Bienvenue à la 152e réunion du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
[Traduction]
Nous avons discuté avec tous les partis et, si tout le monde est d'accord, nous allons consacrer 45 minutes à chaque groupe de témoins, car nous en recevons deux, mais nous disposons d'une demi-heure de moins.
Êtes-vous tous d'accord?
[Français]
D'accord.
Ce matin, nous poursuivons notre étude du Budget principal des dépenses 2019-2020, avec l'examen du crédit 1 sous la rubrique Bureau du directeur général des élections.
Les témoins sont des représentants d'Élections Canada. Nous accueillons donc M. Stéphane Perrault, directeur général des élections; M. Michel Roussel, sous-directeur général des élections, Scrutins et innovation; et M. Hughes St-Pierre, sous-directeur général des élections, Services internes.
Merci d'être parmi nous.
Je vous cède maintenant la parole, monsieur Perrault. Vous pouvez commencer votre présentation.
:
Merci, monsieur le président.
Je suis heureux de comparaître aujourd'hui devant le Comité pour présenter le Budget principal des dépenses et les plans d'Élections Canada pour 2019-2020. Cela me permet également de faire le point sur la mise en œuvre du projet de loi et, surtout, sur nos derniers préparatifs en vue de l'élection générale.
Aujourd'hui, le Comité se penche sur le crédit annuel d'Élections Canada, qui s'élève à 39,2 millions de dollars. Ce montant représente les salaires liés à environ 440 postes permanents. Il s'agit d'une augmentation de 8,4 millions par rapport à l'an dernier. Comme je l'ai mentionné lors de ma dernière comparution devant le Comité, cette augmentation découle essentiellement d'un rééquilibrage des budgets de l'organisme consistant à réduire les dépenses relatives aux employés à forfait et à ceux nommés pour une période déterminée, qui sont financés par une autorisation législative, et à augmenter celles imputées au crédit annuel afin de financer des postes permanents. Il n'y a aucune augmentation des dépenses globales. En fait, il y a une légère réduction des dépenses qui en découlent.
Si l'on tient compte de l'autorisation législative, qui couvre toutes les autres dépenses effectuées en vertu de la Loi électorale du Canada, notre Budget principal des dépenses pour 2019-2020 s'élève à 493,2 millions de dollars. Cela comprend 398 millions de dollars pour l'élection du 21 octobre. Ce montant correspond aux coûts qui seront engagés pendant l'exercice en cours pour mener l'élection.
Selon nos dernières estimations, la 43e élection générale devrait coûter, au total, environ 500 millions de dollars. Ce montant pourrait cependant changer en raison de différents facteurs tels que la durée de l'élection.
Je note qu'au moment de préparer nos budgets l'automne dernier, nous avions estimé que l'élection coûterait 470 millions de dollars. L'écart est principalement attribuable au fait que le projet de loi — 21 millions de dollars — n'avait pas été pris en compte dans nos estimations, car il n'avait pas été adopté à ce moment.
Élections Canada poursuit la mise en œuvre du projet de loi et fait entrer des dispositions en vigueur à mesure que se terminent les préparatifs.
De nouvelles exigences en matière de protection des renseignements personnels pour les partis politiques, la réintégration administrative du commissaire aux élections fédérales au sein du Bureau du directeur général des élections et le nouveau Registre des futurs électeurs sont entrés en vigueur le 1er avril, à la suite de ma dernière comparution.
Les modifications prévues au projet de loi pour les électeurs qui résident à l'étranger vont entrer en vigueur le 11 mai. Toutes les autres dispositions entreront en vigueur en juin. Du point de vue opérationnel, Élections Canada sera alors prêt à mener l'élection conformément au projet de loi C-76. Nos applications, nos formations et nos procédures auront alors été mises à jour et testées, et elles seront prêtes à être utilisées.
Pour ce qui est des aspects réglementaires, toutes les lignes directrices sur le financement politique seront mises au point et publiées avant le début de la période préélectorale le 30 juin. D'ici là, nous continuerons de consulter les partis politiques sur les divers produits au moyen du processus établi pour les avis écrits, les lignes directrices et les notes d'interprétation.
