Bienvenue à la 132e réunion du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. Aujourd'hui, le premier point à l'ordre du jour est le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2018-2019: crédit 1a sous la rubrique Chambre des communes et crédit 1a sous la rubrique Service de protection parlementaire.
Nous sommes heureux d'accueillir l'honorable Geoff Regan, Président de la Chambre des communes. Il est accompagné de M. Charles Robert, greffier de la Chambre; M. Michel Patrice, sous-greffier à l'administration; M. Daniel Paquette, dirigeant principal des finances. Représentant le Service de protection parlementaire, nous avons la surintendante principale Jane MacLatchy, directrice, et M. Robert Graham, officier responsable de l'administration et du personnel.
Pendant la deuxième heure, nous accueillerons des témoins concernant une question de privilège. M. Robert restera pour cette partie, avec des représentants du Conseil du Trésor.
Cet après-midi, pour ceux que cela intéresse, il y a une rencontre informelle avec la délégation de Mongolie. Aucun parlementaire n'en fait partie, comme je l'ai déjà dit, mais vous êtes tous les bienvenus.
Nous passons maintenant à la déclaration préliminaire.
Monsieur le Président.
:
Je vous remercie, monsieur le président, ainsi que les membres du Comité.
Je suis heureux de comparaître à nouveau devant votre comité en tant que Président de la Chambre des communes pour vous présenter notre Budget supplémentaire des dépenses (A) pour l'exercice 2018-2019.
[Français]
Cette comparution est l'occasion pour la Chambre des communes de présenter le financement supplémentaire approuvé pour des initiatives déjà prévues, qui visent à maintenir et à améliorer le soutien offert par l'Administration aux députés et à l'institution.
[Traduction]
Je présenterai aussi le Budget supplémentaire des dépenses (A) du Service de protection parlementaire, ou SPP.
Je ne présenterai pas les personnes qui m'accompagnent, puisque vous l'avez fait. Je suis ravi de les avoir à mes côtés ce matin.
Je commencerai ma présentation en soulignant les principaux éléments du Budget supplémentaire des dépenses (A) pour la Chambre des communes. En tout, il représente 15,9 millions de dollars en financement supplémentaire. Le montant affecté aux députés et aux agents supérieurs de la Chambre est de 6,9 millions de dollars. Les 9 millions de dollars restants sont répartis dans les divers secteurs administratifs de l'Administration de la Chambre pour financer les priorités stratégiques de l'exercice courant. Le budget des dépenses de la Chambre des communes s'élève donc à 522,9 millions de dollars pour l'exercice en cours.
Comme vous pouvez le constater, ce poste budgétaire est classé dans la catégorie générale des crédits votés.
[Français]
Tout d'abord, notre poste budgétaire confirme qu'un financement temporaire de 15,9 millions de dollars a été demandé pour ce qu'on appelle le report du budget de fonctionnement.
Je tiens à souligner que, contrairement aux années précédentes, aucun financement supplémentaire n'est demandé dans le cadre de ce budget supplémentaire des dépenses, mis à part le report de fonds.
[Traduction]
La politique sur le report de fonds du Bureau de régie interne autorise les députés, les agents supérieurs de la Chambre et l'Administration de la Chambre à reporter des fonds non utilisés d'un exercice à l'autre, jusqu'à concurrence de 5 % de leurs budgets de fonctionnement prévus dans le Budget principal des dépenses. Comme vous le savez, cela vise à éviter ce qu'on appelle la « folie du mois de mars ». Cette pratique est conforme à celle du gouvernement du Canada et donne une plus grande latitude aux députés, aux agents supérieurs de la Chambre et à l'Administration de la Chambre pour planifier et effectuer leurs activités.
Le report de fonds de la Chambre des communes a été approuvé par le Bureau de régie interne et, conformément à la directive du Conseil du Trésor, est inclus dans notre Budget supplémentaire des dépenses.
Je passe maintenant au Service de protection parlementaire.
Depuis le début de l'exercice 2018-2019, le Service de protection parlementaire, ou SPP, continue de remplir son mandat d'assurer la sécurité physique dans la Cité parlementaire et sur la colline du Parlement.
