé des services de première ligne sur place pour eux, mais la difficulté, c'est que nous avons maintenant un programme médical que nous n'avions pas pour les anciens combattants plus âgés, par l'intermédiaire des provinces, et c'est à propos de l'obtention de ces services. Le psychiatre qui travaillait avec la personne avec qui elle travaillait se rendait par avion à Vancouver, et il était remarquable. Ce ne sera plus possible, et cela crée un vide énorme.
J'ai ensuite reçu un appel d'une autre personne qui travaille dans un centre de réadaptation, pas très loin d'une base. Je crois qu'il y a deux anciens combattants là, en ce moment. Ils ont 30 lits et, donc, la possibilité de s'occuper de 30 personnes.
J'aimerais savoir ce que nous pouvons faire à ce sujet, dans les provinces, pour encourager et trouver les personnes qu'il faut pour aider nos anciens combattants.
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Madame, c’est difficile, car beaucoup de nos hommes et femmes en uniforme sont jeunes et résilients, et ils pensent qu’ils sont indestructibles. Si vous avez des adolescents ou de jeunes adultes, ils sont indestructibles.
Je saute en parachute avec les troupes, et je sais qu’ils ont mal. Ils prennent du Motrin comme on se bourre de Smarties. Ils vont sauter. Rien dans leur dossier médical n’indique qu’ils ont des problèmes de chevilles, de genoux, de hanches ou de dos, et ils y vont. Leur conjoint ou conjointe, ou les membres de leur famille ne sont pas toujours là pour veiller à ce qu’ils se servent de leur jugement.
Dans bien des cas, c’est la loi qui nous cause des difficultés parce qu’elle exige une certaine preuve. La campagne « Bienveillance, compassion et respect » — cette stratégie —, sur le plan de la compassion, nous permet d’accomplir ce qui se trouve dans la loi, le « bénéfice du doute », et de nous pencher sur le contexte du service rendu à la personne.
Un tireur peut avoir un problème auditif, des maux de dos, un problème de hanche. Un parachutiste aura d’autres problèmes. Celui qui charge du matériel dans un Chinook ou un Hercules aura, lui aussi, un problème auditif, un problème de dos.
Nous nous penchons sur les particularités des personnes et de leur service. Où ont-elles été déployées? Si elles ont participé à des déploiements opérationnels — comme au Rwanda, ou pour l'écrasement du vol Swissair 111 —, tout cela a un effet cumulatif. Ce que nous disons maintenant au ministère, c’est que tout cela fait partie de la preuve. C’est un changement majeur.
Comme on l’a indiqué précédemment, les États-Unis ont un modèle fondé sur la présomption; leurs lois sont différentes. De nombreux avocats — dont certains se trouvent très près — me disent que nous n’avons pas un modèle fondé sur la présomption. Cependant, nous obtenons le même effet en tenant compte du contexte du service.