L'organisme se prépare également à effectuer la vérification des rapports des entités politiques à la suite de l'élection. Nous nous attendons à une augmentation de la charge de travail concernant la vérification en raison des nouvelles exigences introduites par le projet de loi , notamment en ce qui a trait au régime des tiers, et de l'élimination du cautionnement de 1 000 $ pour les candidats.
Malgré cette augmentation, nous voulons réduire de 30 % les délais de vérification des rapports des candidats afin d'accroître la transparence de l'élection et de rembourser les candidats plus rapidement. À cette fin, nous sommes en train de mettre en œuvre un plan rationalisé de vérification axée sur les risques.
[Traduction]
Dans le cadre de nos derniers préparatifs, l'une de nos priorités est l'amélioration de la liste électorale. Chaque année, quelque 3 millions de Canadiens déménagent, 300 000 décèdent, plus de 100 000 obtiennent la citoyenneté canadienne et 400 000 atteignent l'âge de 18 ans, ce qui correspond à environ 70 000 changements chaque semaine.
Pour assurer l'exactitude du Registre national des électeurs, Élections Canada recueille régulièrement des données auprès de plus de 40 organismes provinciaux et fédéraux, auxquelles s'ajoutent les renseignements fournis par les Canadiens. Cela sera désormais plus facile en raison des récentes améliorations apportées à nos systèmes d'inscription en ligne pour permettre la saisie d'adresses atypiques et le téléchargement de pièces d'identité.
Avec l'adoption du projet de loi , Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada peut maintenant partager des renseignements sur les résidents permanents et les étrangers. Élections Canada dispose ainsi d'un outil essentiel pour régler le problème de longue date que représentent les non-citoyens inscrits au registre. Nous comptons ainsi supprimer environ 100 000 dossiers ce printemps.
De plus, nous avons écrit à 250 000 ménages, où nous croyons que nos dossiers requièrent des corrections. Les efforts pour améliorer l'exactitude de la liste électorale se poursuivront et seront appuyés par une nouvelle campagne préélectorale, qui incitera les Canadiens à vérifier et à mettre à jour leurs renseignements au cours du printemps et de l'été.
Le 18 avril, nous avons terminé un vaste exercice d'élection simulée d'une durée de trois semaines dans cinq circonscriptions. Cette simulation nous a permis de mettre à l'essai nos processus opérationnels, nos manuels et nos systèmes informatiques dans un contexte qui ressemble beaucoup à celui d'une vraie élection générale. Des travailleurs électoraux ont été embauchés et formés, puis ont participé à des exercices de vote simulé qui tenaient compte des changements introduits par le projet de loi . La simulation a également permis à certains de nos nouveaux directeurs du scrutin d'observer le fonctionnement d'un bureau local et d'échanger avec des collègues plus expérimentés.
Dans l'ensemble, l'exercice de simulation a confirmé notre niveau de préparation, tout en faisant ressortir quelques éléments à améliorer dans nos procédures, nos instructions et nos applications. Ces ajustements seront faits au printemps.
À la lumière des assurances fournies par notre simulation et des dernières élections partielles, j'ai un niveau élevé de confiance en notre état de préparation et nos outils pour l'élection.
Au chapitre de la sécurité des élections, l'organisme participe ce printemps à un certain nombre de mises en situation avec le commissaire aux élections fédérales et les principaux organismes de sécurité canadiens pour s'assurer que les rôles et responsabilités sont clairs et qu'une gouvernance adéquate est en place pour coordonner nos actions. Comme le Centre de la sécurité des télécommunications l'a mentionné dans son dernier rapport, le Canada n'est pas à l'abri des cybermenaces et de la désinformation.
Depuis la dernière élection générale, un large éventail d'organismes, dont Élections Canada, ont travaillé pour s'adapter au nouveau contexte et pour renforcer la résilience de la démocratie canadienne face à ces nouvelles menaces. Élections Canada et ses partenaires du domaine de la sécurité abordent la prochaine élection générale avec un niveau inégalé de vigilance, d'information et de collaboration.