Je suis ici pour vous présenter les demandes du Budget supplémentaire des dépenses (A) du SPP afin d'appuyer les progrès réalisés à ce jour par le SPP et d'assurer sa capacité continue à remplir son mandat de protection.
Pour commencer, je vous donnerai un aperçu du Budget supplémentaire des dépenses (A) du SPP pour 2018-2019, qui s'élève à 7,6 millions de dollars. Cela comprend 7,1 millions de dollars en crédits votés et 502 000 $ au titre des dépenses prévues par la loi pour les régimes d'avantages sociaux des employés.
Les autorisations votées à ce jour pour la SPP totalisent 76,7 millions de dollars dans le Budget principal des dépenses de 2018-2019. L'ajout du montant de 7,1 millions de dollars du Budget supplémentaire des dépenses (A) portera le total des crédits votés du SPP à 83,8 millions de dollars pour l'exercice 2018-2019. En incluant les dépenses prévues par la loi, le budget des dépenses à ce jour pour le SPP sera de 91,1 millions de dollars.
Il est important de noter que le budget des dépenses à ce jour de 91,1 millions de dollars pour 2018-2019 comprend 6,75 millions de dollars pour des initiatives qui seront achevées d'ici la fin du présent exercice. Ces initiatives comprennent le projet de caméra pour l'édifice de l'Ouest, le remplacement des barrières de sécurité au poste de contrôle des véhicules, ou PCV, l'acquisition de véhicules et plusieurs projets de TI. Ce sont des projets ponctuels. Certaines de ces choses devront évidemment être remplacées un moment donné, mais pour l'instant, ce sont des projets ponctuels.
[Français]
Le PCV est le principal poste de contrôle d'accès pour la circulation des véhicules sur la Colline du Parlement. À la suite d'un examen interne, le SPP demande l'ajout de deux postes de superviseur au PCV pour encadrer le personnel nécessaire au fonctionnement de 24 heures sur 24, sept jours sur sept de ce service.
[Traduction]
Le Service de protection parlementaire, le SPP, demande des fonds pour l'acquisition de sept véhicules homologués pour les services de maintien de l'ordre public, qui seront utilisés dans la Cité parlementaire. Ces véhicules appartiendront au SPP et s'intégreront au parc de véhicules de la Cité parlementaire à l'appui des opérations du SPP. À l'heure actuelle, le personnel du SPP utilise des fourgonnettes empruntées à la GRC, qui arrivent à la fin de leur cycle de vie et qui ne répondent pas aux besoins opérationnels du SPP.
Les organismes de protection du monde entier modifient leurs politiques de formation afin de s'assurer que les premiers intervenants les plus proches sont en mesure d'intervenir le plus rapidement possible en cas de menace. À l'heure actuelle, certains membres de notre personnel de protection n'ont pas reçu cette formation. Le SPP a l'intention d'appliquer des tactiques et des méthodes de formation éprouvées pour donner à tout son personnel de protection les moyens pour neutraliser les menaces. Le SPP aimerait également miser sur le succès des exercices de confinement grâce à des exercices de gestion multidisciplinaires et concertés des situations d'urgence. Pour ce faire, nous demandons six formateurs supplémentaires: quatre pour certifier nos agents de protection et assurer le maintien de ces compétences, et deux pour concevoir et effectuer des exercices continus de gestion des urgences.
[Français]
Pour le SPP, s'assurer que ces employés opérationnels sont bien équipés est une priorité. La SPP demande maintenant 144 000 $ pour équiper toutes les recrues en vue du prochain programme de formation des agents.
Des fonds sont également demandés pour assurer que tous les employés du SPP ont des copies autorisées du Système de notification en cas d'urgence qui envoie des alertes à tous les parlementaires et employés du Parlement lorsque des événements particuliers susceptibles d'avoir une incidence sur leur sécurité se produisent.
[Traduction]
Le rôle des agents de protection a évolué au cours des quelques dernières années. Par conséquent, le nouveau profil de rôle a été révisé et mis à jour par la direction, les employés opérationnels et les professionnels des ressources humaines. Après consultation avec les associations, ces profils ont été évalués par une tierce firme d'experts-conseils en évaluation des emplois, qui a recommandé que la classification de ces postes soit augmentée d'un niveau, ce qui a entraîné une augmentation salariale. Cette reclassification représente une augmentation salariale d'environ 6,5 % pour tous nos agents de protection, superviseurs et gestionnaires, et nécessite une augmentation du budget annuel des salaires du SPP de 2,8 millions de dollars.
Lorsque le SPP a été créé, il a travaillé en étroite collaboration avec les administrations du Sénat et la Chambre pour tirer parti des systèmes et des outils administratifs institutionnels existants. Bien que ces administrations continuent de travailler en étroite collaboration avec le SPP, certains domaines, tels que les finances et l'approvisionnement, nécessitent des ressources supplémentaires pour répondre aux besoins particuliers du SPP. Ainsi, nous demandons deux équivalents temps plein supplémentaires pour l'équipe d'approvisionnement afin de gérer les processus concurrentiels et les négociations complexes avec les fournisseurs.
Le SPP demande également une ressource supplémentaire pour l'élaboration et la gestion de ses politiques financières en consultation avec ses partenaires parlementaires. Ces initiatives appuient la saine gestion financière des fonds et des ressources.
Vous serez heureux d'apprendre que c'est ainsi que se termine ma présentation. Je vous remercie de votre attention. Mon équipe et moi ferons un plaisir de répondre à vos questions, ou du moins pour essayer d'y répondre.
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Merci, monsieur le président.
Mesdames et messieurs les membres du Comité, je suis ravi d'être ici avec vous pour aider le Comité dans le cadre de son étude de la question de privilège soulevée par , le député de Medicine Hat—Cardston—Warner, concernant les documents publiés sur le site Web de la Gendarmerie royale du Canada au sujet du projet de loi .
[Français]
Les questions de privilège, lorsqu'elles sont renvoyées en comité, sont l'occasion d'étudier en détail une problématique mise en avant par les députés eux-mêmes et d'émettre des recommandations qui profiteront à tous. C'est par l'entremise de votre comité que des témoins pourront être entendus, que des documents pourront être obtenus et que des actions concrètes pourront être accomplies, si tel est le désir du Comité, bien sûr.
Le respect de la dignité et de l'autorité du Parlement est un droit fondamental que la Chambre prend très au sérieux. La mission de la présidence, comme serviteur de la Chambre, est d'assurer la protection des droits et des privilèges non seulement de chaque député, mais aussi ceux de la Chambre dans son ensemble. En ce sens, tout affront à l'autorité de la Chambre peut constituer un outrage au Parlement.
Comme il est écrit à la page 87 de la troisième édition de La procédure et les usages de la Chambre des communes:
Il ne fait [...] aucun doute que la Chambre des communes a toujours les moyens de se protéger contre la pure malveillance si l’occasion se présente.
[Traduction]
Dans sa décision du 19 juin 2018, le Président de la Chambre a résumé les faits entourant la publication d’information concernant le projet de loi sur le site Web de la GRC. Alors que le projet de loi en question suivait le cours normal du processus législatif, l’information publiée sur le site Web de la GRC laissait croire que ses dispositions allaient nécessairement entrer en vigueur, ou l’étaient déjà.
Le Président a rappelé aux députés que l’autorité du Parlement concernant l’examen et l’adoption des projets de loi est incontestable et ne doit jamais être tenue pour acquise. Il a aussi ajouté, et je cite: « Les parlementaires et les citoyens doivent avoir l’assurance que les fonctionnaires responsables de diffuser de l’information concernant la législation prêtent attention à ce qui se passe au Parlement et fournissent des renseignements clairs et précis sur les projets de loi en question. »
Lorsque des questions similaires à celle devant votre comité ont été soulevées à la Chambre par les députés, d’anciens Présidents ont répété que ce type de situation ne devrait jamais se produire et ont invité le gouvernement et les divers ministères dont ils ont la responsabilité à trouver des solutions. En effet, les Présidents de la Chambre ont toujours pris grand soin de se faire les défenseurs de l’autorité du Parlement. Une atteinte à cette autorité se définit comme une transgression ou un manque de respect envers la Chambre et ses députés. Comme l’avait dit le Président Sauvé le 17 octobre 1980, la publication d’information préjudiciable aux délibérations de la Chambre peut, par exemple, se transformer en outrage au Parlement.