Une élection générale est l'un des plus vastes exercices civiques au pays. Notre rôle est de fournir des services de vote fiables et accessibles à 27 millions d'électeurs dans quelque 338 circonscriptions. Pour ce faire, nous devons embaucher et former plus de 300 000 préposés au scrutin qui seront répartis dans plus de 70 000 bureaux de scrutin à la grandeur du pays. Nos directeurs du scrutin ont contribué de façon continue aux améliorations prévues pour la prochaine élection. J'ai eu l'occasion de rencontrer le personnel en région des quatre coins du pays. Je peux vous assurer qu'ils sont prêts, dévoués et résolus à fournir des services exceptionnels aux électeurs et aux candidats.
[Français]
Monsieur le président, je serai heureux de répondre aux questions des membres du Comité.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je tiens à remercier l'honorable député de d'être ici aujourd'hui pour attirer l'attention sur ce qui s'est passé, et je dois dire que j'ai beaucoup de respect pour le directeur général des élections. En tant qu'ancienne diplomate, je constate qu'il est très courtois dans ses réponses et qu'il fait assurément de son mieux pour répondre aux questions sans empiéter sur le mandat de son collègue, le commissaire aux élections fédérales.
Il me semble toutefois, pour poursuivre sur la lancée des questions de mon collègue, l'honorable député de Carleton, qu'il est nécessaire d'aller au-delà des réponses du directeur général des élections. Il a mentionné que nous pouvons très certainement, si c'est la volonté du Comité, poser ces questions au commissaire aux élections fédérales.
Ainsi, monsieur le président, j'aimerais proposer la motion suivante que je dépose dans les deux langues officielles.
J'aimerais proposer une motion, que le commissaire aux élections fédérales témoigne devant le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre à l'occasion de notre étude des crédits.
Je propose cette motion maintenant, monsieur le président, et j'aimerais qu'on en discute. Merci.
:
Le nombre d'électeurs à l'étranger ne nous inquiète pas du tout. Nous avons une surcapacité pour trier un fort volume de courrier. Nous sommes en train de faire l'acquisition de nouvelles machines pour trier le courrier. Nous sommes bien préparés. Cela ne m'inquiète pas.
Pour ce qui est des électeurs au Canada, nous avons pu constater une tendance lors des dernières élections, une tendance qui se dessine tant dans les provinces que sur la scène internationale, soit une augmentation fulgurante des électeurs qui votent par anticipation. En Nouvelle-Zélande, on parle de 50 %. En Australie, on parle de près de 50 %, et je m'attends à ce qu'ils atteignent 50 % lors la présente élection. Lors des prochaines élections fédérales, il se pourrait bien que nous atteignions les 30 ou 35 %.
Nous avons pris diverses mesures. Nous avons simplifié les procédures papier dans les bureaux de vote par anticipation. Nous avons augmenté de 20 % le nombre de bureaux de vote par anticipation, ce qui permettra également de réduire les déplacements dans les régions rurales. Ce qui est important, ce n'est pas seulement le nombre de bureaux, mais également le fait qu'ils seront plus près des gens. Nous avons aussi allongé les heures d'ouverture des bureaux de vote. Ils étaient habituellement ouverts uniquement de midi à 20 heures, mais ils le seront maintenant de 9 heures à 21 heures. Nous avons donc pris diverses mesures.
Ce que nous avons pu constater, par ailleurs, lors des élections provinciales au Québec et en Ontario, c'est une forte augmentation du vote dans les bureaux du directeur du scrutin. On parle d'une augmentation de 400 % au Québec et de 200 % en Ontario. Nous avons donc simplifié le processus de bulletin de vote spécial utilisé pour voter dans ces bureaux afin de rendre le tout plus efficace. Nous accroissons la capacité également.
Bonjour, monsieur le président, et mesdames et messieurs les membres du Comité. Je suis très heureux d'être de retour.
[Français]
Merci de cette occasion de comparaître devant vous et de m'accueillir aujourd'hui.
[Traduction]
Je vous remercie d'avoir invité la Commission aux débats des chefs à passer en revue son Budget principal des dépenses. Puisque vous avez eu la gentillesse de nous présenter, je vais pouvoir commencer sans tarder.