Dans le cas présent, le Président a déploré le manque d’attention dont la GRC a fait preuve à l’égard du rôle fondamental des députés à titre de législateurs. Pour lui, l’autorité parlementaire en ce qui concerne la législation ne peut pas être contournée ou usurpée. Le Président l’a bien expliqué quand il dit: « […] je ne peux fermer les yeux sur une façon de faire […] qui fait fi du rôle du Parlement. Autrement, nous nous ferions les complices du dénigrement de l’autorité et de la dignité du Parlement. »
[Français]
Je vous remercie à nouveau de cette invitation à témoigner.
Je me ferai maintenant le plaisir de répondre à vos questions.
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Merci, monsieur le président, de nous avoir invitées à comparaître devant le Comité.
Je suis accompagnée de Tracey Headley. Elle est la directrice du Centre de politique des communications et de l'image de marque, au Secrétariat du Conseil du Trésor.
Je suis la secrétaire adjointe, Communications stratégiques et affaires ministérielles, et j'assume, à ce titre, la responsabilité de la politique du gouvernement du Canada visant les communications et l'image de marque. Je suis également chef fonctionnel des communications au Secrétariat, ce qui veut dire que je suis responsable du travail de communication au sein du ministère.
[Français]
Dans ma présentation, j'aimerais vous donner un aperçu de la politique sur les communications et souligner certains des changements qui ont été apportés en 2016.
Comme vous pouvez l'imaginer, l'environnement des communications a beaucoup changé au cours des dernières années. Les modifications à la politique reflètent ces changements. Les communications sont au coeur du travail du gouvernement du Canada et contribuent directement à la confiance du public canadien envers son gouvernement.
[Traduction]
Une des principales exigences de la politique veut que les communications avec le public soient claires, objectives, factuelles, non partisanes et présentées en temps opportun. Cette exigence s’applique à toutes les activités de communication, y compris celles qui portent sur les projets de loi présentés au Parlement: elles doivent être claires et factuelles afin d’éviter toute confusion et toute présomption quant à la décision de l’une ou l’autre des chambres. En vertu du Code de valeurs et d’éthique du secteur public, les fonctionnaires reconnaissent et respectent le rôle fondamental que joue le Parlement dans l’examen, la révision, la modification et l’approbation des lois.
La politique sur les communications établit les responsabilités des administrateurs généraux pour ce qui est de veiller à ce que la fonction des communications soit exercée de façon appropriée dans leur organisation. Dans le cadre de ces responsabilités, ils doivent désigner un haut fonctionnaire en tant que chef des communications. La politique ne prescrit pas les processus d’approbation des ministères, mais permet plutôt aux ministères de déterminer la meilleure façon de gérer leurs communications compte tenu de leurs besoins opérationnels particuliers. C'est logique étant donné la vaste gamme d’organisations visées par la politique.
Le gouvernement communique avec le public dans les deux langues officielles pour informer les Canadiens des politiques, des programmes, des services et des initiatives, ainsi que des droits et des responsabilités des Canadiens en vertu des lois. L’administration des communications est une responsabilité commune qui exige la collaboration de divers membres du personnel au sein des ministères et entre les ministères sur des initiatives horizontales.
La nouvelle politique est appuyée par la nouvelle Directive sur la gestion des communications. Ensemble, elles modernisent la pratique des communications du gouvernement du Canada afin de suivre le rythme de la façon dont les citoyens communiquent dans un environnement largement numérique.
Un des changements apportés par la nouvelle politique vise à mieux définir les responsabilités. La politique précédente ciblait l'institution dans son ensemble. La nouvelle politique clarifie les responsabilités des administrateurs généraux et désigne un haut fonctionnaire comme chef des communications pour gérer l’image de marque et toutes les communications du ministère.
La directive connexe énonce les responsabilités propres aux chefs des communications. Par exemple, ils doivent, entre autres, approuver les produits de communication et superviser la présence du ministère sur le Web, collaborer avec le Bureau du Conseil privé et d’autres ministères à des initiatives prioritaires qui nécessitent la participation de plusieurs ministères, et surveiller et analyser l’environnement public.