Comme vous le savez, le mandat de la Commission est d'organiser deux débats, un dans chacune des langues officielles. Cette directive comporte également un engagement à l'égard d'éléments importants comme la transparence, l'accessibilité et le souci de joindre le plus grand nombre de Canadiens possible. Depuis ma nomination au poste de commissaire aux débats à la fin de 2018, la Commission s'efforce d'atteindre ces objectifs et de faire en sorte que les Canadiens aient les meilleurs débats possible.
J'aimerais commencer par offrir un aperçu de ce qui est prévu dans le Budget principal des dépenses de 2019-2020. La Commission souhaite obtenir un montant total de 4,63 millions de dollars pour s'acquitter de sa principale responsabilité, soit d'organiser deux débats des chefs en vue des élections générales fédérales de 2019, un débat dans chacune des langues officielles.
[Français]
Avant de vous dire de quelle façon nous prévoyons utiliser ce financement pour remplir notre mandat, j'aimerais vous parler un peu de ce que nous avons fait jusqu'à maintenant.
[Traduction]
Depuis le début de ses travaux en décembre 2018, la Commission a achevé le premier volet de son mandat, c'est-à-dire qu'elle a mené des consultations auprès de plus de 40 groupes et personnes ayant des expertises et des points de vue très variés, notamment des groupes sur l'accessibilité, des groupes autochtones, ainsi que des groupes de jeunes, d'universitaires et de journalistes. Nous sommes heureux des réponses positives que nous avons reçues de ces groupes concernant l'existence d'une commission aux débats et de son mandat. Nous poursuivrons notre processus de consultation tout au long de notre mandat.
Nous avons également rencontré les chefs du Parti libéral, du Parti conservateur, du Nouveau Parti démocratique, du Bloc québécois, du Parti populaire et du Parti vert. Dans l'ensemble, leur réaction était positive à l'égard de la Commission et de son mandat. De plus, nous avons mis en place notre infrastructure des communications, amorcé le processus d'embauche d'un producteur de débats au moyen d'une demande d'expressions d'intérêts et d'une demande de propositions, et nommé un conseil consultatif de sept membres.
Nous sommes fiers du conseil que nous avons formé et avons été ravis de l'enthousiasme manifesté par ce groupe de braves Canadiens à l'idée de se rallier à notre cause. De plus, je suis tout particulièrement fier de la qualité des gens qui composent notre petit secrétariat de cinq personnes.
Nous commençons maintenant le deuxième volet de notre mandat, lequel nous occupera jusqu'à l'été. Ce volet consiste à mettre en place un programme de mobilisation au moyen de partenariats avec un éventail de groupes et d'entreprises; choisir un producteur de débats; collaborer avec les partis politiques et les producteurs pour garantir le succès des négociations; et élaborer une stratégie de recherche qui nous permettra de mesurer l'incidence des débats et la mobilisation du public à la suite de ceux-ci.
Dans le cadre du troisième volet, qui débutera lors du déclenchement des élections, nous réaliserons des activités continues de consultation portant sur la production des débats, nous chercherons à accroître la sensibilisation du public relativement aux débats, et nous mettrons en œuvre des initiatives nationales de mobilisation visant à faire comprendre au grand public l'importance des débats. Nous évaluerons aussi la participation aux débats, l'intérêt qu'ils suscitent et leur influence.
[Français]
Enfin, le quatrième volet de notre mandat consistera à rédiger des recommandations et un rapport à l'intention du Parlement.
[Traduction]
J'aimerais revenir sur les 4,63 millions de dollars demandés. Comme vous le savez, c'est la première fois que le Canada confie les tâches que nous accomplissons actuellement à une commission aux débats. Les fonds que nous demandons représentent un montant maximal qui nous permettra de réaliser notre travail de façon indépendante pour servir l'intérêt public. Cependant, j'ai souligné plus tôt que j'entends veiller à ce que toutes les activités de la Commission soient menées de façon économique, conformément à la directive que nous avons reçue dans le décret définissant notre mandat.