[Français]
Les administrateurs généraux et les chefs des communications doivent veiller à ce que les renseignements soient opportuns, clairs, objectifs, exacts, factuels et non partisans.
[Traduction]
Une autre nouveauté est le renforcement important de la politique et de la directive en ce qui concerne les communications non partisanes. La politique précédente exigeait que la fonction publique mène des activités de communication de façon non partisane, sans toutefois définir ce qu’on entendait par là. Pour la première fois, la nouvelle politique définit explicitement le terme « communications non partisanes » de la façon suivante.
Les communications doivent être objectives, factuelles et explicatives, et ne doivent pas contenir de slogans, d’images, d’identificateurs, de biais, de désignation ou d’affiliation à un parti politique. La couleur principale associée au parti au pouvoir ne peut être utilisée de façon dominante, à moins qu’un élément soit couramment représenté dans cette couleur, et la publicité ne doit pas comprendre le nom, la voix ou l’image d’un ministre, d’un député ou d’un sénateur.
En ce qui concerne les communications numériques, une autre caractéristique de la nouvelle politique met davantage l’accent sur l’utilisation du numérique comme moyen principal de communication et d’interaction avec le public. Cela signifie que les ministères et organismes utilisent le Web et les médias sociaux comme principaux canaux pour communiquer avec les Canadiens.
Il est important que le gouvernement diffuse les renseignements et mobilise les citoyens sur les plateformes de leur choix. En même temps, nous reconnaissons qu’il y a des Canadiens qui continueront d’avoir besoin des méthodes traditionnelles de communication, de sorte qu’un éventail de produits sont encore utilisés pour répondre aux divers besoins du public.
Comme je l’ai mentionné, j’ai le rôle de chef fonctionnel des communications au Secrétariat. Cela signifie que mon secteur est responsable d’élaborer des produits de communication, d’offrir des conseils en communication et de fournir des services en consultation avec des experts du ministère. Cela comprend les communications internes et externes. À cette fin, mon équipe organise des événements ministériels, y compris des conférences de presse, et prépare des stratégies de communication, des discours et des communiqués, entre autres produits de communication.
[Français]
Nous assurons aussi une présence sur le Web pour le Secrétariat et nous gérons les comptes de médias sociaux ministériels et la fonction des relations avec les médias.
Ces principales fonctions de communication sont relativement normalisées dans tous les ministères. Comme je l'ai mentionné au début, cependant, il y a certaines différences selon la nature du travail et les exigences des opérations.
[Traduction]
Voilà qui conclut mon allocution. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions, si c'est ce que le Comité souhaite.
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Merci, monsieur le président, et merci à vous deux.
Madame Baird, dans votre allocution, vous avez utilisé les mots clés « claires, objectives, factuelles, non partisanes et présentées en temps opportun ». Est-ce que nous pouvons nous concentrer sur l'aspect de la présentation « en temps opportun »? Je comprends l'erreur commise, d'avoir donné à croire qu'un projet de loi avait été adopté alors que ce n'était pas le cas, mais je crois que tous les ministères du gouvernement doivent faire preuve de diligence raisonnable et prévoir ce genre de situation.
J'ai comparé la situation relative au projet de loi à celle du projet de loi , au sujet de l'élection. Bien sûr, Élections Canada doit s'organiser avant que le projet de loi soit adopté. Sinon, cela ne fonctionnerait pas. L'entrée en vigueur est prise au sérieux, et ainsi de suite.
Je comprends que certains ministères puissent se lancer tête première dans quelque chose, même si la décision n'a pas fait l'objet d'un second examen objectif, si je peux me permettre d'utiliser cette expression qui nous vient de l'autre chambre. Cependant, dans ce cas particulier, vous parlez de vos communications internes et externes. L'erreur a été causée par quelque chose qui s'est produit à la Sécurité publique, dans les communications externes, mais ce sont les mécanismes internes qui auraient pu servir à résoudre cela.
Ce n'est pas l'affaire de votre ministère, mais comment pouvez-vous assumer la responsabilité de cela, et corriger cela comme étant un exercice de communication interne au sein des autres ministères?