Pour ne citer que quelques exemples, notre demande de propositions pour la production des débats aura pour objectif de concentrer les dépenses de la Commission dans des secteurs qui n'étaient généralement pas offerts par les organisateurs des débats précédents, comme les initiatives sur l'accessibilité. Nous cherchons également à trouver des entités déjà existantes et à établir des relations avec elles dans le cadre de nos travaux pour accroître la sensibilisation relativement aux débats et pour évaluer leur efficacité. De plus, nous avons l'intention de présenter un compte rendu détaillé de nos dépenses dans le rapport au Parlement après les débats pour que les décideurs puissent évaluer le financement d'une future commission aux débats, si c'est la voie qui est choisie.
[Français]
Ce résumé du Budget principal des dépenses de 2019-2020 de la Commission porte sur la façon dont la Commission entend remplir son mandat en vue d'offrir aux Canadiens les débats qu'ils méritent.
[Traduction]
Chers membres du comité, je tiens à vous remercier de nouveau de l'occasion que vous m'avez donnée de vous décrire le contexte dans lequel la Commission aux Débats des Chefs exerce ses activités.
[Français]
Nous sommes maintenant prêts à répondre à vos questions.
Merci.
:
Voilà deux questions très importantes.
Premièrement, dans le cadre de référence de notre demande de propositions, nous établirons les conditions qui découlent de notre mandat quant au type de débat d'intérêt public que nous souhaitons organiser. Nous demanderons des commentaires sur les questions que vous venez de soulever. Une fois qu'aura été prise la décision de confier à un consortium particulier la tâche d'organiser et de diffuser au moins deux débats nationaux dans chaque langue officielle, nous entamerons d'autres discussions avec eux, en ce qui concerne la façon dont nous pourrions élargir le rayonnement des débats, avec peut-être plus d'enthousiasme que ce que nous avons observé dans le passé. Nous poursuivrons nos discussions avec ce consortium jusqu'au moment du débat.
Le format choisi, les questions à poser, entre autres choses, reposeront entre les mains du consortium retenu, et non entre les nôtres. Toutefois, dans le cadre du processus de suivi de la demande de propositions et de l'adjudication du marché, nous nous attendons à discuter fréquemment avec le consortium pour avoir une idée de la façon dont les choses évoluent, mais non pour en assumer la responsabilité.
En ce qui concerne les normes journalistiques, le fil offert par le consortium retenu sera accordé à condition que toute personne qui l'utilise respecte des normes appropriées de qualité journalistique. Cela pourrait poser des problèmes plus tard, car rien dans notre mandat, ou dans celui du consortium, je suppose, ne nous permet de faire respecter ces normes, si ce n'est que nous pourrions demander une injonction ou exercer un recours quelconque après coup.
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Notre gestionnaire des communications, Jill Clark, est ici. Elle nous rappelle souvent qu'elle n'a pas de téléviseur chez elle, qu'elle n'en a pas besoin, et qu'elle est plus informée que nous tous dans le cadre de ses fonctions. Jill et Jess Milton dirigent les efforts déployés pour établir le contact.
Parmi les sept membres de notre conseil consultatif figure Craig Kielburger. Si vous n'avez pas vu le siège social de WE près de l'intersection des rues King est et Parliament, à Toronto, allez y jeter un coup d'œil. C'est absolument extraordinaire. Il s'y trouve un studio de médias numériques grâce auquel on peut savoir comment communiquer... Je suppose que les programmes s'adressent aux jeunes de 9 à 21 ans.
Aujourd'hui, nous nous interrogions sur le nombre. Nous avons tenu une quarantaine de consultations, Jill, mais combien de groupes se trouvaient sur notre liste? Je pense qu'il y en avait 120 ou 140.
Il y en aura d'autres, avec lesquels nous communiquerons. Ils nous indiqueront qu'ils s'intéressent aux débats électoraux et aux politiques électorales, et nous demanderont ce qu'ils peuvent faire pour nous aider afin de faire participer le public cible dans une région donnée, en agissant de manière positive afin de renforcer la participation. J'oserais dire que sur la quarantaine de consultations, huit ou dix ont porté principalement sur ce genre de...
Une voix: Twitter, Facebook et Google également. Nous les avons tous rencontrés lors de nos consultations initiales.